Le Chat (film)

Réalisation | Pierre Granier-Deferre |
---|---|
Scénario | Pierre Granier-Deferre Pascal Jardin |
Acteurs principaux | |
Pays d’origine | ![]() ![]() |
Durée | 86 min. |
Sortie | 1971 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le Chat est un film franco-italien réalisé par Pierre Granier-Deferre d'après un roman de Georges Simenon, et sorti en 1971.
Sommaire
Synopsis[modifier | modifier le code]
Un couple de retraités, les Bouin, habite dans une banlieue parisienne (Courbevoie) en plein bouleversement par les travaux d'urbanisme moderne : lui, ancien ouvrier typographe ; elle, ancienne trapéziste de cirque dont la carrière s'est terminée trop tôt en raison d'une chute lors d'un spectacle. Ils n'ont jamais eu d'enfants. Après 25 ans de mariage, leurs sentiments se sont désagrégés avec le temps et ils vivent maintenant un huis clos dans leur pavillon, dans une atmosphère pesante et une cohabitation désormais plus forcée que souhaitée, bien que ni l'un ni l'autre ne désire quitter la maison. Lorsque le mari recueille un chat auquel il voue toute son affection, la jalousie de l'épouse devient de la haine, atteint un paroxysme et c'est désormais une guerre silencieuse, âpre et implacable qui se joue autour de ce chat.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
|
|
Distribution[modifier | modifier le code]
|
|
Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]
- Jean Gabin et Simone Signoret ont tous deux reçu, ex æquo avec Shirley MacLaine pour Desperate Characters, un Ours d'argent au festival international du film de Berlin pour leurs rôles respectifs.
- Pierre Granier-Deferre fut nommé à l'Ours d'or du meilleur film.
Autour du film[modifier | modifier le code]
- Deux monstres sacrés du cinéma français, Simone Signoret et Jean Gabin, s'affrontent dans ce huis clos implacable. Il s'agit du 90e film de Gabin et celui qu'il considérait comme son meilleur film de l'après-guerre[1].
Le film a été tourné à Courbevoie, dans le quartier de La Défense (partageant trois quartiers limitrophes de Courbevoie, de Puteaux et de Nanterre) alors en construction :
- Impasse Dupuis (aujourd'hui disparue) : le pavillon des Bouin
- Place Victor Hugo
- Ancien square Jean Jaurès
- Rue Jules Guesde (aujourd'hui disparue) à Puteaux : l'hôtel de Nelly.
Le chat s'inscrit aussi dans une série de films mettant en scène Jean Gabin et témoignant d'une forme de rejet, au cinéma, des grands ensembles en construction[2]. Le chat est à ce titre emblématique, de la même façon que Mélodie en sous-sol en 1963, ou Rue des prairies en 1959. Les grands ensembles sont en train d'être construits, et ils détruisent le monde dans lequel le personnage incarné par Jean Gabin et Simone Signoret vivaient, celui des pavillons de banlieue[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Jean Moncorgé, la face cachée de Jean Gabin » dans la série de France 2 « Un jour, un destin »
- « Filmer les grands ensembles », documentaire en ligne sur les représentations audiovisuelles des grands-ensembles, CHS (CNRS / Paris1), 2014 / Retouches techniques du film en 2016
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) Le Chat sur l’Internet Movie Database
- Le Chat sur Allociné
- Film français sorti en 1971
- Film italien sorti en 1971
- Film dramatique français
- Film réalisé par Pierre Granier-Deferre
- Adaptation d'un roman au cinéma
- Film tiré d'une œuvre de Georges Simenon
- Film tourné dans les Hauts-de-Seine
- Film à huis clos
- Film à flash-back
- Film mettant en scène un chat
- Film sur la banlieue française
- Vieillesse au cinéma