Brias
Brias | |||||
La rue fait une courbe pour contourner l'église et le cimetière. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Ternois | ||||
Maire Mandat |
Régis Mehl 2014-2020 |
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Code postal | 62130 | ||||
Code commune | 62180 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
295 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 38 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 24′ 34″ nord, 2° 22′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 122 m Max. 166 m |
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Superficie | 7,74 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Saint-Pol-sur-Ternoise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Brias (Bryas avant 1997) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Géographie
Communes limitrophes
Toponymie
Briast (1141-50)[réf. nécessaire], Briasth (1167)[réf. nécessaire], Bryas (1793)[1], Brias (1997)[1].
Histoire
- Brias fut fondée en 1212 par Gilles de la Tourette[Qui ?] alias « Croix de vie » qui fut un saint parmi tant d'autres[2][réf. nécessaire].
- Brias est le berceau de la famille de Bryas, qui gardera cette terre en seigneurie et fut également connue au Cateau-en-Cambrésis.
- La commune fut le terminus de la ligne de Bully - Grenay à Brias, principalement affectée au transport du charbon, qui a été déclarée d'utilité publique en 1876, et a perdu son trafic passagers dans les années 1950. Le fret a cessé toute activité en 1990[3].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Saint-Pol-sur-Ternoise[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la composition de ce canton est modifié et regroupe désormais 88 communes, dont Brias.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Saint-Polois créée fin 1995.
Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010[4] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du Pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.
Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[5]. À l'initiative des intercommunalités concernées[6], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 le principe de la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[7] ;
- la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [8],[9].
La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [10].
Liste des maires
Population et société
Démographie
- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2021, la commune comptait 295 habitants[Note 1], en diminution de 3,28 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,9 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,9 %, 15 à 29 ans = 10,1 %, 30 à 44 ans = 27,5 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 18,1 %) ;
- 50,9 % de femmes (0 à 14 ans = 21 %, 15 à 29 ans = 13,3 %, 30 à 44 ans = 27,3 %, 45 à 59 ans = 18,9 %, plus de 60 ans = 19,6 %).
Manifestations culturelles et festivités
Une brocante est organisée par l’association Brias Loisirs. la 8e édition a eu lieu le 18 septembre 2016[21]
Activités économiques
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château (propriété privée)
- Citée dès le Haut Moyen Âge, la famille de Bryas a possédé la terre sans interruption. Le château primitif s’élevait près de l’actuelle chapelle funéraire. Détruit sur l’ordre d’Henri II, lorsque l’Artois était espagnol, il fut reconstruit par la suite sur le même emplacement.
- À la fin de l’Ancien Régime, le comte de Bryas décida la construction du château actuel sur des plans grandioses et dans un style qui rappelle la manière de Contant d’lvry. Les gros murs n’étaient pas achevés quand la Révolution interrompit les travaux, qui ne furent repris que sous l’Empire, et terminés en 1820.
- Situé en 1914-18 à proximité du front, le château abrita le quartier général du maréchal Foch pendant la bataille d’Artois[22]. Y vinrent également le roi Albert, le roi George V et les rois de Serbie et de Monténégro.
- En 1940-1944, c’est Goering qui vint inspecter le centre de la Luftwaffe installé dans le château. Les installations ont été bombardées par l'aviation américaine, notamment le 17 août 1943[23].Le parc est encore encombré de nombreux abris bétonnés construits à cette époque, et quasiment indestructibles.
- L'église Saint-Martin a été rebâtie en 1883 à l'emplacement de l'ancien château, détruit pendant la Révolution française, dans le style ogival par l'architecte Edmond Duthoit. Cette relative jeunesse explique son style sensiblement différent de ce que l'on peut rencontrer dans la région. Cette église fut la chapelle du Comte de Brias et a été cédée à la commune en 2011 par la fille du dernier comte de Bryas[24]
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Les armes de Bryas blasonnent ainsi : |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Ce Gilles de la Tourette du XIIIe s. n'a rien à voir avec la « Maladie de Gilles de La Tourette », un syndrome très spécifique appelé trouble obsessionnel compulsif (ou T.O.C.) qui ne sera décrit qu'en 1885 par un spécialiste du même nom, Gilles de La Tourette (peut-être un lointain descendant).
- Christine Cerdeiro, « Le train repassera-t-il un jour par le Bruaysis ? », sur lavenirdelartois.fr, L'Avenir de l'Artois,
- no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
- Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du nord, (lire en ligne).
- Les populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…). Dans les tableaux de population présents dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnées que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres donnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
- « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le )
- « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069, , p. 37-39 (lire en ligne).
- « Les maires de Brias », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- « Brias : Paul-Henri Clay veille une bonne fois pour toutes sur la salle des fêtes : La salle des fêtes de Brias porte désormais le nom de l’ancien maire de la commune, Paul-Henri Clay. Une plaque a ainsi été dévoilé samedi matin devant un nombreux parterre d’élus et d’habitants. L’occasion de rendre hommage à l’ancien magistrat. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- https://www.lemonde.fr/nord-pas-de-calais-picardie/pas-de-calais,62/brias,62180/
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le )
- Quentin Pourbaix, « Une mandature sous le signe des économies d’énergies à Brias : Suite de nos entretiens avec les maires du Ternois. Rencontre avec le maire de Brias, 318 habitants. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Évolution et structure de la population à Brias en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Joli succès pour la 8e édition », L'Abeille de la Ternoise, nos 8589-1638, , p. 22.
- « L'aérodrome Allemand de Brias (Pas de calais) » (consulté le )
- « http://i76.servimg.com/u/f76/16/96/78/60/bryas_10.jpg », sur i76.servimg.com (consulté le )
- « L'arrière-petite-fille de la comtesse de Bryas a cédé l'église à la commune » (consulté le )