Occitans
2e rang : Michel Galabru · Marie Laforêt · Francis Cabrel · Audrey Tautou
France[1] |
10 840 000 (2002) |
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Italie[2] |
174 476 (2013, basé sur le nombre de locuteurs d'occitan) |
Monaco[1] |
7 300 (2018, basé sur le nombre de locuteurs)occitan Joshuaproject − |
Espagne[3],[4],[5] |
5 550 (1991, recensement)Occitan Ethnologue: ethnic population − |
Allemagne[6],[7]
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Argentine[8],[9],[10],[11]
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Australie
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Brésil[9]
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Canada[9]
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Chili[9]
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États-Unis[9],[12]
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Mexique[9]
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Suisse[6],[13]
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Uruguay[9]
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Population totale | 15 000 000 (2010)[14] |
Régions d’origine | Occitanie: région située à cheval sur l'Espagne, la France, l'Italie et Monaco totalisant environ 16 millions d'habitants. |
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Langues | occitan (langue principale jusqu'au début du XXe siècle[15]), basque[16], catalan[17], espagnol[17], français[18],[19], italien[20], ligure[21], piémontais[22] |
Religions |
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Ethnies liées | Basques[26],[27], Catalans[26] |
Les Occitans forment une ethnie[28],[29],[30],[31],[32] d’Europe occidentale originaire de l’isthme entre Atlantique et Méditerranée connu sous le nom d’Occitanie[33],[34]. La notion d’Occitanie recouvre une réalité anthropologique[35] et linguistique[36]. Le fait que les Occitans constituent aussi un peuple ou une nation dans le territoire où est parlé l'occitan est parfois controversé par absence d'union politique. Toutefois, on peut noter que l'espace de l'ancien occitan correspond au diocèse de Vienne (province romaine) ou encore au Royaume d'Aquitaine, ainsi qu'à la fin du XIXe siècle il y a eu une renaissance des mouvements identitaires et nationalistes provençaux (renommé auourd'hui occitan comme pour le nom de la langue). Parfois, on y englobe les Catalans.
Ethnonymie
Le mot occitan a été formé, vers le XIIIe siècle, à partir de la particule affirmative hoc[37],[38].
Individuation et dénomination des Occitans
Différents mots ont été utilisés à travers l’histoire pour désigner les Occitans, notamment par opposition aux Français qui peuplaient l’autre moitié du Royaume de France.
À l’époque des croisades, les Provinciales (Provençaux, de la Provincia Romana) sont opposés aux Francigenae[39]. Cette distinction est reprise par Dante Alighieri[40], qui introduit aussi le terme "langue d’oc" pour nommer la langue occitane. Le mot français Provençaux y fait suite[41].
À la même époque un troubadour alpin, Albertet, utilise Catalans par opposition à Français pour désigner les Occitans[42].
Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, Occitans fait son apparition[43],[44], mais le démonyme Gascons semble s’imposer : c'est le cas par exemple chez Pey de Garros[45],[46], Louis de Montgommery[47] ou chez l’abbé de Sauvages[48]. En parallèle apparaît la notion de Midi, et de Méridionaux, moins précise (Basques et Catalans y sont inclus). Les Méridionaux sont la cible, à la fin du XIXe siècle[49] et au début XXe siècle[50], d’attaques racistes de la part d’une partie des intellectuels français. Ces attaques débouchent notamment sur l’affaire du [[15e corps d'armée (France)|15e corps]], où des Méridionaux accusés à tort d’avoir plié face à l’Allemand sont fusillés pour l’exemple[51].
La renaissance félibréenne remet en avant le mot Provençaux[52], mais au XIXe[53] puis au XXe siècle[54] le mot Occitan devient le plus utilisé [réf. nécessaire] pour désigner l’ensemble des populations parlant l’un des dialectes de la langue d’oc (auvergnat, gascon, languedocien, limousin, provençal, vivaro-alpin).
Le président Pompidou qui parlait auvergnat avec ses électeurs cantaliens a déclaré qu'il était « auvergnat donc occitan. »[55] Jean Ferniot attribue indûment cette phrase à Valéry Giscard d'Estaing dont les attaches familiales se trouvent dans le Puy-de-Dôme[56].
La loi italienne no 482 du 15 décembre 1999 reconnaît parmi les minorités linguistiques historiques « les populations parlant occitan »[57].
Le Statut d'autonomie de la Catalogne, modifié en 2006, reconnaît dans le Val d’Aran « une réalité occitane dotée d'une identité culturelle, historique, géographique et linguistique»[58].
La notion de peuple occitan apparaît, par exemple, sur le site officiel de la ville d’Agen[59].
Anthroponymie
L’anthroponymie occitane suit le modèle général roman : un ou plusieurs prénoms, suivis d’un nom patronymique issu d’un surnom apparu au Moyen Âge lorsque la croissance démographique et l’appauvrissement du nombre de prénoms usités ont nécessité cette précision. La formation insolite de noms gascons a commencé à disparaître au XIe siècle pour suivre le modèle général roman, il en reste quelques traces.
Traditionnellement, les noms de famille occitans sont variables en genre et en nombre. Cette variation, visible notamment dans les actes notariés de l’ancien régime français, a été oblitérée par la "traduction" des anthroponymes dans les langues dominantes.
Dans une partie importante des Pyrénées occitanes, le nom de famille a été en concurrence avec le nom de maison[60] : en cas d’héritage féminin, le gendre adoptait le nom de maison de l’héritière. Un exemple célèbre est l’adoption du nom Bernadotte de son épouse par l’ancêtre de Jean-Baptiste Bernadotte, roi de Suède[61].
Les noms de famille occitans sont en général traduits ou adaptés dans les langues dominantes en Occitanie. En Catalogne, la loi de normalisation linguistique a cependant permis le rétablissement des anthroponymes aranais dans leur version occitane.
Anthropologie
Structures familiales
Les structures familiales occitanes sont d’une autre nature que celles rencontrées dans la partie Nord de la France, comme l’ont exposé Emmanuel Todd et Hervé Le Bras, par exemple dans Le Mystère Français.
« En gros, on pouvait autrefois distinguer, dans le Nord, la famille nucléaire [égalitaire], typique du Bassin parisien, qui est individualiste, avec un noyau simple, autonome : le père, la mère et leurs enfants. Quand ces enfants quittent le foyer, ils fondent à leur tour une entité autonome.
Ce modèle s'oppose à la famille souche et aux systèmes complexes, dominants en Occitanie, où, quand le moment était venu de se marier, un enfant (généralement l'aîné des garçons) restait dans le cadre de la famille initiale, les autres devant s'en aller et se débrouiller par eux-mêmes.
Dans le nord de la France, vous trouviez les vieilles valeurs françaises de liberté [liens familiaux distants entre générations adultes favorisant l'individualisme] et d'égalité [avec des parts d'héritage strictement identiques et uniquement entre frères]. L'industrie s'y est développée, car les individus pouvaient s'affranchir du cercle familial.
Alors que, dans le Sud, dominaient les valeurs d'autorité [liens familiaux forts même entre générations adultes] et d'inégalité [héritage préférentiel pour un fils ou une fille, souvent l'ainé(e)]. Et l'artisanat. Le catholicisme et la famille souche portent des valeurs d'entraide, de coopération, qui représentent aujourd'hui un avantage certain en temps de crise, quand l’État, peu à peu, se désengage. »[62]
Ethnotypes et stéréotypes
Pour de nombreux critiques, un phénomène de folklorisation des méridionaux dans le cinéma français équivaut à un colonialisme intérieur[63],[64]. Les personnes qui sont originaires de cette région, intériorisent et sont même parfois complices de cette vision distanciée d’eux-mêmes mais destinée au reste du pays et du monde[64].
En français le terme péjoratif de hâbleur est synonyme de plusieurs termes désignant des Occitans: Bordelais, Gascon, Marseillais, Méridional[65],[66],[67],[68].
« L’on sait qu’il existe en France une image, d’abord littéraire, du méridional, exubérant et vantard, ridicule ou fanfaron, hâbleur et inconséquent. »
— X. de Planhol, Géographie historique de la France, Paris, Fayard, 1988, 635 p., p. 153-160 in Marcilloux Patrice, « L'anti-Nord ou le péril méridional », Revue du Nord, 2/2005 (no 360 - 361), p. 647-672, en ligne, DOI : 10.3917/rdn.360.0647
Urbanité et ruralité
Mariage
Vieillesse et décès
Sociabilité
Névroses et violences
Solidarité
Autorité parentale, enfants et place des femmes
Mobilité et immobilité des populations
Éducation
Religion
Répartition géographique
Les mouvements de population des Occitans à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Occitanie ont fait l’objet de nombreuses études. Charles Higounet, dans un article de 1953, s’appuie sur la toponymie, l’anthroponymie et les « provençalismes » (emprunts à l’ancien occitan) pour étudier le repeuplement de la vallée de Garonne au XVe siècle ou la présence continue d’Occitans dans la péninsule ibérique[69].
En Occitanie
L’absence de prise en compte de l’ethnicité dans les statistiques officielles françaises, italiennes et monégasques ne permet pas d’établir avec précision la proportion d’Occitans dans la population de l’Occitanie et hors d'Occitanie de ces pays. En revanche en Espagne, il existe des statistiques ethniques incluant les occitans. Essentiellement situé dans le sud-ouest de l’Europe, en Grande Occitanie (oc) (partie française), le foyer des Occitans inclut aussi des aires adjacentes de l’Italie du nord-ouest, Monaco et une vallée au nord de l’Espagne. Dans l’édition 2002 de son Encyclopédie des Nations sans État, James Minahan estime que les Occitans représentent 74 % des habitants de l'Occitanie, les Français y constituant 14 %, les Nord-africains 10 %, les Espagnols 1 % et les autres origines 4 %[70].
En Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'INSEE note que 47 % des habitants de la région ne sont pas nés sur son territoire[71]. L'étude ne précise pas l'origine des nouveaux arrivants mais elle peut représenter avant tout les Parisiens, les habitants du Nord de la France, les Africains et les Nord-Européens.
Diaspora occitane
La présence d'Occitans devient visible à l’apparition des surnoms qui deviendront noms de famille, lorsqu’ils représentent le lieu d’origine. Il est important de souligner que les historiens français et espagnols ont souvent réduit au nom des États contemporains la « nationalité » des immigrants. Une étude plus poussée des noms de personnes permet cependant de démontrer que la quasi-totalité des « Français » immigrés en Espagne et dans les Pays Catalans tout au long de l’histoire provenaient du Sud de la Loire[72].
L'étude des toponymes est aussi un bon indicateur des lieux d'implantation des Occitans[73].
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Répartition des noms de communes terminant en -a
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Répartition des noms de communes terminant en -ac
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Répartition des noms de communes terminant en -an
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Répartition des noms de communes terminant en -argues
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Répartition des noms de communes terminant en -as
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Répartition des noms de communes terminant en -at
Annexions par le Royaume de France
Sur décision du roi Louis XI, le Languedoc a été contraint de fournir des colons pour repeupler Arras, capitale du comté d’Artois fidèle à l’État bourguignon et annexé en 1477[74].
Reconquista
La présence occitane est attestée en Aragon[75], en Navarre, en Castille, dans les Asturies[76] et jusqu’en Extrémadure léonaise avec de nombreux noms d’origine occitane à Salamanque, par exemple. Ces mouvements sont parfois liés aux expéditions de croisade de la Reconquista. Higounet[69] mentionne celle menée par Gaston de Béarn en 1118, celui-ci se voit attribuer des fiefs.
Certains historiens et linguistes comme Manuel Alvar ont parlé du rôle des Occitans dans la repopulation de l'Aragon, en particulier des Gascons et des Languedociens. À Jaca, il y avait un quartier occitan (bourg neuf). Les populations occitanes étaient aussi notables à Huesca et à Saragosse. Dans le Système Ibérique une repopulation importante par des Occitans eu lieu dans le bassin de la rivière Jiloca. L’Aragon a reçu une immigration occitane constante, particulièrement à l'époque des guerres de religions en France. De nombreux noms de famille sont d'origine occitane: Guallar (déformation de Guallart), Morlans, Albiac, Cirac, Benaque (espagnolisation de Benac comme beaucoup de noms aragonais qui finissent en "-aque"), Les, Morlana, Samatán, Tolosa,...
Dès le XIe siècle, l’Occitanie est devenu le cœur des chemins de Compostelle permettant d'effectuer l'un des plus grands pèlerinages de la chrétienté médiévale. Les implantations occitanes le long du chemin se sont renforcées notamment à Jaca et à Pampelune.
Les Occitans participèrent aussi considérablement à la repopulation de la Navarre par une immigration continue. Higounet mentionne la tradition de repeuplement de Pampelune par des Rouergats. Un dialecte occitan du sud des Pyrénées est parlé jusqu'au XVIe siècle à Estella-Lizarra tout comme dans des quartiers de Pampelune. Les Occitans y disposant de franchises bourgeoises étaient en conflit avec les habitants indigènes du quartier basque de Navarrería. Ces heurts constituent l'une des origines de la guerre de La Navarreria (es).
Enfin, une région de la Beira Baixa autour de Proença-a-Nova (Portugal) abonde en toponymes qui permettent, ainsi que le parler local de supposer une origine occitane des populations venues créer ces villages pendant la reconquête chrétienne de la région[77].
Croisades levantines
En 1102, Raymond IV de Toulouse fonda, lors des croisades, le comté de Tripoli au nord de Jérusalem. Ce n'était pas une colonie au sens moderne du terme, mais les historiens s'accordent pour reconnaître que les élites et les troupes étaient d'origine occitane[78].
Liens étroits avec les Pays Catalans
Sur la façade méditerranéenne, les relations sont anciennes en raison des suzerainetés croisées (résultant d’alliances matrimoniales : comtes de Barcelone suzerains de Provence et Gévaudan, rois de Majorque seigneurs de Montpellier, intérêts des souverains de Foix et de Béarn en Catalogne, en Aragon et en Andorre), mais aussi du commerce maritime[79] et d’événements politiques :
- Le retrait de la couronne d’Aragon d’Occitanie à la suite de la bataille de Muret et l’installation de l’inquisition contre les derniers cathares ont entraîné un mouvement d’exil ;
- la conquête des Baléares s’est accompagnée d’un peuplement des îles avec des Catalans et des Occitans ;
- la conquête du Royaume de Valence s’est également traduite par une colonisation de peuplement en partie d’origine occitane ;
L’immigration occitane dans les Pays Catalans est un phénomène de longue durée qui a été étudié par de nombreux chercheurs catalans[80],[81],[82],[83].
L'Aquitaine anglaise
Les relations commerciales dans les territoires de la couronne anglo-normande ont favorisé au Moyen Âge les mouvements entre la partie occidentale de l’Occitanie et les Îles Britanniques.
Persécutions contre les Vaudois
Les persécutions contre les Vaudois poussèrent une partie d'entre eux à l'exil, en Suisse puis en Allemagne. Des colonies vaudoises, en Hesse et Wurtemberg, ont conservé la langue jusqu'au milieu du XXe siècle. D'autres Vaudois s’installent en Calabre vers 1350. Malgré les massacres du XVIe siècle, une population occitane s’est maintenue sur place, et la langue reste parlée à Guardia Piemontese[84].
Guerres de religions en France
Les persécutions religieuses contre les Vaudois, après leur adhésion au protestantisme, et les calvinistes, après la révocation de l'Édit de Nantes, provoquent une émigration des Alpes et d'autres points vers la moyenne vallée du Rhin. Les colonies vaudoises et huguenotes d'Allemagne ont perdu l’usage de la langue occitane dans la première moitié du XXe siècle[86]. Des descendants de huguenots occitans ont aussi participé au peuplement de l’Afrique du Sud (patronymes comme Theron, toponymes comme L'Ormarin...)
L'expansion coloniale européenne
Les Occitans ont participé à l’expansion coloniale de l’Europe hors du continent. Leur présence est attestée par la toponymie et l’anthroponymie, notamment en Amérique et en Afrique du Sud[87].
Émigrations récentes
Les vallées occitanes en Italie sont particulièrement sujettes à de mouvements d'émigration, certaines communautés, comme les Brigasques, vont jusqu'à suivre les succès électoraux locaux de leurs originaires[88]. Les Occitans se retrouvent dans des grands centres urbains de régions voisines de l'Occitanie: Lyon, Turin, Barcelone... ainsi qu'en région parisienne et dans les grandes villes du nord de l'Italie[89].
Histoire
Culture
Langue
Les Occitans parlent traditionnellement une langue romane, connu sous plusieurs appellations dont l’occitan, la langue d'Oc, le roman et le provençal, à travers six dialectes : le languedocien, le provençal, le vivaro-alpin, l’auvergnat, le limousin et le gascon. Toutefois, la majorité des Occitans sont aujourd’hui francophones. L'italien est également parlé dans les Vallées occitanes et historiquement dans le Pays niçois, ainsi que le castillan et le catalan dans le Val d'Aran. On note dans certaines régions à forte identité des tentatives inabouties de sécessionnisme linguistique qui représentent, en fait, une incapacité d'inverser la diglossie et la substitution linguistique que subit l'occitan[90].
Religion
Personnalités occitanes
Voici une liste non exhaustive de personnalités occitanes célèbres; personnes nées sur le territoire de l’Occitanie ou qui y sont liées par un lien fort. Une grande partie d’entre-elles possèdent un patronyme occitan, d'autres non, du fait de l'héliotropisme marqué dans la seconde moitié du XXe siècle des populations des régions du Nord de la France dans celle de l'aire linguistique d'Oc; mais encore l’Occitanie en tant que pays ouvert et de zone de passage (couloir rhodanien, arc atlantique, vallée de la Garonne/Gironde entre Atlantique et Méditerranée, arc méditerranéen) a reçu des populations d’origines diverses (Sud de l'Europe, Maghreb, autres régions du monde). A noter qu'en région Provence, la part des personnes n'étant pas née dans la région se rapproche des 50 %. Au fur et à mesure du conflit linguistique en France, de plus en plus d’Occitans ont fait usage de la langue française et l’on même adopté comme langue maternelle. On retrouve une situation analogue, bien que de façon moins développée, face à l’italien et à l’espagnol.
Architectes
- Gustave Alaux (1816-1882): Église paroissiale Saint-Léger[91], à Couthures-sur-Garonne, Église paroissiale Saint-Georges[92], à Birac-sur-Trec, Église paroissiale Sainte-Livrade, Sainte-Livrade-sur-Lot...
- Gabriel Bréfeil (1838-1906): Églises Notre-Dame de Lapeyrouse et Saint-Georges, à Lafrançaise; Église de Cordes-Tolosannes...
- Aaron Messiah (1858-1940): Villa Masséna
- Charles Dalmas (1863-1938): Hôtel Carlton, Cannes; Palais de la Méditerranée, Nice...
- Jean Nouvel (1945- ): Nemausus (Nimes), Tour Agbar (Barcelone), Pôle de Lanaud, Musée Vesunna (Périgueux)...
Artistes
- Frédéric Bazille (1841-1870), peintre impressionniste.
- Antoine Bourdelle (1861-1929), sculpteur et peintre réaliste influencé par Auguste Rodin.
- Max Cabanes (1947- ), auteur de bandes dessinées.
- Paul Cézanne (1839-1906), peintre d'abord impressionniste puis précurseur du postimpressionnisme et du cubisme, dont l’œuvre a posé les fondations de la transition des conceptions artistiques du XIXe siècle vers une vision nouvelle et radicalement différente de l'art au XXe siècle.
- Honoré Daumier (1808-1879), graveur, caricaturiste, peintre et sculpteur réaliste, dont les nombreux travaux commentent la vie sociale et politique française du XIXe siècle.
- Philippe Druillet (1944- ), graphisme et auteur de bandes dessinées, fondateur de Métal hurlant.
- Joseph-Siffrein Duplessis (1725-1802), peintre portraitiste.
- Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), peintre, graveur et dessinateur rococo.
- Daniel Goossens (1954- ), auteur de bandes dessinées pour le magazine Fluide glacial.
- Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833), peintre néo-classique.
- Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867), peintre néo-classique.
- Yves Klein (1928-1962), artiste comme un des principaux représentants de l'avant-garde européenne d'après-guerre et meneur du Nouveau réalisme.
- Gérard Lauzier (1932-2008), auteur de bandes dessinées, dramaturge et réalisateur.
- Odilon Redon (1840-1916), peintre et graveur symboliste.
- Auguste Renoir (1841-1919), peintre qui a été l'un des meneurs du mouvement impressionniste.
- Philippe Sauvan (1697-1792), peintre avignonnais du XVIIIe siècle.
- Pierre Soulages (1919- ), peintre et graveur abstrait et informaliste.
- Jacques Tardi (1946- ), auteur de bandes dessinées et illustrateur.
- Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901), peintre postimpressionniste, dessinateur, lithographe et illustrateur marqué par l'Art nouveau.
- Claude Joseph Vernet (1714-1789), peintre, dessinateur et graveur, célèbre pour ses marines.
- Philippe Vuillemin (1958- ), auteur de bandes dessinées.
Cinéma
- Emmanuelle Béart, actrice et mannequin.
- Bertrand Bonello, réalisateur, membre du New French Extremity
- Jean-Claude Carrière, scénariste et acteur primé aux Oscars d'honneur en 2015.
- Charles Boyer, acteur du 20e siècle qui a réussi à Holywood où il a joué dans des films comme Le jardin d'Allah avec des actrices telles que Marlene Dietrich et Hedy Lamarr.
- Fernandel, acteur et chanteur du 20e siècle, qui a joué dans des films classiques français, italiens et plus tard américains.
- Bernadette Lafont, actrice, célèbre pour son rôle dans les films des années '60.
- Éric Rohmer, réalisateur du 20e siècle et l'un des membres les plus importants de la Nouvelle vague française.
- Audrey Tautou, actrice et mannequin, elle a obtenu une reconnaissance internationale pour son rôle principal dans le film 2001 Amélie (2001), et a joué plus tard d'autres films à succès tel que Le Code Da Vinci (2006).
- André Téchiné, réalisateur qui a remporté le Prix du meilleur réalisateur au Festival de Cannes.
- Marcel Pagnol, réalisateur et ecrivain natif d'Aubagne.
Écrivains, dramaturges et poètes
XIXe siècle
- Théodore Aubanel (1829-1886), écrivain en langue occitane
- Frédéric Mistral (1830-1914), écrivain en langue occitane et prix Nobel de littérature
XXe siècle
- Valère Bernard (1860-1936), écrivain en langue occitane
- Michel Camélat (1871-1962), écrivain en langue occitane
- Joseph d'Arbaud (1874-1950), écrivain en langue occitane
- Sully-André Peyre (1890-1961), écrivain en langue occitane
- Joseph Delteil (1894-1978), écrivain en langue française
- Max Rouquette (1908-2005), écrivain en langue occitane
- Charles Camproux (1908-1994), écrivain en langue occitane
- Jean Boudou (1920-1975), écrivain en langue occitane
- Max-Philippe Delavouët (1920-1990), écrivain en langue occitane
- Bernard Manciet (1923-2005), écrivain en langue occitane
- Robert Lafont (1923-2009), écrivain en langue occitane
- Marcelle Delpastre (1925-1998), écrivain en langue occitane
XXIe siècle
- Bernard Giély (né en 1945), écrivain en langue occitane
- Michel Chadeuil (né en 1947), écrivain en langue occitane
- Philippe Gardy (né en 1948), écrivain en langue occitane
- Éric Gonzalès (né en 1965), écrivain en langue occitane
Explorateurs et militaires
- D'Artagnan, mousquetaire du roi de France.
- Raymond IV, comte de Toulouse, l'un des chefs de la Première Croisade.
- Jean de Valette, 49e grand maître[93] de l'ordre des hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem du à sa mort en 1568, particulièrement connu pour avoir soutenu face aux Ottomans le Grand Siège de Malte de 1565 et avoir fondé et donné son nom à l'actuelle capitale de Malte : La Valette.
- Antoine Laumet de La Mothe, sieur de Cadillac, explorateur et aventurier dans la Nouvelle-France. En 1701, il a fondé Fort Détroit, à l'origine de la ville de Détroit (Michigan), qu'il commanda jusqu'à 1710. En 1902, les fondateurs de la société d'automobiles Cadillac à Détroit lui ont rendu hommage en reprenant son nom pour leur entreprise ainsi que ses armoiries comme logo.
- Louis-Joseph de Montcalm, commandant des forces d'Amérique du Nord pendant la Guerre de Sept Ans.
- François Joseph Paul de Grasse, amiral, connu pour son commandement de la Marine française à la bataille de la Chesapeake, ce qui a conduit directement à la capitulation britannique à Yorktown.
- Jean-François de La Pérouse, officier de la Marine royale française. Il a été choisi par le Marquis de Castries et Louis XVI pour mener une expédition autour du monde pour compléter les découvertes de James Cook dans l'Océan Pacifique. De nombreux endroits ont été nommés en son hommage, dont le détroit de La Pérouse entre la Russie et le Japon.
- Gilbert du Motier de La Fayette, général qui a joué un rôle clé dans la guerre d'indépendance des États-Unis. Il fut aussi commandant de la Garde nationale (1789-1791, 1831). Il est parfois connu sous le nom de Héros des Deux Mondes.
- Plusieurs maréchaux de France de l'époque napoléonienne, comme Joachim Murat, Jean Lannes, Jean-Baptiste Bessières, Jean-Baptiste Jourdan ou encore André Masséna et Jean-de-Dieu Soult.
- Ferdinand Foch, maréchal de France, maréchal de Pologne et Field Marshal (Royaume-Uni). Héros de la Première Guerre mondiale, Addington dit, "dans une large mesure la stratégie finale des Alliés qui a gagné la guerre sur terre en Europe occidentale en 1918 était de Foch seul."
Hommes d'État et dirigeants historiques
- Aliénor d'Aquitaine (1122-1204), duchesse d'Aquitaine, reine de France puis d'Angleterre. Elle occupa une place centrale dans les relations entre les royaumes de France et d’Angleterre au XIIe siècle.
- Jean-Jacques-Régis de Cambacérès (1753-1824), Deuxième consul (1800-1804) puis Archichancelier de l'Empire (1804-1814, 1815), Prince d'Empire et duc de Parme (1808-1815), qui présida à la rédaction du Code civil français.
- Jean-Baptiste Bernadotte (1763-1844), roi de Suède sous le nom de Charles XIV Jean de Suède.
- Nicolas de Condorcet (1743-1794), philosophe des Lumières, économiste, mathématicien, révolutionnaire, un des chefs du parti Girondin.
- Gaston Fébus (1331-1391), comte de Foix et vicomte de Béarn à l'origine de l'indépendance de la Navarre.
- Élie Guadet (1758-1794), révolutionnaire, un des fondateurs du parti Girondin, président de l'Assemblée législative puis de la Convention nationale (1792).
- Gilbert du Motier de La Fayette (1757-1834), outre son rôle de militaire (voir le chapitre précédent), il a aussi œuvré à l'émergence en France d'un pouvoir royal moderne comme fondateur du club des Feuillants (monarchiste constitutionnel), avant de devenir une personnalité de la Révolution française.
- Guillaume de Nogaret (v. 1260-1313), légiste, Garde des sceaux du roi de France Philippe IV le Bel de 1307 à 1310 et de 1311 à 1313.
- Henri IV (1553-1610), roi de France et de Navarre.
- Maximin Isnard (1755-1825), révolutionnaire, un des chefs du parti Girondin, président de la Convention nationale (1793), défenseur de la réaction thermidorienne et de la Terreur blanche de 1795.
- Étienne-Charles de Loménie de Brienne (1727-1794), évêque de Condom puis archevêque de Toulouse et finalement de Sens, cardinal, Principal ministre d'État du roi de France Louis XVI (1787-1788).
- Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau ou Mirabeau (1749-1791), écrivain, journaliste et révolutionnaire, figure du club des Jacobins rallié à l'idée de monarchie constitutionnelle et à Louis XVI.
- Pey Berland (v. 1370-1457), archevêque de Bordeaux de 1430 à 1456, représentent du pouvoir anglo-gascon en Aquitaine.
- Raymond de Saint-Gilles (v. 1042-1105), comte de Toulouse, de Saint-Gilles, de Rouergue et de Tripoli, marquis de Gothie et de Provence, un des meneurs de la première Croisade.
- L’abbé Sieyès (1748-1836), révolutionnaire, rédacteur du Serment du Jeu de paume, président du Conseil des Cinq-Cents (1797), Directeur puis Consul provisoire et président du Sénat conservateur (1799-1800), instigateur du Coup d'État du 18 brumaire de Napoléon Bonaparte en 1799.
- Vergniaud (1753-1793), révolutionnaire, un des fondateurs du parti Girondin, président de l'Assemblée législative (1791) puis de la Convention nationale (1793).
Mode
- Christian Audigier, créateur de mode.
- André Courrèges, créateur de mode, primé pour ses créations futuristes et ses œuvres à Balenciaga.
- Marithé Bachellerie et François Girbaud, créateurs de mode connus pour leur jeans denim.
- Inès de la Fressange, mannequin, modèle et styliste.
- Christian Lacroix, créateur de mode. Ses créations sont souvent inspirées par ses origines camargaises.
- Emanuel Ungaro, styliste et fondateur de la Maison d'Ungaro.
Musiciens
- Georges Auric, compositeur du XXe siècle. Membre de Les Six.
- Daniel Balavoine, auteur-compositeur-interprète de la fin du XXe siècle, de pop rock, rock progressif et chanson française, à la très grande étendue vocale.
- Georges Brassens, auteur-compositeur du XXe siècle, connu pour ses paroles poétiques et son humour noir.
- Francis Cabrel, auteur-compositeur-interprète du XXe siècle et du début du XXIe siècle, de chanson française influencé par le pop rock et le blues, connu pour ses textes très poétiques et son accent méridional perceptible quand il chante.
- Chinese Man, trip hop.
- Emma Daumas, auteure-compositrice-interprète du XXIe siècle, de pop et rock français.
- Julien Doré, auteur-compositeur-interprète du XXIe siècle, de pop, rock alternatif et musique folk.
- Gabriel Fauré, compositeur et organiste post-romantique du XIXe et du début du XXe siècle.
- Jean Ferrat, auteur-compositeur-interprète du XXe siècle, de chanson française et de chanson à texte, également connu lpour son engagement politique.
- Gojira, heavy metal
- IAM, groupe de hip hop de la fin du 20e siècle.
- Jean-Roch, DJ influent.
- M83, Electro.
- Mans de Breish, compositeur de langue occitanienne du 20e siècle.
- Mireille Mathieu, chanteuse du XXe siècle et du début du XXIe siècle de Variétés françaises, à la carrière internationale.
- Darius Milhaud, compositeur et enseignant du XXe siècle. Membre de Les Six.
- Noir Désir, du 20e siècle Rock music
- Claude Nougaro, auteur-compositeur-interprète du XXe siècle, connu pour ses mélanges de styles et de rythmes (chanson française, jazz, musique latine, musique africaine).
- Pierre Nougaro, chanteur lyrique baryton du XXe siècle, père du précédent.
- Olivia Ruiz, auteure-compositrice-interprète du XXIe siècle, de chanson française, pop et rock alternatif.
- Déodat de Séverac, compositeur impressionniste du XIXe et du début du XXe siècle, influencé dans ses œuvres par son Languedoc natal.
- Zebda, groupe de rock, reggae et de Variétés françaises.
Philosophes
- Michel de Montaigne (1533-1592), philosophe et homme politique de la Renaissance
- Blaise Pascal (1623-1662), mathématicien, physicien, théologien et philosophe
- Hippolyte Guibert (1743-1790), théoricien de la guerre et de la violence, qui a été paraphrasé par Clausewitz
- Pierre Bourdieu, sociologue, anthropologue et philosophe
- Michel Serres, philosophe du XXe siècle
- Alain Badiou, philosophe marxiste du XXe siècle, né au Maroc (son père Raymond Badiou fut maire de Toulouse de 1944 à 1958
Personnalités politiques
- Adolphe Thiers (1797-1877), avocat, journaliste, historien, académicien, président du conseil des ministres en 1836, 1840 et 1848, chef du pouvoir exécutif puis Président de la République française de 1871 à 1873
- Léon Gambetta (1838-1882), avocat, chef de file des Républicains dans les années 1870, président de la Chambre des députés de 1879 à 1881, président du conseil des ministres de 1881 à 1882
- Charles de Freycinet (1828-1923), président du conseil des ministres de 1879 à 1880, en 1882, en 1886 et de 1890 à 1892
- Charles Duclerc (1812-1888), président du conseil des ministres de 1882 à 1883
- Maurice Rouvier (1842-1911), président du conseil des ministres en 1887 et de 1905 à 1906
- Charles Dupuy (1851-1923), président de la Chambre des députés de 1893 à 1894, président du conseil des ministres en 1893, de 1894 à 1895 et de 1898 à 1899
- Jean Jaurès (1859-1914), philosophe et homme politique
- Émile Loubet (1838-1929), président du conseil des ministres en 1892, président du Sénat de 1896 à 1899, Président de la République française de 1899 à 1906
- Émile Combes (1835-1921), président du conseil des ministres de 1902 à 1905
- Armand Fallières (1841-1931), président du conseil des ministres en 1883, président du Sénat de 1899 à 1906, Président de la République française de 1906 à 1913
- Louis Barthou (1862-1934), président du conseil des ministres en 1913
- Georges Leygues (1857-1933), président du conseil des ministres de 1920 à 1921
- Gaston Doumergue (1863-1937), président du conseil des ministres de 1913 à 1914 et en 1934, président du Sénat de 1923 à 1924, Président de la République française de 1924 à 1931
- Paul Doumer (1857-1932), président de la Chambre des députés de 1905 à 1906, président du Sénat de 1927 à 1931, Président de la République française de 1931 à 1932
- Albert Sarraut (1872-1962), président du conseil des ministres en 1933 et 1936
- Fernand Bouisson (1874-1959), président de la Chambre des députés de 1927 à 1936, président du conseil des ministres en 1935
- Édouard Daladier (1884-1970), président du conseil des ministres en 1933, 1934 et de 1938 à 1940
- Paul Reynaud (1878-1966), président du conseil des ministres en 1940
- Pierre Laval (1883-1945), président du conseil des ministres de 1931 à 1932 et de 1935 à 1936, vice-président du conseil puis chef du gouvernement du régime de Vichy en 1940 et de 1942 à 1944, collaborateur
- Jean Moulin (1889-1943), résistant
- Félix Gouin (1884-1977), président de l'Assemblée consultative provisoire puis de l'Assemblée constituante de 1943 à 1946, président du Gouvernement provisoire de la République française en 1946
- Vincent Auriol (1884-1966), président de l'Assemblée constituante puis de l'Assemblée nationale de 1946 à 1947, Président de la République française de 1947 à 1954
- Paul Ramadier (1888-1961), président du conseil des ministres en 1947
- Henri Queuille (1884-1970), président du conseil des ministres de 1948 à 1949, en 1950 et en 1951
- Edgar Faure (1908-1988), président du conseil des ministres en 1952 et de 1955 à 1956
- Maurice Bourgès-Maunoury (1914-1993), président du conseil des ministres en 1957
- Georges Pompidou (1911-1974), Premier ministre de 1962 à 1968, Président de la République française de 1969 à 1974
- Jacques Chaban-Delmas (1915-2000), président de l'Assemblée nationale de 1959 à 1969, de 1978 à 1981 et de 1986 à 1988, Premier ministre de 1969 à 1972
- Valéry Giscard d'Estaing (1926- ), Président de la République française de 1974 à 1981, académicien
- Jacques Chirac (1932-2019), Premier ministre de 1974 à 1976 et de 1986 à 1988, Président de la République française de 1995 à 2007
- Alain Juppé (1945- ), Premier ministre de 1995 à 1997
- Jean-Pierre Bel (1951- ), président du Sénat de 2011 à 2014
Religieux
- Benoît XII (v. 1285-1342), évêque de Pamiers puis de Mirepoix et enfin Pape d'Avignon (1334-1342).
- Bernadette Soubirous (1844-1879), ayant témoigné de dix-huit apparitions mariales à Lourdes, canonisée par l'Église catholique en 1933.
- Clément IV (fin XIIe siècle-1268), avocat et juriste, puis évêque du Puy, archevêque de Narbonne et finalement Pape (1265-1268).
- Clément V (1264-1314), archevêque de Bordeaux puis Pape (1305-1314), le premier à s'installer dans la région d'Avignon.
- Clément VI (1291-1352), évêque d'Arras puis archevêque de Sens, de Rouen, et enfin Pape d'Avignon (1342-1352).
- Grégoire VIII (mort en 1137), évêque de Coïmbra puis archevêque de Braga, Antipape (1118-1121).
- Grégoire XI (1329 ou 1331-1378), Pape d'Avignon (1370-1378), le premier à revenir s'installer à Rome.
- Guillaume Farel (1489-1565), théologien et pasteur réformé protestant.
- Innocent VI (1282-1362), évêque de Noyon puis de Clermont, et enfin Pape d'Avignon (1352-1362).
- Jean XXII (1244-1334), évêque de Fréjus puis d'Avignon et finalement Pape (1316-1334), le premier à s'installer dans la cité d'Avignon.
- Saint Roch, son culte est devenu très populaire et s'est répandu dans le monde entier.
- Sylvestre II (entre 945 et 950-1003) ou Gerbert d'Aurillac, philosophe, mathématicien ayant contribué à l'introduction de la numérotation de position et des chiffres indo-arabes en Occident, précepteur de l'empereur Otton III, archevêque de Reims puis Pape (999-1003).
- Urbain V (1310-1370), abbé bénédictin de Saint-Victor de Marseille puis Pape d'Avignon (1362-1370).
- Vincent de Paul (1581-1660) œuvra tout au long de sa vie pour soulager la misère matérielle et morale, canonisé par l'Église catholique en 1737.
Scientifiques
- Jean-Charles de Borda (1733-1799), mathématicien qui participa à la définition d'une nouvelle unité de mesure décimale: le mètre.
- Frédéric Bastiat (1801-1850), économiste de renommée internationale, en particulier grâce à ses Harmonies économiques.
- Le commandant Cousteau (1910-1997) est un explorateur océanographique à l'origine de la plongée sous-marine moderne, pionnier de la conservation marine et réalisateur mondialement connu ayant popularisé l'océanographie.
Sportifs
- Football
- Eric Cantona
- Hugo Lloris : Capitaine de l'Équipe de France championne du monde en 2018
- Fin 2015, l’hebdomadaire France Football a proposé des sélections correspondant aux nouvelles régions françaises. Les sélections de Nouvelle-Aquitaine[94], Auvergne-Rhône-Alpes[95], Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées[96] et Provence-Alpes-Côte d'Azur[97] présentent des entraîneurs et joueurs nés en Occitanie.
- Rugby à XV
- Jean-Pierre Rives : Premier joueur français et occitan (avec Serge Blanco) à intégrer le Temple international de la renommée du rugby
- Fabien Pelous : Détient le record de sélections en équipe de France (118 capes)
- Fabien Galthié : lauréates du titre de IRB de Meilleur joueur du Monde IRB 2002 ; Capitaine de l'Équipe de France de 2001 à 2003
- Frédéric Michalak : Détient le record de nombre de points marqués (436) en équipe de France
- Handball
- Claude Onesta : sélectionneur de l'équipe de France double Champion olympique (2008, 2012), triple Champion du monde (2009, 2011, 2015), triple Champion d'Europe (2006, 2010, 2014)
Autres catégories
- Nostradamus (1503-1566), apothicaire et médecin, célèbre pour ses prophéties
Notes et références
- Voir aussi Délimitations géographiques de l'Occitanie
- Voir aussi Délimitations géographiques de l'Occitanie et Vallées occitanes
- Voir aussi Délimitations géographiques de l'Occitanie et Langue occitane du Val d'Aran
- Colonies gasconnes au Pays basque
- Rose Duroux, Les Auvergnats de Castille : renaissance et mort d'une migration au XIXe siècle, Clermont-Ferrand, Faculté des Lettres et Sciences humaines de Clermont-Ferrand, , 479 p.
- Theo Kiefner, Die Waldenser auf ihrem Weg aus dem Val Cluson durch die Schweiz nach Deutschland 1532-1755
- Jules Ronjat, Grammaire [h]istorique des parlers provençaux modernes, tome I, p. 23 : « D’autres parlers provençaux sont encore en usage chez quelques descendants des Vaudois chassés de la vallée du Cluson et réfugiés à la fin du XVIIe siècle dans le duché de Württemberg. »
- Jean Andreu, Claude Bataillon, Bartolomé Bennassar, Les aveyronnais dans la Pampa: fondation, développement et vie de la colonie aveyronnaise de Pigüé
- Adrián Blázquez, L'émigration basco-béarnaise aux Amériques au XIXe siècle
- Alfred Durand, La vie rurale: Dans les massifs volcaniques des Dores, du Cézallier, du Cantal et de l'Aubrac, Éditions Créer, , 542 p. (lire en ligne)
- Henri Pourrat, Ceux d'Auvergne, Albin Michel,
- Histoire de Valdese en anglais
- Le refuge huguenot en Suisse
- BODLORE-PENLAEZ, M. (2010). Atlas des Nations sans État en Europe, p.62, Éd. Yoran Embanner, (ISBN 978-2-914855-71-6)
- Le français et les langues historiques de la France, Hervé Abalain, Editions Jean-paul Gisserot, 2007, p.188
- En pays charnègue où les habitants parlent traditionnellement le gascon et le basque. (eu) Okzitanierak bizi duen egoeraz EiTB 23 novembre 2014
- Langue coofficielle dans le territoire traditionnellement occitanophone du Val d'Aran.
- Langue liturgique des protestants notamment dans les vallées vaudoises dès le XVIe siècle
- Langue officielle en France et à Monaco
- Langue officielle en Italie
- Les locuteurs du royasque et du brigasque, parlers de transition avec le ligure, se considèrent comme Occitans. « Il n’est pas rare d’entendre des Brigasques, dans leur discours, non sans une certaine complaisance, dire qu’ils sont Occitans » dans la revue A Vaštéra.
- En Italie, les Occitans des basses vallées pratiquent aussi le piémontais dans les rapports commerciaux qu'ils entretiennent avec la plaine du Pô. « Dans les basses vallées les habitants connaissent également bien le dialecte piémontais » Les Occitans d’Italie parlent-ils exclusivement la langue d’oc?
- Joshuaproject
- Encyclopedia of the Stateless Nations, p. 1440
- Löwy Michael, "Revue de Juifs et source juive en Occitanie", Archives de sciences sociales des religions. Année 1988 Volume 66 Numéro 2 p. 289.
- voir les liens entre l'occitan, le gascon et le catalan
- voir proto-basque, aquitain et Vascons
- Jean-Guy Savard et Lorne Laforge, Actes du 5e Congrès de L'Association internationale de linguistique appliquée, Quebec, Les Presses de L'Université Laval, coll. « Travaux du Centre international de recherche sur le bilinguisme. » (no 16), , 463 p. (ISBN 978-2-763-76932-5, OCLC 469761292, lire en ligne), p. 4
- Jeffrey Cole, Ethnic Groups of Europe: An Encyclopedia, ABC-CLIO, 2011
- Peter McPhee, "Frontiers, Ethnicity and Identity in the French Revolution: Catalans and Occitans", in Ian Coller, Helen Davies, and Julie Kalman, eds, French History and Civilisation: Papers from the George Rudé Seminar, Vol. 1, Melbourne: The George Rudé Society, 2005
- Cahiers internationaux de sociologie, Volumes 68-69, Presses universitaires de France, 1980, p. 334.
- Christoph Pan, Beate Sibylle Pfeil et Michael Geistlinger, National minorities in Europe : handbook, Wien, Braumüller, (ISBN 978-3-700-31443-1) : « The Peoples of Europe by Demographic Size », table 1, p. 11f.
- "Occitan", Trésor de la Langue Française informatisé, article en ligne.
- "Occitan", Dictionnaire de l’Académie française, 9e édition, article en ligne.
- Les structures familiales occitanes sont d’une autre nature que les françaises ainsi la famille souche est prépondérante en Occitanie, tandis que dans le bassin parisien, c'est le système opposé de la famille nucléaire égalitaire qui domine.
- Le domaine moderne de la langue occitane qui cède aujourd’hui devant le français, l’espagnol, ou l’italien.
- «lenga que dyen “hoch”», vers 1285 : Bernart Desclot, Crónica del rey en Pere e de seus antecessors passats, CXXXVII.
- «Lingua Occitana», 14 août 1302 : convocation par Gilles, archevêque de Narbonne, d’un concile à Nîmes (Histoire Générale du Languedoc, t. X, col. 399)
- Raymond d'Aguilers, Historia Francorum qui ceperunt Jerusalem, III, 244c: « Omnes de Burgundia et Alvernia et Gasconia et Gothi Provinciales appellantur, ceteri vero Francigenae. »
- Eugeen Roegiest. Vers les sources des langues romanes: un itinéraire linguistique à travers la Romania. ACCO. 2009. p. 200.
- J. de Caseneuve. Le Franc-alleu en Languedoc. 2e éd. Toulouse : J. Boude. 1645. I, II, p. 16. « ces Romains furent appelés Provençaux »
- Dans un partimen célèbre avec Monge cité par Ruth Harvey, Linda M. Paterson, Anna Radaelli. The Troubadour Tensos and Partimens: A Critical Edition. Cambridge: D.S. Brewer. 2010. p. 100 :
«Monge, cauzetz, segon vostra siensa,
qual valon mais, Catalan ho Franses?
E met de sai Guascuenha e Proensa
e Lemozi, Alvernh' e Vianes,
e de lai met la terra dels dos reis. »
- Je mets de ce côté-ci (catalan) Gascogne et Provence, et Limousin, Auvergne et Viennois, et de l'autre la terre des deux rois... - Première attestation dans les traductions partielles de l’Histoire de Paolo Emilio : "Car pource qu'après la mort d'Eudon les François s'etoient ſaiſiz d'Aquitaine, ſes deux fils, l'un nommé Hunauld, & l'autre Vaifer, ſolliciterēt ceux de la prouince de Narbonne de faire guerre en Frãce: & des premiers ces Viſigots qui lors s'appeloiēt Gothicans & maintenant Ocitans, ne ſe tenans pas encore pour tous vaincuz, combien qu'en pluſieurs batailles les François les euſſent defaits." Marge: "Les Ocitans ſont ceux de lãguedoc." Les cinq premiers liures de l'Hiſtoire Françoiſe, Traduits en françois du Latin de Paul Æmile, par Ian Regnart angevin. A Paris, De l'imprimerie de Michel Fezandat, au mont ſainct Hilaire à l'hoſtel d'Albret. 1556. Lire en ligne
- "Et l'an 569, ſoubs noſtre Roy Charibert, peu après le temps de noſtre S. ASPAIS; & au meſme païs Occitain : vne Abbeſſe ASPASIA, à qui ſe trouue vne epiſtre addreſſée par l'Eueſque de Cahors, nommé Deſidere : & qui eſt parmy les Epiſtres miſcellanes de nos premiers Roys de France, & Prælats illuſtres ſoubs iceux: imprimées n'y ha pas long temps, au païs d'Allemagne." Hiſtoire de Melun contenant pluſieurs raretez notables, et non deſcouuertes en l'Hiſ toire generale de France. Plus la vie de Bourchard, Conte de Melun, ſoubs le regne de Hues Capet. Traduicte du latin d'un autheur du temps. Enſemble la vie de Meſſire Iacqves Amyot, Eueſque d'Auxerre, et grand Aumoſnier de France. Auec le Catalogue des Seigneurs, & Dames Illuſtres, de la Maiſon de Melun. Le tout recueilly de diuerſes Chroniques, & Chartres manuſcriptes, par M. Sebastian Rouillard, Aduocat en Parlement., Paris: chez Guillaume Loyson, 1628, p. 171
- Poesias gasconas. 1567. Dans l’adresse au lecteur : « De là nous sçaurons la cause pourquoy nous, et ceux qui sont outre Garone ayant avecq nous affinité de langue, estant hors de nos païs sommes appelés d'un nom commun Gascons... »
- Voir aussi l’analyse de Garros par Gilles Guilhem Couffignal. Est-ce pas ainsi que je parle ?" : la langue à l’œuvre chez Pey de Garros et Montaigne. Littératures. Université Toulouse le Mirail - Toulouse II, 2014. lire en ligne : « Avec les noms de « François celtique » et de « Gascon », Garros fait clairement la distinction entre le français et l’occitan, les deux codes qui structurent sa communauté linguistique. Il s’agit de deux langues, définies par des critères complémentaires de compréhension interne et de non compréhension externe. Du côté occitan, la « diversité [...] entre ceulx d’Agenois, Quercy, autres peuples de deça et nous » n’empêche pas l’intercompréhension.»
- La Milice Française, 1636. « Ainsi faisant l’on les pourrait éloigner de leur foyer mettant les gascons, languedociens, provençaux, dauphinois, lyonnais, auvergnats, et autres de ce quartier là, en Normandie, Bretagne, Champagne, Bourgogne, Picardie. Et tous ceux là que les gascons appelle “Franchimans” passeraient aux garnisons de delà. »
- Abbé de S***. Dictionnaire languedocien-françois ou choix des mots languedociens les plus difficiles à rendre en François. Contenant un recueil des principales fautes que commettent dans la diction, & dans la Prononciation Françoise, les Habitants des Provinces Méridionales du Royaume, connus à Paris sous le nom de Gascons. Avec un petit Traite de Prononciation & de Prosodie Languedocienne. Ouvrage enrichi dans quelques-uns de ses articles de notes historiques et grammaticales, et d'observations de physique et d'histoire naturelle. Nimes: Gaude. 1756. Entrée FRANCHIMAN: « les différents idiomes gascons ont non seulement un même fonds de langage, mais un accent et un son de prononciation qui fait d'abord reconnaître un Gascon, de quelque Province qu'il soit, et le distinguer de ce que nous appelons un Franchiman »
- Cf. par exemple Jean-Marie Seillan. "Nord contre Sud. Visages de l'antiméridionalisme dans la littérature française de la fin du XIXe siècle", Loxias, no 1 en ligne, Université de Nice.
- Patrick Cabanel, Mariline Vallez, "La haine du Midi : l'antiméridionalisme dans la France de la Belle-Époque", Apr 2000, France. p. 87-97, 2005. lire en ligne.
- Georges Liens, "Le stéréotype du Méridional vu par les Français du Nord de 1815 à 1914", La Provence Historique, Aix-en-Provence, 1977 lire en ligne.
- Pierre Dévoluy écrit une Histoire nationale de la Provence et du Midi des Gaules qui n’est publiée qu’en 1992: Istòri naciounalo de la Prouvènço e dóu Miejour di Gaulo, introduction de Pierre Fabre, Capoulié du Félibrige, Éditions Cercle Pierre-Devoluy et Maintenance de Provence du Félibrige, 1992
- Sharon Turner, The history of England (during the middle ages). London: Longman, Hurst, &c. 1814. Note en tête du chapitre IX: "The ancient language of the South France, was called, la langue d'oc, from the sound of its affirmative particle. From this circumstance, the country has been called Occitanie, and a specific portion of it, Languedoc. The French have lately formed a new adjective, Occitanique, to comprize all the dialects derived from the ancient tongue."
- Statuts du Félibrige adoptés en 1911: « Lou Felibrige es establi pèr garda longo-mai à la nacioun óucitano sa lengo, sis us, soun gàubi e tout ço que coustituïs soun eime naciounau. » (le Félibrige est établi pour conserver à jamais à la nation occitane sa langue, des coutumes, son génie, et tout ce qui la caractérise comme nation).
- « Auvergnat, donc occitan, je suis particulièrement sensible à tous les efforts qui sont consentis pour sauvegarder les traditions linguistiques et culturelles de nos provinces et de nos pays », La Croix, 69e année, no 26374, 21-22 septembre 1969, p. 8, cité notamment dans Gilbert Noël et Émilie Willaert, Georges Pompidou et le monde des campagnes, 1962-1974, Peter Lang, 2007
- Jean Ferniot. Vous en avez vraiment assez d'être français ?. Paris : Grasset. 1979. « Où en est, aujourd'hui, celui qui, je crois m'en souvenir, se déclarait un jour "Auvergnat, donc Occitan" ? »
- Legge 15 Dicembre 1999, n. 482. Norme in materia di tutela delle minoranze linguistiche storiche sur le site du parlement italien. Article 2 : « In attuazione dell'articolo 6 della Costituzione e in armonia con i princípi generali stabiliti dagli organismi europei e internazionali, la Repubblica tutela la lingua e la cultura delle popolazioni albanesi, catalane, germaniche, greche, slovene e croate e di quelle parlanti il francese, il franco-provenzale, il friulano, il ladino, l'occitano e il sardo. »
- Titre préliminaire du statut. Article 11 : « L'ARAN. El poble aranès exerceix l'autogovern mitjançant aquest Estatut, el Conselh Generau d'Aran i les altres institucions pròpies. Els ciutadans de Catalunya i les seves institucions polítiques reconeixen l'Aran com una realitat occitana dotada d'identitat cultural, històrica, geogràfica i lingüística, defensada pels aranesos al llarg dels segles. Aquest Estatut reconeix, empara i respecta aquesta singularitat i reconeix l'Aran com a entitat territorial singular dins de Catalunya, la qual és objecte d'una particular protecció per mitjà d'un règim jurídic especial. »
- "Histoire de l'Occitanie": « En 1979, dans l'Histoire d'Occitanie coédité par l'Institut d'études occitanes et les éditions Hachette. Robert Lafont, écrivain et militant occitan, part du principe qu'on peut écrire l'histoire du peuple occitan comme celle de n'importe quel autre peuple. Il n'a pas peur de parler de colonialisme intérieur pour définir la situation de l’Occitanie par rapport à la France et de peuple occitan. Il demande une autonomie interne pour l’Occitanie, mais ne va pas aussi loin que François Fontan, fondateur du Parti Nationaliste Occitan qui, lui, revendique l’indépendance totale (politique, culturelle et économique) de l’Occitanie. »
- Pierre Lamaison et Claude Lévi-Strauss, « La notion de maison », Terrain [En ligne], 9 | octobre 1987, mis en ligne le 19 juillet 2007, consulté le 12 février 2016. URL : http://terrain.revues.org/3184 ; DOI : 10.4000/terrain.3184
- Jean-Louis Beaucarnot, "Les plus connus de Pau", L’Express, 29 novembre 2007, lire en ligne : « Le maréchal d'Empirequi devint roi de Suède, et dont les descendants continuent à régner sur ce pays, était né à Pau, où son père était procureur et son grand-père simple tailleur. Son ancêtre, Pierre Bernadotte, né vers 1620, était en fait le fils d'un Jean du Poey (forme béarnaise de Dupuy) et d'une Germaine de Bernadette (diminutif du prénom Bernard, mis ici au féminin pour nommer la fille de Bernadot). »
- « la France ne va pas si mal », interview à l’Express à la suite de la parution du livre, 29 mars 2013, lire en ligne).
- Claudette Peyrusse, Le Cinéma méridional, 1929-1944, Toulouse, Eché, 1986.
- François de la Brerèque, « Images of Provence, Ethnotypes and Stereotypes of the south in French cinema », in Richard Dyer & Ginette Vincendeau (eds.), Popular European Cinéma, London & New York, Routledge, 1992.
- synonymo.fr 2017
- Dominique Fur, Dictionnaire des synonymes et nuances : [200000 synonymes et leurs nuances de sens, Paris, Dictionnaires Le Robert, (ISBN 978-2-321-00662-6)
- CRISCO – Université de Caen 1998-2017
- Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales – CNRS 2012
- Charles Higounet (1953). "Mouvements de populations dans le Midi de la France, du XIe au XVe siècle d'après les noms de personne et de lieu", Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. 8e année, N. 1, 1953. p. 1-24. DOI : 10.3406/ahess.1953.2130. Lire en ligne.
- (en) James Minahan, Encyclopedia of the Stateless Nations: L-R, vol. Volume 3 de Encyclopedia of the Stateless Nations: Ethnic and National Groups Around the World, Greenwood Publishing Group, , 2241 p. (ISBN 0313321116 et 9780313321115, lire en ligne)
- « Provence-Alpes-Côte d'Azur : on y naît, on y (re)vient et souvent on y reste », Insee Provence-Alpes-Côtes d'Azur - Synthèse Flash, no 6, janvier 2011, consulté le 11 novembre 2016
- Voir par exemple Joan Peytaví Deixona, "Antroponímia i immigració a la Catalunya-Nord moderna : l'exemple de l'Alt Vallespir". lire en ligne
- Voir par exemple un récapitulatif des lieux d’implantation occitane et des traces toponymiques occitanes
- Stein Henri. "La participation du pays de Languedoc au repeuplement d’Arras sous Louis XI". In: Bibliothèque de l’école des chartes. 1931, tome 92. p. 62-69. doi : 10.3406/bec.1931.448925 en ligne
- J. M. Lacarra. "Desarollo urbano de Jaca en la Edad Media". ''Estudios de Edad Media de la Corona de Aragón, IV, 1951 p. 150, cité par Higounet (1953).
- Higounet (1953) : « le fuero d’Avilès [..] octroyé par Alphone VII en 1155 reflète par ses provençalismes la présence de colons venus probablement du Toulousain, de l’Albigeois... »
- Paulo Feytor Pinto. "Occitejano. Sobre a origem occitana do subdialecto do Alto Tejo Português." Açafa On-Line. Vila Velha de Ródão, 2012. Lire en ligne (PDF en portugais).
- "The narrative source suggest that those from the North of France perceived themselves as being different from southerners. The followers of Raymond de Saint-Gilles were regularly designated by other crusaders as Provinciales, that is 'Provençals', even though only a minority of these people actuallu originated in the marquisate of Provence. Raymond of Aguilers, the othor closest in sentiment to the count and his followers, explains that all those of Burgundy, Auvergne, Gascony, and Gothia [...] were called Provençals, and he other French Francigenae, while the crusaders as a whole were known as Franks. (...] The most likely explanation for the term Provençals was that it was adopted by the French speakers of the north as a blanket designation for all those who spoke Occitan and Franco-Provençal dialects. " "It is often assumed that much of the populations of the principalty of Antioch and the county of Tripoli had a definite Norman and Provençal character, respectively. This was probably at least true of much of the ruling elite. For example Walter, the Chancellor of Antioch, on three occasions refer to the troops of Count Pons of Tripoli as Provinciales." Conor Kostick. The Crusades and the Near East: Cultural Histories. Routledge. 2010. Aperçu en ligne.
- Higounet cite notamment A. Dupont. Les relations commerciales entre les cités maritimes du Languedoc et les cités méditerranéennes d’Espagne et d’Italie du Xe au XIIIe siècle, Nîmes, 1942
- Valentí Gual i Vilé. Gavatxos, gascons, francesos: La immigració occitana a la Catalunya moderna (el cas de la Conca de Barberà). 1991
- F. Xabier Gual i Remírez, Valentí Gual i Vilà, Carles Millàs i Castellví, La immigració occitana a Catalunya: el cas del Baix Llobregat (segles XVI i XVII) lire en ligne
- Joan Martinis. Valéncia tèrra d'Òc. Valéncia: CIRD'OC, 2010. (ISBN 978-84-613-9936-9). lire en ligne
- (ca) L'émigration en Catalogne de milliers de gascons à la fin du XVIe siècle Catalunya ràdio - 326 - Els gascons a Catalunya 19/09/2010
- Giorgio Toun. I valdesi: identità e storia. Claudiana. 2003
- "A la mémoire des pasteurs : Paul Gardel, Pierre de Salve, Gabriel Mathurin, Mathieu Malzac, Élisée Giraud, Gardien Givry, exilés de France à la révocation de l'Édit de Nantes, rentrés clandestinement pour servir les Églises sous la Croix enfermés à vie à Vincennes et à Sainte-Marguerite de 1689 à 1725."
- Les dialectes occitans d'Allemagne et de Calabre sont décrits en 1890 par Giuseppe Morosi, "L'odierno linguaggio dei Valdesi del Piemonte", Archivio glottologico italiano, XI (1890)
- Jacques de Cauna. L’Eldorado des Aquitains : Gascons, Basques et Béarnais aux Iles d’Amérique (XVIIe – XVIIIe siècle s). Biarritz : Atlantica, 1998, 516 p., (ISBN 2843940737)
- "Due Brigaschi alla guida del Comune di Livry Gargan" (deux Brigasques aux commandes de la commune de Livry-Gargan), A Vaštéra no 58, Printemps-Été 2015. p. 54 lire en ligne.
- Occitan - Projet Langues d’Europe et de la Méditerranée (LEM)- Forum des langues de France (FLF)
- Philippe Gardy. "La diglossie comme conflit : l'exemple occitan", Langages, 61 (1981), pp. 75-91. Lire en ligne sur le site Persée.
- « Inventaire général : Église paroissiale Saint-Léger », notice no IA00062296, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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- B. Galimard Flavigny (2006) p. 317-319
- Bruno Rodrigues, "Ruffier-Koscielny-Valbuena, chefs de rang du sud-ouest", France Football, 5 décembre 2015. lire en ligne « La sélection d'Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (en 4-3-3)
- Stéphane Ruffier, né à Bayonne (64), Saint-Étienne
- Christophe Jallet, né à Cognac (16), Lyon
- Laurent Koscielny, né à Tulle (19), Arsenal
- Aymeric Laporte, né à Agen (47), Athletic Bilbao
- Benoit Trémoulinas, né à Bordeaux (33), FC Séville
- Lamine Sané, né à Villeneuve-sur-Lot (47), Bordeaux
- David Ducourtioux, né à Limoges (87), GFC Ajaccio
- Étienne Capoue, né à Niort (79), Watford
- Floyd Ayité, né à Bordeaux (33), Bastia
- Marouane Chamakh, né à Tonneins (47), Crystal Palace
- Mathieu Valbuena, né à Bruges (33), Lyon
- Timothé Crépin, "Domenech, l'ion indomptable de Rhône-Alpes", France Football, 4 décembre 2015. lire en ligne. Seul Clément Grenier est né dans la partie occitane de la région
- Johan Tabau, "Mexès, Clichy et les fiers Occitans", France Football, 2 décembre 2015. lire en ligne « La sélection de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (4-3-3)
- Jonathan Ligali, né à Montpellier (34), Montpellier
- Daniel Congré, né à Toulouse (31), Montpellier
- Abdelhamid El Kaoutari, né à Montpellier (34), Palerme (ITA)
- Philippe Mexès, né à Toulouse (31), Milan AC (ITA)
- Gaël Clichy, né à Toulouse (31), Manchester City (ANG)
- Jordan Adéoti, né à L’Union (31), Caen
- Blaise Matuidi, né à Toulouse (31), Paris-SG
- Saphir Taïder, né à Castres (81), Bologne (ITA)
- Nicolas Benezet, né à Montpellier (34), Guingamp
- Andy Delort, né à Sète (34), Caen
- Christophe Mandanne, né à Toulouse (31), Al-Fujairah SC (EAU)
- Johan Tabau, "Courbis et son onze méditerranéen", France Football, 2 décembre 2015. lire en ligne « La sélection de PACA (4-4-2)
- Hugo Lloris, né à Nice (06), Tottenham (ANG)
- Bryan Dabo, né à Marseille (13), Montpellier
- Sébastien Squillaci, né à Toulon (83), SC Bastia
- Rodéric Filippi, né à La Seyne-sur-Mer (83), Gazélec Ajaccio
- Layvin Kurzawa, né à Fréjus (83), Paris Saint-Germain
- Romain Alessandrini, né à Marseille (13), Olympique de Marseille
- Nampalys Mendy, né à La Seyne-sur-Mer (83), OGC Nice
- Josuha Guilavogui, né à Ollioules (83), VFL Wolfsburg (ALL)
- Samir Nasri, né à Marseille (13), Manchester City (ANG)
- Valère Germain, né à Marseille (13), OGC Nice
- Bafetimbi Gomis, né à La Seyne-sur-Mer (83), Swansea (GAL)
Voir aussi
Bibliographie
- Renée Mussot-Goulard, Les occitans : un mythe, Paris, A. Michel, coll. « L'Aventure humaine », , 250 p. (ISBN 978-2-226-00698-1, OCLC 5800970).
- Pierre Lavelle, L'Occitanie, histoire politique et culturelle, Puylaurens, Institut d'étudis occitans, , 587 p. (ISBN 978-2-859-10350-7, OCLC 470261094)
- Paul Castela, Occitanie ; Civilisation, littérature, art, culture, histoire, économie, géographie, architecture, urbanisme: histoire d'une aliénation, Editions du Beffroi (ISBN 2-908-12330-4 et 978-2-908-12330-2)
- (fr) Hervé Le Bras et Emmanuel Todd, Le mystère français, Paris, Le Seuil, coll. « La République des idées », mars 2013 (ISBN 2021102165).
- (fr) Hervé Le Bras et Emmanuel Todd, L'Invention de la France, Paris, Éditions Pluriel-Hachettes, 1981 (ISBN 2-253-02791-X)
- (fr) Emmanuel Todd, L'Origine des systèmes familiaux : Tome 1 L'Eurasie, Gallimard, col. « NRF Essais », 2011 (ISBN 9782070758425), 768 pages
- (fr) Hervé Le Bras, Les trois France, Éditions Odile Jacob, 1986, (ISBN 2020091658), 266 pages
- (fr) Adrián Blázquez, L'émigration basco-béarnaise aux Amériques au XIXe siècle: regards interdisciplinaires : actes du 1er colloque international sur l'émigration basco-béarnaise aux Amériques, Pau, 29 mai-1er juin 2000, Universitaria, Éditions Gascogne, Orthez, 2005, (ISBN 2914444338)
- (fr) Jean Andreu, Claude Bataillon, Bartolomé Bennassar, Les aveyronnais dans la Pampa: fondation, développement et vie de la colonie aveyronnaise de Pigüé, Argentine, 1884-1992, Presses Universitaires du Mirail, 1977, (ISBN 2708953737)
- (de) Theo Kiefner, Die Waldenser auf ihrem Weg aus dem Val Cluson durch die Schweiz nach Deutschland 1532-1755: Die Ortssippenbucher der deutschen Waldenserkolonien (11v.), Vandenhoeck und Ruprecht, 2003, Extrait de la conférence sur l’Émigration Vaudoise du 19/02/2000 à Paris par Dr Théo Kiefner traduite par M. Hans-Joachim Schmitt, docteur ès lettres: L'émigration des Vaudois des vallées piémontaises en Suisse, en Allemagne et en France
- (fr) Ouvrage collectif sous la direction de Louis-Edouard Roulet et Georges-André Chevallaz, Le refuge huguenot en Suisse, Lausanne, ed. du Tricorne, 1985, 321 p.
- (en) Encyclopedia of the Stateless Nations: L-R, Volume 3 de Encyclopedia of the Stateless Nations: Ethnic and National Groups Around the World, James Minahan, Greenwood Publishing Group, 2002, (ISBN 0313316171), (ISBN 9780313316173) (Occitans : p. 1438 à 1443)
Liens externes
- (oc)+(fr) Diaspòra occitana La diaspora occitane dans le monde.