Lafrançaise

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Lafrançaise
Lafrançaise
Vue générale.
Blason de Lafrançaise
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes Coteaux et Plaines du Pays Lafrançaisain
(siège)
Maire
Mandat
Thierry Delbreil
2020-2026
Code postal 82130
Code commune 82087
Démographie
Gentilé Lafrançaisains
Population
municipale
2 852 hab. (2021 en diminution de 0,87 % par rapport à 2015)
Densité 56 hab./km2
Population
agglomération
3 143 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 44° 07′ 43″ nord, 1° 14′ 29″ est
Altitude 190 m
Min. 65 m
Max. 213 m
Superficie 50,82 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Lafrançaise
(ville-centre)
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de Serres Sud-Quercy
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Lafrançaise
Liens
Site web lafrancaise.fr

Lafrançaise est une commune française située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, le Tarn, le Lemboulas, la Lupte, le Lembous, le Rieutord, le ruisseau de Guignès, le ruisseau de la Nauze, le ruisseau de Saint-Marc et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Lafrançaise est une commune rurale qui compte 2 852 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de Lafrançaise et fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Lafrançaisains ou Lafrançaisaines.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Bastide du XIIIe siècle, elle se dresse au confluent du Tarn et de l'Aveyron et offre à 180 m d'altitude, un point de vue sur les plaines du Tarn, de l'Aveyron, du Lemboulas et du Lembous.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Lafrançaise est limitrophe de douze autres communes, dont Labastide-du-Temple par son exclave. Les communes limitrophes sont Barry-d'Islemade, Cazes-Mondenard, Durfort-Lacapelette, Labastide-du-Temple, Lizac, Meauzac, Moissac, Montastruc, Piquecos, Puycornet, Vazerac et Villemade.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 5 082 hectares ; son altitude varie de 65 à 213 mètres[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Lafrançaise.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Aveyron, le Tarn, le Lemboulas, la Lupte, le Lembous, le Rieutord, le ruisseau de Guignès, le ruisseau de la Nauze, le ruisseau de Saint-Marc, un bras du Lemboulas, le ruisseau de Bernadou, le ruisseau de Bernon, le ruisseau de Brugifer, le ruisseau de fontaniés, et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 68 km de longueur totale[4],[Carte 1].

L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes[5].

Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source dans la commune de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, après avoir traversé 98 communes[6].

Le Lemboulas, d'une longueur totale de 56,7 km, prend sa source dans la commune de Lalbenque et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Castelsarrasin, après avoir traversé 15 communes[7].

La Lupte, d'une longueur totale de 27,1 km, prend sa source dans la commune de Pern et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle se jette dans le Lemboulassur le territoire communal, après avoir traversé 7 communes[8].

Le Lembous, d'une longueur totale de 16,9 km, prend sa source dans la commune de Vazerac et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il se jette dans le Lemboulassur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[9].

Le Rieutord, d'une longueur totale de 11,6 km, prend sa source dans la commune de Lavit et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Sère à Castelmayran, après avoir traversé 5 communes[10].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 800 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Durfort », sur la commune de Durfort-Lacapelette à 9 km à vol d'oiseau[13], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 759,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18],[19].

Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[20].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[22], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[23].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[24] : la « rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[25], et le « talus et coteaux du château des Mothes » (19 ha), couvrant 2 communes du département[26] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[24] :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lafrançaise est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[29],[I 1],[30]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lafrançaise, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 3 143 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,6 %), terres arables (31,4 %), forêts (16,3 %), cultures permanentes (6,9 %), prairies (2,2 %), zones urbanisées (1,6 %), eaux continentales[Note 7] (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès par la SNCF en gare de Castelsarrasin, et avec les routes départementales D 40, D 78, D 20, D 81 et D 927.

La ligne 801 du réseau liO relie la commune à Montauban depuis Lamagistère.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Lafrançaise est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montauban-Moissac, regroupant 15 communes concernées par un risque de débordement du Tarn, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[34]. La crue historique de mars 1930 a provoqué des dégâts considérables. Le sinistre a fait 210 morts et près de 10 000 sinistrés. 120 morts ont été recensés pour la seule ville de Moissac après la rupture des digues et 2 769 maisons ont été détruites en Tarn-et-Garonne. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[35]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1994, 1996, 2003, 2007, 2015, 2018 et 2021[36],[32].

Lafrançaise est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8],[37].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lafrançaise.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[38].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 282 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 275 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[40].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].

La commune est en outre située en aval du barrage de Pareloup, un ouvrage de classe A[Note 9] dans l'Aveyron sur les rivières Aveyron et Viaur, disposant d'une retenue de 169 millions de mètres cubes[43]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[44].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

La présence d'hommes sur le site de Lafrançaise est très ancienne. La découverte faite de pierres polies par des ouvriers au XIXe siècle au Saula prouve que l'implantation des hommes remonte au Néolithique (de 6000 et 1800 av.J.-C.). Une nécropole de l'âge du bronze (de 1800 à 700 av. J.-C.) retrouvée également au Saula confirme cette présence. Les Gaulois ont également occupé le site du Saula dès 200 av. J.-C. L'arrivée des Romains dans la région en 58 av. J.-C. et la paix romaine imposée dans toute la Gaule ont favorisé le développement des routes commerciales. Le site de Lafrançaise se serait trouvé sur la route commerciale Bordeaux-Castres.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Il faut attendre le XIIIe siècle pour retrouver la trace d'écrits concernant Lafrançaise. En effet, c'est en 1274 qu'un acte de donation est promulgué pour la création d'une bastide qui s'appelle dès le début « Villa Francese ». Le nom choisi a pour but de marquer l'appartenance de la Bastide au royaume de France. Les terres sont données au Roi de France Philippe III le Hardi par le seigneur Bertrand de Saint-Geniès et ses frères. Une charte royale octroyée l'année suivante, le 6 juillet 1275, par le roi de France fixe les libertés et coutumes de la bastide. Celle-ci a force de loi des siècles durant.

Terre de passages et d'invasions depuis la Préhistoire, La Villa Francese, devenue par contraction La Franceses (1602) puis La Françoise (1650) et enfin Lafrançaise (1900), a connu l'invasion des Anglais en 1348 lors de la guerre de Cent Ans. Selon la légende, la bastide fut envahie treize fois et libérée à chaque fois par les Français avec à leur tête, Aymeric de Rochechouard.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Les guerres de religion de la deuxième moitié du XVIe siècle et du début du XVIIe siècle ont à plusieurs reprises mis le village et sa proche région à feu et à sang. Les combats se sont arrêtés à la signature du traité d'Alais, le 27 juin 1629, qui prive les protestants de tous les avantages politiques et militaires que leur avait concédés l'édit de Nantes (1598). La bastide de Lafrançaise, ainsi mise à sac pendant plus de 75 ans, a beaucoup de mal à se développer. Il faut attendre l'intendance de l'Escalopier (1740-1756) pour que Lafrançaise renoue avec la prospérité. Ce dernier agrandit et embellit la cité. Il développe le commerce. Les foires de la Saint-Georges et de la Saint-Michel (ancienne foire aux chiens), instaurées dès la fin du XIIIe siècle, durent 8 jours, attirant camelots et commerçants qui viennent souvent de loin. Le marché du mercredi est aussi un facteur important du dynamisme économique du village.

Révolution et Empire[modifier | modifier le code]

Les Lafrançaisains, sous la Révolution, seront tempérés même si les habitants trouvent nécessaire de mettre en place une milice bourgeoise pour faire face à la période de la Grande Peur dans les campagnes (de mi-Juillet à mi-août 1789). Les idées véhiculées par la Révolution et les nombreux changements de régime politique au XIXe siècle ont, à Lafrançaise comme partout en France, inscrit dans les mentalités de nouveaux concepts comme ceux de citoyenneté, de démocratie, ou de nation.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

L'instauration de la IIIe République en 1871 voit l'avènement d'une stabilité politique sous le régime républicain.

La Première Guerre mondiale (1914-1918) touche également les Lafrançaisains. 71 de ses enfants laisseront leur vie sur les champs de bataille. Mais leur patriotisme n'émaille pas leur vigilance. En effet, ils ne manquent pas, par l'intermédiaire de son conseil municipal, d'émettre des critiques à l'encontre du gouvernement français, notamment à la suite des évènements de la bataille de la Marne (septembre 1914).

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le régime de Vichy supprime tous les principes démocratiques en France. À Lafrançaise, les municipalités successives sont désignées par le préfet, représentant du pouvoir collaborateur de Pétain. Il faut attendre le 5 mai 1945 pour voir le retour d'une municipalité légitime avec l'élection de Jean-Baptiste Ver à la mairie au suffrage universel et égal.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois[45],[46].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne de la communauté de communes Coteaux et Plaines du Pays Lafrançaisain et du canton du Pays de Serres Sud-Quercy (avant le redécoupage départemental de 2014, Lafrançaise était le chef lieu du canton de Lafrançaise) et avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes du Sud Quercy de Lafrançaise.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[47]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
janvier 1793 décembre 1793 Jacques Maury    
1793 1795 Jean Bourdoncle    
février 1795 août 1795 Jean-Bernard Laffon    
1795 1796 Jean Bourdoncle    
août 1796 novembre 1796 Pierre Admirat    
1796 1797 Guillaume Inard    
avril 1797 novembre 1797 Guillaume Faurat    
novembre 1797 avril 1798 Pierre Maffre    
avril 1798 septembre 1798 Jean Jacques François Percharman    
1798 1799 Guillaume Moncuquet    
1799 1800 François Laval    
1800 1804 Guillaume Inard    
1804 1829 Jean Jacques François Percharman    
1829 1830 Adrien François de Montbartier-Parazols    
septembre 1830 décembre 1830 Joseph Paul Jordanet    
1830 1837 Guillaume Victorin Laval    
1837 1843 Pierre Auguste Parizot    
1843 1848 Guillaume Victorin Laval    
mars 1848 août 1848 Pierre Honoré Constans    
1848 1852 Jean Jacques François Percharman    
1852 1865 Pierre Honoré Constans    
1865 1884 Jules Etienne Jordanet    
1884 1888 Emile Robert-Latreille    
septembre 1888 octobre 1889 Victorin Anglas    
1889 1896 Emile Robert-Latreille    
1896 1942 Ferdinand Bordaries    
1942 1944 Gustave Boscq    
1944 1957 Jean-Baptiste Ver    
1957 1971 Antonin Ver MRG Directeur de collège
Député de la 2e circonscription de Tarn-et-Garonne (1962 → 1978)
Conseiller général du canton de Lafrançaise (1960 → 1973)
mars 1971 mars 1977 Pierre Mas UDF-CDS Conseiller général du canton de Lafrançaise (1973 → 1979)
mars 1977 mars 2001 Hervé Sabatié PS Conseiller général du canton de Lafrançaise (1979 → 1985)
mars 2001 mars 2014 Patrick Soulhac PRG Président de la CC du Sud Quercy de Lafrançaise (2008 → 2014)
mars 2014 En cours Thierry Delbreil DVG Professeur de collège
Président de la CC du Sud Quercy de Lafrançaise (2014 → 2016)
Président de la CC Coteaux et Plaines du Pays Lafrançaisain (2017 → )

Jumelages[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Lafrançaisains.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].

En 2021, la commune comptait 2 852 habitants[Note 10], en diminution de 0,87 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0433 2033 1923 5683 6863 7803 8883 9123 925
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 7523 7383 5783 5073 4813 3123 3573 1973 140
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 1213 0002 8252 6832 5062 5122 5042 3272 317
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 3852 4812 5452 6042 6512 6922 7792 7992 828
2014 2019 2021 - - - - - -
2 8742 8352 852------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 1 237 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 2 837 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 070 [I 7] (20 140  dans le département[I 8]). 43 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (42,6 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 7 % 10,3 % 7,8 %
Département[I 10] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 684 personnes, parmi lesquelles on compte 75,8 % d'actifs (68 % ayant un emploi et 7,8 % de chômeurs) et 24,2 % d'inactifs[Note 13],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 848 emplois en 2018, contre 1 053 en 2013 et 1 100 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 194, soit un indicateur de concentration d'emploi de 71,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,5 %[I 13].

Sur ces 1 194 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 347 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 87,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

225 établissements[Note 14] sont implantés à Lafrançaise au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 225 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
18 8 % (9,6 %)
Construction 35 15,6 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
57 25,3 % (29,7 %)
Information et communication 3 1,3 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 10 4,4 % (3,4 %)
Activités immobilières 12 5,3 % (3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
28 12,4 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
39 17,3 % (13,6 %)
Autres activités de services 23 10,2 % (9,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,3 % du nombre total d'établissements de la commune (57 sur les 225 entreprises implantées à Lafrançaise), contre 29,7 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[52] :

  • Electricite Industrielle J. P. Fauche, travaux d'installation électrique dans tous locaux (143 900 k€)
  • Les Jardins De Lafrancaise, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (16 468 k€)
  • Samiklo, supermarchés (5 651 k€)
  • Lafrancaise Automobile, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (822 k€)
  • JLJ Petroservices, commerces de détail de charbons et combustibles (705 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[53]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 160 109 86 68
SAU[Note 17] (ha) 2 601 2 219 2 081 2 466

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 160 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 109 en 2000 puis à 86 en 2010[55] et enfin à 68 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[56],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 601 ha en 1988 à 2 466 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 36 ha[55].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Notre-Dame de Lapeyrouse.

Son passé historique lui a légué un patrimoine exceptionnel[57] :

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • les caveaux en pyramides à Lafrançaise et Saint-Maurice (XIXe siècle) ;
  • le prieuré de Francour (XIIe siècle - XVIIe siècle), inscrit aux monuments historiques ;
  • le château des Mothes (fondé au XIIe siècle) ;
  • le château de la Baronnie (reconstruit au XIXe siècle).
  • les cascades de Pontalaman ;

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Auguste Quercy par Bourdelle, Musée Ingres-Bourdelle
  • Louis Pernon (22 août 1772 à Saint-Maurice - 7 octobre 1843 au Saula). Fils de Joseph Pernon et de Jeanne Lafitan, ce célibataire sans enfant était de confession protestante. Riche propriétaire foncier, philanthrope, homme tolérant et libéral, il donna une grande partie de ses biens aux pauvres.

En effet, il partagea ses biens entre les membres de sa famille, sans distinction de religion, l’hôpital de Montauban et les pauvres de la commune de Lafrançaise. Ses biens immobiliers sont acceptés par le conseil municipal le 10 décembre 1843. La municipalité le désigne alors comme bienfaiteur. Mais son testament est très contesté par ses héritiers directs. Une longue série de procès et de nombreuses intrigues ont dilapidé une grande partie de ses biens. Les pauvres n’ont quasiment pas profité des dons de ce généreux donateur. Cela n’enlève en rien le beau geste de ce bienfaiteur. Il repose aujourd’hui au cimetière de Lafrançaise où une plaque commémorative rappelle son geste désintéressé. Enfin, une rue porte toujours son nom.

  • Jean-Bernard Mary-Lafon (1810-1884), homme de lettres français, historien, linguiste et auteur dramatique, né à Lafrançaise.
  • Léon Cladel (1834-1892), romancier et nouvelliste. Son père, bourrelier, habitait Lafrançaise.
  • Auguste Quercy, félibre et poète occitan, a soutenu Antoine Bourdelle pour l'érection de monument aux morts de Montauban. Bourdelle a sculpté deux bustes de l'écrivain.
  • Jean-Louis Zanon (1960), footballeur. Il commença à jouer dans le club de Lafrançaise.
  • Le statuaire Georges Delpérier est inhumé à Lafrançaise, où avait vécu son père, le vétérinaire Jean Baptiste Delpérier.
  • Le rugbyman français Florian Verhaeghe y passe son enfance.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Lafrançaise Blason
De gueules à une croix de Toulouse d'or accompagnée de quatre fleurs de lys du même, 2 en chef, 2 en pointe[64].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Lafrançaise
Alias du blason de Lafrançaise
De gueules à un pal d'argent chargé en cœur d'une rose du champ
Blason de 1696

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Maurice Serres, Histoire de La Française, Imprimerie coopérative, Montauban, 1942

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  9. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[42].
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  14. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  17. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Lafrançaise » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Lafrançaise » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montauban » (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lafrançaise » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lafrançaise » (consulté le ).
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  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lafrançaise » (consulté le ).
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  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lafrançaise » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Lafrançaise », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « l'Aveyron (affluent du Tarn) »
  6. Sandre, « le Tarn »
  7. Sandre, « le Lemboulas »
  8. Sandre, « la Lupte »
  9. Sandre, « le Lembous »
  10. Sandre, « le Rieutord (affluent de la Sère) »
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
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