Aller au contenu

Le Houlme

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Houlme
Le Houlme
La gare de Malaunay - Le Houlme, le bâtiment voyageurs et l'entrée de la gare.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
Daniel Grenier
2020-2026
Code postal 76770
Code commune 76366
Démographie
Gentilé Houlmois
Population
municipale
4 133 hab. (2021 en évolution de +1,25 % par rapport à 2015)
Densité 1 392 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 30′ 32″ nord, 1° 02′ 13″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 128 m
Superficie 2,97 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Rouen
(banlieue)
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Notre-Dame-de-Bondeville
Législatives 5e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Houlme
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Houlme
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Seine-Maritime
Le Houlme
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Le Houlme
Liens
Site web http://www.le-houlme76.fr/

Le Houlme est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Description

[modifier | modifier le code]

La commune a sur son territoire deux forêts assez denses : la forêt de Fresquiennes et la forêt Verte.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par le Cailly, affluent de la Seine..

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

La gare de Malaunay - Le Houlme, de la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre est située sur la commune.

Le F4 (ligne FAST) qui traverse la ville, qui part du hameau de Frévaux à Malaunay jusqu'au Mont-Riboudet-Kindarena à Rouen.

Le 529, qui arrive des directions de Montville et les villes autour (réseau VTNI) qui passe de Route de Montville de Malaunay jusqu'à la gare routière de Rouen. il traverse toute la route de Dieppe.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 790 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouen à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 817,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Le Houlme est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (42,7 %), forêts (39,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,1 %), terres arables (5,1 %), prairies (1,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous la forme de Hulmo en 1154[14].

Du norrois holmr « îlot, prairie en pente au bord de l'eau »[15] ou plus directement de l'ancien normand ho(l)m(m)e issu de l'ancien norrois holmr. Cf. Saint-Quentin-sur-le-Homme.

Nom d'un îlot ou d'une prairie humide dans la vallée du Cailly.

Le Houlme a connu un grand développement lors de la révolution industrielle, qui a laissé de nombreux vestiges tels que des usines (Buttler Holiday), entreprises métallurgiques et filatures, et quartiers industriels. En , une grève des ouvriers filateurs est durement réprimée et se termine sur une condamnation à mort, 3 aux travaux forcés et 14 emprisonnements[16].

Elle a depuis, connu un vaste programme de restructuration de ses édifices qui fait du Houlme une ville calme et diversifiée. Depuis la fin des années 1980, Le Houlme crée des lotissements résidentiels (Pablo-Picasso, Bois-Planté). Le Houlme fait aussi partie de la Métropole Rouen Normandie, image qui lui donne un profil plus attractif et bénéfique pour ses habitants, et est par conséquent bien desservie : 2 lignes de bus la traversent (ligne F4 (anciennement 16) et ligne 29).

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Julien Feron    
1852   Lucien Loyer    
1871 1874 Edmond Lemarchand    
1887   Jean Reber   Chimiste
1890 1895 Edmond Lemarchand    
1895 1906 Gustave Quilbeuf Républicain  
1908 1910 Gustave Quilbeuf Républicain  
1911   Raymond Lemarchand   Filateur
1912 1924 Julien Féron   négociant en alcool, artiste peintre
1925 1940 Louis Laurent    
1944 1945 Louis Laurent    
1945 1946 Henri Anquetil    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 février 2001 Gilbert Grenier PCF Conseiller général de Notre-Dame-de-Bondeville (1982 → 1988)
mars 2001 En cours
(au 10 août 2020)
Daniel Grenier PCF puis SE Réélu pour le mandat 2020-2026}[17],[18]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

En 2021, la commune comptait 4 133 habitants[Note 4], en évolution de +1,25 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0051 0001 0291 4041 7651 8211 8682 0352 048
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0702 0531 7071 6581 7502 0302 0822 1282 215
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 4892 7502 8263 1013 0153 0912 9682 9413 224
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
3 7043 9354 3244 3514 3494 3974 1474 0733 993
2018 2021 - - - - - - -
4 0334 133-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Rouen comprend une ville-centre et 49 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Le Houlme et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Stéphane Gendron - 2003 - Les noms des lieux en France: essai de toponymie - Page 118.
  15. Principaux types toponymiques de la Normandie. Supplément aux Annales de Normandie. 5e année, no 3-4, 1955, page 44.
  16. Jean Bron, Histoire du mouvement ouvrier français, Les Éditions ouvrières 1970, T.I p.59
  17. « Municipales au Houlme : Daniel Grenier, candidat à un 4e mandat : Le maire sortant du Houlme, Daniel Grenier, repart pour un nouveau mandat municipal avec une équipe renouvelée à 40 % », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « « Ce n’est pas une liste partisane», affirme Daniel Grenier, maire, qui a annoncé officiellement qu’il sera à la tête d’une liste regroupant les diversités de la gauche et de l’écologie pour les prochaines élections municipales. Le candidat, longtemps militant du PCF, vise un quatrième mandat à la tête de cette commune d’environ 4 000 habitants, située dans la vallée du Cailly. (...) Âgé de 74 ans, élu depuis 1995 et maire depuis 2001 ».
  18. « Municipales 2020. Au Houlme, Daniel Grenier repart pour un quatrième mandat : Lors du conseil municipal d’investiture, sept adjoints ont également été élus », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.