Épinay-sur-Duclair

Épinay-sur-Duclair | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Canton | Barentin | ||||
Intercommunalité | Métropole Rouen Normandie | ||||
Maire Mandat |
Jean-Jacques Crochemore 2014-2020 |
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Code postal | 76480 | ||||
Code commune | 76237 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Spiniciens / Spiniciennes | ||||
Population municipale |
544 hab. (2015 ![]() |
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Densité | 82 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 31′ 34″ nord, 0° 50′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 55 m Max. 125 m |
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Superficie | 6,61 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France |
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Épinay-sur-Duclair est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en Normandie (anc. Haute-Normandie).
Géographie[modifier | modifier le code]
C'est un village situé sur le plateau, entre Caudebec-en-Caux et Barentin (Seine-Maritime).
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Épinay-sur-Duclair, plus que les trois autres communes portant aussi le nom d'Épinay, peut revendiquer être la véritable terre d'origine d'une famille noble importante : Epinay ou Des Hayes, famille aujourd'hui désignée sous le nom d'Epinay-Saint-Luc. Une branche est domiciliée au château de Montgiron à Veilleins. Les armes sont « d'argent, au chevron d'azur, chargé de onze besants d'or, couronne ducale et supports avec deux licornes ».
À la fin du XVIIIe siècle, les principaux propriétaires nobles sur la commune étaient Titaire de Glatigny, Le Boucher de la Giffarderie et Compoint du Boulhard. Nicolas Chantin, fort de plus de 1 600 livres de revenus en 1778, y possédait aussi plus de 100 acres de terre qu'il exploitait. Un siècle plus tard, la bourgeoisie normande investissait dans les terres. Nous y trouvons Alexandre Lair à Fréville, Paul Bellet à Rouen, Victorien Aubert à Duclair, Étienne Levaillant domicilié à Guebarville, Pascal Leguillon domicilié à Blacqueville.
La commune d'Épinay intégra, en 1795, le 19e canton de la Seine-Inférieure dont le siège était alors à Fréville. Lemetais, élu délégué, représentait Épinay au conseil du canton. Dans un souci de centralisation, Fréville perdit son titre de chef-lieu de canton en 1800 et Épinay intégra le canton de Duclair.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Épinay fut occupée par les Allemands. On suppose qu'il y avait 400 soldats allemands, alors que la population d'Épinay ne dépassait pas les 250 habitants, cela fut donc difficile à vivre pour les habitants. Il existe encore des traces de l'occupation allemande, puisque l'on peut retrouver un blockhaus dans un champ.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Pierre Chantin fut 15 ans conseiller municipal puis 35 ans maire de 1848 à 1883, doyen des maires de la Seine-Maritime en exerçant plus de 50 ans jusqu'à sa mort le 12 décembre 1882.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[1]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[2].
En 2015, la commune comptait 544 habitants[Note 1], en augmentation de 6,88 % par rapport à 2010 (Seine-Maritime : +0,48 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Église dédiée à saint Martin et datant du XVIe siècle.
Dès le début de sa fondation, l'église était une étape importante du pèlerinage qui s'effectuer entre les deux grandes abbayes normandes, à savoir les abbayes de Jumièges et de Saint-Georges de Boscherville. La coutume voulait que quand, on arrive devant l'église d'Épinay, on devait déposer sur la porte des fers à cheval, car saint Martin était le saint protecteur des animaux.
Sur la porte de l'édifice, on peut retrouver des représentations de deux saints :
- saint Martin. Ce dernier est représenté en train d'offrir son manteau à un mendiant ;
- saint Étienne qui fut accusé de blasphème par les juifs, pour ses prédications. Il fut donc lapidé et fut donc le premier martyr de la chrétienté.
Ces deux représentations hagiographiques sont des moyens pour les habitants de l'époque, qui ne savaient pas lire, de voir deux scènes de la chrétienté, à savoir la charité et la foi.
L'église fut victime d'un grave incendie dans la nuit du 8 au 9 mai 1815. La nef et une partie du chœur ont été reconstruites en 1817. La commune acheta l'ancien presbytère (maison Baudribos) pour le démolir en 1886 et y faire un jardin. On construisit en 1888 un nouveau presbytère juste à côté.
Aujourd'hui, l'église est classée au patrimoine des monuments historiques.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Gilbert Fromager (préf. Charles Carré), Le Canton de Duclair à l'aube du XXe siècle, Duclair, , 163 p. (ISBN 2-9501653-0-3)
- Gilbert Fromager, Le Canton de Duclair 1925-1950, Duclair, , 204 p. (ISBN 2-9501653-1-1)
- Philippe Gaury, Histoire d'Épinay-sur-Duclair, chez l'auteur
- « Épinay-sur-Duclair », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5) vol. 1, p. 427
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.