Saint-Quentin-sur-le-Homme
Saint-Quentin-sur-le-Homme | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Avranches |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie |
Maire Mandat |
Stephane Grall 2020-2026 |
Code postal | 50220 |
Code commune | 50543 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Quentinais |
Population municipale |
1 320 hab. (2018 ![]() |
Densité | 78 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 38′ 51″ nord, 1° 19′ 00″ ouest |
Altitude | Min. 6 m Max. 95 m |
Superficie | 16,84 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Pontorson |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saint-quentin-sur-le-homme.fr |
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Saint-Quentin-sur-le-Homme est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 1 320 habitants[Note 1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Saint-Quentin-sur-le-Homme est proche de la baie du Mont-Saint-Michel. Couvrant 1 684 hectares, son territoire était le plus étendu du canton de Ducey.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctum Quintinum en 1179[2].
La paroisse était dédiée à saint Quentin, évangélisateur de la Gaule.
Le homme (ou le houlme en ancien dialecte normand) signifie l'« îlot » ou la « prairie au bord de l'eau » du norrois holmr[3].
Le Homme a été ajouté en 1921[4] en référence au château du même nom.
Le gentilé est Saint-Quentinais.
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[6].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[8].
En 2018, la commune comptait 1 320 habitants[Note 2], en augmentation de 9,45 % par rapport à 2013 (Manche : −0,79 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Quentin, de style roman, dont le début de construction remonte au XIIe siècle[10], abrite des œuvres classées à titre d'objets aux Monuments historiques[11].
Activité et manifestations[modifier | modifier le code]
Environnement[modifier | modifier le code]
La commune est un village fleuri (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris[12].
Sports et loisirs[modifier | modifier le code]
L'Union sportive de Saint-Quentin-sur-le-Homme fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres en divisions de district[13].
En 2012, création de l'équipe cycliste le Team Sud Manche Leucémie, composée de coureurs de niveau régional. Par la pratique du cyclisme en compétition, son but est de communiquer sur les actions de l'association départementale Manche Leucémie[réf. nécessaire].
Le Poker Club Saint Quentinais (PCSQ) se réunit chaque mercredi soir à partir de 20 heures 30 pour une pratique conviviale du poker de loisirs sans mise d'argent[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Paul Valéry (1871-1945). Il séjourna au château de l'Isle-Manière lors de l'été 1918, comme secrétaire d'Édouard Lebey, administrateur de l'agence Havas, qui avait quitté la ville de Paris alors bombardée. Il y composa les poèmes La Pythie, Le Rameur, Équinoxe, Au Platane, Air de Sémiramis, tous morceaux du recueil Charmes (1922), également illustré par le célèbre Cimetière marin[14].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale 2018.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 1574.
- Cahier des Annales de Normandie, René Lepelley, Les noms de communes de l'arrondissement d'Avranches (Manche), page 567.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Marie-France Bouillet candidate à sa succession », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 8 octobre 2016)
- Réélection 2014 : « Saint-Quentin-sur-le-Homme (50220) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 28 mai 2014)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église de Saint-Quentin sur le site des études françaises » (consulté le 5 novembre 2009)
- « Œuvres à Saint-Quentin-sur-le-Homme », base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Palmarès du concours des villes et villages fleuris », sur villes-et-villages-fleuris.com (consulté le 3 avril 2019)
- « US St Quentin le Homme », sur Site officiel de la Ligue de Normandie (consulté le 3 avril 2019).
- Hugues Plaideux, "Paul Valéry à Saint-Quentin-sur-le-Homme (été 1918)", dans Revue de la Manche, t.44, fasc.174, avril 2002, p.59-78.