Armorial des barons militaires de l'Empire (A-B)

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Cet article présente et décrit les armoiries des barons militaires sous le Premier Empire de A à B.

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Les armoiries inventoriées sur cette page respectent le système héraldique napoléonien. Lorsque ce n'est pas le cas, veuillez vous référer à l'armorial des autres personnalités nobles et notables du Premier Empire.

A[modifier | modifier le code]

Aa à Al[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Louis Jean Nicolas Abbé ( - Trépail - Châlons-sur-Marne), général de brigade (), général de division (), baron de l'Empire (), légionnaire (), puis officier (), puis commandant de la Légion d'honneur (), chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Écartelé : au 1, d'or, à une tête de Maure de sable, tortillée d'argent ; au 2, des Barons militaires de l'Empire ; au 3, de gueules, au château d'argent, flanqué de deux tours du même ; au 4, d'or, à la licorne furieuse de sable.[1],[2],[3]

Pierre-Sulpice Abert (né le à Noisy-le-Grand), capitaine au 1er carabiniers, baron de l'Empire (lettres patentes du , donataire (4 000 francs de revenus) sur le Hanovre), titulaire de la Légion d'honneur[4],

Coupé : au 1er parti, d’or à trois fers de cheval de sable, cloutés du champ et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 2e, d’azur au cheval galopant d’argent, bridé de sable, sellé et caparaçonné d’azur, soutenu de sinople.[2]

Augustin Marie d'Aboville ( - La Fère - Paris), Colonel du 3e régiment d'artillerie, colonel (), général de brigade (), Baron de l'Empire (), commandant l'École d'Artillerie de La Fère (1809-1814, 1815), député du département de l'Aisne ( - 1827), Légionnaire (), puis Officier (), puis Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier (), puis Commandeur de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

De pourpre, au château d'or, flanqué de deux tours du même, maçonné, ouvert et ajouré de sable, la tour à dextre sommée d'un mât d'or portant un pavillon de sinople, chargé des lettres N L G (Napoléon Le Grand) d'or ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[5],[1],[2],[3]

François Charles Absolut de la Gastine ( - Ham- La Villeneuve-en-Chevrie), chef de brigade (colonel ), directeur des fortifications (1801), Baron de la Gastine et de l'Empire (lettres patentes du ), Chevalier de Saint-Louis (« Décoration militaire », le ), légionnaire (), Officier (), Commandeur de la Légion d'honneur (),

Coupé : au I, d’or chargé à dextre d’un canton d’azur à une tour d’or, ouverte et maçonnées de sable, et à senestre au franc-quartier des Barons militaires de l'Empire ; au II, de gueules à une croix pattée d’or accompagnée en chef de deux molettes d’argent et en pointe d’un croissant de même.[2]

Guillaume François d'Aigremont ( - Paris - Paris), colonel du 13e cuirassiers, (), général de brigade (), Chevalier de l'Empire (), Baron de l'Empire (), Légionnaire (), puis Officier de la Légion d'honneur () Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

D'or, au pal de gueules, adextré d'un rocher de six coupeaux de sable, mouv. de la pointe, surmonté d'une étoile d'azur, et senestrés d'un plastron d'azur doublé de sable, enfilé d'un sabre de gueules, en pal, la pointe en haut ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[1],[3]

Joseph Jean-Baptiste Albert ( - Guillestre - Offenbach, Bavière), général de brigade (), général de division (), Baron de l'Empire (), Légionnaire (), puis, Officier (), puis Commandeur (), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Coupé : au 1, parti de sable, à une bombe allumée, cantonnée de quatre étoiles, le tout d'or et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 2, de gueules, à deux faux d'or, passées en sautoir, les fers affrontés et une gerbe d'or, brochant sur les faux.[1],[3]

Louis Alméras ( - Vienne (Isère) - Bordeaux), général de brigade (à titre provisoire le , confirmé le ), général de brigade), général de division (), baron de l'Empire (lettres patentes du ), Légionnaire (), puis Commandeur (), puis Grand officier de la Légion d'honneur (), Commandeur de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Écartelé : au 1, de sable, à la tour d'argent, ouverte et ajourée du champ; au 2 du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, d'azur, au lion d'or; au 4, de sinople, à la bande d'argent.[1],[3]

Alexandre d'Alton ( - Brive - Versailles), colonel (), général de brigade (), lieutenant général (, annulé par l'ordonnance du , il redevient maréchal de camp), lieutenant général (), baron Dalton et de l'Empire (, lettres patentes du ), 1er comte d'Alton (1815), Légionnaire (15 pluviôse an XII : ), puis Officier (25 prairial an XII : ), puis Grand officier de la Légion d'honneur (), Chevalier (), puis Commandeur de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Coupé : au 1, parti de sinople, à une plante de lis au naturel, terrassée d'or, fleurie de deux pièces d'argent, l'une en haut et l'autre à senestre et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 2, d'azur, au lion d'argent, tenant de sa patte dextre un rameau d'olivier de sinople, et accompagné de cinq étoiles d'argent, quatre dans les cantons de l'écu et la cinquième en pointe.[1]

Am à At[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Auguste Jean Ameil ( - Paris - Paris), général de brigade (), général de division (), Baron de l'Empire (), Légionnaire (), puis Officier (), puis Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (), Chevalier des ordres de Saint-Hubert de Bavière et de l'Épée de Suède,

Écartelé : au 1, d'azur, à une harpe d'or; au 2 du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, de gueules, au centaure Sagittaire d'argent, la tête contournée, décochant une flèche vers senestre; au 4, de sinople, à un sauvage d'or, tenant une massue du même, posée sur son épaule.[1],[6]

François Pierre Amey ( - Sélestat - Strasbourg), général de brigade (), général de division (), Baron de l'Empire (, lettres patentes du ), Légionnaire (), puis Commandant (), puis Grand officier de la Légion d'honneur (), Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Coupé : au 1, parti d'argent, à la tour sommée d'une tourelle de sable et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 2, d'azur, à trois têtes de léopard d'or.[1],[3]

Victor Antoine Andréossy ( - Ventenac d'Aude - Antibes), général de brigade (à titre provisoire le , confirmé le ), Baron de l'Empire (), Légionnaire (), puis Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

D'or, à deux palmiers arrachés de sinople, posés en chevron, les cimes entrelacées, acc. en chef d'une étoile d'azur, au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[1],[3]

Jean Baptiste Arnaud ( - Carcassonne - Montargis), colonel du 58e de Ligne (), général de brigade (), Baron de l'Empire (), Légionnaire (), puis Officier de la Légion d'honneur (), Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Écartelé : au 1, de sable, à deux étoiles accostées d'or ; au 2 du quartier des Barons militaires de l'Empire ; 3, d'azur, au casque de profil d'or, panaché d'argent ; au 4, d'or, au lévrier rampant de sable, colleté d'argent.[1],[3],[7]

Au à Az[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement


Alexandre-Charles-Joseph Aubrée ( - Rennes - Bataille du Mont-Saint-Jean), colonel du 11e de ligne, Baron de l'Empire (, lettres patentes du ), Chevalier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), de l'ordre de la Couronne de Fer (), et de Saint-Louis (),

D'argent à un léopard lionné de gueules, armé d'une épée de même et accompagné de trois étoiles aussi de gueules ; à une bordure componée d'or et de sable ; au franc-quartier des barons militaires.[8]

Claude Charles Aubry ( - Bourg-en-Bresse - Bataille de Leipzig, général de brigade (), général de division (), Baron de l'Empire (lettres patentes du ) puis Comte de l'Empire (), Légionnaire (), puis Officier (), puis Commandant de la Légion d'honneur (),
    • Armes de Baron de l'Empire : Coupé : au 1er, parti à dextre, d'argent à une épée en bande de sable, la pointe en haut, accostée de deux têtes de Maure du même, et à senestre, des Barons militaires de l'Empire ; au 2e, de sable à un pont de trois arches d'or soutenu d'une rivière d'argent et sommé d'un lion naissant d'or.[1],[7],[9],[3],[8]
    • Armes de Comte de l'Empire : Coupé : au I, parti du quartiers des Comtes militaires de l'Empire et d’argent à une épée en bande de sable la pointe en haute, accostée de deux têtes de Maure du même, au deuxième, à un pont de trois arches d’or soutenu d’une rivière d’argent et sommé d’un lion naissant d’or.[10]
Joseph-Emmanuel Aubry ( - Mirecourt - Bataille de Polotsk), colonel du 19e de ligne, baron de l'Empire (), Officier de la Légion d'honneur (),

Coupé : au 1er, parti d'azur à trois têtes de mamelucks d'or, posées de profil, 2 et 1, et des barons militaires ; au 2e, d'argent, à un château flanqué de deux tours crénelées de sable.[8]

Joseph Gabriel Aubry Darencey ( - Vitry-le-François - Vitry-le-François), général de brigade (), général de division (), Chevalier de l'Empire (), puis Baron de l'Empire (), Légionnaire (), puis Officier de la Légion d'honneur (), Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (), Chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer (),

D'azur, à trois épées d'argent, posées en pals, rangées en fasce, surmontées chacune d'un croissant du même[11] ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[7],[1],[3]

Jean-Pierre Augereau ( - Paris à Paris), général de brigade (), lieutenant général (à titre honoraire le , confirmé le ), Baron de l'Empire (), Légionnaire (), puis Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

D'azur à un lion rampant d'or ; au franc-quartier des Barons militaires.[1],[3],[8],[12],[13]

Pierre Aulard ( - Fanjeaux - Bataille de Waterloo), colonel (), général de brigade (), Baron de l'Empire (), Officier de la Légion d'honneur (), Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Coupé : au 1er, parti à dextre d'argent, fascé d'azur de six pièces, à six étoiles de l'un en l'autre, mises en bande, et à senestre des Barons militaires ; au 2e, de sable à un lion d'or, tenant de la patte senestre un drapeau et de la dextre une épée, le tout d'argent.[1],[3],[8]

Nicolas Grégoire Aulmont de Verrières - Paris - Paris), général de brigade (à titre provisoire le , redevient chef de brigade le , de nouveau général de brigade à titre provisoire le , confirmé le ), Chevalier de l'Empire (), Baron de l'Empire (, lettres patentes du ), Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),
    • Armes des Aulmont de Verrières sous l'Ancien Régime : De sable, à un mont ou rocher isolé d'or, au chef d'azur, soutenu d'une divise d'argent, et chargé d'un soleil d'or.[7]
    • Armes de chevalier de l'Empire : Tiercé en fasce : d'azur à l'étoile d'or ; de gueules au signe des chevaliers légionnaires ; et d'argent au rocher de six coupeaux de sable.[8]
    • Armes de baron de l'Empire : D'argent à un rocher de six coupeaux de sable mouvant de la pointe, au comble d'azur chargé d'une étoile d'or ; au franc-quartier des Barons militaires.[8],[1],[3]
Pierre Gabriel Aussenac ( - Carcassonne - Auch), colonel (), général de brigade (), Officier de la Légion d'honneur (), Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (), Baron de l'Empire (, lettres patentes du ),

Parti de gueules et d'azur à une bande d'or, accompagnée de deux étoiles du même, une en chef, une en pointe ; au franc-quartier des Barons militaires de l'Empire.''[8],[1],[3]

Pierre d'Autancourt ( - Montigny-sous-Marle - Nevers), Chef d'escadron (26 germinal an XII : ), Général de brigade (), Chevalier de l'Empire (lettres patentes du ), Baron de l'Empire (lettres patentes du ), Légionnaire (décret impérial du 26 prairial an XII : ), puis Officier (décret impérial du 8 germinal an XIII, puis, Commandant de la Légion d'honneur (décret impérial du ), décoré de l’ordre militaire Virtuti Militari de Pologne (ou du Grand Duché de Varsovie, par décret du ),
    • Armes de chevalier de l'Empire : Tiercé en fasce : de sable à une tour d'argent crénelée de trois pièces, ouverte et maçonnée de gueules; de gueules au signe des chevaliers légionnaires ; et d'azur au cheval galopant d'or.[9],[8]
    • Armes de baron de l'Empire : Écartelé : au 1er, de sable à la tour d'argent crénelée de trois pièces, ouverte et maçonnée de gueules ; au 2e, du quartier des Barons militaires, au 3e, d'azur au cheval galopant d'or; au 4e, d'or à deux lances polonaises de sable en sautoir, au pennon coupé d'argent et de gueules, cantonnées en chef et en flanc de trois molettes de sable, et en pointe d'un fer à cheval d'azur clouté du champ.[9],[8]
Jacques Philippe Avice ( - ParisParis le - Paris), colonel (), général de brigade (), Baron de l'Empire (), Légionnaire (), puis Officier (), puis Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Écartelé : au 1, d'or, à un casque taré de face de sable sommé d'une aigrette de gueules; au 2, du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, d'argent, au dextrochère au naturel, rebrassé de sinople, armé d'une épée haute en pal de gueules, au 4, d'azur, à la licorne effrayée d'or, au comble d'or chargé d'un vol ouvert de sable.[1],[3],[9],[8],[14]

François Charles d'Avrange d'Haugéranville ( - Versailles - Paris), colonel du 6e cuirassiers (), général de brigade (), baron de l'Empire (décret du et lettres patentes du (Palais de Saint-Cloud)), grand officier de la Légion d'honneur (1814),

Écartelé : le premier d'azur au chevron d'or accompagné de trois pommes de même, deux en chef, une en pointe ; au deuxième des Barons militaires ; au troisième de gueules à la cuirasse d'argent surmontée d'un casque de même, au quatrième d'azur aux deux épées d'or en sautoir, accompagnées de trois étoiles d'argent et d'un soleil d'or en chef (alias de Berthier).[7],[8]

Antoine Sylvain Avy ( - Cressier (Suisse) ✝ - Merksem (Belgique), tué à l'ennemi), adjudant-commandant (), général de brigade (), Baron de l'Empire (lettres patentes du ), Légionnaire de l'ordre de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre du mérite militaire de Charles-Frédéric de Bade,

Coupé : au 1, parti d'argent, à la tour de sable et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 2, d'azur, au lion léopardé d'or. Sur le tout fascé d'or et de gueules.[15],[1],[3],[8]

Antoine Aymard ( - Lézignan-Corbières - Paris), colonel (), général de brigade (), lieutenant général (), Baron de l'Empire (), Légionnaire (26 prairial an XII), puis Officier (1807), puis Commandant (), puis Grand-officier, puis Grand-croix de la Légion d'honneur (), Légionnaire de l'ordre de la Légion d'honneur (), Commandant de l'ordre royal d'Espagne, pair de France (),

Fuselé d'or et d'azur, à la bordure componnée de sable, et d'argent au franc-quartier des Barons militaires de l'Empire brochant.[1],[3],[16],[8]

Charles Jean Louis Aymé ( - Melle (Deux-Sèvres)), adjudant-commandant (), général de brigade (Royaume de Naples, le , avec effet rétroactif au ), général de division (Royaume de Naples, le ), maréchal de camp (), lieutenant général (), Baron de l'Empire (), Légionnaire (), puis Officier (), Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Écartelé : au 1, d'or, à la sirène de carnation, tenant un miroir d'argent ; au 2, du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, de gueules, à trois tours ruinées d'argent; au 4, d'or, à la haie de sinople, brochant sur un mai du même et sommée de trois moineaux de sable, chacun tenant en son bec une violette au naturel.[1],[3]

Jean-Jacques d'Azémar ( - La Voulte), soldat (), caporal le (), sergent, le (), sergent-major (), sous-lieutenant (), adjudant-major (), aide de camp (), adjudant-général chef de bataillon (), adjudant-général chef de brigade (25 prairial an III), Baron de l'Empire (), Chevalier de la Légion d'honneur (), puis Commandant de la Légion d'honneur ()

D'argent, à trois bandes de gueules ; au comble d'azur, chargé d'un croissant d'argent, entre deux étoiles d'or ; franc-quartier des Barons tirés de l'armée, brochant au neuvième de l'écu, et pour livrées : blanc, rouge, bleu, jaune.[17]

B[modifier | modifier le code]

Ba à Bd[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Gilbert Désiré Joseph Bachelu ( - Dole - Paris, du choléra), général de brigade (), général de division (), Baron de l'Empire (), Légionnaire (19 frimaire an XII : ), puis de Officier (25 prairial an XII : ), Commandeur de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Écartelé : au 1, contre-écartelé denché d'argent et de gueules ; au 2 du quartier des Barons militaires ; au 3, parti : a. d'argent au chevron de gueules, acc. de trois mains appaumées du même ; b. de gueules à trois feuilles de chêne d'argent ; au 4, coupé : a. écartelé d'argent et de gueules; b. fascé d'or et d'azur, de quatre pièces.[1],[3],[8],[18]

Louis Albert Guislain Bacler d'Albe ( - Saint-Pol-sur-Ternoise - Sèvres), adjudant-commandant (), général de brigade (), Chevalier de l'Empire (), Baron de l'Empire (), Légionnaire (), puis de Officier de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), directeur du Dépôt de la Guerre[19] ( - ),

Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, au chevron d'argent, acc. de trois trèfles du même ; au 2, du quartier des barons militaires de l'Empire ; au 3, de sable, au globe terrestre d'or, sommé d'un compas ouvert d'argent, les pointes en bas.[7],[3]

Louis Paul Baille ( - Brignoles - Paris), colonel (), général de brigade (), Baron de Saint-Pol et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Bayonne)) Commandant de la Légion d'honneur (),

De sinople, à la pyramide conique d'argent, bâsée et ajourée de sable, au comble crénélé de même, chargé de trois étoiles d'or, quartier de barons sortis de l'armée brochant sur le tout.[20]

Jean-Pierre Baillod ( - Songieu - Valognes), adjudant-commandant (), général de brigade (), lieutenant général honoraire (), Baron de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Ebersberg)), Légionnaire (25 prairial an XII), puis Officier (), puis Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), Chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer (),

Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à la bande d'or ; au 2, du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, d'argent, au lion de gueules, accompagné au canton dextre du chef d'une étoile de sable.[7],[1],[3]

François Gédéon Bailly de Monthion ( - Saint-Denis de La Réunion - Paris), général de brigade (), général de division (), Baron de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)) puis Comte Bailly de Monthion et de l'Empire (décret du 15 août 1809, lettres patentes du (Paris)), Légionnaire (25 prairial an XII), puis Officier (), puis Commandant (), puis Grand officier (), puis Grand-croix de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (1814), Chevalier de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière (1806), Grand-croix de l'ordre de Hesse (1810), Commandeur de l'ordre Militaire du Wurtemberg (1810), Pair de France (),

Coupé : le premier parti d'azur au lion rampant d'or tenant entre ses pattes une palme de même, accompagné de deux étoiles, posées en barre, d'argent et de gueules au signe des barons tirés de l'armée ; le deuxième d'or au chevron de gueules, accompagné en chef d'une clef de moulin d'azur entre deux croissants de gueules et en pointe d'une fouine d'azur.[7],[8],[20]

Basile Guy Marie Victor Baltus de Pouilly ( - Metz - Brie-Comte-Robert), Colonel du 1er régiment d'artillerie à cheval (), général de brigade (), lieutenant général honoraire (), Baron de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)), Légionnaire (25 prairial an XII), puis Officier (), puis Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), Chevalier des ordres de Saint-Henri de Saxe et de l'Épée de Suède,

Écartelé : au 1, d'azur, à deux têtes d'or affrontées et tortillées d'argent ; au 2, du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, de gueules, à une dent d'argent ; au 4, d'azur, à un baudrier (balteus) d'or, en barre.[7],[1],[3]

Jean Barangé (né en 1769), sous-lieutenant (3 messidor an VII), capitaine au 2e carabiniers, baron de l'empire (lettres patentes du ), donataire en Hanovre (),

D'or à un écusson d'azur chargé d'un chevron d'argent, accompagné en pointe d'une grenade du même ; au franc-quartier des barons militaires.[8]

Joseph Barbanègre ( - Pontacq - Paris), colonel (), général de brigade (), Baron de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Quartier général impérial de Schönbrunn)), Officier (25 prairial an XII), puis Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

D'azur au dextrochène armé d'or tenant trois bannières d'argent ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[12],[3],[8]

Jean-François Thérèse Barbier (), chef de brigade au 2e hussards (), général de brigade (), Baron de l'Empire (), Légionnaire (), puis Officier (26 prairial an XII : ), puis Commandant de la Légion d'honneur (),

De sinople, au sabre d'argent, garni d'or, en pal, acc. en chef de deux molettes d'argent, à la fasce du même, brochant sur le tout, ch. d'une quartefeuille de gueules, renfermée dans une macle accompagnée à dextre et à senestre de deux chevrons du même ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[1],[3]

Martial Bardet ( - la Maison-Rouge, Peyrilhac - la Maison-Rouge, Peyrilhac), général de brigade (), général de division (), Baron de Maison Rouge et de l'Empire (), Légionnaire (), puis Officier (26 prairial an XII : ), puis Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

D'azur, à une barre de gueules, chargée de trois flanchis d'argent et accompagnée en pointe d'un lion contourné d'or, lampassé de gueules ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[7],[1],[3],[8]

Jean Léonard Barrié ( - Saint-Béat), général de brigade (lettres patentes du ), Baron de l'Empire (lettres patentes du ), Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Écartelé : au 1, d'azur, à un fort d'argent, maçonné de sable, soutenu d'une terrasse du second ; au 2 du quartier des barons militaires de l'Empire ; au 3, parti d'argent et d'or, au sauvage de carnation, ceint et couronné de lierre, brochant sur le parti, la main dextre étendue sur l'argent et armé d'une massue d'or; au 4, d'azur, à l'étoile d'or.[1],[3],[7]

Pierre Barrois ( - Ligny-en-Barrois - Villiers-sur-Orge), Général de division, Baron () puis comte de l'Empire (lettres patentes du ), Grand officier puis Grand-croix de la Légion d'honneur (),
    • Armes de baron de l'Empire : Ecartelé : au premier d'azur au casque grillé, taré de profil d'argent ayant pour cimier un lion naissant d'or, au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième de gueules au chevron d'or accompagné en cœur d'une étoile d'argent ; au quatrième d'azur au vol ouvert d'argent.[8]
    • Armes de comte de l'Empire : Ecartelé : au 1er, des comtes militaires ; au 2e, d'azur à un casque grillé et taré de profil d'argent ayant pour cimier un lion naissant d'or ; au 3e, de gueules à un chevron d'or, accompagné de trois étoiles d'argent ; au 4e, d'azur à trois besants d'argent.[8]. Voir : Armorial des comtes militaires de l'Empire (A-K)
Nicolas Martin Barthélemy ( - Guessling-Hémering), général de brigade (), Baron de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Palais d'Erfurt)), Officier (26 prairial an XII : ), puis Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

D'azur, à la fasce d'argent, ch. d'un crocodile contourné de sable, soutenue d'une pyramide d'argent, maçonnée de sable, et surmontée à dextre d'un bouclier, brochant sur deux étendards en sautoir d'or, et chargé d'une étoile de sable ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[1],[3]

D'azur, à la fasce d'argent, chargée d'un crocodile couronné de sable, soutenue d'une pyramide d'argent, maçonnée de sable et surmontée à dextre d'un bouclier avec deux étendards en sautoir d'or, chargé d'une étoile de sable ; quartier des barons militaires.[21]

Louis François Richard Barthélémy de Saizieu ( - Tunis Paris), capitaine de vaisseau (1809), colonel-commandant le bataillon des marins de la Garde impériale, contre-amiral (1831), commandeur de la Légion d'honneur (1831),

Ecartelé : au 1er, d'azur à un rocher de six coupeaux d'or accompagné de trois étoiles d'argent, 2 et 1 ; au 2e, des barons militaires ; au 3e, de gueules à une ancre a jas d'argent ; au 4e, d'azur à une tour donjonnée de trois tourelles d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable.[8]

Jean Étienne Bartier de Saint-Hilaire[22] ( - Aspet - Huos), adjudant-commandant (), général de brigade (), Officier de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, Chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer (1809), Baron de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Saint-Cloud), confirmé dans le titre de baron héréditaire par lettres patentes du ), donataire sur Rome (), Maire de Huos,

Écartelé : au premier d'azur à l'ancre à quatre becs d'or, surmontée d'un soleil rayonnant du même ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième d'argent au lion de gueules surmonté de trois étoiles en fasce d'azur ; au quatrième d'azur à trois barres d'or.[1],[23] Livrées ; bleu, jaune, rouge, blanc[20].

Auguste-Nicolas Bataille[24] ( - Paris - Paris), chef d'escadron, aide de camp du

vice-roi d'Italie, maréchal de camp et chambellan du roi de Bavière, baron Bataille de Tancarville et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Compiègne)), donataire sur Rome (), officier de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis,

Ecartelé au premier d'azur à la pile de boulets d'argent surmontée d'un cheval galopant d'or ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième d'or à trois pointes ondées de gueules mouvant du bas de l'écu ; au quatrième d'or à la croix de sinople :
Livrées : bleu, rouge, jaune, blanc[20].

François-André Baudin ( - Strasbourg), lieutenant de vaisseau (), capitaine de frégate (), capitaine de vaisseau (), contre-amiral (), Baron de l'Empire (), Légionnaire (26 prairial an XII : ), puis Officier (), puis Commandeur (), puis Grand officier de la Légion d'honneur (), Chevalier (), puis Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Écartelé : au 1, d'azur plein ; au 2 du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, de gueules, à une proue de vaisseau d'or, surmontée de deux étoiles du même ; au 4, d'or plein.[1],[3],[8]

Ignace Baudinot ( - Sélestat - Sélestat), colonel, baron de l'Empire, Membre de la Légion d'honneur (), Officier (), puis Commandant de la Légion d'honneur (),

Coupé : au 1er, parti à dextre d'or à un cheval cabré de sable et à senestre des barons militaires ; au 2e, d'azur à un sphinx mouvant du flanc senestre, duquel sort aussi un fleuve en fasce d'argent, le tout soutenu d'une champagne de sinople sommée à dextre d'un palmier du même et chargée d'un crocodile passant d'or.[8]

Pierre François Bauduin ( - Liancourt- bataille de Waterloo), colonel du 93e régiment de ligne (), général de brigade (), baron de l'Empire (, lettres patentes du ), Légionnaire (25 prairial an XII), puis Officier (), puis Commandeur de la Légion d'honneur (), Chevalier de Saint-Louis (),

Coupé : au 1er, parti à dextre de sable à un lion rampant d'argent, armé et lampassé de gueules et à senestre des barons militaires ; au 2e, d'azur à un cheval libre lancé d'or, accompagné de trois étoiles du même, 2. 1, foulant aux pieds deux lances brisées d'argent, adextré de trois lances du même à banderoles de gueules, mouvant du flanc en barre sur lesquelles il se précipite.[8]

Jean-Claude Baussain[25] ( - Velesmes-Échevanne † tué le à la défense de Ronda (Espagne)), capitaine au 3e régiment d'infanterie de ligne, colonel du 43e de ligne, baron de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Toulouse)), Légionnaire (18 thermidor an XII), puis Officier (),

Coupé : au premier, parti d'azur à la gerbe d'or, et de gueules au signe des barons militaires ; au second d'argent au chevron de sable accompagné en chef de deux pommes de grenade de gueules feuillées de même, et en pointe d'un lion rampant d'azur, armé et lampassé de gueules.[15],[8] Et pour livrées : brun-capucine, bleu-céleste, et jaune[20].

Thérèse "Simon-Pierre" Baussain[26] ( - Velesmes-Échevanne - tué à Alhora - Espagne), frère cadet du précédent, sous-lieutenant au 43e de ligne, Baron de l'Empire (lettres patentes du ), Chevalier de la Légion d'honneur,

Coupé : au premier, parti d'azur à la gerbe d'or, et de gueules au signe des barons militaires ; au second d'argent au chevron de sable accompagné en chef de deux pommes de grenade de gueules feuillées de même, et en pointe d'un lion rampant d'azur, armé et lampassé de gueules.[8]

Étienne Bazelle[27] (né le - Faisselle (Lot)), capitaine au 72e de ligne, baron de l'Empire (lettres patentes du ), donataire sur Rome () et sur Bayreuth (), Chevalier de la Légion d'honneur (),

D'or à un chêne terrassé au naturel senestré d'une colombe d'azur posée sur la terrasse ; au franc-quartier des barons militaires.[8]

Be à Bn[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement
Jean-Pierre Béchaud ( - Belfort † tué le - Bataille d'Orthez), colonel du 66e de ligne (), général de brigade (), Baron de l'Empire (lettres patentes du ), Légionnaire (25 prairial an XII), puis, Officier de la Légion d'honneur (),

Parti : au 1, d'argent, à un ormeau, le tronc accolé d'une plante de houblon et d'une vigne, le tout de sinople; au 2, d'azur, au bananier d'or, fruité de gueules ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[1],[3],[8]

Louis Samuel Béchet de Léocour ( - Sedan), chef d'escadron (), Général de brigade (), lieutenant général honoraire (), 1er Baron de Léocour et de l'Empire (), Légionnaire (), puis Officier (), puis Commandeur de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Coupé de sable au chef, parti d'or à une main senestrée de gueules tenant des plantes des champs de sinople, et de gueules au signe des barons sortis de l'armée, sur le sable un bélier d'argent en rencontre surmonté d'une étoile de même.[7],[1],[3]

Jacques Begougne de Juniac ( - Limoges), colonel du 1er hussards (), maréchal de camp honoraire (première Restauration), baron de l'Empire (décret du , lettres patentes de (Paris), Légionnaire (26 frimaire an XII), puis Officier de la Légion d'honneur (7 janvier 1807), Chevalier de l'ordre de la Couronne de fer (), de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière (), de Saint-Louis (1814),

Ecartelé au premier et quatrième d'azur à la tour crénelée d'or surmontée d'une cigogne d'argent, au deuxième des barons tirés de l'armée, au troisième de gueules aux trois trèfles d'argent deux et un.[20]

Jacques Nicolas Bellavène ( - Verdun (Meuse) - Milly-la-Forêt), général de division (), directeur des études à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, Chevalier de l'Empire () puis Baron de l'Empire (), Légionnaire (19 frimaire an XII), puis Commandant de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), Coupé : au 1, parti d'argent, à trois étoiles d'azur et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 2, d'azur, au chevron d'or, acc. en pointe d'une cuirasse d'argent, frangée de gueules.[1],[3]
Ou,

Écartelé : au 1, d'or à trois étoiles d'azur 1 et 2 ; au 2, des Barons militaires de l'Empire ; au 3, d'azur à la cuirasse en fasce d'argent, au 4, d'argent à la lampe antique soutenue d'un cippe, le tout de sable, la lampe allumée de gueules.[5]
César Alexandre de Belle ( - Voreppe (Isère) † - Milly-la-Forêt), général de brigade (12 pluviôse an XIII), baron de Belle de Gachetière et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Palais d'Erfurt), Légionnaire (19 frimaire an XII), puis Officier (25 prairial an XII), puis Commandeur de la Légion d'honneur (),

D'azur ; au lion d'argent rampant, à la bande de gueules chargée de trois vases d'or fleuris de même brochant sur le tout, quartier des barons militaires.[20]

Pierre Belon Lapisse ( - Lyon - Olalla, général de division (), 1er baron baron de Sainte-Hélène et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)), Légionnaire (19 frimaire an XII), puis, Commandant de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), Chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer,

Ecartelé, au premier d'azur au tétraèdre d'argent, accompagné de trois molettes d'éperon de même deux et une; au deuxième des barons militaires; au troisième de gueules au château d'argent maçonné et ajouré de sable, ayant une de ses tours en ruine, au quatrième d'or à trois têtes de more, tortillées d'argent deux et une.[20]

Sigismond-Frédéric de Berckheim ( - Ribeauvillé - Paris), général de brigade (), général de division (), baron Berckheim et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)), Légionnaire (), puis Officier (), puis Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

D'or à la croix de gueules ; franc quartier des barons tirés de l'armée.[1],[3]

Simon Bernard ( - Dole (Jura) - Paris), major du génie (), colonel et aide de camp de l'Empereur (), général de brigade (), lieutenant général (), chevalier de l'Empire (), baron de l'Empire (), Légionnaire (25 prairial an XII), puis, Officier (), puis, Commandeur (), puis, Grand officier (), puis, Grand-croix de la Légion d'honneur (), chevalier de Saint-Louis (),

D'azur, à un tertre sommé d'une alouette, le tout d'argent posé en abîme, surmonté en chef d'une étoile de même, accostée à dextre d'une épée en pal et à senestre d'un compas ouvert, les pointes basses, et soutenu d'un casque taré de profil, le tout d'or, au franc-quartier des Barons tirés de l'armée.

Gabriel Gaspard Achille Adolphe Bernon de Montélégier ( - Romans-sur-Isère - Bastia), colonel de dragons, général de brigade (), lieutenant-général (première Restauration), baron de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)), commandant de la Légion d'honneur (), chevalier de l'ordre du mérite militaire de Bavière (1813), chevalier de Saint-Louis ()

Parti le premier d'azur au chevron d'or accompagné de trois roses d'argent au comble de gueules, chargé de trois étoiles d'or en fasce. Le second coupé, au premier des barons tirés de l'armée, au second d'azur au lion grimpant d'or, armé et lampassé de gueules.[20]

Jean-Baptiste Berruyer ( - Lyon ✝ vers 1808), chef de brigade commandant le 21e régiment de chasseurs à cheval (20 fructidor an XI-1808), baron de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Toulouse)), Légionnaire (19 frimaire an XII), puis Officier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII),

Losangé d'or et d'azur ; franc quartier des barons militaires brochant sur le tout.[20]

Pierre Berthezène ( - Vendargues - Vendargues), colonel (), général de brigade (), général de division (), Baron de l'Empire (décret du , lettres patentes du , avec une dotation en Westphalie), Légionnaire (25 prairial an XII), puis, Officier (), puis, Commandeur (), puis, Grand officier (), puis, Grand-croix de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer (), Chevalier de Saint-Louis (), pair de France (),

De sable au lion d'argent tenant une épée levée de la patte dextre et une rondache de la senestre, quartier des barons militaires brochant sur le tout.[20],[7],[16],[28],[3]

Antoine Marc Augustin Bertoletti ( - Milan - Vienne (Autriche)), général de brigade (1807), baron de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Saint-Claud)),

Ecartelé au premier et quatrième d'azur au pont d'une arche soutenu d'une rivière et sommé d'un oiseau, d'argent ; surmonté de trois étoiles en fasce à six rais d'or ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième de gueules plein.[20]

Antoine Joseph Bertrand ( - Vireux (Ardennes) ✝ - Bertrange (Moselle)), Général de brigade (), Baron de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Ebersberg)), Officier (25 prairial an XII), puis, Commandant de la Légion d'honneur (),

Écartelé : au premier d'azur au chien d'arrêt d'or, soutenu du même, au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième de gueules au sabre d'or et à la plume d'argent, croisés en sautoir ; au quatrième d'azur à la fourmilière d'or, semé de fourmis de sable.[20],[7],[3]

Louis-Amable-Jean-Baptiste Bertrand (né le à Rouen, Seine-Inférieure), colonel du 106e de ligne, Baron de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Saint-Cloud)),

Coupé, au premier parti à dextre d'azur à trois grenades d'or ; à senestre des barons tirés de l'armée ; au deuxième de sinople au braque arrêté d'argent moucheté de sable ; pour livrées ; bleu, jaune, blanc, verd ; le verd en bordure seulement.[20]

Louis Bertrand de Sivray ( - Le Luc (Var) ✝ - Le Luc (Var)), général de brigade (), baron de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Saint-Cloud)), Légionnaire (19 frimaire an XII), puis, Officier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII),

Coupé au premier parti à dextre d'or à la bande d'azur ; à senestre des barons tirés de l'armée, au deuxième d'azur au casque taré de fasce d'or, panaché de cinq plumes d'argent et accompagné de deux étoiles du même, une à dextre, une à senestre.[20]

Bertrand Bessières ( - Prayssac (Lot) ✝ - Chantilly (Oise)), général de brigade (3 nivôse an XIV), général de division (décret impérial du , refusant ce grade, l'annulation eut lieu le 30 novembre suivant), lieutenant-général (), Baron de l'Empire (lettres patentes du ), Légionnaire (19 frimaire an XII), puis, Officier (25 prairial an XII), puis, Commandeur de la Légion d'honneur (), chevalier de Saint-Louis (),

Ecartelé : au I, d'or, au lion de gueules ; au II, du franc-quartier des Barons militaires de l'Empire ; au III, d'azur, à une tête de cheval d'or ; au IV, d'or, à un lévrier rampant de sable.[29],[12],[30]

Georges Emmanuel Beuret ( - Larivière), colonel (), général de brigade (), lieutenant général honoraire (), baron de l'Empire (, lettres patentes du ) puis vicomte (), Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de Saint-Louis (),

D'azur à un dextrochère d'or tenant une épée d'argent, accostée de deux molettes du second ; au canton des barons militaires brochant.[3]

Frédéric Auguste de Beurmann ( - Nancy - Metz), Général de brigade (), Baron de l'Empire (, lettres patentes du ), Officier (25 prairial an XII), puis, Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre du Mérite militaire (1814 : première Restauration),

Écartelé : au premier d'or au casque grillé, taré de profil, de sable, clouté d'argent ; au deuxième des barons militaires ; au troisième d'azur au cheval gai galopant d'argent ; au quatrième d'argent, à la tente d'azur ouverte et terrassée de sable, surmontée d'une étoile de sinople et entourée de deux branches de laurier au naturel croisées en sautoir par la tige.[20],[7],[3]

Jean Ernest de Beurmann ( - Strasbourg - Toulon), général de brigade (), Officier, puis, Commandant (1807), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre du Mérite militaire ( : première Restauration),

Écartelé : au 1, d'or, au casque fermé de sable, taré de profil ; au 2, du quartier des barons militaires de l'Empire ; au 3, d'azur, au cheval galopant d'argent ; au 4, d'argent, à deux étoiles d'azur accostées de deux branches de laurier de sinople, ployées en rond, les pieds croisés[20],[7],[3].

Pierre Marie de Bicquilley ( - Toul ✝ tué le - Bataille de Villafranca del Bierzo (Espagne)), Colonel du 7e régiment d'artillerie à pied (6 brumaire an XII : ), Chef d'état-major de l'artillerie du 6e corps de l'armée d'Espagne ( - ), Général de brigade (), Commandant de l'artillerie du 6e corps de l'armée d'Espagne ( - ), Baron de l'Empire (), Légionnaire (19 frimaire an XII), puis, Officier (25 prairial an XII), puis, Commandant de la Légion d'honneur (),

Écartelé : au 1, d'azur, à la pyramide alésée d'or, maçonnée de sable ; au 2, du quartier des Barons-Militaires ; au 3, d'or, à la fasce de gueules, acc. de quinze billettes couchées de même, 5 et 4 en chef, 3, 2 et 1 en pointe (armes anciennes) ; au 4, d'azur, à deux étoiles d'or en chef, et une rose d'argent en pointe. (Séroux).[7],[3]

Auguste Julien Bigarré ( - Belle-Île-en-Mer - Rennes), major (), colonel (Royaume de Naples, ), général de brigade (Royaume de Naples,  ; Royaume d'Espagne, ), lieutenant général (Royaume d'Espagne, ), général de brigade (Premier Empire, ), général de division (à titre provisoire le ), lieutenant général (), Représentant de l'Ille-et-Vilaine ( - ), Baron de l'Empire (1810), Comte de l'Empire (, annulé le ), Officier (Premier Empire), puis, Commandant (Première Restauration), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (1835), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (Première Restauration), Commandeur de l'ordre royal des Deux-Siciles,

Écartelé : au 1, de sinople, au lion d'or ; au 2 du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, d'or, à l'ancre de sable; au 4, d'azur, au navire voguant sur une mer et acc. en chef à dextre d'une étoile, le tout d'argent.[1],[3]

Pierre Joseph Billard ( - Paris), Colonel du 21e de ligne, baron Billard et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)),

Écartelé : au premier d'azur à l'étoile d'argent au deuxième de sable à trois fasces d'or ; au troisième de gueules au dextrochère, mouvant du chef d'or, tenant une lance du même, posée en barre ; au quatrième de sinople au lion d'argent, armé et lampassé d'or ; franc quartier des barons tirés de l'armée.[20]

Pierre-Louis Binet ( - Croix-Chapeau - Paris), général de brigade (11 fructidor an XI), général de division (), baron de Marcognet et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)), Légionnaire (19 frimaire an XII), puis Officier (25 prairial an XII), puis Grand officier de la Légion d'honneur (), chevalier de Saint-Louis (),

Coupé d'or et de gueules; l'or chargé à dextre de trois croix croisettées au pied fiché d'azur; quartier des barons militaires.[20]

Amable Guy Blancard ( - Loriol (Dauphiné) ✝ - Paris), Colonel du 2e carabiniers (), général de brigade (), lieutenant-général (), baron Blancard et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Gand)), Légionnaire (de droit le 1er vendémiaire an XII), puis Officier (25 prairial an XII), puis commandeur de la Légion d'honneur (), chevalier de Saint-Louis (),

Coupé, au premier parti à dextre d'or, au sabre en pal de gueules, monté d'argent, accompagné à dextre et à sénestre d'une molette de sable ; à sénestre des barons tirés de l'armée ; au deuxième d'azur au dextrochère d'argent armé, tenant un étendart du même monté et frangé d'or.[20]

Marie Pierre Isidore de Blanmont ( - Gisors - Gisors), colonel (), général de brigade (), baron baron de Blanmont et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Quartier général impérial de Schönbrunn)), Commandeur de la Légion d'honneur,

D'azur, au chevron d'argent, accompagné en chef de deux merlettes affrontées et en pointe d'une étoile, le tout d'or : franc quartier des barons tirés de l'armée.[20],[3]

Ange François Blein ( - Bourg-lès-Valence - Paris), ingénieur des ponts et chaussées (), colonel (), général de brigade (), baron Blein et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Bordeaux)), Légionnaire (25 prairial an XII), puis Officier (), puis Commandant (), puis Grand officier de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre du mérite militaire du Wurtemberg, Chevalier de Saint-Louis (),

Écartelé : au premier d'or à la cuirasse d'azur ; au deuxième de gueules au signe des barons militaires ; au troisième de gueules au bélier ou baliste d'argent; au quatrième d'or à la tour de sable.[20],[7],[3]

Bo à Bz[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement


Pierre Bodelin ( - Bourg-lès-Valence - Paris), chef de bataillon les grenadiers à pied de la Garde impériale (), major avec rang de colonel aux fusiliers-grenadiers de la Garde (), général de brigade (), chevalier de l'Empire[31] (), baron Bodelin et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Saint-Cloud)), Légionnaire (25 prairial an XII), puis Officier (),

Écartelé : au premier d'or, à la cuirasse de sable traversée en pal d'une massue du même, sommée d'un casque aussi de sable ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième de sable à la levrette la tête contournée d'or, tenant de la dextre une épée en pal d'argent et la senestre appuyée sur un bouclier d'argent chargé en abyme d'une étoile d'azur ; au quatrième, d'azur à la pyramide d'argent maçonnée de sable.[20]

André Barthélémy Boissonnet ( - Annonay - Sézanne), Colonel-major du Génie de la Garde Impériale (1812), Chef d'état-major des troupes du Génie à l'armée de Mein (1813), Maréchal de camp honoraire (1824), Officier de la Légion d'honneur (1804), Chevalier de l'Empire (), Baron de l'Empire (, avec une dotation en Westphalie, titre confirmé en 1865), Chevalier de Saint-Louis (1814),
    • Armes de chevalier de l'Empire : Tiercé en fasce : au I, parti d'argent, à une armure antique de sable et de sinople, à un rouleau déployé d'argent, sur lequel est dessiné un pentagone « au naturel » ; au II de gueules à l'insigne des chevaliers légionnaires ; au III, d'azur, à trois étoiles d'argent posées en fasce, acc. en chef d'un croissant du même.[32]
    • Armes de baron de l'Empire : Écartelé : au 1, d'argent, à une armure de sable ; au 2, d'or plein ; au 3, de sinople, à un rouleau déployé d'argent, sur lequel est dessiné un polygone de sable (en forme de deux triangles vidés, entrelacés en forme d'étoile à six rais) ; au 4, d'azur, à trois étoiles d'argent, accompagnés en chef d'un croissant du même ; au canton des Barons militaires brochant.[33]
Guillaume Boivin de la Martinière (10 janvier 1745 - Vire - Rully (Calvados)), général de brigade (12 prairial an XIII), baron Boivin de la Martinière et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Quartier général impérial de Schönbrunn)), Légionnaire (4 frimaire an XII), puis Officier (25 prairial an XII), puis Commandant de la Légion d'honneur (), chevalier de Saint-Louis (),

D'azur à la fasce d'or accompagnée de trois croisettes du même, franc quartier des barons tirés de l'armée.[20],[34]

Henri-Antoine Bon de Lignim ( - Rochecorbon), chef de bataillon d'artillerie, Colonel-major d'artillerie de la Garde Impériale, Colonel d'un régiment de la garde royale avec rang de maréchal de camp (), chevalier Bon de Lignim et de l'Empire (lettres patentes du ), puis, baron Bon de Lignim et de l'Empire (lettres patentes du ), Légionnaire (), puis, Officier (), puis, Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),
    • Armes du chevalier Bon de Lignim et de l'Empire : D'argent à trois têtes de léopards de sable 1 et 2 accompagnées en pointe d'une tour donjonnée d'azur, ouverte du champ, maçonnée de sable ; à la bordure de gueules chargée du signe des chevaliers légionnaires.[35]
    • Armes du baron Bon de Lignim et de l'Empire : D'argent à la tour crénelée de sable de trois pièces, ouverte du champ, surmontée de trois têtes de léopards de sable, 1 et 2 ; au franc-quartier des Barons militaires.[35],[3]
Pierre Bonnemains ( - Tréauville - Le Mesnil-Garnier), colonel (), général de brigade (), lieutenant général (), redevient maréchal de camp (), lieutenant général (), 1er baron Bonnemains et de l'Empire (décret du , lettres patentes de (Bayonne)), puis 1er Vicomte (, lettres patentes du ), Officier (1808), puis, Commandeur, puis, Grand officier de la Légion d'honneur (30 octobre [1829]), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer, Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), pair de France (),

De sinople, à la cotice d'or chargée de trois étoiles d'azur, adextrée d'un lion couché d'or soutenu de deux sabres d'argent à poignée d'or renversés et croisés en sautoir, franc quartier de baron sorti de l'armée, bordure de gueules.[7],[3],[20]

Michel Louis Joseph Bonté ( - Coutances (Manche) ✝ - Paris), Général de brigade (), Lieutenant général honoraire (ordonnance royale du ), baron Bonté et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)), Légionnaire (19 frimaire an XII), puis, Officier (25 prairial an XII), puis, Commandeur de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre de la Couronne de fer, Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Écartelé : le premier d'azur, aux quatre drapeaux d'or croisés en sautoir : le deuxième des barons tirés de l'armée ; le troisième de sable au pélican et sa piété d'argent. Le quatrième d'azur au chevron d'or, accompagné de trois quinte feuilles d'argent.[7],[9],[20]

Edme Étienne Borne Desfourneaux ( - Vézelay (Yonne) ✝ - Paris), colonel (), général de brigade (), général en chef ( - ), général de division (), Député du département de l'Yonne au Corps législatif (), Représentant à la Chambre des Cent-Jours (Joigny (département de l'Yonne), ), Chevalier de l'Empire (), Baron de l'Empire (), Comte (1823), Commandeur (25 prairial an XII : ), puis, Grand cordon de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre de la Couronne de fer, Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),
    • Armes du Chevalier Borne des Fourneaux et de l'Empire : De sables à trois tours d'or, ouvertes et ajourées d'azur ; au flanc dextre de gueules chargé du signe des Chevaliers Légionnaires.[9]
    • Armes du Baron Borne des Fourneaux et de l'Empire : Coupé : au I, parti de sable à trois tours d’or, ouvertes du champ et du quartier des barons militaires ; au II, d’azur à une ville fortifiée d’argent mouvante de senestre, soutenue de sinople et adextrée d’un guerrier armé à l’antique d’or, marchant l’épée à la main et en attitude de combat vers le flanc dextre.[9]
Charles Luc Paulin Clément Borrelli ( - Villefort (Lozère) - Paris), général de brigade (), lieutenant général (), rétrogradé général de brigade (), réintégré lieutenant général (), 1er baron Borrelli et de l'Empire (), 1er vicomte de Borrelli (Vicomte (), Grand officier de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), Pair de France (),

Écartelé : au 1, d'azur, à un rocher d'argent, posé sur une terrasse de sinople et sommé d'une citadelle d'or ; au 2, du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, d'or, à trois griffes d'aigle de sable, et au chef de gueules ch. de trois étoiles d'argent; au 4, d'azur, à un cheval élancé d'argent.[7]

Jean-Baptiste Joseph Noël Borrel ( - Toulouse - Paris), adjudant-commandant chef de l'état-major de la place de Berlin, général de brigade (), baron Borrel et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Bayonne)), Légionnaire (15 pluviôse an XII), puis, Officier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), chevalier de Saint-Louis (),

De sinople; au mouton passant, la tête contournée d'argent, surmonté de trois étoiles d'or rangées en fasce et en chef, franc quartier des barons sortis de l'armée.[20]

Hyacinthe Yves Philippe Florentin de Bougainville ( - Brest - Paris), lieutenant de vaisseau (1808), capitaine de corvette (), capitaine de frégate (1811), capitaine de vaisseau (), contre-amiral (), Baron de l'Empire (), Légionnaire (), puis, Officier (), puis, Commandeur de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Coupé : au I, parti de sable au miroir d'or où se mire un serpent tortillé d'argent et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au II, d'azur, à une ancre d'or et deux épées du même passées en sautoir, brochant sur l'ancre, et un globe terrestre d'argent, brochant sur le tout.[3]

Louis Loup Étienne Martin Bougault, Colonel du 7e de ligne, Baron de l'Empire (1814),

D'azur à deux baïonnettes d'argent passées en sautoir, chargées d'une épée en pale d'or et surmontées chacune d'une étoile du second, au comble d'or chargé d'un lion passant de sable, au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[8]

Charles Bouge ( - Toulon - Callian (Var)), colonel au 61e régiment d'infanterie de ligne, baron Bouge et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)), (Légionnaire (25 prairial an XII), puis Officier (), puis Commandant de la Légion d'honneur (),

À la croix d'argent à quatre cantons égaux : le premier et le quatrième d'azur à la tour d'or ajourée de sable ; le deuxième des barons tirés de l'armée ; le troisième de gueules au faisceau à l'antique d'argent.[36],[20]

Jean-François Boulart ( - Reims - Besançon), Chef de bataillon (), Chef d'escadron (), Major (), Colonel (), Général de brigade (), Baron de l'Empire (, lettres patentes du , confirmé dans son titre de baron le ), Légionnaire (25 prairial an XII), puis, Officier (), puis, Commandant (), puis Grand-croix de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Coupé : au I, parti d'azur, à un tube de canon d'or, en pal et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au II, d'or, au chevron d'azur, accompagné d'une étoile du même en pointe.[7],[3]

Jean Raymond Charles Bourke ( - Lorient (Morbihan) † - Ploemeur), Adjudant-commandant (25 fructidor an XIII : ), Général de brigade (), Général de division (), Pair de France (comte-pair le , lettres patentes du ), baron Bourke et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Palais de Saint-Cloud)), Comte Bourke (1821), Comte Bourke de Burgh (), Légionnaire (4 germinal an XII), puis, Officier (25 prairial an XII), puis, Commandant (), puis, Grand officier (), puis, Grand-croix de la Légion d'honneur (), Chevalier (), puis, Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), Chevalier de l'ordre militaire de Saint-Henri de Saxe (), Grand-croix de l'ordre royal de Saint-Ferdinand d'Espagne (), Chevalier de l'ordre de Saint-Alexandre Nevski (),

D'or ; à la croix de gueules, cantonnée en chef à dextre d'un lion rampant de sable, et à sénestre du quartier des baron militaires.[3],[20]

André Joseph Boussart ( - Binche (Hainaut) † - Bagnères-de-Bigorre), général de brigade (à titre provisoire le ), confirmé le ), général de division (), baron Boussart et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)), Commandant de la Légion d'honneur (14 juin 1804), chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer,

D'azur, au chevron d'argent, accompagné en chef à dextre d'une tête de cheval d'argent, bridée de sable, et en pointe d'un palmier d'or terrassé de même et fruité d'argent, quartier des barons tirés de l'armée.[3],[14],[20]

Ignace François Bousson ( - Arbois (Jura) ✝ ), du 2e régiment de chasseurs à cheval en retraite, baron Bousson et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)), Légionnaire (19 frimaire an XII), puis Officier (25 prairial an XII), puis Commandant de la Légion d'honneur (4 nivôse an XIV),

Fascé d'or et de gueules de six pièces, l'or chargé de trois léopards l'un sur l'autre, tenant de la dextre une épée haute, le tout de sable ; franc quartier des barons tirés de l'armée.[20]

Claude-Théodore Boutillier ( - Sablonnières - Sablonnières), Capitaine au 105e de ligne, Baron de Holdenstadt et de l'Empire (),

D'azur à l'épée d'argent, et deux baïonnettes du même passées en sautoir, brochant sur l'épée ; au franc-quartier de gueules à sénestre, une épée haute en pal d'argent qui est des barons militaires de l'Empire. L'écu coiffé d'une toque de velours noir retroussé de contre-vair, avec porte-aigrette d'argent surmontée de trois plumes blanches et accompagnées de deux lambrequins d'argent[37],[38].

Jean-Baptiste-Joseph Bouvier ( - Vesoul ✝ tué le près de Krasnoë (Russie)), colonel au corps impérial du génie, baron Bouvier et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Compiègne)), Légionnaire (25 prairial an XII), puis Officier de la Légion d'honneur (),

Écartelé : au premier d'or à la croix ancrée de gueules, au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième d'azur à cinq étoiles d'argent en sautoir ; au quatrième d'or au drapeau en bande de gueules, monté d'argent.[20]

Joseph Bouvier des Éclaz ( - Belley - Belley), Colonel du 14e régiment de dragons (), Général de brigade (), baron Bouvier des Éclaz et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)), Légionnaire (4 germinal an XII), puis, Officier (), puis, Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), Chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer (1811),

Écartelé : au 1, de sinople, au dragon ailé d'argent, armé et lampassé de gueules, la queue nouée ; aux 2 du quartier des barons sortis de l'armée ; au 3, d'azur, au buffle passant d'or ; au 4, d'or, à trois chevrons d'azur, acc. en chef de deux grenades d'argent, allumées de gueules, et en pointe d'une molette aussi d'argent.[7],[3],[20]

Armes parlantes (Buffle/Bouvier (métier)).


Charles Joseph Boyé ( - Ehrenbreitstein (Électorat de Trèves) † - Saint-Mihiel), général de brigade (à titre provisoire le 22 prairial an II (), confirmé par arrêté du 25 prairial an III ()), baron d'Abaumont et de l'Empire (décret impérial du , lettres patentes du ), Officier (19 frimaire an XII), puis, Commandant de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Écartelé : au I d'argent, au casque de hussard d'azur, à la crinière de sable ; au II, du quartier des barons militaires de l'Empire ; au III, d'azur à un pont de 3 arches accompagné de 3 étoiles rangées en chef, le tout d'argent et soutenu par une terrasse cousue de sable ; au IV, d'or à un cheval effaré de sable.[18],[3],[39],[40]

Louis Léger Boyeldieu ( - Monsures (Somme) † - Monsures (Somme), des suites de ses blessures reçues à Dresde), colonel (), général de brigade (), général de division (), baron Boyeldieu et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Bayonne)), Légionnaire (25 prairial an XII), puis, Officier (), puis, Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Écartelé : le premier d'azur à la tour crénelée d'or surmontée d'un coq d'argent; le deuxième des barons militaires, le troisième de gueules, au pont de trois arches d'argent, le quatrième d'azur, au chameau posé d'or.[7],[3],[20]

Joseph Boyer de Rebeval ( - Vaucouleurs (Meuse) - Paris), général de brigade (), général de division (), baron de Rebeval et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Valladolid)), Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre de la Couronne de fer,

Coupé : au 1, parti de sable au lion rampant d'argent et de gueules au signe des barons militaires ; au 2, d'azur, aux trois bouées en forme de tonneaux couchés, avec leurs câbles pendants d'or (les trois bouées représentées sur le blason symbolisent le passage du Tagliamento, de L'Adige et du Tessin, en avant de Marengo).[6],[9],[7],[3],[20]

Antoine-Constant de Brancas ( - Paris - bataille d'Essling), colonel du 11e cuirassiers, baron de Brancas et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Valladolid)), Légionnaire (4 germinal an XII), puis Officier de la Légion d'honneur (),

D'azur : au pal d'argent, chargé de deux tours de gueules, ouvertes, ajourées, et maçonnées de sable et accosté de quatre pattes de lion d'or, dont deux mouvantes du flanc dextre posées en barre, et deux du flanc sénestre posées en bandes (de Brancas) ; quartier des barons militaires.[20]

Michel Silvestre Brayer ( - Douai - Paris), colonel (), général de brigade (), général de division (), baron Brayer et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)), puis, Comte Brayer et de l'Empire ( : Cent-Jours), chambellan de l'Empereur et gouverneur du château de Versailles (Cent-Jours), Pair de France ( (Cent-Jours), ), Légionnaire (4 germinal an XII), puis, Officier (), puis, Commandant (), puis, Grand officier (), puis, Grand-croix de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Écartelé au premier de sable au chevron d'argent alaisé, accompagné de trois besans du même; au deuxième des barons tirés de l'armée; au troisième de pourpre au serpent en cercle se mordant la queue d'or, au quatrième d'azur à la faucille d'argent, le tout soutenu d'une champagne de gueules, chargée d'un pont de huit arches d'argent sommé d'un renard passant du même.[7],[32],[41],[42],[3],[20]

Joseph Breissand ( - Sisteron - à la suite de ses blessures reçues à Dantzig), Colonel du 35e régiment de ligne (23 frimaire an XII : ), Général de brigade (), Baron de l'Empire (lettres patentes du ), Officier (par décret du Premier Consul du 25 prairial an XII : ), puis, Commandant de la Légion d'honneur (par décret impérial ),

Parti : au 1, d'azur, à une licorne assise d'argent; au 2, coupé du quartier des Barons militaires de l'Empire et d'argent, à deux branches en cercle, l'une à dextre d'olivier, l'autre à senestre de chêne, le tout de sinople.[7],[9],[36]

Antoine François Brenier de Montmorand ( - Saint-Marcellin (Isère)), général de brigade (à titre provisoire le , confirmé le ), général de division (), Baron de l'Empire (), puis, Vicomte (), député de l'Isère ( - 1831), Officier (19 frimaire an XII), puis, Commandant (25 prairial an XII), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Coupé au premier parti à dextre d'azur au sautoir cousu de gueules, chargé de cinq coquilles d'argent, et cantonné de vingt étoiles du même, six en chef, six en pointe, quatre sur chaque flanc : à senestre des barons tirés de l'armée ; au deuxième d'argent à la forteresse en ruines de sable, ajourée, ouverte et enflammée de gueules adextrée d'un lion rampant de gueules, tenant de la dextre une épée du même.[20]

Louis-Alexandre Briant ( - Saint-Germain-en-Laye - entre Kowno et Tilsitt), colonel du 23e dragons, baron Briant et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Saint-Cloud)), Légionnaire (19 frimaire an XII), puis Officier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer (décret du ),

Écartelé ; au premier d'azur au lion d'or, surmonté d'un croissant d'argent, au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième d'argent au chevron d'azur, accompagné en chef de deux molettes de sable et en pointe d'une cloche du même ; au quatrième d'azur au guidon d'argent, montée et frangée d'or chargée de la lettre N. de sable, entouré de laurier du même et fichée dans une terrasse de sinople.[20]

André Louis Elisabeth Marie Briche ( - Neuilly-sous-Clermont (Oise) † - Marseille), colonel (), général de brigade (), général de division (), baron de Briche et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Quartier général Impérial de Schönbrunn)), Vicomte (), Légionnaire (4 germinal an XII), puis, Commandant (), puis, Grand officier (), puis, Grand-croix de la Légion d'honneur (), Chevalier (), puis, Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), Chevalier de l'ordre royal du Mérite militaire de Wurtemberg (1813),

Coupé le premier parti d'or à deux têtes de cheval de sable et de gueules, au signe des barons tirés de l'armée ; le deuxième d'azur à deux fasces d'argent superposées, chargées de deux chevrons superposés d'or, accompagnés de trois molettes aussi d'or.[3],[20],[29]

Étienne Brouard ( - Vire (Calvados) † - Paris), Général de brigade (12 pluviôse an XIII : ), Général de division (décret impérial du ), redevient maréchal de camp (), Lieutenant général (), Baron de l'Empire (décret impérial du et lettres patentes du ), Légionnaire (15 pluviôse an XII), puis, Officier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII : ), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

D'azur : à l'œil d'argent en chef à dextre, au quartier des barons militaires à senestre, et à la redoute d'argent maçonnée de sable en pointe, et chargée d'un canon renversé de sable.[7],[3],[9],[20]
Ses armoiries rappellent le biscaïen qui le frappa à la tempe droite, et le priva de la vue de ce côté, à la prise d’assaut d’une forte redoute, après le passage du Bugon et de la Narew, à Czarnowo, en Pologne.

Jean Pierre Joseph Bruguière ( - Sommières - Görlitz, Prusse), général de brigade (), général de division (), baron « Bruyère » et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Bordeaux)), Comte de l'Empire (, titre non-enregistré), Officier (), puis, Commandant de la Légion d'honneur (),

Au premier et quatrième fascé d'argent et de sinople de six pièces; au deuxième de gueules au signe des barons militaires; au troisième d'or à trois molettes d'éperon de gueules, deux et une.[7],[20]

Jean Antoine Brun ( - Quaix-en-Chartreuse (Isère) † - Grenoble), Chef de brigade à la suite de la 12e légère (à titre provisoire le 26 pluviôse an VIII (), confirmé le 15 germinal an X : ), Général de brigade (), Brun et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Saint-Cloud)), Légionnaire (19 frimaire an XII), puis, Officier (25 prairial an XII : ), puis, Commandant de la Légion d'honneur (4 nivôse an XIV : ), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

D'azur, au palmier d'or, terrassé du même, et un lion passant d'argent, armé d'une épée du même, brochant sur le fût de l'arbre, un chef du second, ch. d'un croissant de gueules entre deux étoiles d'azur[7] ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[3]

Louis Bertrand Pierre Brun de Villeret ( - Le Malzieu (Lozère) † - Le Malzieu), Adjudant-commandant (), Général de brigade (), Lieutenant général (), Député de la Lozère, Pair de France (), Chevalier Brun de Villeret et de l'Empire (lettres patentes du ), puis, Baron Brun de Villeret et de l'Empire (, confirmé le ), Légionnaire (1807), puis, Officier (1812), puis, Commandant (de l'ordre royal de la Légion d'honneur) (), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (), Chevalier de l'ordre militaire de Saint-Henri de Saxe (1808), Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

D'azur, à une tour d'argent, accompagnée en chef d'une étoile d'or et accostée de deux croissants du second[7] ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[3]

Vivant-Jean Brunet-Denon ( - Givry (Saône-et-Loire) ✝ - Paris), Maréchal de camp honoraire (), Général de brigade titulaire (), Maréchal de camp (confirmé le avec effet rétroactif au ), 1er Baron Brunet-Denon et de l'Empire (décret impérial du et par lettres patentes du ), Légionnaire (décret du Premier Consul du ), puis, Officier (décret impérial du ), puis, Commandeur (décret du ), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (décret impérial du ), Chevalier de Saint-Louis (ordonnance royale du ), Chevalier de l’ordre royal des Deux-Siciles, Titulaire de la Médaille militaire de Sainte-Hélène (1857),

D'or, à la fasce d'azur chargée de trois coquilles du champ, surmontée d'une étoile d'azur et accompagnée en pointe d'un cheval galopant de sable ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant[7],[5],[9].

Pierre-Antoine Bruneteau de Sainte Suzanne ( - Poivres - Albeng (retraite de Russie)), 1er baron de Sainte-Suzanne et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Anvers)),

D'azur au lion d'or surmonté d'une étoile d'argent flanqué de colonnes du même, franc quartier des barons tirés de l'armée. Pour livrées : bleu, rouge, jaune, blanc[20].

Jean-Chrysostôme Bruneteau de Sainte-Suzanne ( - Poivres - Clermont-Ferrand, en se suicidant d’un coup de pistolet à la tête), Colonel du régiment de l'Île-de-France (), Commandant militaire de l'Île Bonaparte ( - ), Colonel du 29e régiment d'infanterie légère le , maréchal de camp (), Général de brigade (décret impérial du ), 2e baron de Sainte-Suzanne et de l'Empire (lettres patentes du ), Légionnaire (décret impérial du ), puis, Officier (ordonnance du ), puis, Commandeur de la Légion d'honneur (ordonnance du ), Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

D’azur au lion d’or surmonté d’une étoile d’argent et flanqué de deux colonnes du même, au franc-quartier senestre des barons militaires de l’Empire de gueules chargé d’une épée haute d’argent.[9]

Jean-Baptiste Bruny ( - Lyon), colonel du 62e de ligne, Baron Bruny et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)), Officier (décret impérial signé en 1809), puis, Commandant (décret impérial du ), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (seconde Restauration), Chevalier (ordonnance du ), puis, Commandeur de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (ordonnance du ), Chevalier de l'ordre de la Couronne de fer (1809), Commandeur de l’ordre des Deux-Siciles (1809),

Coupé : le premier parti d'azur au croissant, les pointes à dextre d'argent ; et de gueules au signe des barons tirés de l'armée ; au deuxième d'argent à la barre d'azur, chargée de trois étoiles du champ, accompagnée à dextre d'une branche d'olivier de sinople et en pointe d'un coq contourné de sable, sénestré d'une lance, haute en pal du même, mouvant de la pointe.[7],[9],[3],[20]

Claude Joseph Buget ( - Bourg-en-Bresse - Perpignan), général de brigade, baron Buget et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)), commandant de la Légion d'honneur,

D'azur, à la main de carnation aîlée d'or tenant un sabre d'argent à poignée d'or et mouvant de dextre; quartier des barons militaires.[20]

Charles-Joseph Buquet ( - Charmes (Vosges) - Vandœuvre-lès-Nancy), Colonel du 75e de ligne (), colonel du 30e de ligne (), général de brigade (), baron Buquet et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Nantes)), Légionnaire (4 germinal an XII), puis Officier (), puis Commandant de la Légion d'honneur (),

D'argent; à la bande de sable chargée de trois annelets d'or, accompagnée en chef et en pointe d'un lion rampant de sable armé et lampassé de gueules; quartier des barons militaires.[20]

Louis Léopold Buquet ( - Charmes (Vosges) - Montauville, Meurthe-et-Moselle), général de brigade (28 vendémiaire an XIII), 1er baron Buquet et de l'Empire (décret du [31], lettres patentes du )), Légionnaire (15 pluviôse an XII), puis, Officier (25 prairial an XII), puis, Commandant de la Légion d'honneur (), Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Tiercé en fasce : au 1, d'hermine plein ; au 2, de sable, à une étoile d'or ; au 3, d'azur, à un cygne d'argent, nageant sur une rivière du même[7] ; au franc-quartier des barons militaires.[3]

André Burthe ( - Metz - Paris), colonel du 4e hussards (), général de brigade (), 1er baron d'Annelet et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Palais d'Erfurt)), Commandeur de la Légion d'honneur (),

Écartelé : le premier d'azur au sauvage d'or (portant un carquois et s'appuyant sur un arc du même, posé sur le sol à senestre) ; le second des barons militaires ; le troisième de gueules aux six drapeaux en sautoir d'or posés en trophée ; le quatrième parti d'argent et d'azur, l'argent à la tête de cheval de sable surmontée d'un étoile d'azur, l'azur chargé d'une lyre d'or.[7],[6],[3],[20]

Jacques Butraud (), colonel du 3e régiment d'artillerie de marine (), général de brigade (), Baron de l'Empire (),

Ecartelé ; au premier d'azur, au luth en bande, d'or ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième de gueules au tube de canon, en pal, d'argent ; au quatrième d'azur à trois boulets en pile, un et deux, d'or, soutenus du même.[20]

Notes et références[modifier | modifier le code]

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  23. Armorial du Souvenir
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  28. Biographie de BERTHEZENE sur Vendargues.Histoire et lesapn.forumactif.fr : Les Amis du Patrimoine Napoléonien
  29. a et b Philippe Lamarque, La figure héraldique du cheval, Editions Cheminements, , 292 p. (ISBN 978-2-84478-076-8, LCCN 2002493029, présentation en ligne)
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  32. a et b Héraldique napoléonienne et symbolisme maçonnique, de Jacques Declercq, d'après L’héraldique napoléonienne, de Philippe Lamarque Ed. du Guy.
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  36. a et b Nobiliaire de Provence : Armorial général de la Provence, du Comtat Venaissin, de la Principauté d'Orange..., de René Borricand, Éditions Borricand, Aix-en-Provence, 3 vol. : 1974-1976, (ISBN 2853970027) (ISBN 9782853970020) (ISBN 2-85397-002-7) (ASIN B0000E7KFZ).
  37. www.armorial-general.org
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  39. Nobiliaire de Saint-Mihiel, Par Dumont, Publié par Derache, 1864
  40. Fiche de Charles Joseph Boyé sur roglo.eu
  41. Source : www.lillempire.fr : Lille et le Nord, du Consulat au Second Empire
  42. passepoil.fr Héraldique napoléonienne, Département du Nord

Voir aussi[modifier | modifier le code]