1er régiment de hussards parachutistes

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1er régiment de hussards parachutistes
Image illustrative de l’article 1er régiment de hussards parachutistes
Insigne régimentaire du 1er régiment de hussards parachutistes

Création 1720
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de hussards
parachutistes
Rôle
  • Cavalerie blindée
  • Reconnaissance au contact ou dans la profondeur
  • Intervention antichar
  • Sûreté des arrières ou des flancs
Fait partie de 11e brigade parachutiste de la
3e division
Garnison Tarbes
Surnom "Bercheny Houzards"
"L'échelon blindé d'urgence"
"1er hussards"
Couleurs Rouge et bleu
Devise "Omnia si perdas, famam servare memento"
("Si tu as tout perdu, souviens-toi qu’il te reste l'honneur")
Inscriptions
sur l’emblème
Valmy 1792
Jemappes 1792
Castiglione 1796
Eylau 1807
Sébastopol 1855
La Mortagne 1914
La Serre 1918
AFN 1952-1962
Anniversaire Saint Michel
Saint Georges
Équipement
  • 13 AMX-10 RCR
  • 8 Engins sur Roues équipés d'un canon de 90 mm ERC-90 Sagaie
  • 50 Véhicules Blindés Légers VBL
  • 16 Véhicules Légers Tout Terrain-radio P4
  • 9 VAB (Véhicule d'Avant Blindé)
  • 16 postes de tir pour missiles Milan
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Guerre d'Indochine
Guerre du Golfe
Batailles 1914 - Bataille de la trouée de Charmes
Décorations Croix de guerre 1914-1918
une étoile de vermeil
Croix de guerre 1939-1945
une palme
Croix de la Valeur militaire
une étoile de vermeil
Entrée nord du 1er RHP, avec au premier plan vue de la statue du Maréchal Foch.

Le 1er régiment de hussards parachutistes (ou 1er RHP) est une unité de cavalerie blindée de l'armée française, créé sous la Révolution à partir du régiment de Berchény hussards, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime créé en 1719.

Il est basé dans le quartier d'Ormeau-Figarol à Tarbes (canton de Tarbes 3), dans le département des Hautes-Pyrénées, en France au sein du secteur Larrey.

Cette ville compte également le 35e régiment d'artillerie parachutiste (35e RAP). Le 1er RHP est le seul régiment blindé de la 11e Brigade Parachutiste (l'unique brigade parachutiste de l'armée française). Il s'est notamment distingué pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire notamment à Jemmapes (1792), Castiglione (1796), Eylau (1807) et Oporto (1809).

En 1946, il obtient sa désignation actuelle : "1er régiment de hussards parachutistes". De 1948 a 1950 un escadron du régiment est engagé en Indochine. Il est implanté à Tarbes en 1961, après la guerre d'Algérie.

Les missions spécifiques du 1er régiment de hussards parachutistes[modifier | modifier le code]

Unique régiment blindé de la 11e brigade parachutiste, on le surnomme "l'échelon blindé d'urgence". Il est régulièrement sollicité sur différents théâtres d'opérations: "Il y a toujours une unité du 1er RHP en intervention quelque part dans le monde".

Le 1er régiment de hussards parachutistes accomplit au profit de la brigade parachutiste toutes les missions d'un régiment de cavalerie légère : reconnaissance au contact ou dans la profondeur, intervention antichar, sûreté des arrières ou des flancs. Son matériel peut être aérolargué, aéroporté ou transporté par toute autre voie militaire. Il intervient souvent en lien avec les forces spéciales (Brigade des Forces Spéciales Terre - BFST).

Sa double spécialisation : cavalier et parachutiste, lui assure une polyvalence et une réactivité souvent mises à contribution sur les théâtres de projection actuels. Et comme le disait le général Bertrand de Montaudouïn : « Le 1er hussards se doit d'être le meilleur des cavaliers puisque parachutiste et le meilleur des parachutistes puisque cavalier. »[1].

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

Historique des garnisons, campagnes et batailles[modifier | modifier le code]

Garnisons successives[modifier | modifier le code]

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Hussards de Bercheny sous l'Ancien Régime

Révolution[modifier | modifier le code]

Le régiment perd officiellement son appellation de Bercheny pour devenir le 1er régiment de hussards.

Le 1er régiment de hussards a fait les campagnes de 1792 et 1793 à l’armée du Nord ; 1794 à l’armée des Alpes. Ce régiment figurait avec honneur à la bataille de Jemmapes, le .

Campagnes de l’an IV à l’an VII à l’armée d’Italie ; an VIII à l’armée de réserve ; an IX aux armées de réserve et des Grisons. Faits d’armes : bataille de Roveredo, le .

Il a fait les campagnes des ans XIV et 1806 au 6e corps de la Grande Armée ; 1807 au corps de cavalerie légère de réserve ; 1808 au 4e corps de cavalerie de la Grande Armée ; 1809 à l’armée d’Espagne ; 1810 et 1811 aux armées d’Espagne et de Portugal ; 1812 aux armées d’Espagne, de Portugal et de Catalogne ; 1813 aux armées d’Espagne, de Catalogne, de Portugal, au 3e corps de cavalerie de la Grande Armée et au corps d'observation de l’armée d’Italie ; 1814 à l’armée d’Italie ; 1815 à la 6e division de réserve de cavalerie.

Premier Empire[modifier | modifier le code]

Trompette des hussards
Théodore Géricault, 1815-1820
Clark Art Institute, Williamstown[4]
Charge du 1er hussards sous le Premier Empire
Édouard Detaille (1848-1912)
Chef d'escadron du 1er hussards à la charge
Louis-Ferdinand Malespina
d'après une planche de Martinet

Napoléon Ier résumera ainsi cette période : « ce régiment n'a cessé de combattre soit en totalité, soit en partie. Il a été renouvelé presque jusqu'à cinq ou six fois, mais une vérité digne d'être affirmée par les Généraux, c'est qu'officiers, sous-officiers et hussards ont tous fait leur devoir. De 1792 à 1801, il a assisté à 37 batailles, 168 combats, 1310 affaires et fait pendant le même temps 26 300 prisonniers, pris 40 drapeaux, 303 bouches à feu. »[5].

Restauration[modifier | modifier le code]

Sous la Restauration, le 1er régiment de hussards prendra successivement les noms de hussards du Roi, hussards du Jura, puis de Chartres.

Durant l'expédition d'Espagne de 1823, le 1er hussards rattaché au 1er corps de l'armée d'Espagne se distingue lors des combats d'Astorga et de Puerto de Mirabete les et .

1830-1848[modifier | modifier le code]

Lieutenant du 1er hussards vers 1840

En 1831 le régiment participe à la campagne de Belgique.

Second Empire[modifier | modifier le code]

Guerre de Crimée

En 1854, le régiment participe à la guerre de Crimée, où il reçoit des missions de reconnaissance qu'il remplit avec brio. Le souvenir du siège de Sébastopol est inscrit sur son étendard.

En 1858, le 1er régiment de hussards prend pour la première fois garnison à Tarbes.

Expédition en Syrie

Le 1er escadron du 1er régiment de hussards, sous le commandement du capitaine Stockly, participe à l'expédition en Syrie[6]

Guerre franco-allemande de 1870

Entre 1870 et 1871, le régiment subit de très lourdes pertes au cours de la guerre franco-prussienne

En 1870, à la bataille de Sedan, le régiment va connaître l'heure la plus importante de son histoire, sous les ordres du colonel de Baufremont.
Il est un des rares régiments à revêtir le nouvel uniforme de hussard de la réforme de 1868, à savoir une tunique et un dolman bleu ciel à 6 brandebourgs blancs.
Intégré à la division du général Margueritte, aux côtés des 1er, 3e, 4e chasseurs d'Afrique où il forme brigade sous le commandement du général Tallard, aux côtés du 6e chasseur à cheval, il est engagé à la bataille de Sedan.
Soumis le , à proximité du plateau de Floing, à des bombardements, il y connaît des pertes sensibles sous le feu de 7 puis de 26 batteries de campagne des XIe et Ve corps allemands à partir de 8 heures du matin. Lors du repli de la division, qui s'effectue après l'échec de la charge du 3e chasseurs d'Afrique, le régiment subit un nouveau bombardement en se repliant au travers du bois de Garenne, où est tué le général Tallard, fauché par un obus. Le régiment prend alors position aux sorties du bois, aux côtés des restes du 3e chasseurs d'Afrique, du 1er chasseur d'Afrique et du 6e chasseur à cheval, sous les ordres du général Marguerite, qui transfère le commandement de la brigade du général Tallard au colonel commandant le 1er hussards.

À deux heures de l'après-midi, après avoir de nouveau souffert des tirs de l'artillerie allemande, le régiment est engagé dans une charge en échelon contre la 22e division du général Sckopp, du XIe corps allemand qui se dirige vers les prairies qui dominent la Meuse pour y consolider l'encerclement de l'armée de Mac Mahon. Avant même le départ de la charge, le lieutenant-colonel de Gantès, adjoint du colonel de Baufremont, est mortellement blessé, la jambe emportée par un obus. Il est remplacé par le commandant Bissaut, qui reçoit l'ordre de mener la charge avec le 2e escadron, qui doit être suivi des quatre escadrons du régiment. Charge qui va s'effectuer sous le tir de près de 60 pièces de campagne Krupp. Dès le début de la charge, le cheval du colonel de Baufremont est tué, et celui-ci, bien que contusionné, parvient à se remettre en selle sur une monture d'un cavalier qui vient d'être fauché par un éclat d'obus. Le colonel de Baufremont voit de nouveau son cheval tué sous lui quelques instants plus tard. En quelques minutes, le 1er hussards se voit réduit à 150 hommes.

Quatre officiers perdent la vie : le lieutenant-colonel de Gantés, le capitaine Albaret, commandant le 5e escadron, le capitaine de Bullet, capitaine en second, et le sous-lieutenant de Saint-Georges. Sept officiers sont blessés : le capitaine de Pressac, qui commande le 3e escadron, le capitaine de Tussac, atteint de deux balles, ainsi que les lieutenants de Mulheneim, Button, de Senneville et le sous-lieutenant de Chaleon. Sous les charges répétées, le régiment, sur un effectif de 490, perd 11 officiers et 316 sous-officiers et hussards.

1871-1914[modifier | modifier le code]

Hommes du 1er hussards vêtus du dolman à tresse (1905)

En 1871, il est affecté en Algérie, où il participe aux opérations d'assainissement de la Kabylie.

Il rentre en France en 1882, où il mène pendant trente ans la vie de garnison.

À la veille de la Première Guerre mondiale, le régiment compte un effectif de 35 officiers, 63 sous-officiers et 677 cavaliers.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Engagé avec le 2e Corps d'Armée en Lorraine, il y déborde d'activités, éclairant, freinant, couvrant.

1914[modifier | modifier le code]

La Mortagne est inscrit sur l'Étendard. le régiment combat également à Kemmel dans la plaine flamande.

1915[modifier | modifier le code]

Perthes, Beauséjour dans le Soissonnais.

1916[modifier | modifier le code]

l'Argonne.

1917[modifier | modifier le code]

La guerre s'enlise et c'est à pied, à la bataille de Verdun notamment, que les hussards continuent la lutte, partageant le même sort que leurs camarades fantassins. le régiment combat au Mort-Homme.

1918[modifier | modifier le code]

Le retour à l'offensive les voit de nouveau à cheval et se termine par les opérations sur la Sarre.

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

1935 : le régiment change et modernise ses équipements. Il se motorise en partie, notamment avec une section de motocyclistes. Néanmoins, le 1er hussards reste l'un des derniers régiments à cheval de l'armée française, il est stationné à Angers.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Drôle de guerre[modifier | modifier le code]

Le 1er régiment de hussards forme la 1re brigade de cavalerie (1re BC) avec le 8e régiment de chasseurs à cheval. La 1re BC fait partie de la 1re division de cavalerie lorsqu'en février 1940 les divisions de cavalerie sont transformées en divisions légères de cavalerie (DLC). La 1re BC n'est alors plus endivisionnée et dépend désormais directement de la 2e armée[7]. En cas d'intervention en Belgique, la 1re BC doit participer à la manœuvre retardatrice en Ardenne en s'alignant sur la Vierre, en liaison entre la 5e DLC à gauche et la 2e DLC à droite[8].

Bataille de France[modifier | modifier le code]

Le le régiment pénètre ainsi en Belgique puis couvre la retraite, en mai et en juin, au prix de lourdes pertes. Il combat au Mont-Dieu où 400 hussards stoppent pendant 3 jours l'avancée de 5 bataillons allemands. L'armistice contraint le régiment à déposer les armes. Son tribut a encore été lourd : 190 tués, blessés ou disparus.

Dissous après l'armistice, il est recréé par la Résistance en 1945, sous l'appellation de régiment de reconnaissance de la 25e division.

De 1945 à nos jours[modifier | modifier le code]

Certificat du service militaire (26 juillet 1978) du 1er RHP
Opérations extérieures de 1945 à 1978

En 1946, la 25e division devient 25e division aéroportée et le 1er hussards devient, à la suite d'une inspection du Maréchal de Lattre de Tassigny, le 1er régiment de hussards parachutistes. En , le régiment est envoyé en Algérie à Constantine (Quartier Gallifet). À cette époque il est commandé par le colonel De Gastines, gendre du maréchal Louis Franchet d'Espèrey).

À partir de 1948, un de ses escadrons combat en Indochine. 1949 : Retour à Auch.

En 1956, il participe aux opérations du RIF Marocain puis d'Algérie. Le il est intégré à la 25e D.P..

Le le régiment quitte l'Algérie et débarque deux jours plus tard à Marseille, s'installe provisoirement le 14 juillet au camp de Mourmelon. Le 30 août, le 1er RHP part à Sedan au quartier Fabert. Le 6 novembre, le régiment retrouve Tarbes et le quartier Larrey. Il est alors articulé en 3 escadrons de reconnaissance sur jeeps et un escadron d'instruction.

Opérations extérieures depuis 1978
Patrouille du 1er RHP sur ERC 90 en Côte d'Ivoire (2003)

Depuis 1978 il a été présent dans les opérations d'Afrique, du Moyen-Orient, de l'Ex-Yougoslavie.

Traditions[modifier | modifier le code]

Après être passé du cheval au blindé et au parachute, le régiment a su prouver que l'esprit demeure si les formes changent.

Devise[modifier | modifier le code]

La devise du régiment a été pendant un certain temps : « Aultre ne veult » mais la devise du comte de Bercheny, fondateur du régiment : « Omnia si perdas, famam servare memento. » sera finalement reprise.

La devise actuelle du régiment signifie en Latin : « Si tu as tout perdu, souviens-toi qu'il te reste l'honneur » ou « Même si tout est perdu, sache qu'il reste l'honneur à sauver. »

Insignes[modifier | modifier le code]

Dessiné en 1935, l'insigne du 1er RHP représente, posées sur un brevet parachutiste, les armes du comte Ladislas de Bercheny.

Description héraldique : « Parti, au un de gueules à la croix pattée d'argent, cantonnée de quatre croisettes de même, au deux d'azur à la licorne d'argent hissante d'une couronne tréflée d'or, posée sur deux montagnes en figure de cœurs entrelacés d'argent et mouvantes de la pointe à l'écu. »

La signification du brevet parachutiste : « Le parachute te porte, les ailes du grand Saint Michel te supportent, l'étoile te guide, les lauriers te rappellent la gloire des anciens, la couronne de chêne, la force qui caractérise les parachutistes, mais la mort te guette, elle est représentée par le noir entre les suspentes ».

Le 1er RHP possède son propre béret. Contrairement au béret des parachutistes (le « béret rouge ») portant l'insigne des parachutistes de métropole, celui du 1er RHP est porté sur une hongroise étant le signe distinctif des hussards qui symbolise les rangées de brandebourgs en fil blanc disposées sur le dolman et la pelisse de l'uniforme des hussards de l'Ancien Régime.

Uniformes[modifier | modifier le code]

Étendard[modifier | modifier le code]

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[9],[10]

Décorations[modifier | modifier le code]

Le drapeau du régiment est décoré de la croix de guerre 1914-1918 avec étoile de vermeil, et de la croix de guerre 1939-1945 avec une palme. Il est également décoré de la croix de la Valeur militaire avec deux palmes et une étoile d'argent. Les deux palmes reçues pour son action en Afghanistan ont donné droit au régiment au port de la fourragère aux couleurs de la Croix de la Valeur militaire[11].

Chant[modifier | modifier le code]

Sur la mélodie du chant révolutionnaire polonais La Varsovienne :

Version originelle

Pour libérer le pays qu'on enchaîne,
Briser ses liens, massacrer ses ennemis,
Il est des gars endurcis à la peine
Chacun pour tous et tous pour un réunis.

Voyez, bonnes gens, largués sur la plaine,
Tombant du ciel et rampant seuls dans la nuit,
Ne craignant rien, ni la peur, ni la haine,
Voyez, ce sont les hussards de Bercheny.

Autour de nous, attendant l'esclavage,
Les libéraux se vautrent dans leur veulerie.
Pour eux la paix, mais pour nous le courage
De risquer tout pour secourir la Patrie.

Ô parachutiste, voilà l'orage,
Montrons-nous fiers de nos anciens d'Algérie,
Rien n'est trop dur pour un gars de notre âge,
S'il est Para de Bercheny Cavalerie.

Version actuelle et officielle

Pour libérer le pays qu'on enchaîne,
Prêts au combat pour repousser ses ennemis,
Il faut des gars endurcis à la peine,
Chacun pour tous et tous pour un réunis.

Voyez, braves gens, largués sur la plaine,
Tombant du ciel et progressant dans la nuit,
Ne craignant rien, ni la mort, ni la haine,
Voyez ce sont les hussards de Bercheny.

Autour de nous la bataille fait rage,
Si certains tombent sous les coups de l'ennemi,
Pour eux la paix et à nous le courage
De risquer tout pour secourir la Patrie.

Ô parachutiste, voilà l'orage,
Montrons nous fiers de nos anciens de Hongrie,
Rien n'est trop dur pour un gars de notre âge,
S'il est para de Bercheny Cavalerie

Le chant de Bercheny (en hongrois)

Gyenge violának
Letörött az ága
Az én bánatomnak
Nincs vigasztalása

Refrain :
Suhog a szél
Késmárk felett
Édes rózsám
Isten veled

Nagy Bercsényi Miklós
Sirdogál magában
Elfogyott szegénynek
Minden katonája

Refrain :
Suhog a szél
Késmárk felett
Édes hazám
Isten veled

Prononciation du chant hongrois

Dienne guen vi o la nack
Les teureute aze aga
Aze éne bana tome nack
Nintche vigas ta la cha

Refrain (bis) :
Chou hogue a sell
Kéchemark failette
Edeche ro jame
Ichtene velaide

Nadie Bertchényi Micloche
Chir do gal ma gabane
Elfodiote se guénie neck
Mine daine cato naya

Refrain (bis) :
Chou hogue a sell
Kéchemark failette
Edeche hazame
Ichtene velaide

Traduction du chant hongrois

Giroflée frêle
A cassé sa branche
Ma tristesse
Reste sans consolation

Refrain (bis) :
Hurle le vent
Au-dessus de Késmark
Ma chère amie,
Adieu, Adieu !

Nicolas de Bercheny, le Grand,
Pleure en lui-même
Il a perdu, le pauvre,
Tous ses soldats

Refrain (bis) :
Hurle le vent
Au-dessus de Késmark
Ma chère patrie,
Adieu, Adieu !

Décorations de hussards en service dans ce régiment[modifier | modifier le code]

Armes d'honneurs (1799 à 1802)[modifier | modifier le code]

  • Pierre Didiot, Maréchal des Logis : Sabre d'Honneur
  • Célestin Filleul, Maréchal des Logis : Mousqueton d'Honneur
  • François Fritz, Brigadier : Mousqueton d'Honneur
  • Charles Lahaye Maréchal des Logis : Sabre d'Honneur
  • Joseph Michel hussard : Mousqueton d'Honneur
  • Philippe Poncet hussard : Mousqueton d'Honneur
  • Gaspard Scherer hussard : Mousqueton d'Honneur

Chefs de corps du 1er régiment de hussards[modifier | modifier le code]

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Comte Ladislas de Bercheny

Révolution et Premier Empire[modifier | modifier le code]

Colonels tués et blessés alors qu'ils commandaient le 1er de hussards pendant cette période
  • colonel Stengel, blessé le à la bataille de Mondovi, mort des suites de ses blessures le .
  • chef de brigade Bouglon-Duclos, mort de fièvres.
  • chef de brigade Carrowe tué à la bataille de Rovero le .
  • colonel Rouvillois, blessé le .
  • colonel Juniac, blessé le .
Officiers tués et blessés pendant qu'ils servaient dans le 1er régiment de hussards (entre 1805 et 1815)
  • Officiers tués : 5
  • Officiers morts des suites de leurs blessures : 6
  • Officiers blessés : 57

Première et Seconde Restauration[modifier | modifier le code]

Portrait du duc d'Orléans, par Jean-Auguste-Dominique Ingres (1842)
  • État-major du régiment vers 1815
    • colonel Auguste-Ambroise-Joselin de Verdière
    • lieutenant-colonel : Armand-Louis, chavalier de l'Orme
    • chefs d'escadrons : M. Vidal de Léry et Jacques-Victor de Suzainnecourt
    • major : Joseph-Antoine, vicomte de Lodin du Mauvoic
    • capitaines adjoint-majors : Pierre de Vigneras et Alexandre Pothée
    • lieutenant-trésorier : François Vial
    • capitaine d'habillement : Jean-Pierre Carmignac
    • sous-lieutenant porte-étendard : Michel-Rémi Renaud
    • aumônier : Jean Didier
    • chirurgien major : Jean-Baptiste Hermaut
    • chirurgien aide-major : Antoine-Claude Marchal, dit Lafontaine
  • 1824-1830

1830-1848 : Monarchie de Juillet[modifier | modifier le code]

Second Empire[modifier | modifier le code]

1870-1914[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

  • 1914 : colonel Leps
  • 1918 : colonel d'Amade

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

  • 1926 : colonel Robert
  • 1931 : colonel Aubry de la Noé
  • 1932 : colonel Malcor

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

  • 1939 : colonel Rabany
  • 1940 : colonel de Groulard (blessé en 1940, il décédera des suites de ses blessures en 1947)

De 1945 à nos jours[modifier | modifier le code]

Changement de chef de corps en 2016.
  • 1946-19?? : colonel Macé de Gastines
  • 1952-1953: colonel Teyssou
  • 1954-1956 : colonel Huchet de Quénetain**
  • 1956-1958 : lieutenant-colonel Hebrard
  • 1958-1960 : lieutenant-colonel Compagnon***
  • 1960-1962 : colonel Gautier
  • 1962-1963 : lieutenant-colonel Teule
  • 1963-1964 : colonel Donnart
  • 1964-1966 : colonel de Boisfleury***
  • 1966-1968 : colonel Laflaquiere
  • 1968-1970 : colonel Jean Combette***
  • 1970-1972 : colonel Boissau**
  • 1972-1974 : colonel Delmotte*
  • 1974-1976 : colonel Morel**
  • 1976-1978 : colonel Gouttenoire*
  • 1978-1980 : colonel Berge*
  • 1980-1982 : colonel Varret***
  • 1982-1984 : colonel Genest***
  • 1984-1986 : colonel Gobillard****
  • 1986-1988 : colonel d'Astorg**
  • 1988-1990 : colonel Le Mière***
  • 1990-1992 : colonel Valentin****
  • 1992-1994 : colonel Hubin*
  • 1994-1996 : colonel Duhesme
  • 1996-1998 : colonel Maes*
  • 1998-2000 : colonel Duquesne***
  • 2000-2002 : colonel de Bavinchove*** (CEM ISAF en Afghanistan )
  • 2002-2004 : colonel Delort-Laval*** )** divisionnaire depuis 2012
  • 2004-2006 : colonel de Marisy*
  • 2006-2008 : colonel de Lapresle***
  • 2008-2010 : colonel Villiaumey
  • 2010-2012 : colonel Langlade de Montgros***
  • 2012-2014 : colonel Peltier*
  • 2014-2016 : colonel Aumonnier*
  • 2016-2018 : colonel Rondet
  • 2018-2020 : colonel Lafontaine
  • 2020-2022 : colonel de Labretoigne du Mazel[13]
  • 2022-2024 : colonel de Ligniville

(*) Officier devenu par la suite général de brigade.
(**) Officier devenu par la suite général de division.
(***) Officier devenu par la suite général de corps d'armée.
(****) Officier devenu par la suite général d'armée.

Rayonnement du régiment[modifier | modifier le code]

Le 1er RHP a eu l'honneur de défiler sur les Champs-Élysées les 14 juillet 2004, 2009 et 2015 entre autres. Ici, un ERC-90 en 2015
Un VBL porteur d'un lance-missile Milan en 2004

Européen avant l'heure, le régiment de Bercheny a conservé un recrutement franco-hongrois tout au long du XVIIIe siècle. Ses hussards sont notamment recrutés parmi des soldats immigrés hongrois, allemands, belges et polonais. Le régiment entretient toujours le souvenir de ses origines, et il est jumelé avec le bataillon « Bercheny » de l'armée hongroise.

En 1806, la réputation du régiment était si importante que Napoléon Ier en personne demanda que l'honneur de remplacer la cavalerie de la Garde impériale, absente pendant la bataille d'Iéna, soit confié au 1er hussards. C'est un détachement du 1er RHP qui s'est posé le premier aux Émirats arabes unis, au sein des troupes françaises envoyées dans le golfe au cours de la guerre du Golfe.

Le 1er RHP possède une fanfare : celle-ci est l'ambassadrice du régiment, et a acquis depuis des années une solide réputation nationale et internationale[réf. nécessaire]. Peloton de combat du régiment à part entière, la fanfare mène de front des activités musicales aussi nombreuses que diversifiées et une instruction militaire poussée. Composé d'une trentaine d'exécutants, la fanfare de Bercheny assure de nombreux déplacements tant en France qu'à l'étranger, et a eu ainsi l'occasion de se produire devant les plus hautes personnalités civiles et militaires. La fanfare du 1er RHP est fréquemment projetée au cours des opérations extérieures du régiment (Balkans, Moyen-Orient, Afrique, etc.).

Personnalités ayant servi au sein du régiment[modifier | modifier le code]

Le régiment aujourd'hui[modifier | modifier le code]

Seul régiment de l'arme blindée et cavalerie de la 11e brigade parachutiste. Son matériel peut être aérolargué, aéroporté ou transporté par toutes autres voies militaires.

La 11e brigade parachutiste (11e BP) étant surnommée "brigade de l'urgence" en raison de sa capacité de projection par aérolargage, le 1er RHP, régiment de l'Arme Blindée Cavalerie (ABC), est considéré comme "l'échelon blindé d'urgence" de l'Armée de terre.

Bercheny Houzards est un régiment à forte identité parachutiste. C'est d'abord un régiment de mêlée, de contact, réactif et volontaire. Il a pour vocation première l'intervention en premier échelon, dans un cadre généralement interarmes, au cœur des situations de crise. Son action est collective, marquée par l'esprit d'initiative, esprit nécessaire aux missions de renseignements mais aussi essentiel dans le cadre d'interventions à caractère humanitaire. Les soldats du 1er RHP se doivent d'allier la vivacité, l'ouverture d'esprit et l'intelligence de situation des hussards aux vertus de rusticité, de courage et de rigueur des parachutistes.

Seul régiment blindé apte à s'engager d'urgence par la 3e dimension, le 1er hussards procède au profit de la brigade parachutiste à toutes les missions d'un régiment de cavalerie légère : reconnaissance au contact ou dans la profondeur, intervention antichar, sûreté des arrières ou des flancs… Ses missions principales sont l'intervention blindée, le combat antichar et la recherche du renseignement.

Subordinations[modifier | modifier le code]

Sur le plan opérationnel, le 1er régiment de hussards parachutistes est rattaché à la 11e brigade parachutiste de la 3e division.

Son commandement territorial est la région militaire Terre Sud-Ouest (RTSO), dont l'état-major est situé à Bordeaux.

Composition[modifier | modifier le code]

Le 1er RHP est composé de :

  • un escadron de Commandement et de Logistique
    • L'ECL ayant pour devise : "Servir sans subir"
  • trois escadrons blindés sur AMX 10 RC
    • Le 1er escadron ayant pour devise : "Toujours plus oultre", commandé entre autres par le capitaine Peltier de 1999 à 2001
    • Le 2e escadron ayant pour devise : "Second de personne"
    • Le 4e escadron ayant pour devise : "Sans répit"
  • deux escadrons de Reconnaissance et d'Investigation Anti-Chars (ERIAC) sur VBL
    • Le 3e escadron ayant pour devise : "Au-delà du possible" notamment composé du premier peloton anti-char (PAC-1) dit les bouledogues qui ont pour devise "Morituri te salutant"
    • Le 5e escadron ayant pour devise : "Aultre ne veult" recrée le dans le cadre du modèle de l'Armée de terre "Au contact"
  • un escadron de réserve opérationnelle
    • Le 6e escadron ayant pour devise : "Toquey si gaüses"

Depuis sa reformation en 1997 les commandants d'unité du 5e escadron ont été : le capitaine Armynot du Chatelet, le capitaine Suaud, le capitaine Villeminot, le capitaine Pla, le capitaine Pierquet, le lieutenant Ostré qui a notamment eu le grand honneur de se joindre au 4e escadron lors d'une MCD au 23e BIMa à Dakar, Sénégal et depuis le le capitaine BERNADET.

  • un escadron de formation et d'instruction, anciennement appelé URIAC : Unité de Recrutement d'Instruction d'Administration et de Camp
    • Le 11e escadron ayant pour devise : "Toujours avant"
    • Le 11e escadron a été dissous le . Le camp de GER où il était localisé appartient cependant toujours au 1er RHP, et continue d'être utilisé pour des tirs, manœuvres et sauts en parachute, zones de saut de « ger azet » et « ger riu tort ».
  • deux pelotons de commando parachutistes.
    • Les GCP (anciennement appelés CRAP)

Missions[modifier | modifier le code]

Le 1er RHP a principalement pour missions :

  • Le renseignement
  • La reconnaissance
  • L'intervention antichars
  • L'appui des régiments d'infanterie parachutiste

Matériels[modifier | modifier le code]

VBL du 1er RHP en Afghanistan
Panhard ERC-90 Sagaie en Arabie saoudite durant l'opération Daguet.

Véhicules[modifier | modifier le code]

  • 36 Engins roues canon de 90 mm ERC-90 Sagaie
  • AMX-10 RC
  • 68 Véhicules blindés légers VBL
  • 84 véhicules légers tout terrain-radio-p. 4
  • Cagivas (motos)
  • VAB

Armement[modifier | modifier le code]

  • 24 postes de tir pour missiles Milan
  • 36 canons 90 mm obus flèche, OCC et OFUM montés sur les ERC90 Sagaie
  • canons de 105 mm montés sur les AMX-10 RC
  • 6 canons 20 mm
  • LRAC 90 (Lance-Roquettes Anti-Char 90 mm)

Rayon d'action de l'armement[modifier | modifier le code]

  • Jour : 2 000 mètres
  • Nuit : 1 300 mètres

Monuments[modifier | modifier le code]

En 1977, un monument avec une plaque à la mémoire des combats de a été érigé et inauguré au Mont-Dieu par les autorités civiles et militaires de Sedan en présence du lieutenant-colonel Gouttenoire chef de corps du 1er RHP de Tarbes, du maire du Mont-Dieu, monsieur Faucheron et des membres de l'amicale des anciens officiers, sous-officiens et soldats du 1er régiment de hussards à cheval en 1940 (amicale aujourd'hui dissoute faute de participants). Ce monument en pierre de granit gris est visible de la route dans le virage à droite avant l'entrée dans la commune. Lors de la dernière assemblée générale, portant sur la dissolution de l'amicale des anciens le à Tarbes, au quartier Larrey, sous la présidence du général (CR) de Torquat de la Coulerie président d'honneur, et en présence des derniers membres, il a été décidé que les fonds de l'amicale seraient remis au maire du Mont-Dieu. Le monument est inscrit au domaine public départemental du Conseil général des Ardennes, conjointement entretenu par la commune du Mont-Dieu et pour le dépôt régulier d'une gerbe aux fêtes commémoratives.

Le au quartier Larrey (lieu d'implantation du 1er RHP à Tarbes) s'est déroulé l'inauguration du monument du souvenir du 1er régiment de hussards parachutistes, « mémorial destiné à honorer les hommes et les femmes du régiment qui servent leur pays et qui sont prêts à tout donner, et à ne jamais oublier ceux qui sont morts en service, dont les noms sont recensés sur les plaques de marbre du monument ». Le dévoilement du monument s'est fait sous la présidence de l'ancien chef de corps du régiment et actuel président du Comité de La Flamme sous l'Arc de Triomphe, le général Combette. Symboliquement, ce sont deux cavaliers en tenue empire et deux parachutistes équipés pour un saut qui eurent l'honneur de dévoiler ce monument avant que ne soit allumée la flamme du souvenir.

Le lieu d'implantation du monument se veut particulièrement accessible et visible de jour comme de nuit, au milieu de la zone vie des escadrons de combat. Le colonel de Lapresle, alors chef de corps du 1er RHP et instigateur de la construction du monument l'a qualifié ainsi : « Espace solennel mais ouvert devant lequel chacun passe dans la journée, ce monument a vocation à rappeler aux hussards parachutistes leurs devoirs de chaque instant ». Sur le fronton de cet édifice est inscrit « hussard parachutiste souviens toi ». La première plaque de marbre, sur la face gauche du monument reprend la devise régimentaire. Les autres plaques reportent, par continent et dans la chronologie des engagements, les noms des hussards parachutistes morts au combat ou en service commandé. En façade, sur les deux piliers centraux, s'affichent les deux saint patrons du régiment, Saint Georges (patron des cavaliers) et Saint Michel (patron des parachutistes) qui veillent sur le 1er RHP.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche signalétique du 1er Régiment de Hussards Parachutistes publiée par la Délégation Militaire Départementale des Hautes-Pyrénées ».
  2. a et b Boissau 2009.
  3. Un bâtiment peut en cacher un autre : la Chartreuse Notre-Dame de Rodez Exposition virtuelle, issue de l'exposition « Des chevaux et des hommes : deux siècles d’histoire du haras national de Rodez », présentée du 14 juin au 20 septembre 2013, sur le site archives.aveyron.fr.
  4. Tableau de Géricault
  5. « coffret 3 tomes : Bercheny, trois siècles d'histoire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  6. Abbé Jobin : La Syrie en 1860 et 1861. Lettres et documents formant une histoire complète et suivie de massacres du Liban et de Damas, des secours envoyés aux chrétiens et de l'expédition française , recueillis et coordonnés
  7. Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 37.
  8. Mary 2009, p. 37.
  9. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'Armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  10. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
  11. « Tarbes. Le 1er RHP reçoit sa fourragère », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  12. Site de la 11e BP
  13. Famille de la bourgeoisie française. Voir aussi Camille Fabre, « Jérôme Labretoigne, marchand à Saugues dans la première moitié du XIXe siècle », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎ .
  14. Source : Service historique de la Défense et Archives nationales. Voir également, l'ouvrage Histoire de ma vie de George Sand.
  15. Cécile Chambraud, « L’évêque d’Ajaccio, Olivier de Germay, succède à Philippe Barbarin comme archevêque de Lyon », sur lemonde.fr.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Livre historique du 1er RHP
  • Historique sommaire du 1er régiment de hussards pendant la guerre 1914-1918 : avec 4 gravures hors texte et 4 cartes dans le texte, Nancy, Berger-Levrault, 137 p., lire en ligne sur Gallica.
  • Les hussards français, tome 1, De l'Ancien régime à l'Empire, Histoire & Collections
  • Raymond Boissau, « La levée de Bercheny-hussards », Revue historique des armées, no 255,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • Général Raymond Boissau, Les officiers de hussards de Louis XV, tapuscrit original, Paris, 2006
  • André Pierre Staub, Histoire de tous les régiments de hussards, Rungis, Maison d'éd. Maxtor, , 302 p. (ISBN 979-10-208-0021-3, lire en ligne)
  • Henri Mire, Histoire des parachutistes français : la guerre para de 1939 à 1979, Paris, A. Michel, , 392 p. (ISBN 978-2-226-00890-9, OCLC 6774791)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]