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Anvers

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Anvers
(nl) Antwerpen
Anvers
Vue de la cathédrale Notre-Dame depuis la Grand-Place.
Blason de Anvers
Héraldique
Drapeau de Anvers
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région flamande Région flamande
Communauté Drapeau de la Flandre Communauté flamande
Province Drapeau de la province d'Anvers Province d'Anvers
Arrondissement Anvers
Bourgmestre Bart De Wever (N-VA) (2013-24)
Majorité N-VA, Vooruit, Open Vld (2013-24)
Sièges
N-VA
Groen
Vooruit
Vlaams Belang
PVDA
CD&V
Open Vld
55 (2019-24)
23
11
6
6
4
3
2
Section Code postal

Anvers
Berendrecht-Zandvliet-Lillo
Deurne
Borgerhout
Merksem
Ekeren
Berchem
Wilrijk
Hoboken
2000, 2018, 2020,
2030, 2050, 2060
2040
2100
2140
2170
2180
2600
2610
2660
Code INS 11002
Zone téléphonique 03
Démographie
Gentilé Anversois(e)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
544 759 ()
50,12 %
49,88 %
2 666,25 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
22,43 %
61,57 %
16,01 %
Étrangers 23,70 % ()
Taux de chômage 13,26 % (2022)
Revenu annuel moyen 17 915 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 51° 13′ nord, 4° 24′ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
204,32 km2 (2021)
21,85 %
14,62 %
63,53 %
Localisation
Localisation de Anvers
Situation de la ville au sein de l'arrondissement et de la province d'Anvers
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Anvers
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Anvers
Géolocalisation sur la carte : Région flamande
Voir sur la carte administrative de la Région flamande
Anvers
Géolocalisation sur la carte : province d'Anvers
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Anvers
Liens
Site officiel www.antwerpen.be

Anvers (prononcé /ɑ̃.vɛʁs/[N 1], en néerlandais : Antwerpen) est une ville belge dans la Région flamande, chef-lieu de la province d'Anvers et de l'arrondissement administratif du même nom, située au cœur de la Dorsale européenne.

Le , la commune d’Anvers était la plus peuplée de Belgique, devant Gand et Charleroi, avec 544 759 habitants[1]. L’agglomération anversoise compte 1 250 000 habitants, et c'est la deuxième plus peuplée de Belgique, après Bruxelles. Anvers est également la troisième commune et ville de Belgique pour la superficie, avec 204,51 km2, juste après Tournai et Couvin.

Archétype de la ville bourgeoise-marchande depuis le Bas Moyen Âge, elle constitue alors, selon Fernand Braudel, le centre du commerce international et de la haute finance tout au long du XVIe siècle. Anvers abrite depuis 1931 le plus ancien et l'unique gratte-ciel d'Europe jusqu'en 1949, la Boerentoren (Tour des paysans), et dispute à Venise l'invention de la comptabilité en partie double. Anvers est connue pour abriter parmi les plus prestigieux diamantaires, avec Londres et Amsterdam, ainsi que la plus importante bourse de diamants au monde, l'Antwerpse Diamantkring. Elle abrite également une grande concentration d'établissements d'audit et de conseil. Enfin, le port d'Anvers (deuxième port commercial d'Europe en termes d'activités et de tonnage après celui voisin de Rotterdam aux Pays-Bas) joue un rôle majeur dans la mondialisation des activités économiques européennes.

Les Anversois sont aussi appelés les Sinjoren, de l’espagnol señor, héritage de l'époque où elle faisait partie de l'Empire habsbourgeois de Charles Quint. La ville est souvent appelée ’t Stad (« La Ville ») et parfois de koekenstad (« la ville des biscuits ») par allusion aux koffiekoeken d’Anvers, biscuits recouverts d'un fin glaçage au café réputés dans toute la Belgique.

Attestations anciennes

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Le nom de la localité est attesté aux VIIe et VIIIe siècles sous les formes latinisées Antwerpo, Antwerpis, Andwerpo, Antwerpae et Andwerpae[2].

Étymologie

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Origine mythique

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Brabo jetant la main d'Antigoon.

Selon la légende populaire, un pirate géant et méchant brigand, Druoon Antigoon, collectait un droit de passage totalement prohibitif sur les bateaux qui passaient et coupait sans pitié la main de ceux qui refusaient de payer. Un soldat romain, moins couard que les habitants, Silvius Brabo, tua l'ogre, lui coupa à son tour la main et la jeta dans l'Escaut. D'où le nom populaire flamand « Hantwerpen » ou « Handwerpen » signifiant « jet de la main ou des mains » (de hand « main » et de werpen « jeter »), devenu Antwerpen.

Il s'agit d'une étymologie populaire, embellie par la légende qui est à l'origine d'un rituel du carnaval et de nombreuses œuvres d'art locales, en particulier une statue emblématique de la ville d'Anvers.

Études modernes

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La graphie Anvers proviendrait de l'accusatif Antverpas ou Andwerpas en latin médiéval[réf. nécessaire] ou de l'espagnol Amberes[3].

Antwerpen représente un composé germanique du type *anda-werpum, sur anda « contre, opposé à » + werpum, datif pluriel de werpa- au sens de « jetée », « avancée de terre ». Il a été romanisé en Anvers[4].

Prononciation

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La prononciation utilisée en Belgique francophone est [ɑ̃.vɛʁs], ce qui correspond à l’étymologie[3],[5] et serait la forme traditionnelle.

Une prononciation utilisée parfois en France est [ɑ̃.vɛʁ]. Certains spécialistes comme Pierre Fouché et Jean-Marie Pierret affirment que c'est cette prononciation qui serait la forme traditionnelle. La prononciation [ɑ̃.vɛʁs], utilisée notamment par les Belges, serait alors une déformation due à l'influence de la graphie[6],[7].

Antwerpen est prononcé [ˈɑnt.ɥɛr.pə(n)] en Belgique et dans les provinces méridionales des Pays-Bas (Zélande, Brabant-Septentrional et Limbourg) mais [ɑnt.ʋɛɾ.pǝ] ou même [ɑnt.fɛɾ.pǝ] au nord.

Géographie

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Répartition administrative

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Fusion des communes et formation des districts

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Le , le territoire de la commune d'Anvers a été étendu aux sept communes périphériques (Berchem, Borgerhout, Deurne, Ekeren, Hoboken, Merksem et Wilrijk). Les anciennes communes annexées furent transformées en districts anversois, comme l'était déjà depuis 1958, celui de Berendrecht-Zandvliet-Lillo.

Il y a une grande différence au niveau de la gestion hiérarchique des entités par rapport aux autres communes belges : elles sont administrées par le conseil du district et le collège du district.

# Section Superf.
(km²)[8]
Habitants
(2020)[8]
Habitants
par km²
Code INS
1 Anvers 82,99 193.043 2.326 11002A-J
2 Berchem 5,72 43.433 7.600 11002T
3 Borgerhout 3,90 45.998 11.780 11002S
4 Deurne 13,03 80.670 6.193 11002R
5 Ekeren 13,48 28.351 2.103 11002P
6 Hoboken 10,51 40.822 3.884 11002V
7 Merksem 8,39 44.847 5.344 11002Q
8 Wilrijk 13,71 41.584 3.033 11002U
9 Berendrecht-Zandvliet-Lillo 52,57 10.002 190 11002K-L
Anvers depuis le ciel.
Photo satellite de l'Escaut à proximité d'Anvers.

Communes limitrophes

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Liste des communes voisines

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Transport et circulation

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Plan de la ville d'Anvers.

Circulation automobile

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Les Leien (Frankrijklei, Italiëlei, Amerikalei, Britselei) sont les artères les plus importantes dans Anvers. À l'extérieur de la ville se situe le ring R1 qui relie l'autoroute A1 vers Malines et Bréda, l'autoroute A12 vers Boom l'autoroute A13 vers Hasselt et Liège et l'autoroute A14 vers Gand et Courtrai.

Avec l'arrivée de l'axe nord-sud qui fait Rotterdam, Amsterdam, Anvers, Bruxelles, Mons, France et celle de l'axe est-ouest entre Cologne et la côte belge, le ring d'Anvers est devenu l'un des tronçons d'autoroute d'Europe de l'Ouest le plus utilisé, ce qui le rend chaotique lorsqu'il est congestionné. À terme, la nouvelle liaison est-nord devrait permettre de le désétrangler.

Le centre-ville est classé en zone de basses émission LEZ (Low emission zone). De ce fait, de nombreux automobilistes étrangers à la Belgique ou aux Pays-Bas commettent involontairement des infractions passibles d'amendes de 150 . Les dispositions mettant en place ces infractions font l'objet de contestations auprès de la Commission Européenne car elles paraissent discriminatoires au regard du droit européen[9].

Transport en commun

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Gare d'Anvers-Central.

La société flamande des transports en commun, De Lijn dessert la ville d'Anvers avec des trams, bus. Les lignes 2, 3, 5, 6, 8, 9 et 15 forment ensemble le prémétro anversois qui se situe en dessous du centre-ville et de l'Escaut.

À Anvers, on trouve plusieurs gares dont les deux principales sont celles d'Anvers-Central et d'Anvers-Berchem. Depuis le , une jonction souterraine entre la gare centrale d'Anvers et celle d'Anvers-Luchtbal permet aux trains venant de Bruxelles de prendre la direction des Pays-Bas sans changement de sens. Cette jonction a permis de doubler le nombre de passagers.

Anvers possède une liaison directe vers Gand par la ligne 59, vers Bréda et Rotterdam par la LGV 4, vers Roosendael (Pays-Bas) par la ligne 12, vers Malines et Bruxelles par les lignes 25 et 27, vers Lierre par la ligne 15. Hasselt, Liège et Louvain sont accessibles en train soit par Malines, soit par la ligne 16 Lierre – Aarschot.

La gare de marchandises d'Anvers-Nord, dans le port, est la plus grande de Belgique. Il y en a aussi une autre, appelée Anvers-Kiel.

Depuis Anvers partent quelques bus de la ligne 19 exploités par Veolia Transport. Ils relient Bréda, Hulst et Anvers en passant par le tunnel du Pays de Waes (nl).

Vélos en libre-service

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Velo Antwerpen.

Depuis 2011, Anvers est doté d'un système de vélos en libre-service. Mise en place par la municipalité, le service Velo Antwerpen propose environ 1 000 vélos répartis sur 85 stations[10]. Velo Antwerpen est une déclinaison du système SmartBike du groupe Clear Channel, qui en assure la gestion. Une extension à 1 800 vélos et 150 stations est envisagée à l'horizon 2013[10].

Sur le territoire de la ville d'Anvers dans le district de Deurne, se situe l'aéroport d'Anvers.

Moyen Âge et Temps modernes

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Née d'un petit port près d'une jetée, habitée par une population modeste et romanophone au VIIe siècle, dont l'évolution heurtée donne une ville portuaire au XIIIe siècle, Anvers est, lors de la guerre de Quatre-Vingts Ans, la plus grande ville des Dix-Sept Provinces et une des plus grandes villes d'Europe, avec une population de 150 000 habitants[11].

L'histoire d’Anvers a été déterminée par sa situation fluviale stratégique le long de l'Escaut et la destruction de ses rivales ou potentielles rivales lors des aléas géopolitiques, mais aussi par la dualité linguistique entre population urbaine romanophone et population paysanne germanophone, surtout avant l'essor démographique du XIIe siècle brouillant les disparités linguistiques[12].

Le château du Steen.

Sa véritable expansion ne remonterait selon l'historiographie classique qu'aux alentours de l'an 900, lorsque les habitants agrandissent le légendaire Aanwerp, terrain surélevé de la primitive jetée qui donne son nom à Anvers. À cette époque, Anvers faisait partie de la Toxandrie qui appartenait au Saint Empire romain germanique. Il y avait un château ici dès la période carolingienne au IXe siècle[13]. En 879, les Normands envahissent la Flandre. En 970, une fois l'ordre ottonien imposé, Anvers n'est encore qu'un poste frontière de l'Empire, on y construit des fortifications en bois, remplacées plus tard au XIIe siècle par un château-fort en pierre (le Steen). Au Xe siècle le Marquisat d'Anvers est né, qui, en tant que fief, était subordonné aux ducs de la Basse-Lotharingie. De 1076 à 1100, Godefroy de Bouillon était le duc de Basse-Lotharingie et le marquis d'Anvers. Godefroid Ier de Louvain reçoit le duché en 1106. En 1183, l'empereur érige le landgraviat du Brabant en duché de Brabant en la faveur de son arrière-petit-fils Henri Ier de Brabant. Anvers partage désormais le destin politique de cet État.

L'extension de la ville se poursuit d'abord vers le sud, comme le prouve l'installation de l'ordre des Prémontrés, attiré par les milieux urbanisé ou péri-urbanisé avec la construction grâce à des dons seigneuriaux, sous l'égide de saint Norbert, de l'abbaye Saint-Michel. Par la suite, les chanoines de la petite église se déplacent vers le nord et fondent une nouvelle paroisse, avec au centre l'église Notre-Dame, ancêtre de la cathédrale actuelle. Dans les décennies qui suivent, la ville continue à se développer en vagues concentriques créant une succession de remparts que l'on devine encore dans sa topographie.

La ville d'Anvers obtient en 1312 une charte qui fait d'elle une commune démocratique.

Essor économique

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Au siècle suivant, la ville et son port prennent leur essor, car la grande rivale, Bruges, est condamnée par l'ensablement du bras de mer qui mène à Damme, l'avant-port de cette ville. La flotte anversoise fréquente déjà, outre la mer du Nord familière, l'océan Atlantique et la mer Baltique.

Une bourse de commerce, peut-être la première grande bourse de commerce fondée en Europe, est attestée en 1460. Mais on considère que la première bourse des valeurs anversoise (au sens moderne), est fondée en 1531, animée par des négociants qui relient l'Inde à l'Amérique[14].

La Feitoria de Flandres, fondée en 1508 à Anvers[15], fut la principale tête de pont de l'empire commercial portugais, la Casa da Guiné, devenue en 1503 Casa da India, à l'intersection des chemins commerciaux des colonies du Brésil, de l'Afrique et des Indes orientales.

Aspect méridional de la ville et citadelle d'Anvers au XVIIe siècle - Gravure de Jean Boisseau.

Au milieu du XVIe siècle, les Pays-Bas espagnols (Belgica Regia) profitèrent du rôle dominant de la ville, qui était alors une des plus grandes villes d'Europe et qui resta pendant longtemps un très grand centre culturel et artistique.

Anvers pendant l'insurrection des Pays-Bas (1568-1585)

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Anvers fait partie du duché de Brabant, dont la possession est passée de la maison de Valois-Bourgogne à la maison de Habsbourg (1482), puis aux Habsbourg d'Espagne en 1556, avec Philippe II.

Les tensions entre le roi d'Espagne et souverain des Pays-Bas, qui est catholique, et une partie des Néerlandais, notamment les protestants, aboutissent à la révolte des Gueux en 1566, puis au début de l'insurrection[16], dite guerre de Quatre-Vingts Ans (1568-1648).

La ville connait plusieurs épisodes dramatiques. Entre le 4 novembre et le , une partie des soldats espagnols mutinés mirent à sac la ville. Au cours de cet épisode, moururent plusieurs milliers d'habitants.

Ce drame entraîne l'unité des provinces face à la présence espagnole, avec la pacification de Gand.

Le départ des troupes espagnoles d'Anvers permet la prise du pouvoir municipal par les calvinistes, qui proclament la république d'Anvers (novembre 1577). Dans un premier temps, le culte catholique reste autorisé.

Après la formation de l'union d'Arras et de l'union d'Utrecht en 1579, Anvers adhère à l'union d'Utrecht, qui en 1581, proclame la déchéance de Philippe II par l'acte de La Haye, origine des Provinces-Unies.

En 1582, François d'Anjou, proclamé souverain des Pays-Bas par les États généraux, est couronné duc de Brabant dans la cathédrale d'Anvers. Mais il joue ensuite un rôle ambigu, voulant s'imposer face à Guillaume d'Orange, le vrai chef de l'insurrection.

En janvier 1583, il ordonne à 4 000 de ses soldats d'attaquer Anvers ; à défaut d'une garnison de défenseurs, les citoyens d'Anvers repoussent l'attaque, mettant en déroute l'armée française.

Carte d'Anvers (Antwerp) en 1740.

En 1585, la ville tombe aux mains des troupes espagnoles d'Alexandre Farnèse à l'issue d'un siège de treize mois, la ville étant défendue par Philippe de Marnix de Sainte-Aldegonde[17].

La reprise d'Anvers fixe dans cette région la frontière entre les Pays-Bas espagnols et les Provinces-Unies. Les tentatives ultérieures pour reprendre la ville échouent, jusqu'au moment où l'indépendance des Provinces-Unies est reconnue par le roi d'Espagne par le Traité de Münster signé le .

Des Pays-Bas espagnols aux Pays-Bas autrichiens (1585-1792)

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Après la prise d'Anvers par les Espagnols, les Provinces-Unies ferment l’accès à l’Escaut dans le but de priver les Espagnols des avantages de leur victoire, ce qui naturellement eut des conséquences catastrophiques sur l’économie de la ville.

Abandonnée par les protestants, que Philippe II visait plus particulièrement et qui constituaient une très large part de l’élite commerciale et intellectuelle de la ville, Anvers voit sa population réduite de moitié en moins de 20 ans[18], au profit des Provinces-Unies et notamment d'Amsterdam.

Jusqu’au milieu du XVIIe siècle, Anvers profite de la présence d’artistes tels que Rubens, Van Dyck, Jordaens et Teniers ou encore les familles de sculpteurs Quellin et Hendrik Frans Verbrugghen ainsi que plusieurs imprimeurs et célèbres facteurs de clavecins anversois.

À l'issue de la guerre de Succession d'Espagne, la couronne d'Espagne passe aux Bourbons, mais la souveraineté sur les Pays-Bas méridionaux est transférée aux Habsbourg d'Autriche par les traités d'Utrecht de 1713 et ils deviennent ainsi les Pays-Bas autrichiens.

L'opposition aux Autrichiens aboutit à un soulèvement en 1787-1789. L'État indépendant des États belgiques unis est proclamé à Bruxelles et Anvers y participa. Mais le retour des Autrichiens en 1790 met fin à cette brève indépendance.

De 1792 à nos jours

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Période française

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Lancement du vaisseau Friedland le à Anvers, en présence de Napoléon.

À la suite de la Révolution française, Anvers est occupée une première fois par l'armée révolutionnaire française le [19], lors de la première annexion française des États de Belgique, qui durera moins d'une année. Après la restauration des territoires conquis par les Français au Saint-Empire romain germanique en 1793, ceux-ci reviennent et annexent une seconde fois la ville en 1794 puis l'entièreté du duché de Brabant en 1795.

L'Escaut est rouvert la même année et l'ébauche d’un port moderne vit le jour : Napoléon Bonaparte demanda à Charles-François Beautemps-Beaupré d'établir ce qui sera la première carte des bouches de l'Escaut et fit réaliser deux bassins achevés en 1811 (le Petit Bassin et le Grand Bassin — rebaptisés bassin Bonaparte et bassin Guillaume en 1903, ils abritent maintenant le Museum aan de Stroom ou musée sur le cours d'eau[20]). Un bagne a également existé de 1804 à 1814[21],[22],[23].

Sous le Premier Empire, Anvers était le chef-lieu du département des Deux-Nèthes. Elle bénéficie brièvement de l'ouverture des bouches de l'Escaut et devient une base navale majeure que Napoléon aurait appelée un « pistolet pointé vers le cœur de l'Angleterre » et un « point d'attaque mortel à l'ennemi ». En fait, l'obstruction de la Royal Navy et le blocus continental décidé par Napoléon réduisent considérablement son activité.

Pendant le siège de 1814, les Britanniques tentent, sans succès, d'incendier la flotte mouillée dans le port ; mais elle leur est livrée après l'abdication de Napoléon.

Période néerlandaise

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Après la chute de Napoléon Bonaparte lors de la bataille de Waterloo le , le Premier Empire est définitivement démembré et un nouvel État est créé par le congrès de Vienne la même année : le royaume uni des Pays-Bas. Celui-ci se compose alors de dix-sept provinces : les neuf provinces de l'ancienne république des Provinces-Unies et huit autres, créées par la loi fondamentale du dont la province néerlandaise d'Anvers, l'ancien département des Deux-Nèthes à l'exception de l'arrondissement de Bréda qui en fut détaché pour être intégré à la province de Brabant-Septentrional.

Anvers belge de 1830 à 1914

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Le siège de la citadelle d'Anvers à l'automne 1832 fut l'un des épisodes importants de la guerre entre la Belgique et les Pays-Bas à la suite de la révolution belge.

À la suite de la révolution belge commencée le et de la proclamation d'indépendance du nouveau royaume de Belgique le , la ville joua un rôle majeur dans la guerre entre la Belgique et les Pays-Bas puisqu'elle se trouvait sur le chemin de retraite des troupes néerlandaises après leur départ de Bruxelles lors de l'épisode des Journées de septembre. Elle fut prise par les troupes de volontaires révolutionnaires belges dès le . Le 27 octobre, la ville fut bombardée par le général néerlandais David Chassé. Les bâtiments échelonnés le long des quais dans l'Escaut, et sur lesquels on tire répondent par des bordées. Le feu commence alors depuis la forteresse Tête de Flandre et depuis la citadelle, où le général fait arborer le drapeau noir. Le bombardement dure depuis quatre heures jusqu'à plus de dix heures du soir, cause de nombreux dégâts et coûte la vie à 85 personnes[24] L'indépendance de la Belgique fut proclamée le 4 octobre et reconnue par les grandes puissances l'année suivante lors de la signature du traité des XVIII articles le .

Après la prestation de serment du premier rois des Belges, Léopold Ier, le , Guillaume II d'Orange-Nassau, roi des Pays-Bas, lance une attaque dans le but de reprendre la Belgique : c'est la campagne des Dix-Jours. Elle entraine la réaction du royaume de France, garant de la neutralité belge, qui envoie l'Armée du Nord commandée par le maréchal Étienne Maurice Gérard, pour combattre les Néerlandais. La coalition belgo-française est victorieuse mais les Néerlandais laissent une garnison dans la citadelle d'Anvers, ce qui entraina le retour des Français et le siège de la ville du 15 novembre au . La séparation entraîne une nouvelle fermeture des bouches de l'Escaut. Il faudra attendre 1863 pour que la navigation soit définitivement libre après le rachat forfaitaire du droit de navigation par le ministre Charles Rogier.

Des Français se réfugièrent en Belgique lors de la guerre franco-prussienne de 1870. Le peintre Eugène Boudin en fit partie et à cette occasion a peint de nombreux tableaux d'Anvers :

La croissance d’Anvers reprit et se développa à la fin du XIXe siècle avec la colonisation du Congo[33]. Le Congo fournit en effet quantité de matières premières (caoutchouc, ivoire, minerais) et stimula le trafic portuaire ainsi que les activités industrielles.

Obligation de la ville d'Anvers en date du 18 mai 1917.

Anvers de 1914 à 1945

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En 1914, la ville subit le siège de l'armée allemande pendant trois semaines à compter du début de septembre. L'armée belge, sous les ordres directs du roi Albert Ier, se replia après les combats des forts de Liège en . Les troupes belges se répartirent entre les forts des deux lignes concentriques de fortifications dont la ville est entourée depuis la fin du XIXe siècle. C'est de cette position qu'elles exécutèrent deux sorties qui repoussèrent chaque fois les troupes allemandes. Mais, finalement, le , Anvers vit entrer les soldats allemands après la retraite belge vers la côte et l'Yser.

La commune a été décorée de la croix de guerre 1914-1918[34].

En 1940, la ville fut occupée par l'armée allemande jusqu'en septembre 1944, subissant, en 1943, les bombardements américains qui visaient les usines de General Motors qui travaillaient pour l'armée allemande, avec des pertes dans la population civile. En , une émeute antisémite ébranle le quartier de la gare centrale.

En l'administration communale sous la direction du bourgmestre Leo Delwaide et à la suite de l'ordonnance allemande imposant le port de l'étoile jaune à tous les ressortissants juifs, organise la distribution des étoiles de David. La police communale d'Anvers s'implique également lors des rafles d'. La coresponsabilité des protagonistes belges de la Shoah en Belgique fait l'objet d'un rapport commandité par le sénat : La Belgique docile. La Belgique présentera officiellement ses excuses à la communauté juive pour le rôle qu'a joué son administration et ses forces de police dans la déportation des Juifs de Belgique[35],[36].

La cathédrale Notre-Dame et le Boerentoren vus de la rive gauche de l'Escaut.

En , le mouvement de résistance des Witte Brigade (les brigades blanches) parvint à localiser les sabotages allemands dans la ville et les installations portuaires, et guida l'avant-garde canadienne qui libéra la ville et sauva le port de la destruction. Cela s’avéra vite de première importance pour le ravitaillement des armées alliées. Aussi, les Allemands lancèrent-ils V1 et V2, des missiles qui plurent sur la ville[37], d' à , visant le port qui travaillait jour et nuit à l'approvisionnement des armées alliées. Il en résulta de nombreuses victimes civiles, notamment lors du bombardement du cinéma Rex, le plus meurtrier de la guerre à avoir été réalisé par un seul projectile.

Anvers depuis 1945

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Au début du XXIe siècle, le port d'Anvers est le deuxième port d'Europe, après Rotterdam. La réputation des diamantaires anversois fait de cette ville la première place mondiale de taille et de négociation du diamant.

Héraldique

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Armes d'Anvers

Les armes d'Anvers se blasonnent ainsi :

De gueules au château à trois tours ouvertes crénelées en argent, ajourées et maçonnées de sable, la tour du milieu accompagnée en chef de deux mains appaumées, celle à dextre en bande, celle à senestre en barre, toutes les deux en argent.

Pendant le Premier Empire, Anvers fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir.

Armes d'Anvers, bonne ville de l'Empire français

Les armes d'Anvers se blasonnaient alors : De gueules au château à trois tours d'argent de cinq pièces, ouvert, ajouré et maçonné de sable, surmonté de deux mains appaumées, celle à dextre en bande, celle à senestre en barre d'argent, soutenu d'une rivière en fasce alaisée du même, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire[38].

Liste des bourgmestres

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Élections communales

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Résultats de la dernière élection communale (2018)

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Le sp.a et le CD&V se présentaient auparavant sur une liste commune.

Parti Voix % +/- Sièges +/- Collège
N-VA 99 657 32,8 en diminution 2,4 %
23  /  55
en stagnation 0 Oui
Groen 51 055 18,1 en augmentation 10,2 %
11  /  55
en augmentation 7 Non
sp.a 32 327 11,4 Nv.
6  /  55
en augmentation 6 Oui
VB 29 565 10,5 en augmentation 0,3 %
6  /  55
en augmentation 1 Non
PVDA 24 637 8,7 en augmentation 0,7 %
4  /  55
en stagnation 0 Non
CD&V 19 151 6,8 Nv.
3  /  55
en augmentation 3 Non
Open Vld 15 768 5,6 en augmentation 0,1 %
2  /  55
en stagnation 0 Oui
Autres 10 272 3,6 en augmentation 1,6 %
0  /  55
en stagnation 0
Total 282 432 100,0 55 en stagnation 0

Conseil communal

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Le conseil d'Anvers est constitué de 55 sièges.

Le tableau ci-dessous donne les résultats des élections municipales anversoises depuis 1982, première élection depuis la fusion des communes.

Parti

55 sièges

55 sièges

55 sièges

55 sièges

55 sièges

55 sièges

55 sièges

CVP / CD&V 15 12 6 5 3
SP / sp.a - spirit / sp.a 19 17 13 12 22 12 6
PVV / VLD / VLD - Vivant / Open Vld 7 7 7 10 5 2 2
VU / VU&ID / N-VA 8 4 1 23 23
Agalev / Groen! / Groen 4 5 7 6 2 4 11
Vlaams Blok / Vlaams Belang - VLOTT / Vlaams Belang 2 10 18 20 20 5 6
ANTW'94 (CVP - VU - indépendants) / CD&V - N-VA 9 6
WOW (nl) (Parti des pensionnés) 1
PTB / PTB+ / PvdA 4 4
Les nombres soulignés forment la majorité politique.

Collège du bourgmestre et des échevins en 2013

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Fonction Titulaire Parti
Bourgmestre
Échevin des Relations extérieures, des Communications, du Logement et de l'Aménagement du territoire
Bart De Wever N-VA
Échevin des Finances, du Budget, de la Mobilité et du Tourisme Koen Kennis (nl) N-VA
Échevin des Loisirs et des Sports Ludo Van Campenhout N-VA
Échevin de l'Éducation et de la Justice Claude Marinower Open VLD
Échevin du Port, de l'Industrie et de l'Emploi Marc Van Peel CD&V
Échevin de l'Environnement, de la Jeunesse, de la Famille et du Bien-être animal Nabilla Ait Daoud (nl) N-VA
Échevin des Affaires sociales et de l'Intégration
Fons Duchateau (nl) N-VA
Échevin d'Économie, de l'Urbanisme et de la Culture Caroline Bastiaens CD&V

Collège du bourgmestre et des échevins en 2019[41]

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Fonction Titulaire Parti
Bourgmestre
Échevin des Relations extérieures, du Patrimoine, des Questions Administratives et des Événements
Bart De Wever N-VA
Échevin des Finances, de la Mobilité, des Espaces verts, des Classes moyennes et de la Décentralisation Koen Kennis (nl) N-VA
Échevin de l'Enseignement, de la Jeunesse, de l'Insertion et de l’Intégration. Jinnih Beels sp.a
Échevin du Port, du Développement urbain et de l'Aménagement du territoire. Annick de Ridder N-VA
Échevin d'Économie, de l'Emploi, de l'Innovation, de la Numérisation, du Marketing et communication, des Domaine public et litiges Claude Marinower Open VLD
Échevin de la Culture, de l’Accueil de la petite enfance, du Personnel, des Guichets et de la Coopération au développement. Nabilla Ait Daoud (nl) N-VA
Échevin des Affaires sociales, de la Lutte contre la pauvreté, du Développement sociétal, de l'Égalité des chances, de l'Économie sociale, de l'Environnement et des Cultes. Tom Meeuws (nl) sp.a
Échevin des Sports, du Secteur du diamant, des Marchés et des foires. Ludo Van Campenhout N-VA
Échevin du Logement, du Patrimoine, du Tourisme, du Bien-être des animaux, de l'Entretien urbain et de quartier, de la Santé et des Soins aux personnes âgées Fons Duchateau (nl) N-VA

Terrorisme islamiste

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Anvers est présentée par la presse comme l'un des centres du terrorisme islamiste en Belgique[42],[43],[44]. En 2014, celle-ci dénombrait quarante-six personnes de la commune parties combattre en Syrie[45]. En 2017, on en compte 133[46].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique: Avant la fusion de 1983

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  • Sources : INS, Rem. : 1806 jusqu'en 1981 = recensements[47].
  • 1871: annexion et échange de territoire partielle de Merksem (+? km² gain de 592 habitants).
  • 1912: annexion et échange de territoire partielle de Berchem et Wilrijk (+2,09 km² perte de 36 habitants).
  • 1923: annexion partielle de Burcht et Zwijndrecht (+11,77 km² avec 2.426 habitants).
  • 1929: annexion de Oorderen, Oosterweel en Wilmarsdonk et partielle de Ekeren, Hoevenen, Merksem et Lillo (+46,29 km² avec 5.543 habitants).
  • 1958: annexion de Berendrecht, Lillo et Zandvliet (+52,93 km² avec 7.249 habitants).

Évolution démographique de la commune fusionnée

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  • Source : DGS - Remarque : 1831 jusqu'à 1981=recensement; depuis 1990=nombre d'habitants chaque 1er janvier[1]

Répartition de la population

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Répartition de la population de la commune d'Anvers
Anvers (district) 204 742
Berchem 41 802
Berendrecht-Zandvliet-Lillo 9 964
Borgerhout 31 614
Deurne 73 408
Ekeren 32 262
Hoboken 37 443
Merksem 40 920
Wilrijk 52 386
Total () 508 698

Population étrangère et d'origine étrangère

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En 2019, selon la Vlaamse Radio- en Televisieomroeporganisatie, plus de la moitié des habitants d'Anvers sont d'origine étrangère (49,9 % de la population anversoise est autochtone)[49],[50].

Pays (naissance)[51] Nombre Pourcentage
Drapeau du Maroc Maroc 40 884 8,82
Drapeau de la Turquie Turquie 12 805 3,1
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie 1 938 0,5
Drapeau de l'Algérie Algérie 1 586 0,4
Drapeau de la Roumanie Roumanie 1 574 0,4

En 2021, selon le Stad in Cijfers de la ville d'Anvers, en prenant en compte la nationalité de naissance des parents, un tiers de la population de la ville est d'origine extra-européenne tous âges confondus et un peu plus de la moitié chez les moins de 20 ans. La principale nationalité d'origine est la nationalité marocaine avec 13,5 % de la population tous âges confondus et 22,4 % chez les moins de 20 ans[52].

Tranche d'âge 0-19 20-59 60+ Tous âges
Région du monde (2021) Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %
Europe 64 029 48.9% 187 760 65.9% 101 977 89.8% 353 766 66.8%
Maroc 29 382 22.4% 36 382 12.8% 5 882 5.2% 71 646 13.5%
Reste de l'Afrique 11 070 8.5% 14 976 5.3% 1 087 1.0% 27 133 5.1%
Turquie 7 821 6.0% 13 045 4.6% 1 592 1.4% 22 458 4.2%
Reste de l'Asie 14 868 11.4% 26 280 9.2% 2 303 2.0% 43 451 8.2%
Reste du monde 3 403 2.6% 5 835 2.0% 746 0.7% 9 984 1.9%
Inconnue 343 0.3% 537 0.2% 25 0.0% 905 0.2%
Total 130 916 100.00% 284 815 100.00% 113 612 100.00% 529 343 100.00%

Lecture : en 2021, 22,4 % des jeunes de moins de 20 ans de la ville d'Anvers sont d'origine marocaine (en prenant en compte la nationalité de naissance des parents)

Source : Inwoners naar herkomst, leeftijd (10 klassen) en geslacht, Stad in cijfers - Databank, 2021

Johan Bonny, évêque d'Anvers, durant la Procession de l'Escaut.
Cathédrale Notre-Dame.

À Anvers, la plupart des religions sont présentes.

Catholiques

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L'Église catholique romaine compte le plus de fidèles à Anvers. La cité est aussi le siège du diocèse portant le même nom dont la cathédrale Onze-Lieve-Vrouwe (Notre-Dame) est l'église principale. Dans les pays voisins, Anvers est considérée comme un centre de l'Église catholique romaine (jésuites). La branche traditionaliste y est également présente par l'existence de la chapelle du Très Saint Sacrement et de ses fidèles.

Protestants

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Anvers compte cinq paroisses protestantes, qui font partie de l'Église protestante unie de Belgique.

Évangéliques

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Il y a une dizaine de communautés évangéliques néerlandophones à Anvers. Elles appartiennent à l’Evangelische Alliantie Vlaanderen (« Alliance évangélique de Flandre »). Elles sont représentées auprès des autorités belges par le CACPE conjointement avec les communautés protestantes.

L'Église d'Angleterre a une église à Anvers, où siège le curé-doyen pour la Belgique et le Luxembourg de l'archidiaconé d'Europe du Nord-Ouest, c'est-à-dire le Benelux[53].

Le patriarcat œcuménique de Constantinople compte une paroisse grecque-orthodoxe et une paroisse de tradition russe à Anvers. L'Église orthodoxe russe compte une paroisse. L'Église orthodoxe-romaine compte aussi une paroisse.

En 2013, 17,1 % de la population est musulmane, contre 18,8 en 2015. Anvers possède la première communauté musulmane de Belgique[54].

Communauté juive anversoise

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Anvers et son agglomération abritent une importante communauté juive puisque plus de 15 000 juifs y résident[55]. Aujourd'hui[Quand ?], Anvers est d'ailleurs, après Londres et devant Paris, le plus grand centre du judaïsme hassidique en Europe. Les courants Przeworsk (nl), Satmar, Belz (pl), Bobov et Loubavitch ont une solide implantation à Anvers. Un des temples notables de la communauté est la synagogue hollandaise. Historiquement, la communauté juive anversoise a notablement participé à l'expansion des secteurs bancaire et diamantaire de la ville[56].


Bouddhistes

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À Anvers, on trouve des représentations de diverses tendances du bouddhisme :

Le commerce diamantaire indien à Anvers est essentiellement le fait de riches familles adeptes du jaïnisme. Elles ont fait construire le temple jaïn d'Anvers à leur usage.

Autres religions

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Enseignement supérieur

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L'université d'Anvers forme une association avec les hautes écoles Hogere Zeevaartschool Antwerpen (École supérieure de navigation d'Anvers), Hogeschool Antwerpen, Karel de Grote-Hogeschool et Plantijnhogeschool. La Lessius Hogeschool s'est rattachée à la Katholieke Universiteit Leuven.

En partenariat depuis 2006 avec la Vrije Universiteit Brussel, se trouve à Wilrijk une faculté d'études comparatives des religions (en néerlandais, Faculteit voor Vergelijkende Godsdienstwetenschappen).

L'Académie royale des beaux-arts d'Anvers, fondée au XVIIe siècle, est à l'origine de ce qui est appelé aujourd'hui « l'école belge » dans le domaine de la mode après le passage des Six d'Anvers dans les années 1980. Pourtant, la mixité (une quarantaine de nationalité parmi les étudiants) de cette institution fait qu'il n'existe pas réellement de « style anverois »[57].

Anvers est le cœur de l'industrie diamantaire avec un grand nombre de magasins de taille de diamants et les bourses de diamant. À proximité se situe une très grande usine pétrochimique de BASF. Le port d'Anvers est encore un des plus grands ports au monde.

Lieux touristiques

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Anvers vers 1880.
7e congrès mondial d’espéranto, 1911.
Maisons de maître sur la Grand-Place d'Anvers.
Anvers depuis l'autre rive de l'Escaut.
Église Saint-Charles-Borromée.
Église Saint-Paul.
La place Hendrik Conscience (Hendrik Conscienceplein).

La ville est riche d'attractions touristiques. Anvers a accueilli trois fois le congrès mondial d’espéranto : en 1911, 1928 et 1982. En 1993, la ville reçoit la Pomme d'or, distinction internationale qui le consacre meilleur site touristique d’Europe[58]. La même année, la ville est capitale européenne de la culture.

Rues et places

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La ville d'Anvers dispose de plusieurs rues et places notables :

Héritage de l'époque où elle assumait le rôle de centre de la finance et du mécénat artistique mondial, la ville d'Anvers est connue pour son importante densité de musées et de galeries d'art.

Musées communaux

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Musées provinciaux

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Musée régional

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Musées privés

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Anvers compte de nombreuses églises, dont seules les principales sont listées ici.

  • Cathédrale Notre-Dame, monument le plus connu, avec l'hôtel de ville.
  • Église Saint-Charles-Borromée (St.-Carolus Borromeuskerk en néerlandais). Construite dans le style des églises italiennes de l'époque, de 1615 à 1621, par et pour les Jésuites anversois, lors de la Contre-Réforme avec la participation de Rubens. Ce dernier a contribué à concevoir le clocher, la façade, le maître-autel et les décors des plafonds, ainsi que de la chapelle de Marie (ou chapelle Houtappel du nom de son fondateur). 39 des peintures de Rubens ont été détruites lors d'un incendie. L'église possédait une collection de dentelles aujourd'hui exposée dans un musée aménagé dans une annexe de l'église.
  • Église Saint-André (Sint-Andrieskerk en néerlandais), de style gothique tardif au mobilier baroque. Ce monument fut érigé au XVIe siècle par les Augustins, dans l'actuel quartier des antiquaires et de la mode. L'église abrite notamment une chaire monumentale, un ancien maître-autel venant de l'abbaye cistercienne de Hemiksem, et un monument funéraire à la mémoire de Mary Stuart (reine d'Écosse), ainsi qu'un grand tableau de Otto van Veen qui fut un des maîtres de Rubens.
  • Église Saint-Jacques (Sint-Jacobskerk en néerlandais). Cette église de style gothique tardif construite de 1506 à 1656 était et reste un des points de départ des pèlerins vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle abrite — outre la chapelle mortuaire de Rubens — 23 autels, des stalles, un jubé en marbre et un mobilier religieux plus tardif, presque entièrement de style baroque. Elle est ornée de tableaux de maîtres (Rubens, Jordaens, Van Balen et d'anciennes peintures murales y ont été remises à jour récemment. C'était l'église paroissiale de Rubens qui vivait à 300 mètres de là.
  • Église Saint-Paul (Sint-Pauluskerk en néerlandais). Cet ancien prieuré et son jardin (orné d'un calvaire édifiant sur la souffrance et la résurrection du Christ) ont été construits par et pour l'ordre des dominicains, près de l'Escaut dans un style gothique tardif décoré à la manière baroque. Il abrite de nombreux autels richement décorés, de grandes orgues, plus de 200 statues et 50 tableaux dont les plus connus sont Les quinze Mystères du rosaire réalisés par onze peintres différents vers 1617-1618. Le public peut y admirer ou étudier quinze œuvres de Jordaens, Rubens, David Teniers l'Ancien, Van Balen, Antoine van Dyck.

Autres bâtiments

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Autres attractions touristiques

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  • Le Schoonselhof, cimetière principal d'Anvers.
  • Le Zoo d'Anvers, l'un des plus importants de Belgique
  • Aquatopia
  • Aujourd'hui, les visiteurs d'Anvers ne viennent pas seulement pour explorer le quartier des diamantaires, admirer les édifices baroques ou les chefs-d'œuvre de Rubens. Ils souhaitent également participer aux croisières en bateau qui leur font découvrir son port. Exceptionnel pour son gigantisme et les points de vue qu'il offre sur les rives de l'Escaut, ce site est devenu un haut lieu de la cité.
  • Le Summer Festival est un événement de musique électronique et techno rassemblant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs de diverses nationalités.
Globes céleste et terrestre Blaeu, 1645-1648, paire exposée dans une des salles de la Bibliothèque Patrimoniale Bibliothèque du patrimoine Hendrik Conscience (nl).

Lieux de culture

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Le néerlandais est la langue officielle. L'anversois est souvent parlé dans les différentes communes d'Anvers. Le français est parlé par 3 % des habitants de la ville. Les immigrés et les fils d'immigrés marocains et turcs utilisent encore le berbère rifain, l'arabe marocain et le turc comme langue maternelle.

Anvers a organisé les Jeux olympiques d'été de 1920 dans le stade du Beerschot AC, club prestigieux du sud de la ville. Le nom de l'emplacement où joue l'équipe est appelé « Stade olympique d'Anvers » en rappel des JO que la ville a organisés.

Anvers a longtemps possédé trois équipes de football principales : le Royal Anvers FC (le plus vieux club de football belge), le FC Germinal Ekeren (disparu en 2013), et le Royal Berchem Sport.

Le cyclisme est florissant au Palais des sports où l'on trouve un vélodrome et un nouveau hall d'exposition. Le , le championnat belge de cyclisme y a été organisé, et l'espoir est de l'y accueillir à nouveau.

Le tennis est très présent à Anvers avec les Proximus Diamond Games, tournoi organisé chaque année dans le palais des sports et plus grand tournoi de tennis féminin en intérieur. D'une valeur d'un million d'euros, le trophée est une raquette de tennis en argent sertie de diamants. Pour gagner ce prix, il faut s'imposer trois fois au tournoi dans une période de cinq ans. Pour le moment, seule Amélie Mauresmo l'a remporté. Venus Williams a gagné deux fois le tournoi mais s'est fait battre par Amélie Mauresmo.

En handball, deux clubs ont fait les beaux jours de cette discipline, le KV Sasja HC Hoboken qui compte un large palmarès national et qui évolue en BeNe League et l'Olse Merksem HC qui remporta quant à lui une seule fois le championnat de Belgique. En dames, c'est le DHW Antwerpen qui domine depuis quelques années le championnat de Belgique avec le Fémina Visé, ce club est la fusion de la section dame du KV Sasja HC Hoboken et de la première équipe dame du HV Uilenspiegel Wilrijk, un club qui est connu pour avoir fait valoir le handball féminin dans les années 1960 en remportant 8 titres de champion de Belgique et 1 coupe de Belgique, d'où le nom Dames Hoboken Wilrijk Antwerpen. Anvers a aussi une équipe de basket-ball appelée Antwerp Giants.

Le Anvers Rugby Club (ARC) se développe fortement depuis plusieurs années, et profite de l'attractivité du port d'Anvers pour attirer de nombreux joueurs étrangers. L'équipe 1 de l'ARC figure régulièrement dans le haut du tableau de 2e division nationale, et ambitionne une promotion en 1re division. L'école de rugby ainsi que l'équipe féminine font systématiquement bonne figure sur la scène nationale, et font de l'ARC un acteur incontournable du monde du rugby belge.

Les One Love Roller Dolls (en), ligue de roller derby d'Anvers, championnes de Belgique et classées 33e dans le classement européen[59], a été fondée en [60].

Anvers a aussi des champions de boxe thaïlandaise tels que Werner Konings (nl), Daniëlla Somers (nl), Xavier Fraeyman, Jan Van Denderen, Murat Direkçi (nl) ou encore Luc Kempeneers (nl).

Principaux clubs de la ville

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Roller derby

One Love Roller Dolls (en)

Football

Basket-ball

Hockey sur gazon

Hockey-sur-glace

Handball

Baseball

Waterpolo

Natation

Athlétisme

Principaux clubs de la ville ayant disparu

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Football

Hockey sur glace

  • Cercle des Patineurs Anversoises, Antwerp
  • Antwerp Ice Hockey Club
  • Le Puck d'Anvers, Antwerp

À Anvers il y a beaucoup d'endroits où l'on peut sortir tels que des cafés, des restaurants ou encore des boîtes de nuit. À proximité des quais de l'Escaut, on trouve diverses boîtes de nuit, des restaurants et des tavernes. Le grand parc triangulaire de la ville et les quartiers plus au sud comptent des cafés, des clubs et des boîtes qu'animent des DJ.

  • Le Meir est une des plus grandes rues commerçantes de Belgique où de grandes multinationales sont établies. Celle-ci va de la Teniersplaats jusqu'à la Huidevettersstraat.
  • Le boulevard De Keyser se situe à l'emplacement de la gare centrale. On y trouve des restaurants et des fast-food. On y trouve aussi l'entrée du cinéma UGC.
  • Le centre commercial Grand Bazar (nl) est le plus grand centre commercial à l'intérieur de la ville. L'entrée principale se trouve sur et sous la Groenplaats. Le sous-sol accueille un Carrefour Market (ex-GB) qui est le plus grand supermarché de la ville.
  • Dans la Huidevettersstraat, on trouve les magasins de luxe tels que Gucci ou Louis Vuitton.
  • Dans la Kloosterstraat (nl) sont installés des brocanteurs où chiner sculptures, vieux meubles, mobilier d'intérieur et objets de tous styles.
  • La Kammenstraat (nl) est une autre rue commerçante plus populaire auprès des jeunes et jalonnée de boutiques branchées. Elle est parallèle à la Nationalestraat (nl), autre rue commerçante.

Spécialités

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Mains d'Anvers.

Anversois connus

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Par ordre chronologique :

Carte
Jumelages et partenariats d’Anvers.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats d’Anvers.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
AkhisarTurquiedepuis
BarceloneEspagnedepuis
ChongqingChine
DurbanAfrique du Sud
HaïfaIsraëldepuis
Le CapAfrique du Suddepuis
Ludwigshafen-sur-le-RhinAllemagnedepuis
MarseilleFrancedepuis
Mulhouse[61]Francedepuis le
OsloNorvège
ParamariboSuriname
Rostock[62]Allemagnedepuis
RotterdamPays-Basdepuis
Saint-Pétersbourg[63]Russiedepuis
ShanghaiChinedepuis

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Bibliographie

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  • Eugène Gens, Histoire de la ville d'Anvers, Anvers, Van Mol-Van Loy, , 624 p. (lire en ligne).
  • Etienne Sabbe, Anvers, Metropole De L'Occident (1492-1566), Bruxelles, Renaissance Du Livre, coll. « Notre passé », , 123 p.
  • (en) Jean A. Van Houtte, « Anvers aux XVe et XVIe siècles : expansion et apogée », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 16, no 2,‎ , p. 248–278 (ISSN 0395-2649 et 1953-8146, DOI 10.3406/ahess.1961.420705, lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

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Notes et références

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Références

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  1. a et b https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FBevolking_per_gemeente.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  2. Collectif, Annales de l'académie royale d'archéologie de Belgique, vol. 24, Antwerp, Académie Royale d'Archéologie de Belgique, (lire en ligne), page 32.
  3. a et b L'intermédiaire des chercheurs et curieux, Benj. Duprat, Libraire de l'Institut, (lire en ligne), p. 645

    « Mais le nom d'Anvers dérive de l'espagnol Amberes, qui se prononce Anverès. De là cette prononciation Anverss, qui est la bonne »

    .
  4. Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), 1960, p. 62 Lire en ligne sur Digitale editie en databank bezorgd door Tom De Herdt, Jenne De Wolf, Hugo Pauwels, Annelies Wouters en Jozef Van Loon, Universiteit Antwerpen 2005–2008 / KANTL 2013.[1]
  5. I. Louis Gondal, Parlons ainsi de la voix et du geste, étude théorique et pratique du mécanisme de la parole, où se trouvent réunis les données des physiologistes, les règles des grammairiens et les conseils des artistes sur l'art de bien dire, en chaire, au barreau, au cours, à la tribune et dans les lectures publiques, J. De Gigord, (lire en ligne), p. 91

    « Mais S sonne dans Anvers et Gers. Lisez : Anverss et Gerss »

    .
  6. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Leuven Louvain-la-Neuve, Peeters Publications linguistiques de Louvain (no 19), , 247 p. (ISBN 978-2-87723-138-1 et 978-9-068-31608-7, OCLC 32825821), p. 103.
  7. Pierre Fouché, Traité de prononciation française, Paris, Librairie C. Klincksieck, , 529 p. (ISBN 2-252-02610-3), p. 426.
  8. a et b https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  9. voir http://www.thierryvallatavocat.com/2019/04/amendes-lez-anvers-la-commission-europeenne-a-ete-saisie-le-26-avril-2019.html.
  10. a et b (en) « 1000 public bikes for the city of Antwerp », sur eltis.org, (consulté le ).
  11. "Geschiedenis van Antwerpen", Mertens en Torfs, Edit.J.P. Vandieren, Antwerpen; " Het wonderjaar ", Kannunik Floris Prims, edit. Bureel der Bijdragen tot de Geschiedenis, Antwerpen.
  12. Le latin reste la langue écrite et parlée des élites religieuses et politiques.
  13. kunsttrip.nl.
  14. « La Bourse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  15. Jacques Blamont, Le chiffre et le songe : histoire politique de la découverte, Paris, O. Jacob, , 941 p. (ISBN 978-2-7381-0193-8, OCLC 300912007).
  16. Biographie générale des Belges morts et vivants, (lire en ligne), p. 38.
  17. Joseph Bruno Marie Constantin Kervyn de Lettenhove, Les Hugenots et les Gueux : études historiques sur vingt-cinq années du XVIe siècle (1560-1585), Beyaert-Storie, (lire en ligne), p. 629.
  18. Ville d'Anvers sur music-opera.com.
  19. Albert Ceccarelli, La Révolution à L'Isle sur la Sorgue et en Vaucluse, L'Isle sur la Sorgue France, Editions Scriba, , 117 p. (ISBN 978-2-86736-018-3, OCLC 22307277), p. 19.
  20. Olivier Blatrix, Anvers, port européen, dans Navires & marine marchande, no 64, juin 2015, p. 28-29.
  21. Danièle Donnet-Vincent, La Fin du bagne, FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-402-06348-7)
  22. Frédérique Joannic-Seta, Le bagne de Brest: Naissance d'une institution carcérale au siècle des Lumières, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-2414-9)
  23. Michel Pierre, Le temps des bagnes 1748-1953, Tallandier, (ISBN 979-10-210-0509-9)
  24. Jean Stengers (2000): Les racines de la Belgique: Les racines de la Belgique jusqu'à la Révolution de 1830, S. 200. (ISBN 2873862181).
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Liens externes

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