La Louvière

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La Louvière
De haut en bas, de gauche à droite : la Louve vu depuis la place de la Louve, l'Ascenseur de Strépy-Thieu, le Bois-du-Luc, la Salle des machines des ascenseurs n°2 et 3 et l'Église Saint-Vaast.
Blason de La Louvière
Héraldique
Drapeau de La Louvière
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement La Louvière[1]
Bourgmestre Jacques Gobert (PS)
Majorité PS, ECOLO
Sièges
PS
PTB
MR-IC
PLUS & CDH
ECOLO
41
24
7
6
4
2
Section Code postal
La Louvière
Haine-Saint-Paul
Haine-Saint-Pierre
Saint-Vaast
Trivières
Boussoit
Houdeng-Aimeries
Houdeng-Gœgnies
Maurage
Strépy-Bracquegnies
Besonrieux
7100
7100
7100
7100
7100
7110
7110
7110
7110
7110
7100
Code INS 58001
Zone téléphonique 064
Démographie
Gentilé Louviérois(e)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
80 992 ()
48,73 %
51,27 %
1 254,55 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
21,33 %
62,31 %
16,36 %
Étrangers 17,11 % ()
Taux de chômage 21,85 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 16 237 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 28′ 45,19″ nord, 4° 11′ 09,53″ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
64,56 km2 (2021)
52,69 %
20,07 %
27,24 %
Localisation
Localisation de La Louvière
Situation de La Louvière dans l'arrondissement de La Louvière et la province de Hainaut
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
La Louvière
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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La Louvière
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
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La Louvière
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
Voir sur la carte administrative du Hainaut
La Louvière
Liens
Site officiel lalouviere.be

La Louvière (/la lu.vjɛʁ/ ; en wallon : El Lovire) est une ville francophone de Belgique. Elle se situe en Wallonie dans la Province de Hainaut.

La ville de La Louvière a été érigée par séparation de la commune de Saint-Vaast, officiellement signée et décidée par la loi du . La Louvière est fille de la Révolution industrielle ; c'est en effet le développement des industries lourdes (sidérurgie notamment) qui a entrainé son extension et son érection en commune distincte.

La Louvière comptait 23 052 habitants avant la fusion des communes de 1977.

Géographie[modifier | modifier le code]

Sections de commune[modifier | modifier le code]

# Nom Superf.
(km²)[2]
Habitants
(2020)[2]
Habitants
par km²
Code INS
1 La Louvière 8,74 21.820 2.496 58001A
2 Haine-Saint-Pierre 5,07 7.761 1.530 58001B
3 Haine-Saint-Paul 3,82 7.369 1.929 58001C
4 Saint-Vaast 4,55 6.272 1.380 58001D
5 Trivières 7,45 3.936 528 58001E
6 Maurage 6,20 5.196 838 58001F
7 Boussoit 1,63 1.159 712 58001G
8 Strépy-Bracquegnies 7,51 8.890 1.183 58001H
9 Houdeng-Aimeries 7,78 7.648 984 58001J
10 Houdeng-Goegnies 8,83 8.963 1.015 58001K
11 Besonrieux 2,74 1.934 707 58001L

Limites de la ville[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de La Louvière
Le Rœulx Seneffe
Mons La Louvière Manage
Binche Morlanwelz

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat de la région de La Louvière est un climat tempéré océanique, comme pour l’ensemble de la partie occidentale de la Belgique, cela grâce à la proximité de l’océan Atlantique qui régule le temps grâce à l’inertie calorifique de ses eaux. Le climat peut être influencé par des zones humides et douces en provenance de l’océan, mais aussi par des zones sèches (chaudes en été et froides en hiver) en provenance de l’intérieur du continent européen.

Climat de la région de La Louvière
Mois J F M A M J J A S O N D Moyenne annuelle
Températures (°C) (sous abri, moyennes) -0,4 2,7 6,4 8,5 12,9 17,7 20,6 16,9 14,3 11,2 6,9 0,2 9,8
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 36 100 49 54 66 72 78 76 70 70 66 46 783

Quartiers[modifier | modifier le code]

  • La Barette. Le terme. « Barette » apparait pour la première fois dans un acte officiel en 1680. Coincé entre les communes de Saint-Vaast et Houdeng, le hameau trouve l'origine de son appellation dans une pièce vestimentaire : une barette. Bonnet pointu, se terminant par une « floche », très usité par les serfs du Moyen Âge, la barette peut aujourd'hui s'apparenter à un simple bonnet de nuit ou au bonnet porté par les gilles sous le chapeau. Le nom du hameau peut, selon certaines sources, provenir de cette coiffe[3]. La Barette a donné son nom à un charbonnage fondé en 1735. lequel peut revendiquer l'honneur d'avoir fait monter en 1766 la première machine à vapeur dans le bassin du Centre. C'était une machine d'exhaure du système Newcomen[4]. Aujourd'hui, de ce charbonnage, il ne subsiste plus que les bâtiments de l'ancienne auberge transformés en maisons individuelles[3].
  • Baume. Baume est le plus ancien hameau de la commune de Saint-Vaast. Terme celtique ou roman, « Baume » recouvre la signification de « caverne », « grotte » ou encore « lieu creux ». Par extrapolation, on parlera de « vallon » ou de « brusque dépression ». Riche en terre plastique, le bas de Baume abrite une poterie et une fabrique de produits réfractaires. Aux côtés de ces entreprises appartenant à la famille Lecat, on trouve des terres cultivées et une ferme imposante: la « Ferme Guyaux » ou « Ferme de Sars-Longchamps ». Le haut de Baume, point culminant de La Louvière, situé à la limite de la commune d'Haine-Saint-Paul, revêt un caractère commerçant[5].
  • Basse Louvière. Le nom du hameau trouve son origine dans sa situation géographique : en contrebas des autres hameaux louviérois. Son nom fait référence à une ancienne ferme dépendant de l'Abbaye d'Aulne la ferme dite de la « Basse Louvière ». Le hameau, essentiellement agricole, abrite également un certain nombre d'industries: Nicaise et Delcuve, les verreries Saint-Laurent, les abattoirs, etc. L'une des particularités de La Louvière réside dans l'interpénétration des mondes agricole et industriel, et dans la cohabitation de l'habitat urbain et rural[6].
  • Bois-de-Saint-Vaast. C'est tout là-bas, à l'extrême point Nord-Est de La Louvière, que nous trouvons «Bois de Saint-Vaast», un ancien hameau de Saint-Vaast, incorporé à La Louvière en 1869[7].
  • Bouvy. L'appellation « Bouvy » trouve son origine dans la nature du sol : « bouve, boue, fange. Les termes bouv-y, bouv-ière, bov-ière » s'apparentent à des pâtures humides réservées au bétail. Bouvy s'est constitué autour des charbonnages. En 1841, la première cité ouvrière de La Louvière y est construite à l'occasion de l'ouverture de la « Fosse no 1 des Charbonnages de Sars-Longchamps et Waucquez »[8].
  • Centre.
    • Le Drapeau Blanc. Ce quartier tire son nom d'une enseigne d'un magasin.
  • Fonds Gaillards. Le hameau est situé en contrebas de la commune de Saint-Vaast et de deux autres hameaux louviérois : Bouvy et Mitant des Camps. D'un point de vue étymologique, le terme Gaillard. s'apparente aux mots gai et joyeux. Toutefois, la nature rocailleuse du sol peut apporter une autre signification. Gaillard peut dériver des termes romans « gal » ou « gau », signifiant pierre ou caillou. Contrairement à la quasi-totalité des autres hameaux louviérois, celui des Fonds Gaillards n'est pas industriel. Lieu de culture et d'habitat, il a résonné durant de longues décennies au son des traditionnelles fêtes organisées le 1er dimanche du mois d'août[9].
  • Hocquet. Le hameau tire son nom de sa situation. En tudesque, hoog signifie élevé et en roman, les mots hoge ou hoguette, signifient colline ou élévation du sol». Le Hocquet est situé sur le tracé de l'ancienne route qui va du Roeulx à Fontaine L'Evêque. Un tracé qui regroupe aujourd'hui les rues des Rivaux, du Hocquet, du Moulin et de Longtain. Durant plusieurs décennies, l'agriculture est le seul moyen de subsistance des habitants. En 1802, on n'y dénombre que 33 habitations. Le creusement des embranchements du canal en 1839 et la création d'une ligne de chemin de fer en 1850, ouvrent le hameau. De nombreux travailleurs flamands, charpentiers de marine attachés aux chantiers navals Van Pract, ou engagés pour les travaux de terrassements des dits embranchements s'établissent au Hocquet. Suite à l'importante industrialisation de la Louvière, de nouveaux quartiers d'habitation se développent au sein du hameau. Rues, cours et impasses abritent maisons ouvrières et maisons bourgeoises[10].
  • La Croyère. L'origine du nom du hameau est à rechercher dans la nature marécageuse du sol. La Croyère signifie sol détrempé, vaseux. Fortement industrialisé dès 1867, le hameau comprend deux quartiers distincts : La Croyère-haut, qui s'est développé autour des rues de La Flache et Parmentier : et La Croyère-bas, regroupé autour de la Place Keuwet. Aux côtés d'industries diverses (laminoirs, brasserie, scierie, industrie sidérurgique, glacière, fonderies, constructions métalliques, etc.), on trouve des exploitations agricoles importantes : la Ferme Petit », la Ferme Delplaneque, la Ferme Hainaut (remplacée par les laminoirs P Boël), la Ferme Balasse (rue des 25 francs), la Ferme Mengal (rue de La Flache), etc. En 1923, le Foyer Louviérois achète un terrain de plusieurs hectares destiné à accueillir la future cité Reine Astrid[11].
  • Longtain. Situé entre les communes d'Haine-Saint-Paul et de Bois D'Haine, le hameau de Longtain tire son appellation d'un charbonnage fondé en 1756 par Philippe Joseph André, grâce à la concession accordée par le Duc Ferdinand VI de Croy (1720-1767), Comte du Rœulx et haut justicier de Saint-Vaast. Etymologiquement, on peut rattacher « Longtain » au mot « longtemps ». Une expression employée par les mineurs qui souhaitent insister sur le « long temps » passé à la fosse et sur la difficulté de leur travail. Les deux étant souvent étroitement liés[12].
  • Mitant des Camps.

Étymologie[modifier | modifier le code]

La Louvière était le nom d'une ferme (La Grande Louvière, dont la Chapelle est encore visible) construite sur le territoire de Saint-Vaast, qui allait donner naissance, par la suite, à la ville actuelle de La Louvière. Ce nom est toutefois le résultat de nombreuses évolutions...

L'abbaye d'Aulne possédait, sur les deux rives du Thiriau, d'importantes propriétés appelées dans les chartes du XIIe siècle « Menaulu » ou « Meneilut ». Ce mot roman (meigne au leu = repère du loup) est devenu en latin Luperia en 1157 et Lovaria en 1168. Le concept latin, retraduit en roman, a été transformé en « Lovière » en 1217, « Le Lovière » en 1284 pour aboutir au terme « La Louvière ». Il faut préciser qu'à l'époque, le territoire actuel de La Louvière était une parcelle de l'ancienne forêt charbonnière, constituée de bois sombres et d'une nature sauvage, endroit de prédilection pour les loups ainsi que le gibier que chassaient les seigneurs de l'époque[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

C'est donc le domaine des religieux d'Aulne qui a donné son nom à la ville. Il existe par conséquent des rapports, des liens étroits, entre « La Louvière » d'aujourd'hui et « l'Abbaye d'Aulne » d'autrefois...

Origines[modifier | modifier le code]

Saint-Vaast, localité du bassin houiller du Centre, comprenait plusieurs seigneuries foncières avec droit de charbonnage sur lesquelles le Seigneur du Rœulx avait haute justice. Parmi ces domaines se trouvait le fief situé à La Louvière et qui appartenait à la riche abbaye d'Aulne. Le haut justicier de Saint-Vaast avait permis d'effectuer des travaux de prospection. C'est ainsi que l'extraction de la houille a débuté dès 1390. Toutefois, l'abbaye a refusé longtemps de « laisser ouvrir sa terre », selon l'expression anciennement usitée. L'industrie charbonnière n'est donc devenue réellement productive qu'au début du XVIIIe siècle. Au fur et à mesure que les entreprises charbonnières se sont multipliées, que les moyens d'extraction se sont perfectionnés et que les formalités fiscales ont disparu, une exigence est apparue, à savoir assurer l'écoulement des produits que la consommation locale, à l'époque fort restreinte, ne pouvait épuiser. Des moyens de communication ont alors été créés, toujours plus nombreux et modernes: routes, canaux et, par la suite, lignes de chemin de fer. Attirées par la proximité de la houille indispensable à leurs activités, de nouvelles industries se sont installées à côté des charbonnages et ont ainsi créé de nouveaux débouchés.

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Alors qu'au début du XIXe siècle, La Louvière n'était pas même un hameau mais un simple et obscur « lieu-dit », elle prenait rang, un demi-siècle plus tard, parmi les communes les plus importantes du pays.

C'est à La Louvière que fut fondée la maison Dewachter en 1865[13].

Indépendance[modifier | modifier le code]

Sous la poussée vigoureuse des nombreuses industries qui s'y sont développées en très peu de temps, La Louvière s'est rapidement élevée vers la voie du progrès... On assiste alors à un phénomène curieux : La Louvière, toujours hameau de Saint-Vaast, est devenue de plus en plus florissante et a dépassé en importance et en activités le village dont elle dépendait. Elle était même l'objet d'intérêts municipaux plus importants que ceux prêtés à Saint-Vaast. La séparation est donc devenue nécessaire. Ce sont d'ailleurs les habitants de Saint-Vaast qui l'ont demandé, invoquant : "1° La distance qui sépare Saint-Vaast de La Louvière, 2° L'état d'abandon dans lequel laissait l'administration communale Saint-Vaast, 3° Les dépenses que les projets d'agrandissement conçus au profit exclusif de La Louvière occasionneraient, dépenses auxquelles ils pensaient que Saint-Vaast ne devait pas équitablement participer"[14]. Une loi décrétant l'érection de La Louvière en commune distincte a été votée le [15] à la Chambre des représentants et le au Sénat et sanctionnée par le roi le [16].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Guerres mondiales[modifier | modifier le code]

Première guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le début de la Première Guerre mondiale est ressenti très durement à La Louvière. Le 11 août 1914, de nombreux Louviérois (des femmes et des enfants principalement) se sont rendus à l'église Saint- Antoine de Bouvy. Une messe y est célébrée à 9 heures, en hommage aux soldats mobilisés. L'un des cierges disposés à l'entrée de l'église enflamme une petite affiche. Rapidement, le feu gagne presque toute la totalité de l'édifice. La panique s'installe assez rapidement. On se précipite vers la sortie, piétinant impitoyablement ceux et celles qui tombent. Le bilan de cette triste journée a été très lourd quinze morts et une cinquantaine de blessés. Avec l'arrivée des soldats allemands commence une longue et pénible occupation faite de privations, de contraintes, de vexations, de déportations, de réquisitions et d' humiliations diverses. Afin de répondre aux besoins alimentaires de la population, on crée des magasins communaux et, en janvier 1915, on voit apparaître la tristement célèbre carte de ravitaillement. Des Louvierois s'illustrent dans la lutte contre l'occupant, tel Omer (de son vrai prénom: Louis-Alfred) Lefèvre, qui est accusé d'espionnage et fusille le 15 mai 1915. Une rue, située près du parc communal, porte son nom. L'armistice du 11 novembre 1918 est l'occasion de réjouissances pour les Louviérois, qui partent en cortège à Bruxelles pour assister à l'arrivée du Roi[17].

Deuxième guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le 10 mai 1940, les premiers avions allemands traversent le ciel de La Louvière. À chaque fois, ou presque, les sons stridents des sirènes commencent à rythmer le quotidien de la population. Les jours qui suivent, des convois militaires français traversent la localité. Certains s'arrêtent parfois. Le 14 mai, le bourgmestre Victor Ghislain appelle à la mobilisation les Louviérois âgés de 16 à 35 ans. Tous doivent rejoindre le plus rapidement possible Ypres. Le lendemain, ce sera l'exode. Peu de temps après, une nouvelle occupation débute, entraînant de nouveau la peur, la famine, le rationnement, la résistance et les représailles, les déportations et les exécutions, la collaboration, etc[18].

Parmi les épreuves qu'ont à subir le Louviérois, l'une reste à jamais gravée dans les mémoires. En mars 1944, des avions alliés, voulant détruire la gare Haine-Saint-Pierre, larguent des tonnes de bombes sur les quartiers du Parc et de Baume. Les dégâts sont considérables et les pertes en vies humaines importantes : 139 tués, 141 blessés graves, 165 blessés légers, 684 habitations détruites ou inhabitables, 296 maisons partiellement détruites. Presque 50 % du patrimoine immobilier louviérois est touché[18].

Le , dans le courant de l'après-midi, les premiers véhicules militaires américains arrivent à La Louvière. Les 52 mois d'occupation se terminent. Rapidement, la foule se presse pour accueillir les libérateurs. Les résistants, qui ont été prévenus de l'arrivée imminente des troupes alliées, multiplient les actions. Sur l'ensemble du conflit, 2.027 Louviérois ont été mobilisés (732 ont été prisonniers de guerre) et 92 personnes (soldats, prisonniers de guerre, résistants, prisonniers politiques et otages) tombent au combat ou sont fusillés ou décapités[18].

Le Grand La Louvière[modifier | modifier le code]

Le 1er août 1942. le Grand La Louvière était constitué. La Louvière et seize communes étaient groupées et placées sous une même juridiction d'hommes inféodés à l'ennemi. Ce fut, faut-il le dire, une expérience particulièrement malheureuse. L'acte constitutif prévoyait la réalisation des plus grands des- seins. La Louvière, qui comptait dès lors plus de trois cent mille habitants, devait être transformée de fond en comble. Hôtel de ville, théâtre, église, monuments, hôpital. etc.. tout serait modernisé, embelli. L'esprit de clocher, qui animaient les différentes communes intégrées, serait immédiatement détruit. La Louvière, et par le fait même, toute la région du Centre, allaient prendre place parmi les agglomérations les plus importantes du pays. L'enfer, dit-on, est pave de bonnes intentions. Ce fut bien, en vérité, le lamentable échec que l'on pouvait attendre d'hommes veules qui n'hésitèrent pas à servir, en cette circonstance, les intérêts de l'ennemi[19].

L'après guerre[modifier | modifier le code]

La fusion des communes[modifier | modifier le code]

Dans un réflexe de défense, un mouvement se dessina en faveur de fusions nées du consentement des Conseils communaux intéressés. Il y eut d'abord, le , les votes de La Louvière et de Saint-Vaast décidant la fusion de ces deux communes[20].

Le , le Conseil communal de Familleureux décidait de rejoindre les communes de La Louvière et Saint-Vaast. Et, le 27 septembre 1973, le Conseil communal de Bois-d'Haine décidait de faire de même. Au terme de cette soirée mémorable, qui vit quatre votes identiques intervenir simultanément dans les quatre communes intéressées, les Conseils communaux se réunirent à l'Hôtel de Ville de La Louvière dans une atmosphère d'amitié et de confiance en l'avenir[20].

La position prise par le Conseil communal fit l'objet d'une très large information. Deux brochures très détaillées furent publiées et distribuées dans toute la région. Elles avaient pour titres: "Les fusions de communes et l'avenir de la région du Centre et Contribution à l'étude du projet de regroupement des communes dans la région du Centre". D'autre part, les interventions se multiplièrent sur le plan national. Elles se mêlèrent aux protestations des uns, aux refus des autres... Mais tous ces combats d'arrière-garde apparurent bientôt dérisoires. De toute évidence, les jeux étaient faits ! Quelques mois plus tard, le , était publie l'arrêté royal portant fusion des communes et modifications de leurs limites[21].

Depuis la fusion des communes, La Louvière regroupe Boussoit, Haine-Saint-Paul, Haine-Saint-Pierre, Houdeng-Aimeries, Houdeng-Gœgnies, Maurage, Saint-Vaast, Strépy-Bracquegnies, Trivières, La Louvière et une partie de l'ancienne commune de Familleureux avec le hameau de Besonrieux.

Titre de Ville[modifier | modifier le code]

Précisons que ce n'est qu'en 1985 que La Louvière a reçu l'autorisation de porter le titre de ville.

Armoiries et logotype[modifier | modifier le code]

Armoiries[modifier | modifier le code]

Les armoiries de La Louvière correspondent aux armoiries de l'Abbaye d'Aulne surchargées d'une louve, attribut particulier de la cité. Les armoiries de la nouvelle entité sont identiques à celles octroyées par Arrêté royal à l'ancienne commune le [22].
Blasonnement : D’azur à la fasce d’argent, accompagnée en chef de trois merlettes du même, rangées, et en pointe d’une louve romaine au naturel[23].



Logotype[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Démographie: Avant la fusion des communes[modifier | modifier le code]

  • Source: DGS recensements population

Démographie : Commune fusionnée[modifier | modifier le code]

En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante:

Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1er janvier

La commune de La Louvière est classée comme étant la dix-septième ville de Belgique (au ).


Population La Louvière (habitants) :
1846 1900 1947 1977 1994 2000 2002 2005 2008 2010 2012 2016 2017 2018 2019 2020
16 726 57 594 73 901 77 859 76 907 76 568 76 533 77 013 77 616 78 071 78 774 80 430 80 740 80 464 80 564 80 926

Politique[modifier | modifier le code]

Liste des bourgmestres de La Louvière[modifier | modifier le code]

Bourgmestres Mandat Parti
Alfred Fagniart 1870-1872 Libéral
Charles Nicaise 1872-1881 Libéral
Gustave Boël 1881-1883 Libéral
Désiré Grégoire ff 1884-1887 Libéral
Victor Lechien ff 1888-1890 Libéral
Augustin Gilson 1891-1896 Libéral
Jules Mansart ff 1896-1898 PS
Augustin Gilson 1898 Libéral
Jules Mansart ff 1899-1903 PS
Sylvain Guyaux fils 1904-1918 Libéral
Victor Ghislain ff 1918-1921 PS
Victor Ghislain 1922-1940 PS
Camille Deberghe ff 1940 Libéral
Raoul Goutier 1940-1942 ?
Jean Gorain 1942-1944 ?
Victor Ghislain 1944-1952 PS
Fidèle Mengal 1953-1977 PS
Léon Hurez 1977-1984 PS
Michel Debauque 1984-2000 PS
Willy Taminiaux 2000-2006 PS
Jacques Gobert 2006- PS

Amand Mairaux est considéré comme étant le fondateur de La Louvière en tant que commune mais n'a jamais été élu bourgmestre. Le jour précédant la reconnaissance de La Louvière comme commune, Mairaux meurt, en effet, frappé d'une crise d'apoplexie[25].

Pressenti bourgmestre en 1869, Charles Nicaise n'est élu qu'en 1872. Un article injurieux rédigé par Jules Derideau envers le conseil communal paraît en 1869 et Nicaise choisit d'en assumer la responsabilité (par souci de dignité). Il démissionne alors et n'est pas élu bourgmestre. Il sort de la scène politique jusqu'aux élections suivantes, en 1872, où il est élu bourgmestre par arrêté royal, le [26].

Camille Deberghe est un des 4 derniers conseillers communaux encore présents à La Louvière durant l'Occupation. Bien qu'élu bourgmestre, il n'en exerce jamais la fonction. Il est arrêté par les Allemands pour ses activités antinazies et est assassiné en 1944. L'ouvrage de référence Histoire et Petite Histoire de La Louvière ne le renseigne pas dans les bourgmestres officiels[27],[28].

Il est considéré, en dépit de sa démission entre 1940 et 1944 sous l'Occupation, que Victor Ghislain est resté le seul bourgmestre de La Louvière entre 1921 et 1952[29]. Raoul Goutier (1940-1942) et Jean Gorain (1942-1944) sont des « bourgmestres » mis en place par l'occupant nazi après la mort de Camille Deberghe mais il ne leur a pas été reconnu le statut officiel de bourgmestre ou de bourgmestre faisant fonction.

Composition du collège communal[modifier | modifier le code]

Le , lors des élections communales, le parti socialiste, mené par le bourgmestre Taminiaux, perd la majorité absolue qu'il détenait depuis 1977 dans la ville de La Louvière et depuis 1922 dans la commune de La Louvière.

Résultats des élections de 1994
Parti Voix Sièges (sur 41)
PS 16 569 (44,13 %) 21
PRL 5 723 (15,24 %) 6
FN 5 420 (14,43 %) 6
PSC 5 383 (14,33 %) 6
Ecolo 2 523 (6,72 %) 2
Résultats des élections de 2000
Parti Voix Sièges (sur 41)
PS 22 581 (55,99 %) 29
PSC 5 260 (13,04 %) 5
PRL-MCC 4 960 (12,29 %) 5
Ecolo 2 851 (7,06 %) 2
Résultats des élections de 2006
Parti Voix Sièges (sur 41)
PS 17 969 (41,71 %) 20
MR 7 218 (16,75 %) 7
cdH 5 958 (13,83 %) 6
Front Nat 3 693 (8,57 %) 3
Ecolo 2 822 (6,55 %) 2
UDSC 2 504 (5,81 %) 2
PTB+ 1 826 (4,24 %) 1
Résultats des élections de 2018[30]
Parti Voix Sièges (sur 43)
PS 18 750 (43,41%) 24
PTB 6 713 (15,54%) 7
MR-IC 5 679 (13,15%) 6
PLUS & CDH 3 875 (8,97%) 4
ECOLO 2 980 (6,90%) 2

Administration[modifier | modifier le code]

  • Arrondissement judiciaire de Mons.
  • Arrondissement administratif de La Louvière.

Jumelages[modifier | modifier le code]

La cité ouvrière « Carrés du Bois-du-Luc ».

La ville de La Louvière est jumelée avec[31] :

En outre, un pacte d’amitié a été officiellement signé avec[31] :

Ces pactes d'amitié ont été signés à l’occasion des « Fêtes de la Paix » organisées par la ville de La Louvière en 1987 dans le cadre des fêtes de Wallonie16 villes ont signé un pacte d’amitié au terme duquel elles se sont solennellement proclamées « Villes de Paix ».

Enfin la ville décide d’adopter le village de[31] :

  • Drapeau de la Roumanie Șoarș (Roumanie) depuis le dans le cadre de l’opération « Villages Roumains » organisée au plan national.

Economie[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

Routes[modifier | modifier le code]

La Louvière se situe à 50 km au sud de la capitale Bruxelles, à environ 260 km au nord-est de Paris, à 90 km à l’est de Lille, à environ 160 km à l’ouest d’Aix-la-Chapelle, à 20 km à l’est de Mons et à 30 km au nord-ouest de Charleroi. La Louvière se situe au centre d’un carrefour autoroutier européen, notamment avec la E19 (Amsterdam-Anvers-Bruxelles-Paris) et E42 (Lille-Charleroi-Liège-Francfort-sur-le-Main).

Trains[modifier | modifier le code]

La Louvière-Sud[modifier | modifier le code]
La Louvière-Centre[modifier | modifier le code]

Bus[modifier | modifier le code]

Éducation[modifier | modifier le code]

La ville de La Louvière est dotée d'un grand nombre d'établissements scolaires allant de l'école maternelle à l'enseignement supérieur.

L'enseignement communal y est géré par le Département de l'Éducation de la Formation (DEF) dont les bureaux sont situés dans la Cité Administrative de la Place Communale.

Patrimoine de la ville[modifier | modifier le code]

Religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Joseph. La première pierre fut posée le 6 octobre 1867. Bâtie par l'architecte Hubert de Mons, est de style roman. Elle fut livrée au culte en 1870. En 1969, une légère secousse sismique ébranle les assises du clocher et la flèche à dû être enlever pour la sécurité.
  • Église Saint-Antoine de Padoue. Construite en 1903 de style néo-gothique par l'architecte Constant Sonneville.
  • Église du Sacré-Cœur. Construite en 1902, elle se situe dans le quartier de La Croyère.
  • Église Notre-Dame des sept Douleurs. Construite en 1903, aujourd'hui elle est désacralisée.
  • Monastère Notre-Dame des Anges des Sœurs de Sainte-Claire, fondé en 1925.
  • Temple protestant. Construit en 1863.

Civil[modifier | modifier le code]

  • Le château de la Closière (Conçu par Joseph Poelaert). Château de style Renaissance, construit en 1857, pour compte de Victor Boch, propriétaire de la Faïencerie Keramis[32].
  • Le château Boël. Construit entre 1880 et 1885 par Gustave Boël. Aujourd'hui le domaine et le château est devenu la propriété du groupe Duferco.
  • Le château Gilson. Construit au milieu du XIXe siècle. Le château Gilson fut, tour à tour, Hôtel de ville provisoire (pendant les travaux de construction du nouvel Hôtel de ville). Il fut aussi un Musée communal particulièrement actif[33].
  • Ascenseur de Strépy-Thieu. Commencé en 1982 et inauguré en 2002, il permet de franchir une dénivellation de 73,15 mètres. Il était jusqu'en 2016 le plus grand ascenseur à bateaux du monde. Il remplace désormais six ouvrages, les quatre ascenseurs à bateaux du canal du Centre et deux écluses. Il constitue la fin d'un programme de mise au gabarit de 1 350 tonnes des voies navigables belges et permet le passage de bateaux de ce gabarit entre le bassin de la Meuse et celui de l'Escaut.

Autres bâtiments[modifier | modifier le code]

  • Hôtel de Ville. Les plans de ce premier Hôtel de Ville furent dressés par l'architecte HUBERT. Ils furent adoptés par le Conseil communal, le . Les travaux débutèrent très rapidement. Il se terminèrent en 1869[34]. À dater de 1911, les édiles communaux louviérois étudient déjà la possibilité de construire un nouvel Hôtel de Ville, plus vaste et plus fonctionnel. Le , le Conseil communal vote le projet définitif de sa construction. Le , la Députation Permanente du Hainaut l'adopte. Moins de six mois plus tard, la démolition de l'ancien Hôtel de Ville débute. Le 9 septembre de la même année, on pose la première pierre du nouvel édifice, qui est inauguré le [35].
  • Théâtre. Le premier théâtre de La Louvière apparaît vers 1882 dans la rue Charles Nicaise. La construction qui l'abrite est la propriété de la famille Boël. En 1958, la commune de La Louvière entreprend la construction d'un nouveau théâtre sur la Place Communale. Ouvert en septembre 1960, il permet d'accueillir plus de 1 000 personnes pour des représentations diverses[36].
  • Hôpital Tivoli. Construit en 1976.

Industriel[modifier | modifier le code]

  • Ascenseurs à bateaux du canal du Centre.

Les ascenseurs à bateaux du canal du Centre sont quatre ascenseurs hydrauliques pour bateaux construits en Belgique entre 1888 et 1917. Ils permettent de compenser ensemble une dénivellation de 66 mètres. De ces quatre ascenseurs, l'un permet de rattraper une dénivellation de 15,40 mètres, les trois autres de 16,93 mètres chacun. Les ascenseurs se trouvent sur un canal de liaison entre le bassin de la Meuse et l'Escaut, dénommé canal du Centre, à proximité de la ville de La Louvière, dans la province de Hainaut en Région wallonne.

  • Bois-du-Luc.

Bois-du-Luc est l'un des plus anciens charbonnages de Belgique se situant à Houdeng-Aimeries, actuelle commune de La Louvière, et dont l'activité a cessé en 1973. La cité ouvrière a été construite entre 1838 et 1853. Le site a fait l'objet d'une réhabilitation et d'une mise en valeur culturelle (2002). Le site est classé patrimoine exceptionnel de Wallonie (1996) et a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO (2012).

Culture[modifier | modifier le code]

Muséal[modifier | modifier le code]

  • Le Centre de la Gravure et de l'Image imprimée.
  • Écomusée régional du centre.
  • Musée Ianchelevici.
  • Le centre Daily-Bul & Co (Archives du mouvement surréaliste Daily-Bul).
  • Le Centre Keramis (Musée et lieu d'art et de création consacré à la faïence et à la céramique).

Monuments[modifier | modifier le code]

Statue de la Louve.
Le Loup blanc.
  • La Louve. Le monument de la Louve érigé place de La Louve symbolise l'origine de la Cité. C'est bien là le résumé de sa genèse : née d'une légende aux loups. La Louvière a traversé l'histoire à pas de géant et a acquis un degré de développement qui la met au niveau des importantes cités du pays. Inauguré le , il est l'œuvre de l'architecte Depelsenaire et du sculpteur A. Darville, de Charleroi[37]. Cette statue est inspirée de la louve romaine.
  • L'Appel. Réalisé en 1939 par le sculpteur Idel lanchelevici, le monument « L'Appel », acheté par l'Administration communale juste avant la Seconde Guerre mondiale. a été caché au plus profond d'un atelier jusqu'à la libération. Placé en haut du Boulevard Mairaux, le monument est inauguré le . Construite dans un premier temps en ciment, la statue est coulée en bronze en 1967. Pour l'occasion, elle est déplacée à l'entrée de la Place communale, avant d'être définitivement installée sur la Place Keuwet[38].
  • La Paix. Œuvre du sculpteur sonégien Michel Sievenart. Il fut érigé sur la Place Communale, en 1969, à l'occasion de la célébration du Centenaire de La Louvière, première ville belge de la Paix[39].
  • Monument d'Amand Mairaux. Inauguré le , représente le fondateur de La Louvière.
  • Monument aux morts de 1914-1918.
  • Monument aux victimes de la guerre 1940-1945.
  • Les Capteurs de Ciel.
  • Le Loup blanc. Réalisée en 1996, cette sculpture représente l'ancien bourgmestre louviérois Michel Debauque (1934-2003) avec une tête de loup et portant un pardessus. Elle trône actuellement à l'entrée de l'hôtel de ville.
  • L'Arbre.

Naturel[modifier | modifier le code]

  • Réserve naturelle des étangs de Strépy.

Folklore[modifier | modifier le code]

À la Mi-Carême, La Louvière se réveille au son du roulement des tambours et du martèlement des sabots de ses Gilles. Issu d’une tradition vieille de 150 ans, le Carnaval du Laetare prend place dans la cité des Loups et, avec lui, trois jours d’un amusement intense autour d’un folklore chaleureux et accueillant.

Événements[modifier | modifier le code]

Louvexpo[modifier | modifier le code]

Pour accueillir des expositions, la ville de La Louvière possède Louvexpo, un espace inauguré en 2012 sur le site de l'ancien Hall des expositions.

Récurrents[modifier | modifier le code]

  • Le Laetare - Carnaval de La Louvière.
  • Décrocher la lune - Opéra Urbain (Événement triennal).
  • Power Festival - Festival de musique.
  • Festival 5 sur 5 - Festival du cinéma documentaire.
  • Fêtes de Wallonie.
  • Les Rencontres d'Automne du Théâtre Action - Enragez-vous.
  • Biennale ARTour - (Événement biennal).
  • Le jardin des Loups.
  • La Louvière Plage[40].

Isolés[modifier | modifier le code]

  • 1935 - Exposition internationale sur le Surréalisme.
  • 2001 - Visite princière, Parade des allumeurs.
  • 2002 - Inauguration de la réfection du Bois-du-Luc, inauguration de l'ascenseur de Strépy-Thieu.
  • 2003 - Visite royale.
  • - Parade de Noël de RTL.
  • 2012 - Durant l'année entière, La Louvière est métropole culture de la Communauté française de Belgique.
  • - Parade de Noël de RTL.
  • - Réouverture du Théâtre de La Louvière.

Loisirs[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

  • Le Stuart.

Musique[modifier | modifier le code]

  • Conservatoire de La Louvière.

Sport[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la ville[modifier | modifier le code]

L'archevêque Maurice Baudoux.
Marguerite Bervoets.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Décret de la Région wallonne du 25 janvier 2018 modifiant les articles L1332-18 et L2212-6 ainsi que l'annexe 3 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation publié au Moniteur Belge du 5 février 2018 (Numac : 2018200534)
  2. a et b https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  3. a et b Alain Dewier, La Louvière, t. 2 : Les hameaux, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 182 p. (ISBN 978-90-76684-789), p. 108
  4. Marcel Huwé, Fidèle Mengal et Fernand Liénaux, Histoire et petite histoire de La Louvière, t. 1, La Louvière, Marcel Huwé, Éditeur, , 502 p., p. 234
  5. Alain Dewier, La Louvière, t. 2 : Les hameaux, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-90-76684-78-9), p. 30
  6. Alain Dewier, La Louvière, t. 2 : Les hameaux, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-90-76684-78-9), p. 52
  7. Marcel Huwé, Fidèle Mengal et Fernand Liénaux, Histoire et petite histoire de La Louvière, t. 1, La Louvière, Marcel Huwé, Éditeur, , 502 p., p. 236
  8. Alain Dewier, La Louvière, t. 2 : Les hameaux, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-90-76684-78-9), p. 62
  9. Alain Dewier, La Louvière, t. 2 : Les hameaux, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-90-76684-78-9), p. 92
  10. Alain Dewier, La Louvière, t. 2 : Les hameaux, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-90-76684-78-9), p. 96
  11. Alain Dewier, La Louvière, t. 2 : Les hameaux, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-90-76684-78-9), p. 112
  12. Alain Dewier, La Louvière, t. 2 : Les hameaux, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-90-76684-78-9), p. 120
  13. Le Pantheon de L'Industrie, Paris, 1891, p. 20
  14. Chambre des Représentants - Séance du 25 novembre 1868 - Érection de la commune de La Louvière - Rapport
  15. Chambre des Représentants - Séance du 27 février 1869 - Discussion et vote du projet de loi portant érection de la commune de La Louvière - Annales parlementaires
  16. Loi du 10 avril 1869 portant érection de la commune de La Louvière, Moniteur belge du 11 avril 1869, p. 1277
  17. Alain Dewier, La Louvière, Tempus, coll. « Mémoire en Image », , 128 p. (ISBN 978-90-76684-67-3), p. 74
  18. a b et c Alain Dewier, La Louvière, Tempus, coll. « Mémoire en Image », , 128 p. (ISBN 978-90-76684-67-3), p. 78
  19. Marcel Huwé, Fidèle Mengal et Fernand Liénaux, Histoire et petite histoire de La Louvière, t. 2, La Louvière, Marcel Huwè, Éditeur, , 653 p., p. 435
  20. a et b Marcel Huwé, Fidèle Mengal et Fernand Liénaux, Histoire et petite histoire de La Louvière, t. 1, La Louvière, Marcel Huwè, Éditeur, , 502 p., p. 20
  21. Marcel Huwé, Fidèle Mengal et Fernand Liénaux, Histoire et petite histoire de La Louvière, t. 1, La Louvière, Marcel Huwé, Éditeur, , 502 p., p. 22
  22. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 471
  23. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 470
  24. https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  25. Histoire et petite histoire de La Louvière volume 1, pages 170-176
  26. Histoire et petite histoire de La Louvière volume 1, pages 186-187
  27. « DEBERGHE Camille », sur wallonie.be (consulté le ).
  28. Histoire et Petite Histoire de La Louvière volume 1, "Nos Bourgmestres"
  29. Histoire et petite histoire de La Louvière volume 1, pages 194-196
  30. « Résultats chiffrés | Elections 2018 », sur elections2018.wallonie.be (consulté le )
  31. a b et c Jumelages
  32. Marcel Huwé, Fidèle Mengal et Fernand Liénaux, Histoire et petite histoire de La Louvière, t. 2, La Louvière, Marcel Huwé, Éditeur, , 653 p., p. 131
  33. Marcel Huwé, Fidèle Mengal et Fernand Liénaux, Histoire et petite histoire de La Louvière, t. 2, La Louvière, Marcel Huwé, Éditeur, , 653 p., p. 134
  34. Marcel Huwé, Fidèle Mengal et Fernand Liénaux, Histoire et petite histoire de La Louvière, La Louvière, Marcel Huwé, , 653 p., p. 543
  35. Alain Dewier, La Louvière, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-90-76684-67-3), p. 49
  36. Alain Dewier, La Louvière, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-90-76684-67-3), p. 66
  37. Marcel Huwé, Fidèle Mengal et Fernand, Histoire et petite histoire de La Louvière, t. 2, La Louvière, Marcel Huwé, Éditeur (no 1984), 653 p., p. 139
  38. Marcel Huwé, Fidèle Mengal et Fernand Liénaux, Histoire et petite histoire de La Louvière, t. 2, La Louvière, Marcel Huwé, Éditeur, , 653 p., p. 142
  39. Marcel Huwé, Fidèle Mengal et Fernand Liénaux, Histoire et petite histoire de La Louvière, t. 2, La Louvière, Marcel Huwé, Éditeur, , 653 p., p. 140
  40. « La Louvière Plage », sur www.lalouvière.eu (consulté le )
  41. « La Louviere : maires, journaliste, policiers in love(aria) », (consulté le )
  42. Association pour le progrès intellectuel et artistique en Wallonie (APIAW), p. 55-56 ; Connaître la Wallonie - Tendances diverses de la peinture en Hainaut, André Bougard, p. 287

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Isabelle Jacobs, Le patrimoine de La Louvière, Institut du Patrimoine wallon, coll. « Carnets du patrimoine » (no 135), , 64 p. (ISBN 978-2-87522-176-6)
  • Marcel Huwé, Fidèle Mengale et Fernand Liénaux, Histoire et petite histoire de La Louvière, t. 1, La Louvière, Marcel Huwé, Éditeur, , 502 p.
  • Marcel Huwé, Fidèle Mengale et Fernand Liénaux, Histoire et petite histoire de La Louvière, t. 2, La Louvière, Marcel Huwé, Éditeur, , 653 p.
  • Alain Dewier, La Louvière, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-90-76684-67-3)
  • Alain Dewier, La Louvière, t. 2 : Les hameaux, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-90-76684-78-9)
  • Alain Dewier, La Louvière, t. 3 : L'entité, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-90-76684-86-4)
  • Edgar Samain, La Louvière en cartes postales anciennes, Zaltbommel, Bibliothèque Européenne, , 76 p.
  • La Louvière à La Belle Époque, Bruxelles, Editions Libro-Sciences SPRL, , 76 p.
  • Jules Vanhese, La Louvière par quatre chemins, Haine-Saint-Pierre, Cercle d'histoire Henri Guillemin, , 291 p.
  • Franz Vandendriessche, L'entité louvièroise en 150 cartes-vues ancienne, Haine-Saint-Pierre, Cercle d'histoire et de Folklore Henri Guillemin, , 159 p.
  • Franz Vandendriessche, L'entité louvièroise en 300 cartes-vues, Haine-Saint-Pierre, Cercle d'histoire et de Folklore Henri Guillemin, , 165 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]