Gier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 17 mai 2013 à 23:20 et modifiée en dernier par MatP (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Gier
Illustration
Le saut du Gier.
Caractéristiques
Longueur 40,3 km [1]
Bassin 417 km2 [1]
Bassin collecteur Rhône
Débit moyen 3,16 m3/s (Givors)
Régime pluvio-nival
Cours
Confluence Rhône
Géographie
Pays traversés Drapeau de la France France
Départements Loire, Rhône
Régions traversées Rhône-Alpes

Le Gier est une rivière française qui coule dans les départements de la Loire (42) et du Rhône (69). C'est un affluent direct du Rhône en rive droite.

Étymologie

Le mot Gier dérive du latin Jaresis qui a aussi donné le terme Jarez qui désigne les coteaux de la vallée du Gier et qui entre dans la désignation de nombreuses communes : Sainte-Croix-en-Jarez, Saint-Paul-en-Jarez, Saint-Romain-en-Jarez, La Tour-en-Jarez, Saint-Christo-en-Jarez, ainsi que Rive-de-Gier et Saint-Romain-en-Gier.

Géographie

Le Gier à la confluence avec le Rhône à Givors.

Il prend sa source à La Jasserie (1299 m) dans le Mont Pilat pour rejoindre le Rhône à Givors après un parcours de 44 kilomètres[1]. Il est en partie couvert à Saint Chamond. Les 12 communes que traverse cette rivière totalisent en 2008 88974 habitants.

Affluents

Rive gauche

Ce sont des cours d'eau descendus des Monts du Lyonnais :

  • Le Janon
  • Le Collenon
  • La Durèze
  • Le Féloin
  • Le Frigerin
  • Le Bozançon

Rive droite

Ce sont des torrents descendus du versant ouest du massif du Pilat

  • Le Dorlay
  • L' Egarande
  • Le Couzon

Hydrologie

Le débit du Gier a été observé sur une période de 45 ans (1964-2008), à Givors, ville du département du Rhône située à son confluent avec le Rhône[2]. Le bassin versant de la rivière est de 406 km2.

Le module de la rivière est de 3,16 m3/s.

Le Gier présente des fluctuations saisonnières de débit moyennes et typiques des rivières du massif central français avec une alimentation partiellement nivale. Les hautes eaux se situent en hiver et au printemps, et portent le débit mensuel moyen à un niveau de 3,54 à 4,37 m3/s, de novembre à mai inclus (avec un maximum en novembre suivi d'un deuxième sommet en mai), et des basses eaux d'été, de juillet à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'au niveau de 1,14 m3 au mois d'août.

Modèle:Relevé mensuel valeurs basses

Le VCN3 peut chuter jusque 0,3 m3, en cas de période quinquennale sèche.

D'autre part les crues peuvent être importantes et sont assez fréquentes. Le débit instantané maximal enregistré a été de 338 m3/s le 2 décembre 2003, tandis que la valeur journalière maximale était de 208 m3/s à la même date. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 59 et 100 m3. Le QIX 10 est de 130 m3/s. Quant au QIX 20, il vaut 160 m3/s, tandis que le QIX 50 est de 190 m3.

À titre de comparaison, le QIX 10 de l'Eure à Cailly-sur-Eure vaut 90 m3/s, tandis que son QIX 50 est de 120 m3. Le QIX 10 comme le QIX 50 du Gier, petite rivière dotée d'un petit bassin de 406 km2, dépassent de loin ceux de l'Eure, alors que le bassin versant de ce dernier est plus de onze fois plus étendu.

La lame d'eau écoulée dans le bassin du Gier est de 248 millimètres annuellement, ce qui est médiocre, nettement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France. Le débit spécifique (ou Qsp) se monte à 7,9 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Les crues du Gier

  • C' est par un témoignage rapporté par J.B. Chambeyron, le premier historien de Rive-de-Gier, que nous connaissons le récit de la crue de 1684.
  • Au cours de la nuit du 1er au 2 novembre 2008, le centre-ville de Rive-de-Gier a été dévasté ainsi que nombre de villes alentour telles que Saint-Romain-en-Gier et Givors. Le niveau des eaux a atteint entre 1 et 2 mètres dans certaines rues et de nombreux commerces ont été inondés.

Le Gier dans l' histoire

Au temps des romains

Ses eaux ont été utilisées par les Romains pour alimenter Lugdunum (ancienne Lyon) en eau grâce à l'aqueduc du Gier.

Un acteur de la Révolution industrielle

À la fin du XVIII° siècle le percement du Canal (voie navigable) de Rive-de-Gier à Givors a contribué à l 'industrialisation précoce de la vallée. Dès 1833 Ligne Saint-Étienne - Lyon, première Voie ferrée française ouverte aux voyageurs suit le chemin tracé par le Gier. Au XIXe siècle et XXe siècle, les eaux du Gier ont apporté l'énergie nécessaire à de nombreuses industries réparties des contreforts du Pilat jusque dans la vallée du Gier.

Un élément structurant de l' espace économique

L' identité d'un territoire

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Communes traversées :
  1. Dans la Loire (département)
    1. La Valla-en-Gier, Saint-Chamond, L'Horme, La Grand-Croix, Lorette, Rive-de-Gier, Châteauneuf, Tartaras, Dargoire
  2. Dans le Rhône (département)
    1. Saint-Jean-de-Touslas, Saint-Romain-en-Gier, Givors

Notes et références

Références
  1. a b et c Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Gier (V31-0400) » (consulté le )
  2. Banque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - Le Gier à Givors (V3124010) » (consulté le )