Amous

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L'Amous
ruisseau de Campionne
Illustration
Ponts ferroviaire et routier au-dessus de l'Amous,
près de la Bambouseraie d'Anduze
Carte.
Cours de l'Amous.
Caractéristiques
Longueur 9,9 km [1]
Bassin collecteur Rhône
Débit moyen (Générargues)
Régime pluvial cévenol
Cours
Source source
· Localisation Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille[2]
· Altitude 480 m
· Coordonnées 44° 08′ 07″ N, 3° 58′ 00″ E
Confluence Gardon d'Anduze
· Localisation entre Générargues et Anduze
· Altitude 126 m
· Coordonnées 44° 04′ 11″ N, 3° 58′ 33″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche Reigoux et Gour du Drac
· Rive droite Bastide
Pays traversés Drapeau de la France France
Départements Gard
Cantons Anduze, Saint-Jean-du-Gard
Régions traversées Occitanie
Principales localités Anduze

Sources : SANDRE, Géoportail

L'Amous est une rivière du département du Gard en région Occitanie, affluent du Gardon ou Gard (appelé dans cette section le Gardon d'Anduze). , donc sous-affluent du Rhône.

Étymologie[modifier | modifier le code]

L'Amous était orthographié « Amoux » jusqu'au début du XXe siècle.[réf. nécessaire]

Géographie[modifier | modifier le code]

Long de 9,9 km[1], l'Amous naît à 350 m d'altitude dans la pointe nord-est de la commune de Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille, à environ 120 m de la limite de commune avec Mialet à l'ouest[2].

L'Amous s'écoule principalement du nord au sud. Environ 3 km en aval de sa source il sert de limite de commune avec Mialet sur environ 560 m puis revient couler sur Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille pour quelque 4,1 km, jusqu'au gué près du hameau les Travès. Il passe alors sur la commune de Générargues où il rencontre un petit barrage 480 m en aval de son entrée sur cette commune. Il continue son parcours vers le sud, passant en bordure du bourg côté est, et conflue avec le Gardon d'Anduze à côté de la bambouseraie d'Anduze, à 140 m d'altitude et à 2 km environ en amont d'Anduze[3].

Communes et cantons traversés[modifier | modifier le code]

Dans le seul département du Gard, l'Amous traverse quatre communes[n 1] et deux cantons :

Soit en termes de cantons, l'Amous prend source dans le canton de Saint-Jean-du-Gard et conflue dans le canton d'Anduze.

Affluents[modifier | modifier le code]

L'Amous a un affluent référencé[6] :

La carte de Géoportail montre de nombreux petits affluents plus ou moins saisonniers. En rive droite se trouve le ruisseau de Camplonne, qui sert de limite de communes entre Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille et Mialet sur toute sa longueur de 2 km[2]. Mais hormis ces deux cours d'eau, les plus longs se trouvent en rive gauche :

  • le ruisseau venant de Brugaunède passe près de Reigoux, longeant plus ou moins la D217, et conflue à la Fabrègue longueur environ 2,3 km)[7] ;
  • le ruisseau prenant source en limite de commune avec Saint-Jean-du-Pin à environ 460 m au sud-ouest de Tresmont ; il conflue vers le Quérier (longueur environ 2,3 km)[8] ;
  • le ruisseau prenant source lui aussi en limite de commune avec Saint-Jean-du-Pin, près de Font Bastide ; il suit la D50 et conflue près du hameau le Ranc (longueur environ 2,4 km)[8].

Hydrologie[modifier | modifier le code]

Aménagements[modifier | modifier le code]

Les eaux de l'amous sont utilisées pour irriguer les plantations de bambous de la Bambouseraie d'Anduze.

Plus en amont, on trouve le moulin de Volpelière et le Moulin (près des Puechs).

Pollution, écologie[modifier | modifier le code]

Dans les années 1990, on découvre que le Reigous (ou Reigoux), petit affluent de l'Amous est gravement pollué par le drainage acide d'anciennes mines de plomb et de zinc du site minier de Carnoulès, mines abandonnées depuis les années 1960[9]. Cette contamination (notamment à l'arsenic, un métalloïde toxique) perturbe l'écosystème de l'Amous sur plusieurs kilomètres[10],[11].

Plus récemment, on a montré que le ruisseau Reigous est également et pour les mêmes raisons contaminé par des métaux lourds, et en particulier par du thallium, le plus toxique des métaux lourds[12]. Une étude publiée en 2011 y a trouvé jusqu'à 534 μg/L de thallium, expliquant les 5,44 μg/L de thallium mesuré dans l'Amous[12]. la forme Tl(I) du thallium, la plus toxique de ce métal, et très soluble dans l'eau dominait (plus 98% du Tl total dissous) par rapport au Tl(III) moins toxique[12].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La fiche du Sandre[1] donne très justement la commune de Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille pour l'emplacement de la source de l'Amous. Ne pas confondreavec le ruisseau de Camplonne, petit affluent de l'Amous en rive droite et qui prend source sur la limite de communes entre Mialet et Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille ; l'Amous coule à environ 800 m à l'Est du ruisseau de Camplonne[2].
    De même la source de son affluent le ruisseau de la Bastide est elle aussi sur Sébastien-d'Aigrefeuille[4], comme l'indique sa fiche Sandre[5].
  2. Le SANDRE 2012 ajoute la commune de Saint-Paul-la-Coste.
  3. bien qu'Anduze soit en rive droite du Gardon pour une confluence en rive gauche.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Amous (V7140500) ».
  2. a b c et d « L'Amous : sa source dans la pointe nord-ouest de la commune de St-Sébastien-d'Aigrefeuille, et sa partie amont à l'est du ruisseau de Camplonne » sur Géoportail.
  3. « Confluence de l'Amous avec le Gardon (d'Anduze) ou Gard » sur Géoportail.
  4. « Ruisseau de la Bastide, carte interactive » sur Géoportail..
  5. a et b Sandre, « Fiche cours d'eau - La Bastide (V7141000) ».
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Amous (V7140500) », onglet « Affluents ».
  7. « Ruisseau venant de Brugaunède » sur Géoportail..
  8. a et b « Ruisseau venant de Tresmont » sur Géoportail..
  9. « Des bactéries qui précipitent l'arsenic », Communiqué de presse(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), CNRS, .
  10. Éléonore Resongles, « Étude de la contamination par les métaux et métalloïdes d’origine minière sur le bassin des Gardons : approche élémentaire (As, Cd, Hg, Pb, Sb, Tl, Zn) et isotopique (Sb, Zn) », Sciences et Techniques du Languedoc - Hydrologie, Université Montpellier II,‎ (lire en ligne [sur tel.archives-ouvertes.fr], consulté le ).
  11. « Origine et dynamique de la contamination par les métaux et les métalloïdes dans les systèmes hydrologiques méditerranéens »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  12. a b et c Corinne Casiot et Marion Egal, « Predominance of Aqueous Tl(I) Species in the River System Downstream from the Abandoned Carnoulès Mine (Southern France) », sur Environmental Science & Technology, (ISSN 0013-936X, DOI 10.1021/es102064r, consulté le ), p. 2056–2064