Portail:Département du Rhône

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Introduction
Le fleuve Rhône coule sous un pont Lyon, préfecture du département
Le fleuve Rhône coule sous un pont Lyon, préfecture du département
Le Rhône au centre-est de la France
Le Rhône au centre-est de la France

Portail du Rhône

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Icône Chiffres clés


Statistiques :

Subdivisions :

Icône Présentation


Le Rhône est un département français situé dans le sillon Rhône-Saône à proximité du confluent de ces deux cours d'eau. Sa ville principale est Villefranche-sur-Saône, depuis le 1er janvier 2015 et la création de la métropole de Lyon, mais son chef-lieu reste toutefois situé à Lyon.

Il fait partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes et porte le numéro 69 pour la Poste, et le code 69D pour l'INSEE. Ce département doit son nom au fleuve qui longe son territoire, le Rhône.

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Géographie

Régions : Beaujolais - Monts du lyonnais - Est lyonnais - Région de Condrieu

Sommets : Mont Saint-Rigaud

Massifs : Monts du Lyonnais - Monts d'Or - Monts du Beaujolais

Cols : Col du Pin-Bouchain - Col des Sauvages

Fleuve : Rhône

Lacs : Lac des Sapins

Cours d'eau : Ardières - Azergues - Boussuivre - Brévenne - Charveyron - Coise - Garon - Grosne - Marverand - Morgon - Nizerand - Rhins - Saône - Soanan - Sornin - Toranche - Turdine - Vauxonne - Yzeron

Histoire et patrimoine

Le département accueille plus de trois cent châteaux dont le château de Montmelas et le château de Chamelet du XIIe siècle, le château de Jarnioux du XIIIe siècle ou encore le château de la Chaize du XVIIe siècle, le plus grand du département, selon les plans de Jules Hardouin-Mansart, qui comporte un jardin élaboré par Le Nôtre. On compte de nombreux châteaux du XIXe siècle construits ou rénovés par la bourgeoisie lyonnaise, comme ceux de Liergues ou le château de la Flachère sur des plans de Viollet-le-Duc.
Le département comptait, avant la création de la métropole de Lyon, 539 immeubles protégés au titre des Monuments Historiques.

Politique et administration
Villes et villages

Au le département (sans la Métropole de Lyon) compte cinq villes de plus de 10 000 habitants, dont deux situées dans l'aire urbaine de Lyon.

Parmi les villages, on peut citer :

Personnages célèbres
Lumière sur...
Théâtre antique de Lyon, sur la colline de Fourvière.
Théâtre antique de Lyon, sur la colline de Fourvière.

Lugdunum (ou Lugudunum), aujourd'hui Lyon, est le nom du site gaulois où une colonie de droit romain fut fondée en 43 av. J.-C. par Lucius Munatius Plancus, alors gouverneur de la Gaule, sous la titulature initiale de Colonia Copia Felix Munatia Lugudunum. Cette colonie, fondée à l'occasion des troubles qui suivent l'assassinat de Jules César en -44, connait une prospérité importante mais liée au sort de l'empire durant toute l'antiquité. Ce terme regroupe également par rapprochement les sites hors de la colonie propre mais dépendant du noyau central, la presqu'île dite « les canabae », la Croix-Rousse dite « condate », Vaise et les campagnes environnantes.

Certaines parties du site sont habitées de façon discontinue depuis la préhistoire, et de manière plus pérenne depuis au moins le IIe siècle av. J.-C. La colonie romaine est fondé en -43 par Lucius Munatius Plancus, sur le plateau de Fourvière. Rapidement, la cité se développe et prend une importance stratégique et économique importante. Elle est un nœud du réseau d'Agrippa et accueille depuis -12 le sanctuaire fédéral des Trois Gaules où l'ensemble des tribus gauloises viennent manifester leur loyauté à l'empire et à Rome chaque année devant l'autel des trois Gaules. Elle accueille également le second atelier monétaire impérial.

La cité construit en un siècle environ un ensemble monumental parmi les plus complets des provinces romaines avec un théâtre, un odéon, un amphithéâtre, un cirque, une enceinte et quatre aqueducs, entre autres. Ces monuments sont entretenus et agrandis au siècle suivant, durant l'apogée urbanistique de la colonie traditionnellement placée entre le milieu du premier siècle de notre ère et la fin du second. Durant les trois premiers siècles de son existence, la cité participe de manière ponctuelle et mineure aux soubresauts de l'Empire romain, notamment lors de l'année des quatre empereurs ou lors de la bataille de 197 entre Septime Sévère et Albinus. Lyon est également le siège d'une christianisation précoce, connue via un document exceptionnel, la lettre « des Églises de Lyon et de Vienne aux Églises d’Asie et de Phrygie » mentionnée par Eusèbe de Césarée qui relate leur persécution en 177.

Au cours des IIIe, IVe et Ve siècles, la cité évolue topographiquement. Les aqueducs cessent d'être entretenus, ce qui interrompt l'approvisionnement en eau du plateau de Fourvière, qui se dépeuple progressivement ; la ville se concentre alors sur les berges de la Saône. Durant cette période, l'importance de Lyon s'affaiblit. La cité se christianise progressivement, comme en témoignent l'évolution des nécropoles et l'édification de monuments cultuels chrétiens à partir de la fin du IVe siècle. La ville quitte symboliquement l'antiquité pour entrer dans le Moyen Âge avec sa soumission aux Burgondes dans les années 460.

La mémoire et les monuments antiques s'effacent progressivement des paysages et des mémoires. À la Renaissance, il n'y a plus de monuments visibles hormis les aqueducs et les ruines de l'odéon. L'histoire de l'antiquité de Lyon se reconstruit alors de manière largement fantasmée. Les études sur cette période restent modestes jusqu'au XIXe siècle, où via le Musée de Lyon, des cercles d'érudits et des scientifiques de l'Université, des recherches archéologiques, épigraphiques et historiques reconstruisent de manière plus scientifique l'histoire antique de Lyon. Le milieu des archéologues lyonnais bénéficie depuis 1933 d'un service archéologique municipal, ce qui lui permet durant le XXe siècle d'entreprendre de nombreuses fouilles de sauvegarde, puis d'archéologie préventive. Les découvertes continuelles renouvellent régulièrement les débats et les connaissances sur le passé antique de Lyon.