Arvan

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l'Arvan
torrent l'Arvettaz, ruisseau du Féon
Illustration
L'Arvan à Saint-Jean-de-Maurienne.
Carte.
Cours de l’Arvan.
Caractéristiques
Longueur 30 km [1]
Bassin 223 km2 [1]
Bassin collecteur le Rhône
Débit moyen 3,38 m3/s (Saint-Jean-d'Arves) [2]
Nombre de Strahler 5
Régime nival
Cours
Source sous la cime des Torches (2 958 m)
· Localisation Saint-Jean-d'Arves
· Altitude 2 593 m
· Coordonnées 45° 09′ 03″ N, 6° 14′ 51″ E
Confluence l’Arc
· Localisation Saint-Jean-de-Maurienne
· Altitude 527 m
· Coordonnées 45° 16′ 48″ N, 6° 21′ 27″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche Merderel
· Rive droite l'Arvette
Pays traversés Drapeau de la France France
Département Savoie
Arrondissements Saint-Jean-de-Maurienne
Cantons Saint-Jean-de-Maurienne
Régions traversées Auvergne-Rhône-Alpes
Principales localités Saint-Jean-de-Maurienne

Sources : SANDRE:« W1050500 », Géoportail, Banque Hydro

L’Arvan est une rivière française (torrent) du département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes, en ancienne région Rhône-Alpes et est un affluent de l'Arc à Saint-Jean-de-Maurienne, donc un sous-affluent du Rhône par l'Isère.

Géographie[modifier | modifier le code]

L'Arvan près de sa source au pied des pistes de Saint-Sorlin-d'Arves.

De 29,9 km de longueur[1], l'Arvan prend sa source près du col de la Croix-de-Fer, sur la commune de Saint-Jean-d'Arves, à 2 593 mètres d'altitude[3], sous la cime des Torches (2 958 m) dite aussi le Grand Agnelin. Il s'appelle aussi sur cette partie haute le ruisseau du Féon puis le torrent l'Arvettaz.

L'Arvan coule globalement du sud-ouest vers le nord-est[4].

Il conflue dans l'Arc, en rive gauche, sur la commune de Saint-Jean-de-Maurienne, à 527 m d'altitude[5], juste en face d'Hermillon.

Communes et cantons traversés[modifier | modifier le code]

Dans le seul département de la Savoie (73), l'Arvan traverse les cinq communes[1],[note 1] suivantes, de l'amont vers l'aval, Saint-Sorlin-d'Arves, Saint-Jean-d'Arves, Albiez-Montrond, Fontcouverte-la-Toussuire, Saint-Jean-de-Maurienne.

Soit en termes de cantons, l'Arvan prend source dans le canton de Saint-Jean-de-Maurienne, le tout dans l'arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne.

Bassin versant[modifier | modifier le code]

L'Arvan traverse une seule zone hydrographique « l'Arvan » (W105) de 223 km2 de superficie[1]. Ce bassin versant est constitué à 88,13 % de « forêts et milieux semi-naturels », à 10,16 % de « territoires agricoles », à 1,63 % de « territoires artificialisés »[1].

Organisme gestionnaire[modifier | modifier le code]

Affluents[modifier | modifier le code]

L'Arvan a pour principal affluent l'Arvette et a vingt tronçons affluents référencés[1] :

  • le ruisseau des Forces (rg),
  • le ruisseau de Pravel (rd),
  • le ruisseau du Ferrand (rg), avec un affluent :
    • le ruisseau de la Valette (rg),
  • le ruisseau du Coin Oursin (rg),
  • la Pichère (rg),
  • le ruisseau du Pré de Lore (rd),
  • le ruisseau de l'Alpettaz (rg),
  • le Rieu Froid (rg), avec deux affluents et de rang de Strahler trois.
  • le ruisseau de la Combe des Mottes (rg), avec deux affluents :
    • le ruisseau du Banc (rd),
    • le ruisseau du Merderel (rg),
  • le ruisseau de la Ville (rg),
  • le ruisseau de l'Eglise (rg), avec un affluent :
    • le ruisseau du petit Corbier (rd),
  • le ruisseau du Chausset (rd),
  • le ruisseau de la Côte Sainte (rd),
  • le ruisseau de la Buffe (rg),
  • le Biaz de La Croix (rg),
  • le Rieu Bouchard ou ruisseau de Cocodin (rd), 4,7 km sur la seule commune de Saint-Jean-d'Arves, avec un affluent et de rang de Strahler trois :
    • le ruisseau de la Frédière (rd), avec un affluent :
    • le ruisseau du Plan Rieu (rd),
  • le torrent de la Louvière (rd),
  • le Ravin de l'Eglise (rg),
  • l'Arvette (rd), 10,8 km sur la seule commune de Saint-Jean-d'Arves avec huit affluent et de rang de Strahler trois.
  • le ruisseau de Pradin (rd), avec six affluents :
    • le ruisseau de l'Olietaz,
    • le ruisseau des manches,
    • le ruisseau des Mulatières,
    • le ruisseau de Montplat,
    • le ruisseau d'Outre l'Eau,
    • le ruisseau de Bon Ventre,
  • le Rieu Gilbert (rd), avec sept affluents et de rang de Strahler trois :
  • le ruisseau de Très Crêt (rd),
  • le Merderel ou ruisseau de Taraveray (rg), 5,2 km sur trois communes avec quatre affluents et de rang de Strahler quatre
  • le torrent du Merderel (rd), avec deux affluents et de rang de Strahler trois :
    • le ruisseau des Routes,
    • le ruisseau de Bonvillard, avec un affluent :
      • le ruisseau de Chambret,
  • le ruisseau de la Cure (rg), avec un affluent et de rang de Strahler trois :
    • le Bonrieu,
      • le torrent de Béranger,
      • le torrent de la Vardaz,
      • le ruisseau de la Combe des Moulins,

Donc son rang de Strahler est de cinq.

Hydrologie[modifier | modifier le code]

L'Arvan a été observé à la station W1055020 - l'Arvan à Saint-Jean-d'Arves (La Villette), pour un bassin versant de 58 km2[6].

L'Arvan à Saint-Jean-d'Arves[modifier | modifier le code]

L'Arvan a été observé à la station W1055010 - l'Arvan à Saint-Jean-d'Arves (Entraygues), pour un bassin versant de 145 km2 et à 1 233 m d'altitude[2].

Le module ou moyenne annuelle de son débit est à Saint-Jean-d'Arves de 3,38 m3/s[2].

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : W1055010 - L'Arvan à Saint-Jean-d'Arves (Entraygues) pour un bassin versant de 145 km2 et à 1 233 m d'altitude[2]
(données calculées sur 10 ans)
Source : Banque Hydro - Ministère de l'écologie et du développement durable

Étiage ou basses eaux[modifier | modifier le code]

Son débit d'étiage QMNA lors d'une quinquennale sèche a été calculé à 0,742 m3/s (calcul sur huit ans), soit 22 % du module[2].

Crues[modifier | modifier le code]

Lors de grandes pluies, l'Arvan se met en crue; la dernière crue fut le , mais la plus grave en 1993[7]

Lame d'eau et débit spécifique[modifier | modifier le code]

Son débit spécifique est donc de 23,3 l/s/km2 de bassin à Saint-Jean-d'Arves sur 50 % du bassin en gros 65 % du bassin versant[2].

Hydronymie[modifier | modifier le code]

Arvan est un hydronyme qui trouve son origine dans le mot celtique *Aturava, qui est un diminutif féminin de la racine préceltique *atur- qui désigne une « rivière », associée à la racine indo-européenne *er-, or-, qui signifie « bouger »[8]. Il s'agit d'un équivalent en vieux français de l'accusatif latin du mot Arve (anciennement Arua, Arwa, ou Arva au XIe siècle)[8].

La rivière est mentionnée au XIe siècle avec Rivulus que vocatur Arva, ou XIIe siècle avec via qua itur versus Arvanum[8].

Aménagements et écologie[modifier | modifier le code]

Vue du barrage sur la rivière Arvan sur la commune de Saint-Jean-d'Arves (hiver 2015).

Un barrage est établi à l'est de la commune de Saint-Jean-d'Arves et à 100 mètres à l'ouest de la commune Albiez-Montrond et à 1 213 m d'altitude (45° 11′ 47″ N, 6° 18′ 03″ E).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. le SANDRE 2017 rajoute la commune d'Hermillon qui est en rive droite de l'Arc

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Sandre, « Fiche cours d'eau - Torrent l'Arvan (W1050500) » (consulté le )
  2. a b c d e et f « Débits caractéristiques - L'Arvan à Saint-Jean-d'Arves (Entraygues) » [PDF], sur www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr (consulté le )
  3. « Source de l'Arvan » sur Géoportail (consulté le 22 février 2017).
  4. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le )
  5. « Confluence de l'Arvan avec l'Arc » sur Géoportail (consulté le 22 février 2017).
  6. « Débits caractéristiques - L'Arvan à Saint-Jean-d'Arves (La Villette) » [PDF], sur www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr (consulté le )
  7. Dernière crue - linternaute.com
  8. a b et c Henry Suter, « Arvan », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).