Méouge
Méouge | |
La Méouge dans les Hautes-Alpes. | |
Cours de la Méouge. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 39,6 km [1] |
Bassin | 229 km2 [1] |
Bassin collecteur | le Rhône |
Régime | pluvial |
Cours | |
Source | au nord de la montagne d'Albion |
· Localisation | Barret-de-Lioure |
· Altitude | 1 603 m |
· Coordonnées | 44° 09′ 58″ N, 5° 31′ 47″ E |
Confluence | le Buëch |
· Localisation | entre Chateauneuf-de-Chabre et Antonaves |
· Altitude | 520 m |
· Coordonnées | 44° 15′ 46″ N, 5° 49′ 39″ E |
Géographie | |
Pays traversés | France |
Département | Drôme, Hautes-Alpes |
Régions traversées | Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur |
Principales localités | Séderon, Châteauneuf-de-Chabre |
Sources : SANDRE:X1050500, Géoportail | |
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La Méouge est une rivière du Sud-Est de la France qui prend sa source dans la Drôme sur la commune de Barret-de-Lioure et traverse les Hautes-Alpes (régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur).
Ce cours d'eau est un affluent de rive droite du Buëch, sur le territoire de la commune de Châteauneuf-de-Chabre, donc un sous-affluent du Rhône par la Durance.
Géographie
[modifier | modifier le code]La longueur de son cours d'eau est de 39,6 km[1].
Sur la commune de Chateauneuf-de-Chabre, la rivière a formé des gorges naturelles sur près de 7 km dans un calcaire coloré sur un parcours sauvage et insolite où se succèdent petites plages de sable, énormes galets polis, trous d'eau et cascades[2]. Le lieu est réputé pour la baignade[3]. Dans ces gorges[4], le pont médiéval de Châteauneuf-de-Chabre classé monument historique permet de franchir la rivière. Ces gorges sont également classées Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique[5] dont la faune et la flore sont protégées.
Communes et cantons traversés
[modifier | modifier le code]Dans les deux départements des Hautes-Alpes et de la Drôme, la Méouge traverse onze communes[1], respectivement cinq et six communes[6], et deux cantons :
- dans le sens amont vers aval : Barret-de-Lioure (source), Séderon, Vers-sur-Méouge, Eygalayes, Lachau, Ballons, Salérans, Barret-sur-Méouge, Saint-Pierre-Avez, Châteauneuf-de-Chabre, Antonaves (confluence).
Soit en termes de cantons, la Méouge prend source sur le canton de Séderon, et conflue sur le canton de Ribiers.
Affluents
[modifier | modifier le code]La Méouge a trente affluents référencés[1] :
- le ravin de Touissas,
- le ravin des Lèbrières,
- le ruisseau du Défens,
- le ravin du Lioron,
- le ravin du Rivadet,
- le Rieu,
- le ruisseau de Villefranche, d'une longueur de 8 km avec quatre affluents
- le ruisseau de Voluy, avec deux affluents
- le ravin de Colombier,
- le ravin de Front-Froide,
- la ravin de Vignard,
- la Saulce, avec un affluent
- le Riançon, avec deux affluents
- l'Auzance, d'une longueur de 12 km, avec deux affluents
- le Mouessoron,
- le ravin de grand Combe,
- le torrent de Couzaut, avec un affluent
- le torrent travers du Serre,
- le ravin Fontaine Aillaud,
- le ravin de Tramier,
- le ravin de l'Eau Salée,
- le torrent du Rif, avec trois affluents
- le torrent de Bigarière,
- le torrent des Fraches, avec un affluent
- le torrent des Vignasses,
- le torrent d'Ourse, avec un affluent
- le torrent de Peysson,
- le torrent de Gironde,
- le torrent du Rif, avec un affluent
Hydrologie
[modifier | modifier le code]Le bassin hydrologique a une superficie de 229 km2 pour le SANDRE et 225 km2 pour le SIEM[7]. Il concerne quatorze communes et entre 1 500 habitants et 2 000 habitants, la plupart dans la Communauté de communes du canton de Ribiers Val de Méouge.
Histoire
[modifier | modifier le code]Hydronymie, toponymes et évocations
[modifier | modifier le code]Hydronymie
[modifier | modifier le code]Son hydronyme est attesté sous la forme latine Mulgia en 1177, Melga en 1197 dans archives des Hautes-Alpes, Meuga 1365 dans les archives de l'Isère, Ripperia de Meusa en 1520 dans le Terrier de Mévouillon.
Meoujo en provençal.
Toponymes
[modifier | modifier le code]La Méouge attache son nom à deux communes : Vers-sur-Méouge (Drôme) et Barret-sur-Méouge (Hautes-Alpes).
Évocations
[modifier | modifier le code]L'auteur-compositeur-interprète français Michel Jonasz évoque cette rivière dans une chanson dénommée La Méouge, le Rhône, La Durance dont on peut entendre cet extrait :
« Et bientôt nous irons ombres parmi les ombres sans savoir où aller... Sans rien voir du chemin de rocaille qui descend vers la mer, la Méouge, le Rhône ou la Durance »
Cette chanson est tirée de son album au nom identique, sorti en 2019[8].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Méouge (X1050500) » (consulté le )
- Balade en Provence, « le Sisteronais - les Gorges de la Méouge » (consulté le )
- Provence Balades, « Les gorges de ma Méouge, Alpes de Haute Provence » (consulté le )
- provenceweb.fr, « Les Gorges de la Méouge » (consulté le )
- Direction Régionale de l'environnement PACA, « GORGES DE LA MÉOUGE - RÉSERVE BIOLOGIQUE DOMANIALE » (consulté le )
- le SANDRE 2011 ajoute Mison sur les Alpes-de-Haute-Provence qui est à 100 mètres à l'est de la confluence selon Géoportail
- mairie de Ribiers 05300, « Syndicat Intercommunautaire d'Entretien de la Méouge » (consulté le )
- Site Alpes1, page "Hautes-Alpes : "la Méouge, le Rhône , la Durance ", dernier album de Michel Jonasz", consulté le 28 octobre 2019