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Élections législatives françaises de 2024

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Élections législatives françaises de 2024
577 députés de l'Assemblée nationale
(majorité absolue : 289 sièges)
(1er tour)
(2d tour)
Type d’élection Élections législatives
Corps électoral et résultats
Inscrits 49 339 714
Ensemble pour la République – Gabriel Attal
Sièges en 2022 245
Nouveau Front populaire – Direction collective
Sièges en 2022 131
Rassemblement national – Jordan Bardella
Sièges en 2022 89
Les Républicains – Annie Genevard
Sièges en 2022 61
Députés élus par circonscription
Carte
  • Élection à venir
Assemblée nationale élue
Par groupes
Diagramme
  • Élection à venir (577)
Gouvernement
Sortant
Gabriel Attal
Majorité présidentielle
(RE, MoDem, HOR)
Législature élue
XVIIe de la Ve République
Site web

Les élections législatives françaises de 2024 ont lieu le et le [a] afin d'élire les 577 députés de la XVIIe législature de la Cinquième République.

Initialement prévues pour 2027, les élections sont convoquées de manière anticipée trois ans avant la fin normale du mandat de la législature sortante à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, en réaction à la lourde défaite de la coalition présidentielle Ensemble aux élections européennes des et , où elle est devancée de près de 17 points par le Rassemblement national. C'est la sixième fois depuis le début de la Cinquième République qu'une dissolution est décrétée par recours aux dispositions de l'article 12 de la Constitution, mais la première au cours d'un quinquennat.

Les élections amènent la création d'une alliance large à gauche, le Nouveau Front populaire, et l'affaiblissement dans les sondages de la coalition gouvernementale Ensemble pour la République. Elles entraînent Les Républicains dans une crise interne après la volonté de son président, Éric Ciotti, de s'allier au Rassemblement national. Ces évolutions se reflètent dans des sondages défavorables qui font émerger l'hypothèse d'une cohabitation après le scrutin selon la presse française et internationale.

Contextes

Contexte politique

Assemblée sortante et élections législatives de 2022

Depuis les élections législatives de 2022, lors de la XVIe législature, la coalition Ensemble — dont le parti présidentiel Renaissance fait partie — gouverne grâce à une majorité relative à l'Assemblée nationale avec un tripartisme fort entre la gauche, les libéraux et l'extrême-droite[2].

Cette situation entraine sur différents projets de lois et votes de budgets de nombreux recours à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution par le gouvernement d'Élisabeth Borne[3], créant le sentiment d'entraves liées à l'absence de majorité absolue[4] chez Emmanuel Macron, qui aurait envisagé en privé avec des proches, au moment du remaniement du gouvernement au mois de , la possibilité d'une dissolution, possiblement à l'échéance de [5].

Élections européennes de 2024

Le président de la République, Emmanuel Macron, dissout l'Assemblée nationale au soir des élections européennes du [6], la liste Besoin d’Europe (Renaissance et ses alliés), n'arrivant que deuxième avec 14,60 % des voix, près de 17 points derrière les 31,37 % du Rassemblement national[7] dont le président Jordan Bardella avait déjà réclamé, plusieurs semaines avant l'annonce d'Emmanuel Macron, que l'Assemblée nationale soit dissoute en cas de victoire du RN aux européennes[8].

La plupart des ministres d'Emmanuel Macron apprennent la dissolution de l'Assemblée en même temps que le reste des Français[9]. Des employés du groupe de médias de Vincent Bolloré l'ont apprise avant eux, trois heures ans avant son annonce[10]. Le président justifie la dissolution par « la montée des nationalistes et des démagogues » qu'il considère comme « un danger pour notre nation »[11],[12].

Contexte institutionnel

L'article 12 de la Constitution permet au président de la République française de dissoudre l'Assemblée et d'appeler à de nouvelles élections dans les vingt à quarante jours après la signature du décret de dissolution — cependant, il ne peut y avoir d'autre dissolution dans l'année suivant ces élections (soit jusqu'à )[13].

Usage historique

C'est la quatrième dissolution non consécutive à une élection présidentielle, après celle de 1962 décidée par le général de Gaulle à la fin de la guerre d'Algérie, celle causée par le mouvement social de Mai 68 et celle de 1997. Cette dernière avait conduit à la troisième cohabitation, avec Lionel Jospin comme Premier ministre, son parti obtenant à lui seul 250 des 312 sièges de la gauche. Deux autres cohabitations avaient suivi les législatives de 1986 et celles de 1993, toutes les deux gagnées par une coalition à deux partis menée par Jacques Chirac, le RPR obtenant 155 sièges contre 131 à l'UDF en 1986 et 257 contre 215 pour l'UDF en 1993.

Précédent de la dissolution de 1997

La dissolution entreprise par Emmanuel Macron et les risques liés à l'usage de ce pouvoir sont rappelés par la presse. Le quotidien Les Échos[14] évoque la première présidence de Jacques Chirac, lorsque ce dernier tente une dissolution afin de renforcer sa majorité sur la droite en vue de réformes budgétaires. Cet essai se conclut par la troisième cohabitation, la dernière en date, avec Lionel Jospin comme Premier ministre. Il est également évoqué par BFM TV[15] la conviction de Jacques Chirac qu'il fallait « redonner la parole au peuple ».

Réforme de 2000 et ses conséquences

Depuis une réforme constitutionnelle ayant eu lieu en 2000, qui avait institué un mandat présidentiel de cinq ans, les élections législatives ont coïncidé avec les élections présidentielles. Conséquence du fait majoritaire, le besoin pour le président de la République de dissoudre l'Assemblée nationale ne s'était plus présenté[16].

Réactions et conséquences de l'annonce

Réactions politiques

La courte allocution d'Emmanuel Macron en pleine soirée électorale annonçant la dissolution prend de court les médias, partis et personnalités politiques[9],[17].

Le soir du vote, dans un tweet et à la télévision, François Ruffin (LFI), lance un appel aux dirigeants des quatre partis de gauche à s'unir dans un Nouveau Front populaire. Le lendemain matin, avec Sébastien Jumel (PCF), Marie-Charlotte Garin (LE), Sébastien Peytavie (G.s), Sophie Taillé-Polian (G.s), Nicolas Sansu (PCF), Damien Maudet (LFI), Karine Lebon (GDR), Leïla Chaibi (LFI) et Emeline K/Bidi (GDR), il lance un site web pour récolter les signatures des électeurs désireux de l'union des formations de gauche. Dans la soirée débutent des discussions entre les numéros un des principaux partis de gauche, Manuel Bompard (La France insoumise), Olivier Faure (Parti socialiste), Marine Tondelier (Les Écologistes) et Fabien Roussel (Parti communiste français), afin de former une coalition qui s'appellerait le Front populaire et proposerait un programme de gouvernement jusqu'à l'élection présidentielle de 2027. Réunis au siège du parti Les Écologistes, tous les quatre précisent qu'elle aurait une structure différente de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES), l'union des gauches des élections législatives de 2022[18].

Le surlendemain du vote, Éric Ciotti, président LR du parti Les Républicains, invité du journal télévisé, dévoile son projet d'alliance avec le Rassemblement national, en promettant que plusieurs dizaines de députés LR la rejoindront, ce qui déclenche immédiatement une crise interne au parti Les Républicains, la quasi-totalité de la soixantaine de députés LR refusant cette alliance. Au cours de la même semaine, l'ex-président de la République Nicolas Sarkozy voit dans la dissolution « un risque majeur pour le pays »[19].

Personnalités sportives, culturelles et du monde de l'économie

Parmi les réactions, deux pétitions de personnalités appellent à voter et s'unir pour empêcher l'extrême-droite d'arriver au pouvoir, l'une de 60 sportifs incluant les médaillés olympiques Marie-José Pérec, et Monique Éwanjé-Épée, ou Yannick Noah, dernier Français vainqueur de Roland-Garros[20], et l'autre de 350 personnalités du monde intellectuel, artistique, parmi lesquelles Esther Duflo, prix Nobel d'économie, et Annie Ernaux, prix Nobel de littérature[21].

Analyses des médias internationaux

Aux États-Unis, le Washington Post s'étonne d'« un champ de bataille épique entre le centre et l’extrême droite », à l’approche des Jeux olympiques et sous la menace d’attaques terroristes, dans un contexte de tensions avec la Russie[22], un « duel capital pour la France et pour l'Europe », selon le quotidien conservateur espagnol ABC[23]. En majorité, les médias internationaux voient la dissolution comme un pari très risqué[24], en évoquant pour la plupart « l’hypothèse d’une cohabitation », qui pourrait aider Gabriel Attal pour la présidentielle 2027, selon le quotidien turinois libéral La Stampa[22], quitte à se retrouver trois ans « les mains liées », pointe le quotidien conservateur The Times[23], analyse partagée par le quotidien libéral suisse Le Temps, pour qui ce « stratagème cynique »[22] est « extrêmement dommageable » car la pratique du pouvoir par l'extrême-droite ne garantit en rien de futurs échecs électoraux[22]. L'espagnol El País et l'anglais The Guardian, deux quotidiens de référence de centre gauche, décrivent tous deux une humiliation électorale d'Emmanuel Macron[22] qui « joue avec le feu politique », selon le second[22]. « Animal politique blessé », selon La Libre Belgique[23], il vient d'être « desservi » par un conflit ukrainien dont il a voulu faire « un enjeu du scrutin européen », selon le quotidien russe Izvestia[22].

L'hebdomadaire centriste allemand de référence Die Zeit s'inquiète aussi du « jeu dangereux », d'un président pouvant avoir « perdu son sang-froid » jusqu'à livrer « désormais son pays à Marine Le Pen »[22]. Politico Europe, média en ligne positionné à droite, estime au contraire qu'il espère couper court à la montée du RN en ne lui donnant que peu de temps pour s'organiser et juge « presque certain que [la future répartition des sièges à l'Assemblée] » y « marquera un coup d'arrêt »[25]. Mais il « mise aussi sur les divisions de la gauche », selon le quotidien belge de centre-droit Le Soir, qui rappelle que Macron avait « assuré avant le scrutin, qu’il ne tirerait aucune leçon nationale »[22].

Suspension des travaux parlementaires

Du au , tous les travaux parlementaires en cours sont suspendus[26]. Les textes en cours d'examen à l'Assemblée nationale au sont abandonnés avec le terme anticipé de la XVIe législature[27]. La commission d'enquête parlementaire sur les violences dans le milieu culturel[28] prend fin ainsi que la discussion du projet de loi sur la fin de vie, ce qui provoque des mécontentements [29] : selon la présidente sortante de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, « tout ce que l'on avait jusqu'à présent comme chemin parlementaire est anéanti, tous les débats qui ont eu lieu en commission spéciale et dans l'hémicycle n'existent plus »[30]. Le nouveau gouvernement, nommé à l'issue des élections, pourra s'il le souhaite reprendre le processus législatif depuis le début pour les textes en cours de discussion à l'Assemblée nationale[30], les députés (et sénateurs) ayant aussi la possibilité de redéposer les textes.

Système électoral

L'Assemblée nationale est composée de 577 sièges pourvus pour cinq ans au scrutin uninominal majoritaire à deux tours dans autant de circonscriptions[31].

Est élu au premier tour le candidat qui réunit la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix au moins égal au quart des électeurs inscrits dans la circonscription, soit 25 %. Si aucun des candidats ne satisfait ces conditions, un second tour est organisé entre les candidats ayant réuni un nombre de voix au moins égal à un huitième des inscrits, soit 12,5 %. Les deux candidats arrivés en tête du 1er tour se maintiennent néanmoins par défaut si un seul ou aucun d'entre eux n'a atteint ce seuil. Au second tour, le candidat arrivé en tête est déclaré élu[32],[33].

Le seuil de qualification basé sur un pourcentage du total des inscrits et non des suffrages exprimés rend plus difficile l'accès au second tour lorsque l'abstention est élevée. Le système permet en revanche l'accès au second tour de plus de deux candidats si plusieurs d'entre eux franchissent le seuil de 12,5 % des inscrits. Les candidats en lice au second tour peuvent ainsi être trois, un cas de figure appelé « triangulaire ». Les second tours où s'affrontent quatre candidats, appelés « quadrangulaire » sont également possibles, mais beaucoup plus rares[31],[34].

Dates et délais

Selon la Constitution, les élections, en cas de dissolution, doivent se tenir dans les 20 à 40 jours après la signature du décret de dissolution. L'Assemblée doit ensuite se réunir le deuxième jeudi qui suit son élection. Les élections législatives sont fixées par le gouvernement aux et pour la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Polynésie française et les Français résidant sur le continent américain, et aux et pour le reste du territoire français (y compris les autres départements et collectivités d'outre-mer) et les autres Français établis hors de France[13],[35],[36],[1],[37]. Les déclarations de candidature doivent être déposées du au pour le premier tour et jusqu'au pour le second tour[36].

Le décret de convocation des électeurs du président de la République — qui suit le décret de dissolution également pris par celui-ci — ayant fixé les élections trois semaines après sa signature, le délai de dépôt des candidatures pour le premier tour prévu par le code électoral, fixé au quatrième vendredi précédant le jour du scrutin[38], n'est pas applicable à ces élections législatives. Conformément à la jurisprudence du Conseil constitutionnel, la date limite de dépôt de candidature pour le premier tour est donc édictée par ce décret[39], qui la fixe au dimanche 16 juin à 18 heures[40].

Forces en présence

Forte baisse du nombre de candidats

La forte baisse du nombre de candidats concerne aussi bien les grands partis que les plus petits. Les alliances dès le premier tour entre les grands partis nationaux ont lieu, avec le Nouveau Front populaire, la majorité présidentielle Ensemble, et le rapprochement de certains LR avec le RN et d'autres avec Ensemble[41]. Le délai très court, 20 jours contre 34 lors de la dissolution de 1997, rend plus difficile le processus de sélection des candidats et la recherche de financement. Reconquête (330 candidats) et LR (400 candidats[42]) sont dans l'incapacité d'être présents dans chaque circonscription[43]. Ensemble sera présent dans 489[44].

En Haute-Garonne, deux des sept personnes proposées à la commission nationale d’investiture LR se sont retirées, inquiétées par les contestations en justice d'Éric Ciotti, selon la présidente de la fédération LR[42]. Le parti n'a pas eu non plus le temps de négocier comme en 2022 des alliances avec des candidats UDI et « Les Centristes » dans d'autres circonscriptions où il est moins implanté[42]. Le Parti animaliste (2 % aux européennes) « ne présente aucun candidat » par « manque de moyens »[45]. Le parti souverainiste Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan présente des candidats dans un peu plus d'une circonscription sur six, soit 107 et Les Patriotes de Florian Philippot n'en présente aucun[46].

Dispersion deux fois moindre qu'en 2017

La tâche des sondeurs est compliquée par l'hétérogénéité du nombre de candidatures[réf. nécessaire], avec plus que 4011 candidats, soit 2282 de moins qu’en 2022[47],[48] et seulement la moitié des 7877 de 2017, sur fond de « difficulté pour les petits partis politiques à mettre en route leur machine électorale en trois semaines à peine » selon Le Figaro[48],[49]. En moyenne, il y aura 6,9 candidats par circonscription[48]. Ensemble présente 489 candidats (85 % des circonscriptions)[44], LR 400 (deux tiers des circonscriptions) contre 457 en 2022[42] et Reconquête n'en a que 330, soit 57 % des circonscriptions[43].

Six candidats par circonscription, schéma le plus fréquent

En 2022, les candidats étaient en moyenne 11 par circonscription[50]. En 2024, le schéma le plus fréquent est de 6 candidats (extrême-gauche, NFP, Renaissance, LR, RN et Reconquête). Selon Vincent Tiberj, professeur à Sciences Po Bordeaux, la gauche a fait « un bon choix d’avoir investi des socialistes dans de nombreuses circonscriptions gagnables mais perdues en 2022 » et au total 30 % du total des candidats NFP, pour un meilleur report de voix au second tour qu’avec l'étiquette LFI (40 % des candidats NFP, Les Écologistes en ayant 20 % et le PCF 9 %)[51], car 92 swing circonscriptions s'étaient jouées en 2022 par moins de 1 000 votes d’écart[52]. Le Rassemblement national s'efface lui dans les 62 circonscriptions où se présentent des candidats LR alliés. Des incertitudes juridiques ayant freiné les candidatures, seule la moitié d'entre eux sont adhérents LR[53].

Principaux partis à l’issue de l’élection précédente

Plusieurs des principaux partis ayant eu des élus en 2022 se sont regroupés en 2024 dans des coalitions.

Principaux partis politiques et coalitions
Parti Idéologie Chef(s) de file Résultats en 2022
(% au 1er tour)
Rassemblement national (RN) Extrême droite[54],[55]
Nationalisme[56], conservatisme[57][source insuffisante], opposition à l'immigration[58], euroscepticisme[59]
Jordan Bardella 17,94 % des voix
88 sièges
Renaissance (RE) Centre gauche[60],[61] à droite[62]
Social-libéralisme, europhilie, troisième voie, transformisme, réformisme
Stéphane Séjourné 15,77 % des voix
150 sièges
La France insoumise (LFI) Gauche[63],[64],[65] à extrême gauche[66],[67],[68]
Socialisme démocratique, antilibéralisme, écosocialisme, souverainisme de gauche
Manuel Bompard 13,76 % des voix
75 sièges
Les Républicains (LR) Droite[69],[70],[71],[72],[73],[74]
Conservatisme, gaullisme
Éric Ciotti ou Annie Genevard et François-Xavier Bellamy (disputé) 10,49 % des voix
61 sièges
Mouvement démocrate (MoDem) Centre[75]
Social-libéralisme, démocratie chrétienne, fédéralisme européen
François Bayrou 4,59 % des voix
46 sièges
Les Écologistes (LE) Centre gauche à gauche
Écologie politique, fédéralisme européen
Marine Tondelier 3,81 % des voix
15 sièges
Parti socialiste (PS) Centre gauche[76],[77],[78],[79] à gauche[80],[81],[82],[83]
Socialisme[84], progressisme, social-démocratie[85], social-écologie[86]
Olivier Faure 3,78 % des voix
28 sièges
Reconquête (REC) Extrême droite[87],[88],[89]
Nationalisme, national-conservatisme, opposition à l'immigration, anti-islam
Éric Zemmour 3,61 % des voix
0 siège
Horizons (HOR) Centre droit[90],[91],[92],[93] à droite[94],[95]
Républicanisme, europhilie
Édouard Philippe 2,69 % des voix
27 sièges
Parti communiste français (PCF) Gauche radicale[96]
Communisme
Fabien Roussel 2,29 % des voix
12 sièges
Union des démocrates et indépendants (UDI) Centre[97],[98],[99] à centre droit[100],[101],[102],[103]
Social-libéralisme, démocratie chrétienne, europhilie
Hervé Marseille 0,96 % des voix
6 sièges
Parti radical de gauche (PRG) Centre gauche[104],[105]
Radicalisme, laïcisme, solidarisme, républicanisme, social-libéralisme
Guillaume Lacroix 0,54 % des voix
1 siège
Debout la France (DLF) Droite[106],[107],[108] à extrême droite[109],[110],[111]
Souverainisme, gaullisme, national-conservatisme
Nicolas Dupont-Aignan 0,54 % des voix
1 siège
Coalitions Composantes
Nouveau Front populaire (NFP)
Ensemble pour la République (ENS)

Députés ne se représentant pas

À la fois dans la majorité et dans l'opposition, des députés ont exprimé publiquement leur refus de se représenter. Parmi les députés notables ne se représentant pas, se trouvent :

Autre partis ou mouvements

Campagne

Manifestations contre le RN à Reims le .

L'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) annonce dans sa recommandation du aux services de radio et de télévision décompter le temps de parole du jusqu’au pour le premier tour et du jusqu’au pour le second tour[124]. Certains ajustements sont pris en compte pour considérer le décalage horaire en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, en Polynésie française, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon[124].

Le 19 juin, l'Arcom avertit Europe 1 sur la nécessaire pluralité des prises de parole suite, en réponse à une surreprésentation importante du parti de droite Les Républicains[125]. Suite aux évolutions apportées récemment à la grille de programmes de l'antenne dont la nouvelle chronique On marche sur la tête présentée par Cyril Hanouna, l'Arcom met en garde l'antenne sur « la nécessité de veiller strictement [d'une part, à] traiter avec mesure et honnêteté l'actualité électorale [d'autre part] à assurer une pluralité de points de vue dans les émissions de débats réunissant journalistes et/ou chroniqueurs et/ou invités »[125]. L'exigence de pluralité est également rappelée aux chaînes de télévision C8 et CNews — qui appartiennent comme Europe 1 au groupe Canal+ détenu par Vincent Bolloré — ainsi qu'à France Télévisions[125].

Propositions d'alliances autour du RN

Les Républicains

Dès le , Marine Le Pen affirme que le Rassemblement national est prêt à ne pas présenter de candidats contre certains des candidats des Républicains afin de faire le rassemblement. Elle ajoute qu'en cas de la victoire de son parti, elle laissera la place de Premier ministre à Jordan Bardella[126]. Le , Jordan Bardella invite le parti Les Républicains à rejoindre cette union[127].

Bien qu'il rejette préalablement une telle alliance le [127], le président des Républicains Éric Ciotti annonce au journal de 13h de TF1 du sa volonté d'une alliance avec le Rassemblement national[128].

Après des inquiétudes de la droite la veille[129], cette annonce suscite une crise interne au sein du parti. La grande majorité des députés[130] et des sénateurs républicains[131] s'y opposent. Un grand nombre de figures de la droite se désolidarisent du président du parti, dont Jean-François Copé — ancien président de l'UMP entre 2012 et 2014 — ainsi que le président du Sénat Gérard Larcher, et la présidente du conseil régional d'Île-de-France Valérie Pécresse. Ces derniers demandent sa démission de la direction du parti — que Ciotti écarte, se justifiant par un soutien et une « confiance de militants, de beaucoup de parlementaires, de candidats »[132],[133]. La vice-présidente du parti Florence Mosalini-Portelli annonce à l'antenne de France Info prévoir d'exclure Ciotti du parti[134].

Invité au Journal de 20 heures de France 2 du 11 juin, Jordan Bardella affirme qu'un accord a été conclu entre son mouvement et plusieurs dizaines de députés des Républicains[135].

Alors que la quasi-totalité des cadres des Républicains avaient rejeté tout accord électoral, Éric Ciotti est exclu « à l'unanimité » des Républicains le par le bureau politique du parti, auquel il n'a pas participé et dénonce par la suite « des décisions illégales ». François-Xavier Bellamy et Annie Genevard assurent l'intérim[136],[137]. Le lendemain, Éric Ciotti saisit le tribunal judiciaire de Paris en référé dans l'optique de faire annuler les décisions prises par le bureau politique des Républicains[138], celles-ci sont suspendues par le tribunal judiciaire le vendredi 14 juin 2024, pour une durée limitée[139].

Le , l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy se prononce sur la situation dans le parti qu'il a fondé. Il émet des critiques contre Éric Ciotti sur sa décision d'entreprendre une alliance avec le RN sans consulter les cadres et les militants du parti. Dans ce contexte de fragilité, il juge également le risque que LR soit effacé derrière le RN en cas de victoire de ces derniers mais subisse également pleinement les conséquences d'une défaite du RN[140],[141].

Les médias de Vincent Bolloré (CNews, Europe 1 et Le JDD) orchestrent le rapprochement entre le RN et le LR d'Eric Ciotti[142], « jusqu’à dicter tempo et thèmes de campagne » selon le journal Le Monde[143].

Reconquête

Dès le , des discussions ont lieu entre le Rassemblement national et Reconquête (représenté par Marion Maréchal) au siège de ces premiers[144]. Marion Maréchal met en avant son « souhait ardent » de former une union des droites entre Reconquête et le Rassemblement national[127]. Le 11 juin, après plusieurs discussions au siège du RN, Marion Maréchal annonce finalement que le parti de Marine Le Pen refuse un accord avec Reconquête. Elle déplore « un changement de position » et une « décision soudaine et contradictoire » de la part du Rassemblement national[145]. Néanmoins, le soir même, Éric Zemmour, président de Reconquête, annonce sur CNews qu'il ne se présentera pas aux législatives afin de ne pas faire barrage à l'élection d'un candidat RN[146].

Les trois vice-présidents du parti (Marion Maréchal, Guillaume Peltier, Nicolas Bay), ainsi que Laurence Trochu, représentant quatre des cinq nouveaux eurodéputés du parti, appellent à « soutenir, partout en France, les candidats uniques de la coalition des droites », c'est-à-dire l’alliance électorale entre le RN et Éric Ciotti, en opposition à la ligne portée par Éric Zemmour[147],[148]. Éric Zemmour évoque de leur part une trahison[149] et annonce leur exclusion de Reconquête[150].

Enfin, le parti décide de présenter des candidatures dans seulement 330 circonscriptions. Éric Zemmour affirme dans un tweet du 16 juin avoir pris cette décision dans l'objectif « de ne pas nuire aux autres candidats de droite engagés dans cette campagne ». Ainsi, Reconquête n'investit pas de « candidats devant les artisans de l’union nationale », notamment face à « Éric Ciotti, Nicolas Dupont-Aignan, Christelle D'Intorni, Charles Prats ou encore Guilhem Carayon »[151].

Nouveau Front populaire

Création d'une nouvelle union de la gauche

Logo du Nouveau Front populaire.

À partir du 10 juin, des discussions entre les principales forces de gauche que sont La France insoumise, le Parti socialiste, Les Écologistes et le Parti communiste français commencent afin de former une coalition qui s'appellerait le Front populaire. Selon les principaux dirigeants de gauche, cette union proposerait un programme de gouvernement jusqu'à l'élection présidentielle de 2027 et elle aurait une structure différente de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES), l'union des gauches des élections législatives de 2022[18],[152].

Le même jour, François Ruffin (LFI), Sébastien Jumel (PCF), Marie-Charlotte Garin (LE), Sébastien Peytavie (G.s), Sophie Taillé-Polian (G.s), Nicolas Sansu (PCF), Damien Maudet (LFI), Karine Lebon (GDR), Leïla Chaibi (LFI) et Emeline K/Bidi (GDR) lancent un site web pour récolter les signatures des électeurs désireux de l'union des formations de gauche[153],[154]. Cet appel est suivi par un appel des cinq syndicats nationaux (CGT, CFDT, UNSA, FSU et Solidaires) à manifester pour mettre en avant leurs revendications dans ce contexte de montée de l'extrême droite et d'appel à un « Front Populaire » (soutenu directement par la CGT)[155].

Dans la soirée du 10 juin, Les Écologistes, La France insoumise, le Parti communiste français, le Parti socialiste, Place publique, Génération.s et la Gauche républicaine et socialiste annoncent la création d'un « Nouveau Front populaire » rassemblant les formations de gauche humanistes, les syndicats et la société civile avec la présentation de candidatures uniques dans chaque circonscription afin de porter un programme commun[156]. Le 11 juin, la présidente de la région Occitanie Carole Delga alors précédemment opposée à la NUPES en 2022, annonce rejoindre le Front Populaire[157].

Dans la nuit du au , le NPA - L'Anticapitaliste annonce dans un communiqué que sa direction accepte de rejoindre le Front Populaire[158]. Le , les quatre partis principaux de l'alliance trouvent un accord pour une répartition des différents circonscriptions entre eux et leurs alliés - en prenant en compte à la fois les députés sortants ainsi que les résultats des européennes[159].

Le au soir, les principales composantes de l'alliance parviennent à un accord de campagne, de programme et de répartition des circonscriptions[160]. L'accord prévoit selon son texte d'annonce « un programme politique de rupture avec une déclinaison pour les 100 premiers jours du mandat »[161].

Alors que le , Raphaël Glucksmann avait annoncé qu'il ne souhaitait pas rejoindre l'alliance aux conditions posées par LFI[162],[163], il indique le au micro de France Inter son soutien à « une union de la gauche », afin « que le Rassemblement national ne gagne pas ces élections législatives et ne gouverne pas ce pays ». De plus, il affirme avoir « obtenu [...] un engagement extrêmement clair sur les livraisons d'armes à l'Ukraine, sur les frontières de l'Ukraine, sur le soutien indéfectible à la résistance ukrainienne ». Il affirme avoir « obtenu aussi le soutien à la construction européenne », que les « attaques du 7 octobre soient qualifiées de [...] clairement terroristes » et « un engagement clair dans la lutte contre l'antisémitisme, dans la lutte contre la brutalisation du débat public »[164].

Le 14 juin, le Nouveau Front populaire présente son programme de campagne[165], et ses 150 mesures parmi lesquelles :

L'ancien président de la République française, François Hollande, annonce qu'il se présente dans la première circonscription en Corrèze avec le soutien du Nouveau Front populaire[166].

Conflits d'investitures

Alors que l'accord prévoyait la reconduction des députés sortants, la France insoumise refuse l'investiture à cinq « frondeurs », pour avoir critiqué la stratégie de la direction et le manque de démocratie interne : Frédéric Mathieu, Danielle Simonnet, Raquel Garrido, Alexis Corbière et Hendrik Davi[167],[168]. Ces députés sortants — à l'exception de Frédéric Mathieu — décident quand même de maintenir leurs candidatures. Adrien Quatennens, malgré l’hostilité des autres partis de gauche, est initialement investi par La France insoumise avant d'annoncer le 16 juin qu'il renonce à un nouveau mandat[169].

Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon investit également deux candidats face à la communiste Soumya Bourouaha et le socialiste Jérôme Guedj, choisis pour représenter le Nouveau Front populaire mais qui se refusent de porter les couleurs du mouvement[170].

L'ancien candidat aux trois dernières élections présidentielles du NPA, Philippe Poutou, est investi dans la première circonscription de l'Aude[171], ce qui provoque des tensions avec la fédération locale du Parti socialiste qui prend la décision d'investir un candidat dissident[172].

Majorité présidentielle

Le secrétaire général de Renaissance et ministre des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, affirme que le parti Renaissance « ne présentera pas de candidat » face à d'autres candidats du bord républicain. Un autre conseiller anonyme d'Emmanuel Macron affirme que le parti a l'espoir de gagner ces élections législatives[173].

Dissensions entre Renaissance et Horizons

Depuis l'annonce de la dissolution, des discussions ont lieu entre Horizons le parti de l'ancien Premier ministre Édouard Philippe et Renaissance pour renouveler l'appartenance de ces premiers à la coalition Ensemble.

Néanmoins des points de tensions et de désaccords apparaissent entre les deux formations politiques. En premier lieu sur la répartition des circonscriptions, puis les conditions de l'accord et enfin sur le fait qu'Horizons ne souhaite pas partir en campagne sous l'étiquette « Ensemble »[174]. Cela conduit le parti d'Édouard Philippe à inscrire au Journal officiel sa propre nuance. Par ailleurs, dans certaines circonscriptions comme la première circonscription du Val-de-Marne, Horizons présente son propre ticket et ce, contre un candidat officiel de Renaissance[175].

MoDem

Le parti de François Bayrou renouvelle son adhésion à la coalition « Ensemble » sur les bases des accords pour la campagne législative de 2022[174].

Nombre de procurations en forte hausse

Les validations de procurations électorales bénéficient de la rapidité d'une procédure où l'électeur doit simplement donner sur un site internet officiel le numéro de carte électorale de la personne qui vote pour lui, sans date limite fixée ni aucun document envoyé[176]. Celle-ci peut voter pour lui avec sa propre pièce d’identité, indispensable comme pour son propre vote[176]. Elles connaissent une très forte progression, leur nombre étant multiplié par 6,5 par rapport à la période équivalente des législatives 2022, selon les chiffres du ministre de l'intérieur, avec 300 000 procurations par jour validées les 17 et 18 juin, suivant une moyenne de 118 000 par jour validées au cours des trois jours ouvrables précédents et 36 000 par jour les deux jours suivant le vote à l'élection européenne, soit un total de 717 184 procurations depuis[177].

Le 20 juin, le ministère de l'Intérieur annonce que le nombre de procurations établies pour les scrutins des 30 juin et 7 juillet 2024 atteint les 1 055 067[178] et dépasse donc le nombre de procurations totales établies pour les élections législatives de 2022 (1 021 350)[179].

Débats

Un débat entre Jordan Bardella, Gabriel Attal et Manuel Bompard est organisé par TF1 le [180].

Les Républicains ont saisi le Conseil d'État en référé pour être invité lors de ce débat, estimant que ce débat à trois participants porterait « inévitablement atteinte au respect du caractère pluraliste de l'expression des courants de pensée et d'opinion dans la mesure où toutes les formations politiques représentatives ne seront pas présentes à ce débat »[181]. Mais cette requête est rejetée le 25 juin 2024 par le Conseil d'État[182].

Date Organisateurs Présentateurs Présence des représentants des principaux blocs :  P  Présent Réf.
Nouveau Front populaire (NFP) Ensemble pour la République (ENS) Rassemblement national (RN)
Nombre de présences 1 1 1
TF1 Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau P
Bompard (LFI)
P
Attal
P
Bardella
[183]
France 2 Caroline Roux
Faure (PS)

Attal

Bardella
[184]
Pendant l'entre-deux-tours CNews
Brossat (PCF)

Attal

Bardella
[185]
Pendant l'entre-deux-tours BFM TV
Tondelier (EÉLV)

Attal

Bardella
[185]

Systèmes d'aide au vote

Plusieurs systèmes d'aide au vote sont développés pour aider les électeurs à choisir un candidat. Le site VoteFinder.eu est un projet citoyen open-source qui permet de se positionner sur plus de 60 amendements et projets de loi votés à l'assemblée[186]. Il est possible de voir les votes de chaque parti sur chaque texte. Le site Candidator.fr propose un test réalisable en quelques minutes[187]. Il permet de déterminer quel parti correspond le plus à ses convictions grâce à 17 questions auxquelles l'utilisateur peut répondre de « absolument d'accord » à « absolument pas d'accord »[188].

Sondages

Diagramme lissé des sondages à partir du 10 juin en date du 20 juin 2024.

Premier tour

Sondeur Date Panel Participation EXG NFP[b] DVG ECO DVC ENS DVD LR[c] RN et alliés UPF (DLF-LP) REC Autres
LFI PCF EÉLV PS RE MoDem HOR PRV UDI LR (Ciotti)[d] RN
Harris Interactive 25-26 juin 2024 2 014 0,5 % 27 % 1 % 0,5 % 21 % 2 % 6 % 3 % 34 % 2 % 3 %[e]
Cluster17 22-24 juin 2024 2 503 1,5 % 30 % 1,5 % 1% 19,5 % 1,5 % 7,5 % 4 % 30,5 % 1,5 % 1,5 %
Ipsos 21-24 juin 2024 11 820 63 % 1 % 29 % 1 % 1,5 % 19,5 % 8 % 4 % 32 % 0,5 % 1,5 % 2 %
Harris Interactive 21-24 juin 2024 2 325 1 % 27 % 1 % 1 % 20 % 2 % 7 % 4 % 33 % 2 % 2 %[f]
Ifop 20-24 juin 2024 1 843 1 % 29,5 % 1 % 1 % 20,5 % 7 % 36 % 1 % 3 %
Elabe 19-21 juin 2024 2 002 1 % 27 % 2 % 0,5 % 20 % [g] 10 % 36 % 1,5 % 2 %
Ipsos 19-20 juin 2024 2 000 62 % 1,5 % 29,5 % 1 % 1 % 19,5 % 1,5 % 7 % 4 % 31,5 % 2 % 1,5 %
Opinion Way 19-20 juin 2024 1 009 1 % 28 % 1 % <1 % 22 % 3 % 6 % 35 % 1 % 3 %
Odoxa 19-20 juin 2024 2 006 64 %[189] 2 % 28 % 3 % 1,5 % 19 % 1 % 7 % 33 % 3,5 % 2%
Harris Interactive 19-20 juin 2024 2 263 1 % 26 % 1 % 1 % 21 % 2 % 6 % 2 % 33 % 3 % 4 %[h]
Opinion Way 18-20 juin 2024 1 057 <1 % 27 % 2 % 1 % 20 % [g] 2 % 7 % 35 % 2 % 4 %
Ifop 18-20 juin 2024 1 861 1 % 29 % 1 % 1 % 22 % 6 % 34 % 2 % 4 %
Cluster17 17-19 juin 2024 2 699 1 % 30 % 3 % 19 % 2,5 % 7 % 32 % 2,5 % 3 %
Ifop 14-17 juin 2024 1 131 62 % 1,5 % 28 % 3 % 18 % 2 % 5 % 4 % 33 % 0,5 % 3 % 2 %
Début de la campagne électorale officielle en vue du premier tour ().
Ifop 13-14 juin 2024 1 114 63 % 1 % 26 % 3,5 % 19 % 1,5 % 7 % 35 % 1 % 3 % 3 %
Debout la France soutient l'« union des droites » derrière le RN et renonce à présenter des candidats dans la majorité des circonscriptions (14 juin 2024).
Opinion Way 12-13 juin 2024 1 011 1 % 25 % 2 % 2 % 20 % 2 % 7 % 33 % 3 % 5 %
Cluster17 11-13 juin 2024 2 764 1 % 28,5 % 3 % 1,5 % 1 % 18 % 2,5 % 7 % 29,5 % 1,5 % 3,5 % 3 %
Opinion Way 11-12 juin 2024 1 019 1 % 25 % 3 % 1 % 19 % 1 % 9 % 32 % 4 % 5 %
Elabe 11-12 juin 2024 1 502 1 % 28 % 5 % 18 % 2 % 6,5 % 31 % 4 % 4,5 %
Le président LR, Éric Ciotti, annonce une alliance avec le Rassemblement national, rapidement contestée par une partie des membres du mouvement ().
Les principaux partis de gauche, regroupés en 2022 sous l'étiquette NUPES, annoncent la création d'un Nouveau Front populaire (nuit du 10 au ).
Ifop 10-11 juin 2024 1 089 1 % 25 % 5 % 18 % 1,5 % 9 % 35 % 0,5 % 4 % 1 %
1 % 11 % 19 % 3 % 17 % 2 % 8 % 34 % <0,5 % 4 % 1 %
1 % 11 % 2 % 6 % 13 % 2 % 16 % 1 % 8 % 35 % 0,5 % 3,5 % 1 %
Opinion Way 10 juin 2024 1 095 1 % 23 % 4 % 2 % 18 % 2 % 8 % 33 % 5 % 4 %
Harris Interactive 9-10 juin 2024 2 340 3 % 22 % 9 % 19 % 9 % 34 % 4 %
Le président de la République Emmanuel Macron dissout l'Assemblée nationale[190] et convoque des élections législatives pour le 30 juin et le [191] ().
Ifop 12-13 décembre 2023 1 100 1,5 % 24 % 6 % 19 % 3 % 11 % 28 % 1 % 5 % 1,5 %
1 % 10 % 4 % 9 % 8 % 2 % 18 % 3 % 10 % 27 % 1 % 6 % 1 %
Elabe 3-5 avril 2023 1 808 1 % 25,5 % 3 % 21,5 % 1 % 11,5 % 24,5 % 1,5 % 4,5 % 6 %
Ifop 20-21 mars 2023 1 094 1 % 26 % 5 % 22 % 2 % 10 % 26 % 1 % 5 % 2 %
1 % 11 % 3 % 9 % 7 % 3 % 21 % 1 % 10 % 26 % 1 % 5 % 2 %
Harris Interactive 3-7 mars 2023 2 108 1 % 24 % 6 % 1 % 24 % 3 % 10 % 22 % 1 % 4 % 4 %
Cluster17 4-6 novembre 2022 2 151 1,5 % 24,5 % 3 % 0,5 % 25 % 2 % 10,5 % 20 % 2 % 5 % 6 %
Ifop 2-4 novembre 2022 1 513 1,5 % 25 % 4 % 27 % 2 % 11 % 21 % 0,5 % 5,5 % 2,5 %
1,5 % 11 % 3 % 7 % 8 % 2 % 26 % 3 % 11 % 21 % 0 % 5 % 1,5 %
Résultats : décompte officiel 22 745 492 46 % 1,2 % 25,7 % 3,7 % 2,7 % 1,3 % 25,8 % 2,3 % 11,3 % 18,7 % 1,1 % 4,2 % 3,3 %

Projections en sièges

Sondeur Date Panel NFP[b]
(LFI-PCF-EÉLV-PS)
DVG ENS
(RE-MoDem-HOR-PRV-UDI)
DVD LR[c] RN et alliés UPF
(DLF-LP)
REC Autres
Harris Interactive 25-26 juin 2024 2 014 125-155
22-27 %
75-125
13-22 %
30-50
5-9 %
250-305
43-53 %
0–2
<1 %
10–20
1–3 %
Cluster 17 22-24 juin 2024 1 681 180-230
31-40%
65-100
11-17%
25-40
4-7%
210-250
36-43 %
20-30
3-5%
Harris Interactive 21-24 juin 2024 2 325 150-180
26-31 %
85-130
15-23 %
30-50
5-9 %
230-275
40-48 %
0–2
<1 %
10–20
1–3 %
Ifop 21-24 juin 2024 1 843 185-215
32-37%
6-10
1-2%
70-100
12-17%
30-50
5-9%
220-260
38-45 %
3-7
1%
Elabe 19-21 juin 2024 2 002 150-170
26-29%
90-110
16-19%
35-45
6-8%
250-280
43-49%
10-12
2%
Ifop 18-20 juin 2024 2 317 180-210
31-36%
8-12
1-2%
80-110
14-19%
40-60
7-10%
200-240
35-42 %
5-10
1-2%
Odoxa 19-20 juin 2024 2 006 160-210
28-36%
70-120
12-21%
10-50
2-9%
250-300
43-52 %
Harris Interactive 19-20 juin 2024 2 004 135-165
23-29 %
95-130
16-23 %
30-50
5-9 %
235-280
41-48 %
0–2
<1 %
10–20
1–3 %
Cluster 17 17-19 juin 2024 2 699 190-240
33-42%
70-100
12-17%
20-30
3-5%
200-250
35-43 %
20-30
3-5%
Début de la campagne électorale officielle en vue du premier tour (17 juin 2024).
Debout la France soutient l'« union des droites » derrière le RN et renonce à présenter des candidats dans la majorité des circonscriptions (14 juin 2024).
Cluster 17 11-12 juin 2024 2 764 190–235
33–41 %
10–14
2 %
70–100
12–17 %
25–35
4–6 %
195–245
34–42 %
10–16
2–3 %
Elabe 11-12 juin 2024 1 502 150–190
26–33 %
90–130
16–23 %
30–40
5–7 %
220–270
38–47 %
10–20
2–3 %
Le président de Les Républicains, Éric Ciotti, annonce une alliance avec le Rassemblement national, rapidement contestée en interne (11 juin 2024).
Les principaux partis de gauche, regroupés en 2022 sous l'étiquette NUPES, annoncent la création d'un Nouveau Front populaire (nuit du 10 au 11 juin 2024).
Harris Interactive 9-10 juin 2024 2 340 115–145
20–25 %
125–155
22–27 %
40–55
7–10 %
235–265
41–46 %
0–2
<1 %
5–20
1–3 %
Le président de la République Emmanuel Macron déclare la dissolution de l'Assemblée nationale et convoque des élections législatives pour le 30 juin et le 7 juillet 2024 (9 juin 2024).
Ipsos 8-13 décembre 2023 4 000 55–79
10–14 %
20–22
3–4 %
117–165 (+3 DVC)
21–29 %
7–8
1 %
44–60
8–10 %
243–305
42–53 %
10–11
2 %
Elabe 3-5 avril 2023 1 808 150–180
26–31 %
15–20
2–3 %
130–155
23–27 %
60–75
10–13 %
150–175
26–30 %
1–2
<1 %
12–15
2–3 %
Harris Interactive 3-7 mars 2023 2 108 158–168
27–29 %
234–244
41–42 %
69–79
12–14 %
91–100
16–17 %
8–14
1–2 %
Résultats de 2022[192] 22 745 492 131
23 %
22
4 %
249
43 %
74
13 %
89
15 %
1
<1 %
0
0 %
11
2 %

Résultats

Participation

Taux de participation à l'élection législative française (pour la France métropolitaine)
Taux de
participation
1er tour 2d tour Différence entre
les deux tours
En 2022 En 2024 Différence En 2022 En 2024 Différence
À midi 18,43 %[193] 18,99 %[194]
À 17 heures 39,42 %[195] 38,11 %[196]
Final 47,51 %[197] 46,23 %[197]

Partis et nuances

Nuances utilisées

Les résultats des élections sont publiés en France par le ministère de l'Intérieur, qui classe les partis en leur attribuant des nuances politiques. Ces dernières sont décidées par les préfets, qui les attribuent indifféremment de l'étiquette politique déclarée par les candidats, qui peut être celle d'un parti ou une candidature sans étiquette[198].

Seuls le Parti communiste français (COM), La France insoumise (FI), le Parti socialiste (SOC), le Parti radical de gauche (RDG), Les Écologistes (VEC), Renaissance (RE), le Mouvement démocrate (MDM), Horizons (HOR), l'Union des démocrates et indépendants (UDI), Les Républicains (LR), le Rassemblement national (RN) et Reconquête (REC) se voient attribuer en 2024 des nuances propres. Les coalitions Ensemble et Nouveau front populaire, ainsi que les candidats de l'alliance LR-Ciotti-RN, en bénéficient également indirectement, les nuances Ensemble ! (Majorité présidentielle) (ENS), Union de la gauche (UG) et Union de l'extrême-droite (UXD) étant attribuables aux candidats bénéficiant respectivement du soutien de deux partis du centre, de deux partis de gauche ou de deux partis d'extrême-droite[199],[200].

Tous les autres partis se voient attribuer l'une ou l'autre des nuances suivantes : EXG (extrême gauche), DVG (divers gauche), ECO (écologiste), REG (régionaliste), DVC (divers centre), DVD (divers droite), DSV (droite souverainiste) et EXD (extrême droite). Des partis comme Debout la France ou Lutte ouvrière ne disposent ainsi pas de nuances propres, et leurs résultats nationaux ne sont pas publiés séparément par le ministère, car mélangés avec d'autres partis (respectivement dans les nuances DSV et EXG)[201]. Lors des précédentes élections, certains partis avaient même vu leurs résultats divisés entre plusieurs nuances, tel le Parti pirate dont les candidats avaient été essentiellement répartis entre nuances « divers » et « régionaliste »[202].

Polémiques

Objet de critiques depuis son introduction en 1970[203], cette classification unique en Europe avait été à nouveau critiquée et contestée en 2022, en faisant l'objet d'une vive polémique[204]. Initialement, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) ne disposait en effet pas d'une nuance contrairement à la coalition présidentielle Ensemble[205],[206], ce qui avait valu au ministère des accusations de favoritisme envers la coalition présidentielle de la part de dirigeants de la NUPES[207], susceptible de « minorer » une éventuelle percée de la gauche[208],[209]. Saisi par la NUPES, le Conseil d'État avait fini par juger dans un référé suspension en sa faveur, et enjoint le ministre de l'Intérieur de lui attribuer une nuance[210]. Le décompte officiel par le ministère des résultats des élections de 2022 avait tout de même été contesté, conduisant notamment plusieurs médias dont Le Monde à procéder à leurs propres décomptes[211],[212]. Lors des élections sénatoriales de septembre 2023, le Rassemblement national avait à son tour tenté sans succès de ne pas être classifié avec l’extrême droite, avant que le Conseil d'État ne donne raison au ministère[213].

L'attribution des nuances par le ministère de l'intérieur et la publication des résultats des élections sous ces seules appellations et non celles des partis provoque à nouveau la polémique en amont du scrutin de 2024. Les candidats du parti Les Républicains soutenus par Éric Ciotti dans le cadre de la crise interne de juin se voient en effet attribués la nuance « Union de l’extrême droite » (UXD). L'étiquette, jugée « infamante », est qualifiée par Eric Ciotti de « scandale démocratique d’une gravité inédite » et de « basse manœuvre » du gouvernement « visant à déstabiliser nos candidats et nos électeurs ». Le rejet de cette étiquette est par ailleurs alimenté par la comparaison avec l'étiquette « Union de la gauche » dont bénéficient les candidats du Nouveau front populaire, y compris celui du Nouveau parti anticapitaliste, habituellement classé à l’extrême gauche[213],[214],[215].

Résultats nationaux

Résultats par nuance

Résultats par nuances des élections législatives françaises de 2024
Nuance[216] Premier tour Second tour Total
Sièges
+/-
Voix % Sièges Voix % Sièges
Ensemble[i] ENS
Union de la gauche[j] UG
Rassemblement national RN
Les Républicains LR
Reconquête REC
Divers gauche[k] DVG
Écologistes[l] ECO
Divers droite[m] DVD
Régionaliste[n] REG
Divers centre[o] DVC
Extrême gauche[p] EXG
Droite souverainiste[q] DSV
Union des démocrates et indépendants UDI
Divers[r] DIV
Union de l'extrême droite[s] UXD
Parti radical de gauche RDG
Extrême droite[t] EXD
Suffrages exprimés
Votes blancs
Votes nuls
Total 100 100 577 en stagnation
Abstentions
Inscrits/Participation 49 339 714 49 339 714


Résultats par coalition

Parti Premier tour Second tour Total
Sièges
+/-
Voix % Sièges Voix % Sièges
Parti 1
Total Coalition 1
Suffrages exprimés
Votes blancs
Votes nuls
Total 100 100 577 577 en stagnation
Abstention
Inscrits / participation

Notes et références

Notes

  1. Les 29 juin et 6 juillet 2024 pour la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Polynésie française ainsi que les Français résidant sur le continent américain[1].
  2. a et b NUPES avant le 11 juin 2024.
  3. a et b Candidats investis par la Commission nationale d'investiture des Républicains.
  4. Candidats LR pro-RN investis par Éric Ciotti. Le ministère de l'Intérieur et des Outre-Mer a attribué à ces candidats la nuance UXD, « union de l'extrême droite ».
  5. Dont 0,5% Divers souverainiste
  6. Dont 0,5% Divers souverainiste
  7. a et b Indiqué erronément dans le sondage comme étant alliés aux LR.
  8. Dont 0,5% Divers souverainiste
  9. La République en marche, MoDem, Horizons, Agir, Territoires de progrès, Fédération progressiste et autres formations appartenant à la confédération.
  10. La France insoumise, Parti communiste français, Les Écologistes, Parti socialiste, Génération.s et autres formations ayant le soutien de la coalition du Nouveau Front populaire.
  11. Autres candidats de sensibilité de gauche, y compris se déclarant sans étiquette, et candidats NUPES en outre-mer et en Corse.
  12. Union des démocrates et des écologistes, Écologie au centre, Cap21, Parti animaliste, autres partis ou candidats écologistes.
  13. Les Centristes - Le Nouveau Centre, autres partis ou candidats de sensibilité de droite, y compris se déclarant sans étiquette.
  14. Régionalistes, Régions et peuples solidaires, indépendantistes et autonomistes.
  15. Autres partis ou candidats centristes, y compris se déclarant sans étiquette.
  16. Candidats présentés ou soutenus par des partis d’extrême gauche comme le Nouveau Parti anticapitaliste, Lutte ouvrière, et le Parti ouvrier indépendant démocratique, ou sans étiquette.
  17. Debout la France, Les Patriotes, autres partis ou candidats de sensibilité souverainiste.
  18. Autres candidats inclassables, y compris se déclarant sans étiquette.
  19. Candidats présentés ou soutenus par deux partis d'extrême droite. Principalement les candidats soutenus par la branche des LR menés par Éric Ciotti, et le RN.
  20. Les Patriotes, Comités Jeanne, Mouvement national républicain, Les Identitaires, Ligue du Sud, Parti de la France, SIEL, Front des patriotes républicain, et autres partis ou candidats d'extrême droite sans affiliation partisane.

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Voir aussi

Bibliographie

Presse

Articles connexes

Liens externes