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Le Temps (Suisse)

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Image illustrative de l’article Le Temps (Suisse)
Un exemplaire du quotidien Le Temps, le 9 décembre 2005.

Pays Suisse
Langue Français
Périodicité Quotidienne
Format Berlinois
Genre Généraliste
Prix au numéro 4,50 CHF
Diffusion en kiosque ou par abonnement 35 667[1] ex. (2025)
Date de fondation
Ville d’édition Genève

Propriétaire Fondation Aventinus (depuis 2021)
Ringier Axel Springer (2016-2020)
Directeur exécutif Pierre-Adrian Irlé
Rédactrice en chef Madeleine von Holzen
ISSN 1423-3967
Site web letemps.ch

Le Temps est un quotidien suisse édité à Genève. C'est un quotidien généraliste francophone de dimension nationale[2]. Fondé le , il résulte du regroupement du Journal de Genève et Gazette de Lausanne et du Nouveau Quotidien.

Le Temps se présente comme libéral et humaniste et accorde des tribunes libres à des auteurs de tous bords politiques. Il compte des rédactions à Lausanne, Genève, Berne, Neuchâtel, Sion et Zurich. Depuis le , il est détenu par la fondation Aventinus[3], et est sous la codirection de Madeleine von Holzen et Pierre-Adrian Irlé depuis 2024[4].

Création du journal

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Le quotidien est issu de la fusion du Journal de Genève et Gazette de Lausanne et du Nouveau Quotidien. Le Journal de Genève, fondé en , était un des organes marquants en Suisse romande pour la politique, les finances et l'économie. Il avait fusionné en avec la Gazette de Lausanne. Le Nouveau Quotidien, quotidien romand édité à Lausanne, avait été fondé en et était édité par Edipresse.

En 1997, les deux journaux étant déficitaires et se concurrençant[5],[6], leurs éditeurs annoncent le 24 juin 1997 dans les deux titres leur intention de les fusionner[7].

Une association des amis du Journal de Genève et de la Gazette de Lausanne tente de s’opposer au regroupement avec le Nouveau Quotidien qu’elle considère comme un sabordage[5],[8],[9],[10],[11].

Les deux titres cessent de paraître à la fin février 1998, et la première édition du Temps parait le [12].

En 1998, la rédaction est d'abord située dans le Centre Swissair à l'aéroport de Genève-Cointrin. En 2000, celle-ci déménage dans les locaux de la gare de Genève-Cornavin. En parallèle, les bureaux du journal à Lausanne, Neuchâtel, Sion, Berne et Zurich sont également logés dans les gares de ces villes[13].

Rachat par Ringier

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En , les deux principaux actionnaires du journal, le groupe Ringier et le groupe Tamedia, mettent en vente Le Temps en espérant qu'il soit racheté par un acquéreur extérieur[14]. Mais aucune offre ne satisfait les deux actionnaires. Le Cercle des Amis du Temps, regroupant des personnalités romandes soucieuses de l'avenir du journal avait aussi formulé une offre d'achat qui a été ignorée car abondée à hauteur de 8 millions de francs suisses cela a été jugé insuffisant[15]. C'est pourquoi, le , Ringier rachète la participation de Tamedia, pour une somme non dévoilée mais estimée à 9 millions de francs et devient le propriétaire du quotidien romand avec 92,5 % du capital[16].

Au moment du rachat, le titre est alors détenu à hauteur de 92,5 % par le groupe de presse Ringier AG, le restant du capital étant détenu par le banquier Claude Demole (3 %), la Société des rédacteurs et du personnel du Temps (2,4 %) et la Société éditrice du Monde (2,1 %)[17]. En 2016, Ringier et Axel Springer fondent une co-entreprise, qui devient propriétaire du Temps[18].

Déménagement à Lausanne

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La newsroom du Temps à Lausanne.

En 2015, le quotidien romand choisit de déplacer sa salle de rédaction de Genève à Lausanne[19], tout en maintenant une rédaction régionale à Genève. Selon Stéphane Benoit-Godet, rédacteur en chef du Temps, il fallait créer des synergies avec L'Hebdo et Edelweiss, deux autres titres de Ringier, les trois journaux disposant d’une « newsroom » commune[20],[21]. L'Hebdo cessera de paraître deux ans plus tard, en février 2017.

En 2019, Le Temps annonce que son nombre d'abonnés augmente pour la première fois de son histoire (stabilisation des abonnés à la version imprimée et augmentation des abonnés à la version en ligne)[22]. Alors que, historiquement, il tirait une majorité de ses revenus de la publicité, il annonce qu'il dépend désormais principalement des abonnements (depuis 2017 pour la version imprimée et depuis 2019 pour la version en ligne)[22].

Fondation Aventinus

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En 2020, Ringier Axel Springer Suisse SA procède à un « recentrage stratégique de son portefeuille »[23]. La fondation Aventinus annonce racheter le journal au , déplacer la rédaction à Genève et vouloir maintenir un journal de qualité indépendant[24],[23].

La fondation Aventinus, alors présidée par François Longchamp, nomme un conseil d'administration sans représentant de la fondation ni de ses donateurs[25]. Le président du conseil d'administration de la société est Éric Hoesli, qui avait été le premier rédacteur en chef du titre[23], tandis que Madeleine von Holzen devient rédactrice en chef le .

En 2021, la rédaction déménage dans le quartier du Bouchet à Genève, à mi-chemin entre la gare principale de Genève-Cornavin et l'aéroport[13].

Ligne éditoriale et valeurs

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Briefing de la rédaction du Temps.

Selon sa charte rédactionnelle[26], Le Temps « est attaché aux valeurs libérales fondamentales », et il s'engage à défendre « les institutions démocratiques, les droits et libertés de l'individu et les principes de l'économie de marché, dans le respect de l'environnement ». Ses choix éditoriaux doivent être « uniquement guidés par l'intérêt des lecteurs ». Il voue une attention particulièrement soutenue à la culture et à la science[26].

En 2018, à l'occasion de ses 20 ans, le journal s'est engagé dans sept causes identifiées par la rédaction[27]: le journalisme, l'égalité homme-femme, l'écologie, la créativité suisse, l'économie inclusive, la technologie au service de l’homme, et la Suisse comme laboratoire politique. Ses sept causes ne figurent toutefois plus dans la dernière version de la charte éditoriale du Temps[26].

Politiquement, il se décrit comme « indépendant de tout parti politique, et de toute organisation économique, confessionnelle ou religieuse »[26]. En 2023, les résultats d'une étude du Centre de recherche sur la sphère publique et la société (Fög) de l'Université de Zurich placent Le Temps plutôt au niveau de centre-gauche de la politique, comme la plupart des autres médias romands[28].

Le journal ambitionne d'être un média de référence en matière d'information et d'analyse[26] ; en 2012, une étude de l'Université de Zurich le situe également en tant que référence[29] et en 2018, une étude de l’Association fondatrice pour la qualité des médias en Suisse le classe à la première place (ex æquo avec la Neue Zürcher Zeitung) au classement de la qualité des médias suisses[30].

Quotidien francophone, il privilégie l'emploi de termes français au lieu d'anglicismes[26]. En décembre 2019, Le Temps a instauré une «charte de l'égalité des genres»[31], qui est en cours de révision en septembre 2025. Une «charte éditoriale en matière d'intelligence artificielle générative» a également été adoptée en mars 2024[32].

Supports et lectorat

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Presse écrite

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Impression du quotidien Le Temps à l'imprimerie Tamedia de Bussigny.

Dans la version papier, l’actualité est présentée sur une vingtaine de pages réparties en plusieurs rubriques : « Economie et finance », « Sport », « Société et culture », « Suisse », « International », « Débat», ainsi que « Science ». On y trouve régulièrement les dessins de Chappatte, caricatures humoristiques sur la situation géopolitique actuelle.

Le journal est imprimé à Bussigny dans le canton de Vaud jusqu'au . À partir du , il est imprimé à Berne[33].

Selon une étude de Publicitas de 2017, la plus grande partie des lecteurs sont des personnes de plus de 50 ans[34]. Pour ce qui est du sexe des lecteurs, il y a autant d'hommes que de femmes qui consultent le journal. Les salaires des lecteurs dépassent généralement les 8 000 francs suisses bruts mensuels. Sa diffusion est assurée à 91 % par les abonnements et 9 % par la vente au numéro[35].

Plusieurs suppléments viennent enrichir le quotidien, dont un supplément « Carrières » (emploi et management) le vendredi, et « Le Temps Week-End », un supplément culture le samedi.

Au début de l'année 2017, Le Temps lance le «Magazine T», un magazine essentiellement consacré au bien-être, au voyage et à l’esthétique[36]. Le supplément accompagne l'édition du week-end environ 20 fois par an et est également disponible numériquement.

Tirage et audience

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  • 2001 : 54 000 exemplaires[37]
  • 2010 : 44 450 exemplaires[38]
  • 2015 : 37 000 exemplaires, 95 000 lecteurs[39]
  • 2020 : 32 000 exemplaires, 107 000 lecteurs[39]
  • 2022 : 35 000 exemplaires, 84 000 lecteurs[39]
  • 2023 : 34 000 exemplaires, 90 000 lecteurs[39]
Un passager de train tenant un smartphone sur lequel est affiché l'application mobile du quotidien Le Temps.

Sur letemps.ch, site d’informations en continu, on peut retrouver une synergie entre les rubriques de la version papier et du site internet. Le Temps dispose également d'une application mobile, disponible sur iOS et Android, qui permet de consulter les articles publiés sur son site internet.

Dès 2011, l'accès aux articles du site internet du journal est limité aux abonnés du Temps[40]. Dès 2015, le système s'ouvre en permettant la consultation de dix articles par mois gratuitement (sans inscription)[41]. Dès , le système change à nouveau en catégorisant certains articles comme gratuits et d'autres comme réservés aux abonnés[41].

Le Temps a procédé, en collaboration avec l'EPFL, à la numérisation complète des trois quotidiens dont il est l’héritier[42] : le Journal de Genève, la Gazette de Lausanne et Le Nouveau Quotidien. L'intégralité des contenus parus (environ quatre millions d'articles, des illustrations, photographies et publicités), remontant jusqu'à 1798, sont stockés sur un site internet consacré à ces archives[43]. La recherche se fait par mot-clé, et peut être filtrée par dates. Chaque article est restitué dans la mise en page originale du quotidien concerné.

Collaborations

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Sur le plan éditorial, Le Temps collabore avec Le Monde, et Courrier international en France.

Sur le plan commercial, une combinaison publicitaire existe avec la Neue Zürcher Zeitung.

Gouvernance

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Le journal est édité par Le Temps SA.

  • Présidence du conseil d’administration[44] :
  • Direction :
    • Depuis mai 2024 : Pierre-Adrian Irlé et Madeleine von Holzen
    • 2021-2023 : Tibère Adler[47] ;
    • 2015-2020 : Daniel Pillard (Ringier Romandie) ;
    • 2010-2014 : Valérie Boagno ;
    • 2004-2010 : Jean-Jacques Roth ;
    • 1998-2004 : Éric Hoesli.
  • Rédaction en chef :

L'entreprise comporte environ 160 salariés, journalistes et secrétaires d'édition. Des correspondants sont employés à Washington, Bruxelles et à Paris. La rédaction centrale se trouve à Genève. Des bureaux existent à Lausanne, Neuchâtel, Sion, Zurich et Berne.

En Ringier rachète la participation de Tamedia au capital du journal[49]. Le capital au bilan du journal Le Temps SA est détenu à 92,5 % par Ringier AG[50], le restant du capital est détenu par le banquier Claude Demole (3 %), la Société des rédacteurs et du personnel (2,4 %) du Temps SA et Le Monde (2,1 %)[51]. Le chiffre d'affaires provient pour 48 % des lecteurs et pour 52 % de revenus publicitaires. En 2015, le président du conseil d'administration Stéphane Garelli rachète les parts du banquier genevois Claude Demole, administrateur démissionnaire[52],[53].

Depuis le , la fondation Aventinus détient la grande majorité de la société éditrice du Temps (Le Temps SA) et a à nouveau augmenté son actionnariat en décembre 2022 (99,55%)[54]. Les deux actionnaires minoritaires du Temps sont le groupe Le Monde (0,21%) et la SRP - Société des rédacteurs et du personnel du Temps (0,24%).

Le 18 mai 2021, le média en ligne Heidi.news, créé en mai 2019 et édité par la société Heidi Media SA, a été acheté par Le Temps grâce à un financement de la fondation Aventinus[55]. Les deux médias conservent leur identité distincte, tout en partageant des ressources communes.

Notes et références

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  1. [Recherches et études des médias publicitaires], Publication: Certification des tirages 2025, .
  2. « Le Temps - Genève », sur Courrier international (consulté le ).
  3. « La Fondation Aventinus rachète Le Temps », sur SwissFoundations, (consulté le )
  4. « Pierre-Adrian Irlé nommé directeur exécutif du groupe Le Temps », sur agefi.com, (consulté le )
  5. a et b Ernst Bollinger (trad. Walter Weideli), « Le journal de Genève » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du
  6. Ernst Bollinger (trad. Walter Weideli), « Le Nouveau Quotidien » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du
  7. Nicolas Dufour, « La naissance du «Temps», dans le bruit et la fureur », sur letemps.ch, (consulté le ).
  8. Roger de Diesbach, Presse futile, presse inutile : Plaidoyer pour le journalisme, Genève, Slatkine, , p. 351
  9. Christian Campiche, Info popcorn : Enquête au cœur des médias Suisses, Genève, Eclectica, , p. 88
  10. Antoine Maurice, Une exécution sommaire : La fin du Journal de Genève et Gazette de Lausanne, Chêne-Bourg, Georg,
  11. Dominique Flaux, Journal d'une fusion : et Gazette d'un sophisme, Toutch et Cartoutch, .
  12. « Fin de partie dans la presse suisse de langue française », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. a et b Catherine Frammery, « «Le Temps» revient à Genève, et alors? », (consulté le ).
  14. Luca Rösli, « Ringier et Tamedia mettent en vente leurs participations dans le quotidien Le Temps », sur Ringier, (consulté le )
  15. « Le plan avorté du Cercle des amis du Temps », sur 24 heures, (consulté le )
  16. 24 Heures, « Rachat par Ringier » (consulté le ).
  17. Agence AWP, « Le groupe Ringier rachète Le Temps »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bilan.ch, .
  18. Ringier Corporate Communications, « Le contrat a été signé: Ringier et Axel Springer fondent une entreprise commune en Suisse », sur Ringier, (consulté le )
  19. « La rédaction du Temps déménagera bien à Lausanne », sur rts.ch, (consulté le )
  20. Tribune de Genève, « Le Temps déménage à Lausanne » (consulté le ).
  21. Philippe Amez-Droz, Médias suisses à l'ère du numérique, Lausanne, PUR, coll. « Le savoir suisse », , p. 81
  22. a et b Gaël Hurlimann et Stéphane Benoit-Godet, « « Le Temps » enregistre une hausse historique des abonnements », Le temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. a b c et d « Le journal Le Temps racheté par la fondation Aventinus », RTS Info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. a et b Madeleine von Holzen, « Les nouvelles ambitions du « Temps » », Le temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. Valère Gogniat, « François Longchamp : «Nous donnons une mission civique au « Temps »» », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. a b c d e et f « Charte rédactionnelle du Temps (version 4) », sur letemps.ch, (consulté le ).
  27. « Les 7 causes du «Temps» en 2018 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur letemps.ch, (consulté le ).
  28. (de) « Aktuelle Kennzahlen », sur www.foeg.uzh.ch (consulté le )
  29. The Quality of the Media, main findings, Research Department on Public Opinion and Society (FÖG) of the University of Zurich, 2012.
  30. « «Le Temps» et la «NZZ» en tête des journaux de qualité suisses », sur letemps.ch, (consulté le ).
  31. « Charte de l’égalité des genres », sur letemps.ch, (consulté le ).
  32. « Charte éditoriale en matière d’intelligence artificielle générative - Le Temps », www.letemps.ch,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  33. « Découvrez la forte émotion aux derniers jours de l’imprimerie de Bussigny », sur 24 heures, (consulté le )
  34. Publicitas, « Faire de la pub dans Le Temps »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ).
  35. Source: REMP 2012
  36. « T-Magazine », sur lenouvelliste.ch (consulté le ).
  37. Collectif (ill. Cabu), Le guide de la presse, Mâcon, Alphom, , 1210 p. (ISBN 2-9508627-1-3), Infos générales : Monde : Suisse : Le Temps (917) page 386
  38. Alix Heiniger, « LeTemps (journal) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du
  39. a b c et d Office fédéral de la statistique, Médias imprimés : Tirage et nombre de lecteurs de certains quotidiens ou journaux dominicaux, selon la région linguistique,
  40. Catherine Frammery, « Sur le Web, le virage de l'info payante », Le Temps, , p. 3.
  41. a et b Thomas Deléchat, « Pourquoi « Le Temps » a changé le mode d'accès à ses articles », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  44. Impressum de le Temps, (lire en ligne).
  45. « Yves Daccord succède à Eric Hoesli à la présidence du «Temps» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
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  47. « Tibère Adler va quitter la direction du quotidien Le Temps », sur rts.ch, (consulté le )
  48. « "Le Temps sera le journal d'une équipe", selon Madeleine von Holzen », sur rts.ch, (consulté le )
  49. RTS, « Le groupe de presse Ringier annonce le rachat du journal Le Temps », .
  50. « Le contrat a été signé: Ringier et Axel Springer fondent une entreprise commune en Suisse », sur ringier.com, .
  51. Alexis Delcambre, « Le quotidien suisse Le Temps est à vendre », sur lemonde.fr, .
  52. ATS, « Presse: Stéphane Garelli rachète 3% du capital du «Temps» », 20 minutes, (consulté le ).
  53. « Stéphane Garelli rachète 3% du capital du «Temps» », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  54. « Financement et actionnariat 'Le Temps' », www.letemps.ch,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  55. « Le Temps rachète Heidi.news: quel avenir pour les deux titres? - Heidi.news », sur www.heidi.news, (consulté le )

Liens externes

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