Coincy (Moselle)

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Coincy
Aubigny, Colombey
Coincy (Moselle)
Cimetière militaire prussien (1870-1871),
allée des Morts à Colombey.
Blason de Coincy Aubigny, Colombey
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Metz
Intercommunalité Communauté de communes Haut Chemin-Pays de Pange
Maire
Mandat
Michel Herencia
2020-2026
Code postal 57530
Code commune 57145
Démographie
Gentilé Cossignaciens
Population
municipale
328 hab. (2021 en augmentation de 5,81 % par rapport à 2015)
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 36″ nord, 6° 17′ 01″ est
Altitude Min. 194 m
Max. 259 m
Superficie 7,15 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Metz
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays messin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://mairie-de-coincy.e-monsite.com/

Coincy est un village du pays messin devenu commune du département de la Moselle à la Révolution française. Au début du XXe siècle, il forme un village-rue typiquement lorrain. Il devient la première commune à l’est de Metz en 1963 quand Borny devient un quartier messin. La proximité immédiate avec la ville a transformé progressivement le village rural en village-dortoir.

Coincy fusionne au début du XIXe siècle avec deux autres communes proches. Aubigny apparait dans les textes au milieu du XIIIe siècle, son château avec jardins, aujourd’hui classé monument historique, et sa ferme, sont mentionnés au XVe siècle. L’histoire connue de Colombey commence, elle, comme celle de Coincy, aux alentours du Xe siècle. Colombey possédait un château féodal et sa chapelle castrale, future église Saint-Nabor, servit longtemps d’église paroissiale. La bataille de Borny-Colombey et la fin de la guerre de 1870 eurent raison du château de Colombey, de son parc et en passant de toute vie de village à Colombey : ne subsistent sur les lieux qu’une exploitation agricole et une allée de monuments aux morts.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Coincy s'étend sur 715 ha à sept kilomètres l’est du centre-ville de Metz. Le ban communal est long de 17,6 km.

Village de Coincy[modifier | modifier le code]

Comme le souligne si souvent Le Républicain lorrain, le village de Coincy est située dans un vallon encaissé « coincé » entre la route nationale 3 et la route départementale RD4-RD4A[1]. C’est à l’origine un village-rue typiquement lorrain avec sa rue Principale sur laquelle se sont greffées des rues reliant le village aux grandes routes et quelques lotissements. Il y a aujourd’hui neuf rues : Principale, d’Aubigny, de Colombey, de la Folie, du Pâtural, de la Ronce, de Saint-Agnan, des Vignes, Dame Jeanette, du Clos des Vergers ainsi que la place de la Mairie. La voirie communale fait 4,8 km[réf. nécessaire] . Il y a une centaine d’habitations et quelques exploitations agricoles pour un peu plus de trois-cents habitants. Le village a su conserver son caractère rural[2]. Il n’y a ni église ni même un commerce : la mairie-foyer au milieu du village est le seul bâtiment public.

Annexes de Colombey et Aubigny[modifier | modifier le code]

La commune possède deux annexes :

  • Colombey se trouve à l’ouest de Coincy près de Borny. À l’origine, c’était une commune à part entière avec un château, un colombier, des écuries et un parc à l’anglaise ; aujourd’hui il n’en reste pratiquement rien : les ruines de la petite chapelle romane de Saint-Nabor abandonnée en lisière de forêt, quelques pans de murs délaissés, une allée de monuments allemands de la guerre de 1870 et une exploitation agricole ;
  • Aubigny, plus au sud entre Colombey et Ars-Laquenexy : une autre exploitation agricole et un château entouré d’un jardin remarquable.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Coincy est bordée à l'ouest par quatre communes de la communauté d’agglomération de Metz-Métropole :

Coincy et les communes limitrophes restantes appartiennent à la Communauté de communes du Haut Chemin-Pays de Pange :

Schéma simplifié des communes, ‘hameaux’ et “quartiers” autour de Coincy :

Nouilly
Montoy-Flanville
Borny Saint-Agnan
Coincy Puche
Metz Colombey
Aubigny Ogy
Marsilly
La Grange-aux-Bois Mercy Ars-Laquenexy
Distances et positions relatives
Distances et positions relatives
CoincyCoincy
Commune de 446 habitants (2000)Marsilly (1,6km)
Commune de 592 habitants (2000)Ogy (2,1km)
Commune de 998 habitants (2000)Noisseville (2,7km)
Commune de 309 habitants (2000)Colligny (3,2km)
Commune de 1313 habitants (2000)Retonfey (3,2km)
Commune de 474 habitants (2000)Nouilly (3,5km)
Commune de 164 habitants (2000)Maizery (3,8km)

Géologie[modifier | modifier le code]

Couche du trias[réf. nécessaire]. Sismicité très faible.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est traversée par deux ruisseaux :

  • le ruisseau de Vallières d’une longueur de 6,4 km prend sa source en partie à Marsilly et dans la forêt entre Laquenexy et Ars-Laquenexy sous la départementale 999. Il traverse ensuite Ars-Laquenexy, passe à droite des étangs de l’écart d'Aubigny où se trouvait à l’époque un moulin. Il est rejoint par un petit cours d’eau venant de l’est juste avant le pont de la route départementale. Il afflue au ruisseau de Dame Jeanette en forêt sous le lotissement du Cugnot à Montoy-Flanville[4] ;
  • le ruisseau de Dame Jeanette d’une longueur de 6,9 km naît à l’est de Coincy sur le territoire de la commune d'Ogy où il porte le nom de Rupt du Moulin. Il est rejoint à l’entrée du village par un cours d’eau nommé « de la fontaine Saint-Agnan » dans l’atlas de Trudaine[5] qui se forme à Puche et traverse le lieu-dit Saint-Agnan. Il traverse ensuite Montoy-Flanville, Noisseville et Nouilly où il afflue au ruisseau de Retonfey, où le tout rejoint la Moselle au nord de Metz[6].
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Coincy.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 787 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Metz-Frescaty », sur la commune d'Augny à 13 km à vol d'oiseau[9], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 713,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,2 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Faune et flore[modifier | modifier le code]

Zones boisées[modifier | modifier le code]

Le territoire de Coincy possède 113 ha de bois et forêts. Au sud-ouest de Colombey, le bois de la Dame — futaie de chênes adulte d’environ 27 ha — borde le nord du quartier de La Grange-aux-Bois. Plus au sud, le bois d’Aubigny, du même type forestier et dont environ 40 ha sont sur le ban communal, fait face à celui de Mercy qui contient le groupement fortifié de la Marne et l’étang de Mercy. Une route sépare ces deux bois faisant le pont entre Ars-Laquenexy et le cœur du quartier messin. Au nord-ouest, au-dessus de Borny, le fort Lauvallières est entouré d’une forêt plutôt dense[14]. Des zones boisées s’étendent le long des deux ruisseaux : — une première futaie de feuillus adultes d’environ 40 ha du nord au sud, au milieu du ban communal, de part et d’autre du ruisseau de Vallières et de l’étang d’Aubigny ; — une seconde forêt ouverte d’environ 6 ha rejoint la première dans le prolongement des anciennes vignes de Coincy en suivant le ruisseau de Dame Jeanette vers Metz. Il reste également une parcelle de feuillus de 5 ha derrière la ferme de Colombey[15].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Coincy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[16],[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,7 %), forêts (20,3 %), prairies (20,1 %), zones urbanisées (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Évolution du nom du village (date des documents dans lesquels le nom apparait) :

  • Xe siècle : Consiagus (Dauzat et Rostaing, p. 200) ;
  • 1262 : Coincey (Wichmann, t. IV, p. 295) ;
  • 1269 : Koincey ;
  • 1275 : Quincey ;
  • 13231338 : Coincey, Quencey (Dosdat, Rôles des bans, t. IV, p. 170) ;
  • 1324 : Coinsey (das Reichsland Elsass-Lothringen, t. III, Ortsbeschreibung, p. 173) ;
  • 1324 : Coinscy (cartulaire du chapitre de la grande église de Metz sous l’an) ;
  • 1345 : Coincey (abbaye Saint-Arnould sous l’an) ;
  • 1369 : Coincille (archives de l’hôtel de ville de Metz AA, 15-22) ;
  • 1474 : Coincei (recettes de l’abbaye Saint-Vincent) ;
  • 1617 : Coincy (cartes d’Abraham Fabert[22],[23], également sur une carte du diocèse de Metz de Nicolas Sanson de 1656[24]) ;
  • XVIIe siècle : Coyncy (description de la haute et supérieure Lorraine, carte de Bussemacher) ;
  • XVIIIe siècle : Coincy (Dorvaux, p. 361 ; an II 1793 ; bull. des Lois 1801) ;
  • 1940-1945 : Konzich imposé par l’ordonnance impériale du 2 septembre 1915 mais la forme française avait été maintenue jusque-là (la commune dépendait administrativement du canton de Montoy-Flanville).

Étymologie[modifier | modifier le code]

D'autres historiens[Quoi ?] [Qui ?] pensent que, comme pour Aubigny, l'origine du nom vient d’un nom ou prénom d'homme gallo-romain : Quintus, Consius ou Contius et du suffixe –acum (domaine de) ; la cinquième borne ou station étant alors à écarter[25].

Histoire[modifier | modifier le code]

À l'époque romaine, Coincy s'étant détaché après Vallières de la route de Metz à Worms, la voie romaine de Metz à Keskastel passait à droite du village.

Comme pour les anciennes communes d'Aubigny et de Colombey, Coincy est un village de l’ancienne province des Trois-Évêchés, bailliage et coutume de Metz.

C'est le siège d’un fief et d’une justice haute, moyenne et basse mouvant du roi de France d’après un dénombrement du 13 mai 1681. Annexe de la paroisse de Colombey, la maison curiale est à Coincy et l’église paroissiale entre les deux localités.

Ne possédant ni château ni église propre, la liste des seigneurs propriétaires du domaine est difficile à établir :

  • Au XVe siècle, Coincy appartient à maitre Jehan Watier, chanoine. Le village possède dix-huit feux, 49 vaches et 71 brebis[26].
  • En 1540, Gaspard de Heu, un bourgeois huguenot à Courcelles-Chaussy. Puis se succèdent les familles Bey de Batilly (Erb.) et Pidancet (dont Jean Pidancet 1742-1794).

Les de Belchamps possèdent le domaine de 1718 à 1734[27].

En 1790, Coincy fait partie du canton de Flanville et passa par l’organisation de l’an III dans celui d’Ars-Laquenexy.

En 1793, Coincy fait partie du canton de Noisseville et absorbe Aubigny entre 1790 et 1794 (1793 ?).

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1801, Coincy rejoint le canton de Pange.

En 1802, Coincy compte 32 maisons, 182 habitants et 437 ha productifs.

Le , la commune de Colombey est rattachée à Coincy.

En 1817, Coincy compte 31 maisons, 205 habitants et 394 ha productifs (dont 15 en vignes, 50 en bois et 12 en friche ainsi qu’un moulin ; celui d’Aubigny). Le village fait alors partie de la paroisse de Saint-Agnan[28].

Le a lieu la bataille de Borny-Colombey à l’est de Coincy. Elle fait plusieurs milliers de morts. Le 31 août, les troupes de Bazaine sortent de Metz et reprennent à l’ennemi Colombey, Aubigny et Coincy. Le lendemain, à la pointe du jour, par un épais brouillard, les Prussiens ouvrent un feu d’artillerie d’enfer pour reconquérir le terrain perdu. Coincy est en flammes et le recul des unités françaises force Bazaine à opérer la retraite sur toute la ligne, de midi à la nuit tombante. Après la guerre de 1870, les Allemands font disparaître les traces des batailles : Coincy qui avait perdu énormément reçoit 473 076 marks de dommages de guerre.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Au début du XXe siècle, chaque maison a encore son puits dans son jardin et l’approvisionnement en eau pose encore un problème considérable. Coincy a la chance d’acheter en 1885 deux sources au lieu-dit le Rouau et fait venir l’eau au village par Aimé André de Fonteny. Il y a deux fontaines publiques qui servent de lavoirs dans la rue. Les habitants se rencontrent au milieu du village au café Pidolle dit parfois « maison du café » qui existe déjà au début des années 1900, attesté par les deux seules cartes postales anciennes du village nommées « Grand Rue — Café Pidolle ». Après 1958, ce café n’ouvre plus qu’à la fête patronale en juin, afin de conserver sa licence[1].

L'électricité arrive dans les maisons en 1924[29]. Les enfants vont à l'école primaire à Saint-Agnan à un peu moins de deux kilomètres à l'est du village ce qui leur prenait ure vingtaine de minutes à pied. C’est une classe unique où ils restent du CP jusqu’au certificat d’étude. Ils font le feu en arrivant le matin[30]. Quelques instituteurs, par ordre chronologique : MM. Noël (années 1920), Poinsard[Quand ?], Quéval (années 1960), Vasquez (années 1980).

Les agriculteurs du canton évoluent vers l'élevage et la production de lait à cause des frais trop élevés de la culture céréalière et des nécessités de la région au point de vue laitier. Un grand concours de la race bovine pie noire a lieu en 1925 à Courcelles-sur-Nied où se distinguent les familles Bourguignon d’Aubigny et Schmitt de Colombey.

Les transports se développent autour de la commune. La Société générale des transports départementaux établit vers 1930 deux lignes dont l’une allant de Metz à Baronville passait par Colombey et Coincy.

Le téléphone arrive à Coincy[Quand ?].

Le 7 novembre 1939, un avion de reconnaissance Potez 637 du GR I/33 en provenance de Nancy, en mission pour établir des photographies de la Sarre, est abandonné par la chasse à la suite d'un contretemps. L’avion esseulé est abattu par les Messerschmitt 109 du Jagdgeschwader 53 et s'écrase entre Coincy et Marsilly faisant trois morts[31].

En 1940, les 15 et 17 novembre, toute la paroisse de Saint-Agnan, sauf six familles, fut expulsée par les allemands vers l’intérieur de la France : Ogy-Puche fut accueillie dans la Drôme à Recoubeau ; Coincy alla en Haute-Vienne à Mézières-sur-Issoire et Saint-Barbant ; Flanville en Corrèze à Le Lonzac. M. le curé avec quelques familles fut séparé des autres et séjourna à Neuvic en Dordogne. Après quatre ans et demi d’occupation, la Moselle est de nouveau libérée et redevient terre française. Le 21 novembre 1944, les Américains libérèrent Coincy et la bataille de Metz se termine le 22. Dès le lendemain, les paroissiens commencent à rentrer. Le curé revient le 18 mai 1945 et les derniers paroissiens en juin[32].

  • La télévision est reçue dans le canton depuis 1955 et un premier poste de télévision s’allume dans le village au milieu des années 1960 (1966 ?).
  • 1957? : après la Seconde Guerre mondiale, un des problèmes préoccupants restant toujours celui du ravitaillement en eau potable, Coincy et d’autres communes du canton se sont alors groupées en syndicats des eaux et l’eau courante est arrivée peu à peu.
  • Le ?[précision nécessaire] 1960 à 15 h, Paul Driant, en présence des maires des communes de alentours, inaugure la « route des Écoliers » reliant Coincy à l’école et l’église du hameau de Saint-Agnan, à un peu plus d’un kilomètre à l’est du village. Elle suit le tracé d’un chemin d’exploitation en prolongement de la rue de Saint-Agnan au nord-est du village. La route est bénie par l’abbé Losson, curé de la paroisse de Saint-Agnan, et le maire de Coincy M. Nicolas précise qu’elle évitera aux enfants d’affronter les dangers de la route nationale pour rejoindre l’école. Dans les années 1990[précision nécessaire], un nouveau lotissement est construit à Saint-Agnan face à l’église, et la portion de la route devant les habitations est baptisée rue de Coincy.
  • Depuis une délibération municipale en 19??, les habitants de Coincy s’appellent les Cossignaciens (la suggestion « Coincitoyens » ayant été écartée[33]), leur surnom en patois était « grons de houaltes » signifiant « nez de pioches »[34].

Années 1970-1980[modifier | modifier le code]

Vue sur la rue de la Folie depuis les vignes en 2012.

À partir des années 1970, de nouvelles rues et lotissement viennent progressivement se greffer à la rue Principale. Le village-rue se transforme peu à peu en village-dortoir attirant de jeunes couples de classes moyennes cherchant comment concilier la vie à la campagne et les services de la ville. L’artisanat disparait et le nombre d’exploitations agricoles se réduit.

  • 197x[précision nécessaire] : construction de la rue des Ronces entourées de quatre habitations. Elle prolonge la rue Principale et le début de la rue de Saint-Agnan à l’est, parallèlement au ruisseau Dame-Jeannette.
  • vers 1977-1985[précision nécessaire] : construction de trois voies à l’ouest de la rue Principale au lieu-dit La Folie qui deviennent le chemin de la Folie renommée rue de la Folie entre 1985 et 1986. L’année suivante, les deux rues se distinguent, les cinq maisons bâties à la fin des années 1970 de la rue descendant vers le ruisseau prennent les numéros pairs et les douze situées en prolongement de la rue Principale prennent les numéros impairs.
  • Début des années 1980 : disparition progressive de l’usoir au milieu de la rue Principale.
  • 1980 : fondation de l’association Neige & Soleil (N&S). Elle organise des rencontres et sorties pour les habitants du village, tant pour les jeunes que pour les personnes plus âgées. Elle prépare le deuxième week-end de juin une fête patronale (plus systématiquement depuis les années 2000). Elle a organisé des jeux inter-villages[Quand ?].
  • 1984-1989 : un club de football nommé NS Coincy est formé par l’association et accueille minimes et cadets. Il est affilié à la Fédération française de football. Le club organise et participe à des tournois de football.
  • 1984?-? : construction de la rue et du lotissement du Pâtural (onze maisons) sur la droite de la rue des Vignes (rejoint le village à la route de Sarrebruck au nord).
  • 1986 : le programme d’assainissement général — dimensionné pour une capacité de 400 équivalent habitant — est achevé.
  • Mai 1987 : inauguration d’un bâtiment administratif et socio-éducatif à la place de l’ancienne mairie.

Années 1990[modifier | modifier le code]

  • 1992-1996 : travaux d'assainissement ; lagunage du ruisseau entre Coincy et Colombey (réalisation de trois bassins de rétentions/décantations).
  • 1994 : aménagement d’une zone de promenade de loisirs le long du ruisseau avec un terrain omnisport.
  • 1995 : l’alimentation en eau est assurée par le réseau de la ville de Metz par les puits de Colombey (74 910 m³), Lauvallières (62 720 m3) et exceptionnellement en secours par l’eau du Syndicat de l’Est Thionvillois (30 000 m³ minimum obligatoire fixé par convention). La consommation en eau pour 1995 du réseau cocignacien est de 16 309 m³ (102 abonnés sur 2 596).
  • 1998 : inauguration du préau et de la cour de l'école primaire en face de la mairie, le projet datant de 1995 a été financé à 35 % par l’État, le reste par la commune, les parents d’élève sont satisfaits de savoir leurs enfants plus en sécurité[35].
  • 18-19 septembre 1999 : une exposition sur l’histoire de la commune et ses annexes à la salle du foyer à l’occasion des journées européennes du patrimoine accueille près de quatre cents visiteurs[36].
  • 1999 : construction d’un lotissement de forme rectangulaire d’une superficie approximative de 1,4 ha au lieu-dit Vignerottes sur des terrains à usage de jardins, de vergers ou d’anciennes vignes en friches. Le lotissement, baptisé La Dame Jeanette, comprend douze maisons et la rue Dame-Jeannette en face du lotissement du Pâtural.

Années 2000[modifier | modifier le code]

  • 200?[Quand ?] : fonctions des moyens financiers, la rénovation des extérieurs de Coincy est réalisée : mise en souterrain des réseaux secs (électricité et téléphone), remise en état des routes, des trottoirs et de l’éclairage ou encore la remise en état de la distribution d’eau potable rue Principale et place de la Mairie[2].
  • 2000 : création de la section cycliste Coincy Cyclo Sport au sein de l’association Neige & Soleil.
  • Été 2000 : rénovation du lavoir par les jeunes du village avec fresque murale en fond suivi en 2001 par la réalisation d’un parterre floral portant les armoiries de la commune.
  • Des voies rapides et des projets d’autoroute A32 veulent border la commune : réalisations qui ne feraient qu’enchaîner Coincy à Metz et ainsi conclure le destin de ce village, futur Coincy-village comme l’est aujourd’hui Borny-village au milieu de sa zone industrielle.
  • 23 avril 2002 : Internet est disponible en ADSL sur le NRA NOI57 de Noisseville qui relie Coincy, Failly, Vrémy, Glatigny, Hayes, Montoy-Flanville, Noisseville, Nouilly, Ogy, Retonfey, Sainte-Barbe, Servigny-lès-Sainte-Barbe. NOI57 est une plaque LR1 ECI avec environ 3000 abonnés (zone non dense). Les lignes, situées à environ 4 km du NRA, ont un débit descendant d’environ 5 Mbit (affaiblissement moyen supérieur à 43 dB).
  • 22 décembre 2005 : pose à Coincy du dernier point fédérateur du réseau haut-débit de la Moselle (RHD57)[37] (tronçon 1 de Coincy à Boulay-Moselle).
  • 2004 : recensement.
  • 10 novembre 2005 : la commune rejoint la communauté de communes du Pays de Pange qui vient de se former[38]
  • 2005 : regroupement des communes de COincy, MOntoy-Flanville, OGY et REtonfey pour former un syndicat intercommunal (SIVOM) dénommé COMOGYRE (assainissement, entretien, loisirs)[38].
  • 2006 : le nouveau plan local d'urbanisme[39] est approuvé par le conseil municipal qui réserve une zone à vocation d’habitation au nord du village au lieu-dit Vignerottes. Un bassin d’assainissement supplémentaire est construit aux lagunes et permet d’augmenter la capacité de traitement à 450 équivalents habitants[2].
  • 2007 : après dégroupage du NRA NOI57 la commune n’est pas éligible en ADSL2+ car trop éloignée.
  • 2008(?) : il n’y a plus de lavoir : le bac est déplacé devant le préau, à gauche de la mairie sans alimentation d’eau ; la table de ping-pong de la promenade municipale a été brûlée ; d’autres vandalismes, essentiellement des graffitis, apparaissent là où les jeunes se rencontrent (lavoir, préau, terrain omnisport…), voire sur des murs privés ; un chemin est tracé au bulldozer à travers les broussailles et les champs pour relier les lagunages au Haut Montoy (zone industrielle de la Planchette de Montoy-Flanville). Coincy Cyclo Sport devient le club cycliste TC Coincy Metz 3. Il organise à Coincy depuis 2008 le Cyclo-cross de la Comogyre (6e édition en 2013).
  • 2009 : la communauté de communes du Pays de Pange prévoit avec l’aménagement de la zone artisanale de Montoy-Flanville de réamenager l’accès au village de Coincy du côté de la route nationale 3 (le carrefour pour entrer dans Coincy est devenu dangereux vu le trafic)[40].

Années 2010[modifier | modifier le code]

  • 2e semestre 2010 : aménagement de 18 parcelles et de la route d’accès du nouveau lotissement « Le Clos des Vergers » au nord du village dans le prolongement du lotissement Dame Jeanette[2].
  • 25 janvier 2015 : l’association Neige et Soleil est dissoute à la suite de la démission des derniers membres du bureau.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Après la Révolution, Coincy et Aubigny appartiennent au département de la Moselle, créé en 1790.

En 1793, Coincy, Aubigny, et Colombey deviennent communes françaises ; elles entrent dans le district de Metz et le canton de Noisseville.

Le territoire de la commune d’Aubigny est annexé à Coincy entre 1790 et 1794[41]. Coincy absorbe Colombé en 1812.

En 1801, elle rejoint, à leur création, le canton de Pange et l’arrondissement de Metz. L’arrondissement devient l'arrondissement allemand de Metz-Campagne en 1871 puis l’arrondissement de Metz-Campagne en 1919[42].

Le 10 novembre 2005, Coincy devient membre de la nouvelle communauté de communes du Pays de Pange.

La commune appartient à la 3e circonscription législative de la Moselle. Coincy dépend juridiquement du tribunal de Metz.

La municipalité publie un Bulletin municipal d’informations incluant les comptes rendus des réunions du conseil municipal. Le premier numéro est paru en 1983[43]. Dates de parution des derniers bulletins : décembre 1995, juin 1996, décembre 1996, juillet 1997, janvier 1998, juillet 1998, janvier 1999, octobre 1999, septembre 2000, décembre 2001, juillet 2002, décembre 2002, décembre 2003, décembre 2004, décembre 2005, juillet 2006, décembre 2006.

Les délibérations municipales existent depuis 1???.

La commune de Coincy n'est jumelée avec aucune autre commune.

Archives[modifier | modifier le code]

Deux registres paroissiaux du greffe pour Colombey[44] sont disponibles aux archives départementales de la Moselle à Saint-Julien-lès-Metz[45]. Elles sont accessibles en ligne depuis 2012[46].

Les archives communales autrefois disponibles en mairie, sont également consultables aux archives départementales à la côte 148ED (dépôt effectué en 1979, complété en 1990)[47]. Les registres d’état civil pour Coincy vont de 1793 à 1952[48] et pour Colombey de 1793-1813. Pour la période 1941-1944, Coincy est rattaché à Montoy-Flanville[45].

Une table de 351 mariages entre 1672 et 1891 des registres paroissiaux et d’état civil a été compilée par le cercle généalogique de Moselle.

Le cercle généalogique du Pays messin a également publié une reconstitution des familles de Coincy, Colombey et Aubigny de 1671 à 1909[49].

Informations pratiques[modifier | modifier le code]

  • adresse de la mairie : 1, Place de la Mairie — Tél. : 0387767550 — Permanence les mardis et jeudis de 17 h à 19 h ;
  • ramassage des piles usées : en mairie ; numéro SIREN de la mairie : no 215701459.
  • ramassage des ordures ménagères : le mardi matin ;
  • ramassage du papier : le jeudi matin une fois sur deux en alternance avec le tri sélectif ;
  • tri sélectif : le jeudi matin une fois sur deux en alternance avec le ramassage du papier ;
  • déchèterie : La Petite-Voëvre, Rue de la Mouée, 57070 Metz (sur l’actipôle de Borny)[50] ;
  • bacs à sel l’hiver dans toutes les rues ;
  • passage d’un bus de ramassage scolaire ;
  • arrêt de bus devant le lavoir des Courriers Mosellans (arrivée gare routière de Metz) ;
  • paroisse : communauté de paroisses Notre-Dame-du-Chemin-de-l’Amitié.

Commissions intercommunales[modifier | modifier le code]

  • SIVOM de Pange ;
  • SIVETD de Metz Pange ;
  • Comité Coordination Grand Sud Est Messin ;
  • Électricité : UEM ;
  • Eau :
    • Société Mosellane des Eaux (alimentation, entretien, distribution, facturation) ;
    • Syndicat des Eaux de Montoy-Flanville (15 communes, construction et modification du réseau) ;
    • Syndicat des Eaux du Sillon de l’Est messin.

Commissions internes[modifier | modifier le code]

  • Travaux - C.C.A.S. (Centre Communal d’Action Sociale) - Communication - Finances locales - Affaires scolaires - Environnement - Affaires agricoles - Impôts directs - Relations ville de Metz - Révision listes électorales - Relation avec les associations - A.M.S.A.D.

Commissions spéciales[modifier | modifier le code]

  • Projet sur l’habitat - Câble - Réseau gaz

Liste des maires[modifier | modifier le code]

An VIII : Jean Nicolas Lejeune est maire de Colombey.

Liste des maires de Coincy
Période Identité
XVIIIe siècle Jacques Huet
1716 Jean Jacquemin
1730 Claude Hurlin
1791 Claude Collignon
an VIII Nicolas Jacquard
1851 François Renault
1919, 1935 Ernest Anselme Barthélémy
après 1937, 1960 Antoine Nicolas
1965-1971-1977-1983 Alphonse Colin
6 mars 1983 - 29 mars 2014 Jean-Marie Oswald[51]
29 mars 2014 - Michel Herencia
Les données antérieures ne sont pas encore connues.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Aubigny a été rattachée à Coincy entre 1790 et 1794[41].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[53].

En 2021, la commune comptait 328 habitants[Note 4], en augmentation de 5,81 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
189182192215290321251246181
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
206178182169129138143140132
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
123125123112132116107137202
1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021 -
272286308310308303326328-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique
  • La population a été touchée par les guerres de 1870 et 1939.

Elle a plus que triplé entre 1962 et aujourd’hui. Le village offre de plus en plus de logis à la grande ville qu’il côtoie :

  • mars 1983 : 6,55 ha urbanisés sur 716, 72 maisons dans le village ;
  • mars 1998 : 94 résidences principales et 3 secondaires au recensement ;
  • 2006 : 105 foyers.
Répartition de la population en 1998
Tranches d’âges Hommes Femmes Total
de 0 à 18 ans 48 41 89
de 19 à 35 ans 30 31 61
de 36 à 60 ans 63 56 119
de 61 à 0 ans 13 17 30
Total 154 145 299

La population active représente plus de la moitié du village et travaille à l’extérieur du village à l’exception de quelques agriculteurs.

Les enfants de ces actifs rythment le village les soirs ; ils représentent presque un tiers des habitants.

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 26,2 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 163 hommes pour 157 femmes, soit un taux de 50,94 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,92 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[55]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
0,0 
0,6 
75-89 ans
4,4 
29,5 
60-74 ans
21,2 
19,3 
45-59 ans
26,9 
17,5 
30-44 ans
18,8 
16,3 
15-29 ans
15,0 
16,3 
0-14 ans
13,7 
Pyramide des âges du département de la Moselle en 2020 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,5 
6,7 
75-89 ans
9,6 
16,9 
60-74 ans
18 
21,2 
45-59 ans
20,8 
19,4 
30-44 ans
18,5 
17,7 
15-29 ans
15,8 
17,5 
0-14 ans
15,9 

Enseignement[modifier | modifier le code]

En 1989, il y avait une école primaire à Coincy en classe unique. En 1995-1996, 1 classe comptait vingt élèves : onze CE2, deux CM1 et sept CM2 dont des élèves de la commune voisine Ogy. En 2003, le nombre d’élèves baisse à la suite de nombreuses demandes de dérogations. Depuis 2005, il n’y a plus d’école.

Les classes pour les maternelles sont à Montoy-Flanville et la plupart des collégiens sont scolarisés au collège Paul-Valéry de Metz.

Côté primaire, la plupart des enfants sont scolarisés en classe unique à Saint-Agnan des années 1960 à 1988 [précision nécessaire], l'instituteur étant M. Quéval.

Une classe unique d'école primaire est ouverte dans le bâtiment récemment construit servant de mairie-foyer-école à Coincy même de 1989 à 2006. Les professeurs et directeurs de l’école sont :

  • 1989 : M. Decoursier (15 élèves) ;
  • 1990 : M. Schuck ;
  • 1995-1996 : Mme Cramatte (20 élèves : 11 CE2, 2 CM1, 7 CM2 dont des élèves d’Ogy).

En 2003, le nombre d’élèves est en baisse à la suite de nombreuses demandes de dérogations et on envisage déjà la fermeture d’une classe pour 2005. L’école primaire de Coincy ferme en 2006, les gens préférant scolariser leurs enfants à l’extérieur du village. Depuis les classes de primaire vont à Montoy-Flanville.

Économie[modifier | modifier le code]

14 entreprises sur le territoire de la commune en 2010.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Ruine de l'église Saint-Nabor de Colombey.
Cimetière militaire prussien de Colombey.
  • Passage d’une voie romaine ;
  • Vestiges du château de Colombey XVIIe siècle ; incendié le 27 septembre 1870 ; il y avait un parc renommé ;
  • Vestiges de l'église Saint-Nabor de Colombey ; clocher roman XIIe siècle ;
  • Étang d’Aubigny, vestige d’un moulin près de l’étang au lieu-dit Trou des Potyres ;
  • Château d’Aubigny, XVIIe siècle : dépendances, jardin, démolie en 1630, entièrement remanié au XVIIIe siècle ; le château, avec sa cour et les dépendances adjacentes, est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [57].
  • Tombes et monuments aux morts allemands de la guerre de 1870 :
    • Monument du 45e régiment d'infanterie (Denkm. Inf.-Rgt. No. 45 bei Aubigny) et trois tombes d’officiers à Aubigny ;
    • Allée des Morts (Todten Allee) à Colombey :
      • Cimetière militaire prussien : il comporte onze tombes individuelles, deux tombes collectives et deux ossuaires d’officiers et soldats allemands. Au centre du cimetière, un monument a été érigé en 1895 à la mémoire du 13e régiment d'infanterie (de) (1. Westfälisches Infanterie Regiment Nr. 13), il est composé d’un obélisque central orné de deux statues représentant un soldat blessé et Westphalia[58],[59] ;
      • Monument du 7e bataillon de chasseurs à pied (de) (Westfälisches Jäger-Bataillon Nr. 7), il porte une plaque avec l’inscription « Zum Ehrenden Andenken an die 1870-71 gefallenen Kameraden das Westfäl. Jäger-Bataillon N. 7. »[58],[60].
      • Monument du 15e régiment d'infanterie (de) (2. Westfälisches Infanterie Regiment Nr. 15 Prinz Friedrich der Niederlande)[61] ;
      • Monument du 55e régiment d'infanterie (6. Westfälisches Infanterie Regiment Nr. 55)[62] ;
      • Monument du 73e régiment de fusiliers (Hannoversches Füsilier Regiment Nr. 73), érigé à la mémoire de 7 officiers, 15 sous-officiers et 136 soldats[63] ;
      • Monument du 76e régiment d'infanterie (de) (2. Hanseatisches Infanterie Regiment Nr. 76), érigé à la mémoire de 13 officiers, 31 sous-officiers et 205 soldats[64] ; déplacé en 1994 au bout de l’ancienne route nationale 3 sur les hauts de La Planchette ;
    • Tombe de Detlaf von Arnim (1844-1870), leutnant du 1er bataillon de chasseurs à pied (Ostpreussisches Jäger Bataillon Nr. 1), située en bordure de la route départementale 954, au croisement avec la route de Nouilly[65]
  • Croix devant la ferme de Colombey rappelant une épidémie de peste, elle se trouvait auparavant à Coincy, 2 rue des Vignes ;
  • Fort Lauvallières : fort militaire de la seconde ceinture fortifiée de Metz au nord-est de Borny ;
  • Lavoir, aujourd’hui hors service ;
  • Puits à eau scellé avec pompe métallique, place de la Mairie ;
  • Promenade municipale avec deux terrains de pétanque et un terrain omnisports ;
  • Domaine équestre de la VIVH, entre Coincy et Saint-Agnan[66], sur le ban de Montoy-Flanville ;
  • Ligne électrique 400 kV Bezaumont-Vigy (très haute tension) à l’est du village sur la route de Saint-Agnan[67].

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

La commune ne possède pas d'église[68].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Médaille d’honneur du travail :
    • médaille d’or : M. Marcel Bouches ;
    • médaille d’argent : M. Lucien Larmenoy ;
    • médaille de vermeil : MM. Bernard Bazille et Claude Bernard.
  • Médaille d’honneur de la Famille française : Mmes Bertrand, Clement, Colin, Contini, Oswald, Streiff.
  • Les maires successivement : voir la liste des maires.
  • Les doyens successivement : Mme Jeanne Bride ; Mme Marthe Colin née Maugras (1901-†1995) ; M. Charles Wagner dit Charlot (1911-†14 mai 1997) ; Mlle Célestine Collignon (2 mars 1912 -†14 février 1998) ; M. Michel Fichet (?-†2006).
  • Les présidents de l’association Neige & Soleil successivement : M. Dominique Lacorde, Mme Martine Philippe, Mme Bernadette Linder, Mme Fabienne Milos, M. Claude Manceau.
  • Les professeurs de l’école primaire : voir scolarisation.
  • René Seigner, ancien employé communal, et son chien Pompon, aujourd’hui décédés.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D’azur, au pal componné de six pièces d’argent et de gueules.
Commentaires : Les armes de la commune sont celles de la famille de Belchamps qui possède le domaine de Coincy de 1718 à 1734 et hérite du château d’Aubigny au XIXe siècle[69].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Le Républicain lorrain, « Coincy, fenêtre ouverte sur la campagne à dix minutes du cœur de Metz », p. 10, jeudi 9 mars 1995.
  2. a b c et d Bulletin municipal d’informations, Coincy, juillet 2010
  3. Borny-village — cœur historique du quartier actuel — un kilomètre plus loin.
  4. Sandre – Cours d’eau : ruisseau de Vallières (A7890400)
  5. Daniel-Charles Trudaine, Atlas de pour la généralité de Metz, p. 25-26, 1749. [lire en ligne].
  6. Sandre – Cours d’eau : ruisseau de Dame Jeannette (A7890350)
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Coincy et Augny », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Metz-Frescaty », sur la commune d'Augny - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Metz-Frescaty », sur la commune d'Augny - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  14. Mélange pauvre à moyen de futaies de feuillus indifférenciés et taillis ; reste de barbelés en forêt autour du fort.
  15. Base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière. Consultée en septembre 2012.
  16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur insee.fr (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  22. Gallica — Abraham Fabert, Territorium metense, le pais messin, 1631.
  23. Gallica — Abraham Fabert, Description du Pays Messin et ses confins…, 1617
  24. Gallica — Nicolas Sanson, Mediomatrici. Archidiaconés de Metz…, 1656.
  25. Holder, t.I, col. 1108.
  26. Paul de Mardigny, Dénombrement des villages et gagnages des environs de Metz au commencement du XVe siècle, dans les Mémoires de l’Académie Impériale de Metz, 1855, p. 430-523.
  27. Jahrbuch, Volume 18, Gesellschaft für Lothringische Geschichte und Altertumskunde, Metz, 1906.
  28. Claude Philippe de Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, Antoine, Metz, 1817, p. 98.
  29. Nicole Schneider, « En souvenir de Mamie Maïe », p. 1.
  30. Nicole Schneider, « En souvenir de Mamie Maïe », p. 2
  31. Fiche du crash du Potez 637 sur le site France Crashes 39-45 – Consulté le 8 août 2014.
  32. Archives du conseil de fabrique de la paroisse de Saint-Agnan.
  33. D’après Colette Roux de Saint-Agnan
  34. Le Républicain lorrain, 12 août 1982.
  35. Le Républicain lorrain, « Coincy – Un nouveau préau », 1998.
  36. Le Républicain lorrain, « Coincy - Histoire et mémoire : le succès d’une exposition », 9 octobre 1999.
  37. Newsletter no 9 du réseau haut-débit de la Moselle, novembre 2005.
  38. a et b Information sur la commune de Coincy sur la base de données gouvernementale ASPIC
  39. Le 1er avril 2001, à la suite de la loi SRU, l’ancien Plan d’Occupation des Sols (POS) devient plan local d'urbanisme (PLU).
  40. CCPP, Vies communes, no 4, juin 2009, p. 3.
  41. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Aubigny », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  42. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  43. « Le mot du Maire » dans Bulletin municipal d’informations, décembre 1995, p. 2.
  44. Côte 5E106/1 pour 1671-1757 et 5E106/2 pour 1759-1792.
  45. a et b Côte des archives de Coincy aux archives départementales de la Moselle — site du cercle généalogique du Pays messin. Consulté le 10 février 2012.
  46. http://www.archivesnumerisees57.com/mdr/index.html Archives en ligne en Moselle
  47. Archives départementales de la Moselle, archives de la commune de Coincy. (rtf)
  48. Côte 7E148/1-7 et 8E148
  49. Jean-Paul Fisselbrand, Coincy, Colombey et Aubigny — Reconstitution de familles de 1671 à 1909, Cercle généalogique du Pays messin (couverture).
  50. Somergie.fr — Déchèterie La Petite-Voëvre.
  51. Jean-Marie Oswald est réélu maire de Coincy en mars 1989, juin 1995, mars 2001 et mars 2008.
  52. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  53. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  55. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Coincy (57145) », (consulté le ).
  56. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Moselle (57) », (consulté le ).
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  58. a et b « Vestiges » dans Le Républicain lorrain du 30 mai 2013.
  59. MermorailGenWeb.org - Coincy : monument commémoratif 1870-1871, relevé n°990879
  60. MemorialGenWeb.org - Coincy : monument commémoratif 1870-1871 relevé n°200882
  61. MemorialGenWeb.org - Coincy : monument commémoratif 1870-1871, relevé n°991777
  62. MemorialGenWeb.org - Coincy : monument commémoratif 1870-1871, relevé n°200903
  63. MémorialGenWeb.org - Coincy : monument commémoratif 1870-1871 relevé n°991901
  64. MémorialGenWeb.org - Coincy : monument commémoratif 1870-1871 relevé n°200906
  65. MémorialGenWeb.org - Coincy : monument commémoratif 1870-1871 relevé n°990880
  66. Site du Domaine équestre de la VIVH. Consulté le 11 janvier 2014.
  67. photo des pylones électriques au nord-est de Coincy
  68. « Pays messin. Savez-vous quelles communes n’ont pas d’église (mais où les cloches déposent tout de même des chocolats aux enfants pour Pâques) ? », sur www.republicain-lorrain.fr (consulté le )
  69. G. Blondeau, La famille de Belchamps, Metz, mai 1926.