Kirschnaumen

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Kirschnaumen
Kirschnaumen
Église Saint-Alban.
Blason de Kirschnaumen
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté de communes Bouzonvillois-Trois Frontières
Maire
Mandat
Jean-Luc Niedercorn
2020-2026
Code postal 57480
Code commune 57365
Démographie
Gentilé Kirschnaumois
Population
municipale
466 hab. (2021 en diminution de 1,27 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 54″ nord, 6° 26′ 06″ est
Altitude Min. 255 m
Max. 351 m
Superficie 19,93 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bouzonville
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Kirschnaumen
Géolocalisation sur la carte : France
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Kirschnaumen
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Kirschnaumen

Kirschnaumen est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est située près de Sierck-les-Bains.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Ecarts et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Montenach, le ruisseau Remel, le ruisseau le Pissenbach, le ruisseau le Litscherbach et le ruisseau le Veierbach[Carte 1].

Le Montenach, d'une longueur totale de 15,5 km, prend sa source dans la commune de Manderen-Ritzing et se jette dans la Moselle à Sierck-les-Bains, après avoir traversé six communes[1].

Le Remel, d'une longueur totale de 15,2 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Nied en Allemagne, après avoir traversé six communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Kirschnaumen.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau de Montenach et du ruisseau Remel, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 870 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 26 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Kirschnaumen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,1 %), terres arables (36,4 %), prairies (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Ancien noms[16]:

  • Kirschnaumen : Numagon au Xe siècle[17], Naumen en 1297, Kirchnomen et Kirschnaumen en 1594, Naumen en 1618, Kaichen en 1680, Kirchenomen en 1722, Kersnomen en 1793, Kirschnaumen en 1801, Kirchnaumen en 1871-1918. En francique lorrain : Naumen, Keréchnaumen et Kierschnaumen.
  • Obernaumen : Obrenomen en 1594, Naumen au XVIIe siècle, Albertnaumen en 1681. En francique lorrain : Uewer-Naumen.
  • Évendorff : Everstorf en 1542, Effendorff en 1594, Evendorff et Eventroff en 1736. En Francique lorrain : Iendroff, Iendrëf et Iewendrëf.

Sobriquets[modifier | modifier le code]

Sobriquets anciens désignant les habitants de la commune :

  • Kirschnaumen : Di Naumer Kueben (les corbeaux de Kirschnaumen) ;
  • Obernaumen : Di Uewernaumer Gescht de heem (les vas-tu chez toi de Obernaumen) ;
  • Évendorff : Di Iendrowwer Wöllef (les loups d’Évendorff).

Histoire[modifier | modifier le code]

Dépendait de l'ancienne province de Lorraine, dans la seigneurie de Sierck.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Mars 1971 Juin 1995 Pierre Mannebach    
Juin 1995 Mars 2014 Fernand Brettnacher    
Mars 2014 En cours Jean-Luc Niedercorn    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

En 2021, la commune comptait 466 habitants[Note 4], en diminution de 1,27 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
415473473682972974981922923
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
860845776769752750766759714
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
666631618544541547544493468
1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021 -
432433461461469472471466-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Trois sites néolithiques, dont celui de Dolem (fouillé en 1974-1975).
  • Passage de la voie romaine Metz-Trèves.
  • Structures d'habitations romaines au lieu-dit Hauern, archéologie.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Ancienne église. L'église primitive est fondée en 1235 par les bénédictins de l'abbaye de Bouzonville détruite en 1754.
  • Nouvelle église paroissiale Saint-Alban. Les murs de la nef, le chœur et la sacristie sont reconstruits en 1754, en 1856 la nef et allongée d'une travée du côté occidental et construction de la tour clocher. Les chapelles Nord et Sud formant transept datent du XIXe siècle. La nouvelle sacristie, construite du côté Sud de l'ancienne, et la tribune sont édifiées à la limite du XIXe siècle et du XXe siècle. La tour clocher est reconstruite au milieu du XXe siècle en même temps que sont repercées les baies des chapelles latérales et du chœur.
  • Chapelle Saint-Nicolas, à Obernaumen, fondée en 1235 par les bénédictins de l'abbaye de Bouzonville ; reconstruite en 1766 (date portée) ; restaurée par les habitants en 1839.
  • Chapelle Saint-Ulrich, à Évendorff, construite en 1754 restaurée en 1779 statuettes en bois XVIIIe siècle.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Kirschnaumen Blason
De gueules à la croisette d'or, accompagnée de trois coquilles d'argent 2 et 1 et de trois besants d'or 1 et 2.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Kirschnaumen » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « le ruisseau de Montenach »
  2. Sandre, « le ruisseau Remel »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Kirschnaumen et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
  17. Les Cahiers lorrains - Volumes 1 à 2 (1922).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.