Courcelles-Chaussy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Courcelles-Chaussy
Landonvillers, Pont-à-Chaussy
Courcelles-Chaussy
Le château d'Urville.
Blason de Courcelles-Chaussy Landonvillers, Pont-à-Chaussy
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Metz
Intercommunalité Communauté de communes Haut Chemin-Pays de Pange
Maire
Mandat
Luc Giamberini
2020-2026
Code postal 57530
Code commune 57155
Démographie
Gentilé Courcellois
Population
municipale
2 986 hab. (2021 en diminution de 3,8 % par rapport à 2015)
Densité 157 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 36″ nord, 6° 24′ 21″ est
Altitude Min. 207 m
Max. 307 m
Superficie 19,02 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Courcelles-Chaussy
(ville isolée)
Aire d'attraction Metz
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays messin
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Courcelles-Chaussy
Landonvillers, Pont-à-Chaussy
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Courcelles-Chaussy
Landonvillers, Pont-à-Chaussy
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Voir sur la carte topographique de la Moselle
Courcelles-Chaussy
Landonvillers, Pont-à-Chaussy
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Courcelles-Chaussy
Landonvillers, Pont-à-Chaussy
Liens
Site web courcelleschaussy.com

Courcelles-Chaussy est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est. Pont-à-Chaussy est réunie à Courcelles-Chaussy en 1812 et Landonvillers en 1973.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Courcelles-Chaussy se situe sur la route nationale 3 de Paris à Mayence, à 18 km à l’est de Metz en direction de Sarrebruck.

La commune se situe à la frontière linguistique matérialisée par les deux Nied : à l'ouest la Nied françaisePont-à-Chaussy), à 6 km à l'est la Nied allemande (Raville, Bionville).

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone de sismicité 1 très faible[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 787 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse à 18 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,7 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Environnement[modifier | modifier le code]

Courcelles-Chaussy est une « ville fleurie » avec une deuxième fleur attribuée en 2008 par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[9]. Landonvillers possède une abondante forêt.

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est traversé par deux cours d'eau : la Nied française et le Ravenez.

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Nied, le ruisseau de la Goulotte, le ruisseau de la Rigole, le ruisseau de Ravenez et le ruisseau le Serrouelle[Carte 1].

La Nied, d'une longueur totale de 96,7 km, prend sa source dans la commune de Marthille, traverse 47 communes françaises, puis poursuit son cours en Allemagne où elle se jette dans la Sarre[10].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Courcelles-Chaussy.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Nied, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Courcelles-Chaussy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Courcelles-Chaussy, une unité urbaine monocommunale[14] de 3 075 habitants en 2017, constituant une ville isolée[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,5 %), terres arables (30,3 %), prairies (21,5 %), zones urbanisées (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Commune couverte par le plan local d'urbanisme dont la dernière procédure a été approuvée le 8 septembre 2020[20].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

  • D603 vers Pont è Chaussy, Landredon[21].
  • D71 vers Chevillon, Landonvillers.
  • D103l vers Servigny-lès-Raville.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

SNCF[modifier | modifier le code]
Gare de Metz-Ville.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté de communes Haut Chemin-Pays de Pange.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Anciennes mentions du nom[22] :

  • 1206 : Chaucey
  • 1284 : La Cour de Chaussy
  • 1348 : Chaussey
  • 1448 : Kürtzel[23]
  • 1462 : Kortzel[23]
  • 1535 : Courcelle au ban de Chaussy
  • 1542 : Courtzell[23]
  • 1548 : Courselle
  • 1625 : Courtzell
  • 1638 : Coursel Chaussy
  • 1756 : Courselles
  • 1801 : Courcelles-Chaussy

En lorrain roman :

  • lai Grant Kch'el[22].

En allemand :

Sobriquets[modifier | modifier le code]

Surnoms à propos des Courcellois : Les Huguenots[24], terme rappelant l’introduction de la Réforme en 1562 dans ce village par le baron de Clervant.
Les «khhèles» de Cohhèles (les petites cours de Courcelles)[24].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts.

L’origine de l’agglomération courcelloise n’est pas connue mais il n’est pas exclu qu’elle se soit développée après la conquête romaine autour des villas dont quelques vestiges ont été mis au jour à partir de 1900 tant sur les bans communaux que limitrophes[25]. Au Moyen Âge, deux hameaux Courcelles et Chaussy séparés par le seul Haut Chemin, l’actuelle route nationale 3, se sont lentement confondus pour ne former qu’une bourgade traversée par le Ravenez qui donne alors sa première configuration au village. C’est autour de ce cours d’eau que s’organise la vie dans les rues Maréchal-Leclerc et de l’Église, constituant ainsi le cœur historique de la cité.

Faisait partie au XVIe siècle de la seigneurie de Mengen, seigneurie dépendant du comté de Créhange[22].

Par la suite, le Haut Chemin, passage obligé entre Metz et l’Allemagne, devient naturellement le second secteur de fixation de la population.

Pont-à-Chaussy est réunie à Courcelles-Chaussy par décret du 7 août 1812[26].

En 1844, Courcelles-Chaussy a pour annexes le village de Pont-à-Chaussy et les fermes d’Urville et les Ménils. Le village possède une brigade de gendarmerie, étape et logement militaire ; perception des contributions directes, recette de l'enregistrement et des domaines, résidence d'un garde général des eaux et forêts, distribution du courrier, poste aux chevaux ; un notaire, un huissier ; succursale. Une école est fréquentée par 87 garçons, et l’autre par 76 filles ; les revenus des instituteurs sont de 850 fr. La population du village est de 1 321 individus pour 132 maisons. Le territoire productif est de 866 ha dont 12 en vignes et 282 en bois. La commune possède une fabrique considérable de machines à battre le blé, à manège, et de charrues de l'invention de M. Léonard, qui en est le propriétaire[27].

En 1866, une épidémie de choléra se développe dans le village et Jean-Jacques Leser, alors pasteur, se dévoue sans compter auprès des malades, protestants comme catholiques. Il n'hésite pas, lorsque les malades sentent leurs membres se refroidir, à se faire attacher à eux pour les réchauffer. Plusieurs d'entre eux sont ainsi sauvés[28].

Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Courcelles-Chaussy est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918. À la fin du XIXe siècle, l’empereur allemand Guillaume II y jouissait d’une résidence secondaire[29], le château d’Urville (actuel lycée agricole), où il venait fréquemment. Trouvant le petit temple trop modeste, il fit rebâtir en un point plus central le temple réformé de la commune. La commune redevient française en 1918.

Courcelles-Chaussy est de nouveau annexée de 1940 à 1944 au Troisième Reich allemand. Malgré la combativité des troupes allemandes de la 462e Volks-Grenadier-Division de l'armée de Knobelsdorff, Courcelle-Chaussy est libérée par la 5e DI de l'armée Patton le 18 novembre 1944[30], à la fin de la bataille de Metz.

Depuis les années 1960, l’extension urbaine se fait de part et d’autre de cet axe majeur ; aussi les flancs nord et sud de la commune sont-ils devenus des secteurs à vocation résidentielle.

Courcelles-Chaussy absorbe Landonvillers en 1972.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1953 Marcel Jeancolin    
1953 1965 Docteur Edmond Turck    
mars 1965 juin 1995 André Semin RI puis UDF Conseiller général du canton de Pange (1976 → 1988)
juin 1995 2020 Jean-Marie Gori DVD Cadre SNCF
2020 En cours Luc Giamberini   Retraité Cadre bancaire

Budget et fiscalité 2021[modifier | modifier le code]

La mairie.

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[32] :

  • total des produits de fonctionnement : 2 514 000 , soit 745  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 2 042 000 , soit 605  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 648 000 , soit 192  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 637 000 , soit 189  par habitant ;
  • endettement : 2 024 000 , soit 600  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 12,57 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 17,94 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 72,30 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 690 [33].

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Culture et élevage associés.
  • Élevage de bovin et de volailles.
  • Élevage de caprins.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Hébergement et restauration.

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[34].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2021, la commune comptait 2 986 habitants[Note 4], en diminution de 3,8 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
9711 0341 0321 2981 4291 3211 5191 3751 238
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
1 1931 1871 1221 1241 1321 1681 2301 160935
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
1 0191 0101 0671 0571 1601 2381 2401 7082 263
1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021 -
2 3652 3922 7992 8573 0413 1042 9612 986-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,8 % la même année, alors qu'il est de 26,2 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 520 hommes pour 1 531 femmes, soit un taux de 50,18 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,08 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,5 
7,4 
75-89 ans
8,2 
15,8 
60-74 ans
18,2 
21,1 
45-59 ans
20,8 
17,2 
30-44 ans
18,8 
20,4 
15-29 ans
15,0 
17,5 
0-14 ans
17,6 
Pyramide des âges du département de la Moselle en 2020 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,5 
6,7 
75-89 ans
9,6 
16,9 
60-74 ans
18 
21,2 
45-59 ans
20,8 
19,4 
30-44 ans
18,5 
17,7 
15-29 ans
15,8 
17,5 
0-14 ans
15,9 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[41] :

Collège de rattachement : collège Paul Valéry à Metz.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[42] :

  • Médecins.
  • Pharmacies.
  • Hôpitaux à Charleville-sous-Bois, Boulay-Moselle, Jury, Créhange.

Cultes[modifier | modifier le code]

  • Église catholique Saint-Rémi (Communauté de communes "Les Prairies de la Zorn"[43]; Diocèse de Metz, Archiprêtré de Rémilly), rue de l'Église.
  • Temple protestant, place du Temple.
La bibliothèque.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

De nombreuses manifestations animent toute l’année la vie de la commune, les plus remarquables sont :

  • les journées « Guerre et Paix », sous l’égide du syndicat de Courcelles-Chaussy et de sa région culturelle, évoquent chaque week-end du 11 novembre la commune et le Pays de Nied à des époques phares de l'histoire de France et de l’Europe ;
  • le « Printemps au château d’Urville », chaque deuxième week-end de juin, est organisé par le lycée agricole de la commune et la Société d'horticultiure de Moselle et invite à découvrir le monde des jardins et une collection de plantes vivaces.
  • La fête patronale, chaque premier week-end d'octobre

Le 3 juin 2012, une plaque commémorative a été apposée à l'emplacement de l'ancienne synagogue. Ceci en présence des autorités civiles, des représentants des trois cultes : juif, catholique et protestant. De nombreux juifs originaires de la commune étaient présents ainsi que de nombreux habitants de Courcelles-Chaussy.

Évènements sportifs[modifier | modifier le code]

  • Grand prix cycliste de Courcelles-Chaussy, 120 km, en juin : boucle passant par Servigny-lès-Raville, Frécourt, Maizeroy et Chevillon.
  • Étape du championnat de Moselle de skateboard organisé par l’Ufolep et l’APCS depuis plusieurs années. Le skate parc est considéré comme l’un des meilleurs de Moselle.
  • Course à pied : course des sangliers (course dans la nature de 13 km), le premier dimanche de septembre organisée par l'association Courir à Courcelles-Chaussy (C.C.C.) avec la participation de la commune.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Vestiges de villas romaines.
  • La maison de Clervant : fait office de maison de retraite.
Château d’Urville et Guillaume II de Prusse.
  • Château d'Urville XVe siècle, entièrement remanié XIXe siècle (actuellement lycée agricole).
  • Le sentier des Huguenots : il rappelle la fidélité des Huguenots qui devaient se rendre à Ludweiler pour le culte et le baptême pendant la persécution (entre 1685 et 1789 l’exercice de leur culte était interdit en France). La « marche des Huguenots » a été inaugurée le 19 juin 1994 par les Mosellans et les Sarrois. Elle s’étale sur 48 km et traverse une région légèrement vallonnée au nord-est de la Moselle. Il est conseillé de faire deux étapes : Courcelles-Chaussy à Kleindal puis jusqu’à Ludweiler (ou en sens inverse). Le balisage est représenté par des croix huguenotes bleues sur fond blanc en plus de panneaux d’informations installés à tous les carrefours importants : Courcelles-Chaussy, Boucheporn, Kleindal, Ambach et à la frontière.
  • Le lavoir : situé au cœur du village, il est le seul restant.
  • Lycée agricole
  • Skate parc

À Landonvillers[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Rémi, XVIIIe siècle.
  • La Croix de Mission, installée dans l’ancien cimetière, a été offerte par l’abbé Prévot (devenu chanoine de la cathédrale de Metz et originaire de la commune). Le chemin de croix a été installé en 1828 et les orgues en 1874. L’abbé Kremer a fait don en 1896 à la fabrique du presbytère actuel. Les trois cloches actuelles, bénies le 11 mars 1923, ont remplacé celles enlevées par les Allemands en 1917.
  • Le temple protestant réformé place du Temple : il est de style néo-gothique et caractéristique de l’architecture wilhelmienne. L’empereur allemand Guillaume II décide le 2 décembre 1893 de faire bâtir une Kaiserkirche (un temple impérial) d’après les plans de l’architecte berlinois Paul Tornow (futur auteur de la façade occidentale de la cathédrale de Metz). La construction fut confiée à l’entreprise Weis de Metz. Le 27 mai 1894 la première pierre est posée par le gouverneur d’Alsace-Lorraine le prince Hohenlohe, oncle de l’empereur et futur chancelier. Le 18 mai 1895, les cloches arrivent de Berlin. Chacune portait l’écusson impérial et les inscriptions : « Empereur et Roi », de plus sur la grande : « Dieu », sur la moyenne : « le Roi » et sur la petite : « les frères ». L’empereur inaugure le temple le 17 octobre 1895. Il remplacera l’ancien temple, situé à côté du château de Claude Antoine de Vienne, comte de Clervant et époux de Catherine de Heu, les seigneurs de Courcelles au XVIe siècle. Ce sont eux qui ont favorisé la propagation des idées de la Réforme en Pays messin. Ce temple, aujourd’hui monument historique, est significatif de l’influence allemande à la fin du XIXe siècle.
  • L'ancien temple protestant, construit en 1839 par les huguenots, rue Roger Mazauric, aujourd'hui désaffecté.
  • La synagogue fut construite en 1863. Elle fut lourdement endommagée au cours de la Seconde Guerre mondiale, vendue puis détruite en 1963. Remplacée par la construction d'un immeuble, rue du Maréchal-Leclerc, une plaque commémorative marque l'emplacement de l'ancienne synagogue.
  • Cimetière Israélite de 1842.
  • Cimetière protestant rue Roger-Mazauric.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le comte de Clervant : seigneur protestant de Courcelles au XVIe siècle.
  • Jean-Baptiste Pierre de Semellé (1773-1839), général de la Révolution et de l'Empire, décédé au château d'Urville et inhumé au cimetière de Courcelles-Chaussy.
  • Charles-Georges de Semellé (1845-1880), dit le comte de Semellé, petit-fils du général de Semellé, militaire et explorateur français, né le 5 juin 1845 à Courcelles-Chaussy.
  • Guillaume II, roi de Prusse et empereur d’Allemagne : il fit construire à Courcelles-Chaussy une gare, une école et un pensionnat pour jeunes filles.
  • François de la Rivière (1803-1874), major commandant, officier de la Légion d’honneur (1858), né à Courcelles-Chaussy[45].
  • Louis Pilla (1825-1866), soldat au 39e d’infanterie de ligne, chevalier de la Légion d’honneur (1848), né et mort à Courcelles-Chaussy[46].
  • Pierre Beauchat (1818-1883), major du 3e de chasseur, chevalier de la Légion d’honneur (1862), né à Courcelles-Chaussy[47].
  • Josué Hoffet (1901-1945), géologue, né à Courcelles-Chaussy, découvreur des premiers dinosaures au Laos en 1936.
  • Frédéric Hoffet (1906-1969), pasteur, avocat et écrivain, né à Courcelles-Chaussy, frère du précédent.
  • Paul Dorveaux (1851-1938), historien et médecin français, né à Courcelles-Chaussy.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Courcelles-Chaussy Blason
Coupé de gueules à trois chevrons d’argent, et d’argent au lion de gueules chargé en cœur d’une étoile d’azur, à la fasce d’or brochant.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jeanne et Jean-Louis Vincler, Les Courcellois et l’armée impériale de l’annexion à la première guerre mondiale
  • Charles Vincler, La Marine nationale pour un Mosellan (1941-1945)
  • Gérard Léonard, Guillaume II, 1888-1918, La tragédie des Hohenzollern
  • Elda Léonard, Présence huguenote à Courcelles-Chaussy, le Temple de Guillaume II
  • Gabriel Quencez, Histoire de Courcelles et du Chaussy de 1650 à 1871
  • Gabriel Quencez, Histoire de Courcelles et du Chaussy de 1871 à 1918
  • Frédéric Hoffet – Antoine Sutter, L'empereur Guillaume II à Courcelles-Chaussy, 1893-1913
  • Victor Quencez – René Worms (Coordination Elda léonard), Le bon vieux temps à Courcelles-Chaussy
  • Bernard Kiffer, Valentin Kiffer, destin tragique d'un médecin de campagne 1892-1945
  • Jacques Bastien, La bataille de Colombey dans le conflit franco-allemand de 1870 à 1871
  • Jean-Louis Boreux, Metz et le pays de Courcelles-Chaussy à travers les siècles
  • Jean-Louis Boreux – Martine Delamarre, Les Mosellans et les lois allemandes, un héritage : le droit local
  • Auguste Haman, Le trait d'union de Courcelles-Chaussy en exil, réédition du Journal de l'abbé Haman, 1925 à 1962
  • Gilbert Fehr – Erwin Boulanger, Le cimetière du choléra de Servigny-les-Raville
  • Serge Thomas – Erwin Boulanger, Inventaire des croix et calvaires de Servigny-les-Raville, le cimetière du choléra
  • Erwin Boulanger, Un guillotiné de l'An II
  • Syndicat d'Initiative de Courcelles-Chaussy, Exposition Guerre et Paix, Témoignages – Tome 1, 1939-1945
  • Syndicat d'Initiative de Courcelles-Chaussy, Exposition Guerre et paix, Témoignages – Tome 2, 1939-1945
  • Syndicat d'Initiative de Courcelles-Chaussy, Exposition Guerre et Paix, Metz et la Pays de Nied sous le Ier Empire
  • Roger Mazauric, Courcelles-Chaussy : l'originale histoire d'un village du haut-Chemin 1974
  • Roger Mazauric, Une église huguenote lorraine : Courcelles-Chaussy

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Courcelles-Chaussy » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. [hhttp://hamsousvarsberg.fr/wp-content/uploads/2020/06/risque_seisme.pdf Didacticiel de la réglementation parasismique]
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Courcelles-Chaussy et Lesse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. Palmares 2008 du 49e concours des villes et villages fleuris, p. 19.
  10. Sandre, « la Nied »
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Courcelles-Chaussy », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur insee.fr (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. PLu
  21. Itinéraires
  22. a b c et d Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
  23. a b et c Bärbel Kuhn, Martina Pitz, Andreas Schorr - "Grenzen" ohne Fächergrenzen: interdisziplinäre Annäherungen (2007)
  24. a et b Passé-Présent : La Moselle dévoilée N°10 (Septembre-octobre-novembre 2013)
  25. Vies Communes, no 5, CCPP, octobre 2009, p. 4-5.
  26. Louis Emmanuel de Chastellux, Le territoire du département de la Moselle : histoire et statistique, Maline, 1860, 232 p., p. 219
  27. Verronais, 1844.
  28. Roger Mazauric, Courcelles-Chaussy L'Originale histoire d'un village du Haut-Chemin, , 93 p., p. 82.
  29. Anniversaire de l’Empereur pendant l’Annexion en Moselle. Propriété de Guillaume II, alors rebaptisée en Kaiser-Kurzel, par Kévin Goeuriot,sur Groupe BLE Lorraine
  30. 1944-1945:Les années liberté, Le Républicain lorrain, 1994 (p.14:Recensement préfectoral sur les dates de libération)
  31. « Notice LH du baron Sers ».
  32. Les comptes de la commune
  33. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  34. Les commerces de Courcelles-Chaussy
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Courcelles-Chaussy (57155) », (consulté le ).
  40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Moselle (57) », (consulté le ).
  41. Établissements d'enseignements
  42. Professionnels et établissements de santé
  43. Communauté de communes "Les Prairies de la Zorn"
  44. « Château de Landonvillers », notice no PA57000008, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. http://www.genealogie-metz-moselle.fr/pays-messin/personnages/de-la-riviere-francois.pdf
  46. http://www.genealogie-metz-moselle.fr/pays-messin/personnages/pilla-louis.pdf
  47. http://www.genealogie-metz-moselle.fr/pays-messin/personnages/beauchat-pierre.pdf