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* {{1er janvier}} : fondation du [[parti communiste d'Allemagne]] (KPD) par la [[Ligue spartakiste|Ligue Spartakus]]<ref name="Communisme">{{Ouvrage |auteur=[[Communisme (revue)|Communisme]]|titre=La guerre froide revisitée|volume=80-81-82|éditeur= L'Âge d'homme|lieu= |année=2004|isbn =9782825119976|présentation en ligne={{Google Livres|6gtOchP3hmsC|page=209}}}}</ref>. |
* {{1er janvier}} : fondation du [[parti communiste d'Allemagne]] (KPD) par la [[Ligue spartakiste|Ligue Spartakus]]<ref name="Communisme">{{Ouvrage |auteur=[[Communisme (revue)|Communisme]]|titre=La guerre froide revisitée|volume=80-81-82|éditeur= L'Âge d'homme|lieu= |année=2004|isbn =9782825119976|présentation en ligne={{Google Livres|6gtOchP3hmsC|page=209}}}}</ref>. |
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* [[5 janvier]] : |
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** Création du Parti des travailleurs allemands |
** Création du [[Parti ouvrier allemand|Parti des travailleurs allemands]] (DAP)<ref name="Féral">{{Ouvrage |auteur=Thierry Féral|titre=Le "nazisme" en dates : novembre 1918-novembre 1945 |
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** Début de l''''[[Révolte spartakiste de Berlin|insurrection spartakiste]]''' menée par les dirigeants berlinois du parti social-démocrate indépendant, les délégués révolutionnaires et les [[ligue spartakiste|spartakistes]]<ref name="Communisme"/>. L’insurrection est écrasée du [[9 janvier|9]] au [[12 janvier]] par le ministre social-démocrate de la [[Reichswehr]] [[Gustav Noske]] et par les corps francs<ref name="Vallaud">{{Ouvrage |auteur=Pierre Vallaud |titre=La guerre au XXe siècle|éditeur= EDI8|lieu= |année=2014|isbn =9782262044282|présentation en ligne={{Google Livres||page=|surligne=}}}}</ref>. |
Allemagne d'hier et d'aujourd'hui, ISSN 1286-9562|éditeur= L'Harmattan|lieu= |année=2010|isbn =9782296114609|présentation en ligne={{Google Livres|VUG0v05PzVAC|page=20}}}}</ref>, qui devient en [[1920]] le [[Parti national-socialiste des travailleurs allemands]] ([[Parti national-socialiste des travailleurs allemands|NSDAP]]). |
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** Début de l''''[[Révolte spartakiste de Berlin|insurrection spartakiste]]''' menée par les dirigeants berlinois du parti social-démocrate indépendant, les délégués révolutionnaires et les [[ligue spartakiste|spartakistes]]<ref name="Communisme"/>. L’insurrection est écrasée du [[9 janvier|9]] au [[12 janvier]] par le ministre social-démocrate de la [[Reichswehr]] [[Gustav Noske]] et par les [[Histoire des Corps francs allemands de 1918 à 1939|corps francs]]<ref name="Vallaud">{{Ouvrage |auteur=Pierre Vallaud |titre=La guerre au XXe siècle|éditeur= EDI8|lieu= |année=2014|isbn =9782262044282|présentation en ligne={{Google Livres||page=|surligne=}}}}</ref>. |
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* [[10 janvier]] : une république soviétique est proclamée à [[Brême (ville)|Brême]]. Elle dure quatre semaines<ref name="Quemeneur">{{Ouvrage |auteur=Tramor Quemeneur|titre=100 fiches d'histoire du {{S-|XX}}|éditeur= Éditions Bréal|lieu= |année=2004|isbn =9782749503417|présentation en ligne={{Google Livres|yjdTU_B0XeMC|page=82}}}}</ref>. |
* [[10 janvier]] : une république soviétique est proclamée à [[Brême (ville)|Brême]]. Elle dure quatre semaines<ref name="Quemeneur">{{Ouvrage |auteur=Tramor Quemeneur|titre=100 fiches d'histoire du {{S-|XX}}|éditeur= Éditions Bréal|lieu= |année=2004|isbn =9782749503417|présentation en ligne={{Google Livres|yjdTU_B0XeMC|page=82}}}}</ref>. |
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* [[15 janvier]] : [[Karl Liebknecht]] et [[Rosa Luxemburg]] sont assassinés par des membres de la garde montée<ref name="Communisme"/>. |
* [[15 janvier]] : [[Karl Liebknecht]] et [[Rosa Luxemburg]] sont assassinés par des membres de la garde montée<ref name="Communisme"/>. |
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* [[19 janvier]] : [[Élections législatives allemandes de 1919|élections]] à l’[[Assemblée nationale de Weimar|Assemblée nationale constituante]]. Victoire du [[Sozialdemokratische Partei Deutschlands|SPD]], du [[Zentrum]] et du [[Parti démocrate allemand|DDP]] (démocrates) qui obtiennent les 3/4 des suffrages<ref name="Baechler">{{Ouvrage |auteur=Christian Baechler|titre=L'Allemagne de Weimar : 1919-1933|éditeur= Fayard|lieu= |année=2007|isbn =9782213639277|présentation en ligne={{Google Livres|vEBx2XtOfhwC|page=PT407}}}}</ref>. |
* [[19 janvier]] : [[Élections législatives allemandes de 1919|élections]] à l’[[Assemblée nationale de Weimar|Assemblée nationale constituante]]. Victoire du [[Sozialdemokratische Partei Deutschlands|SPD]], du [[Zentrum]] et du [[Parti démocrate allemand|DDP]] (démocrates) qui obtiennent les 3/4 des suffrages<ref name="Baechler">{{Ouvrage |auteur=Christian Baechler|titre=L'Allemagne de Weimar : 1919-1933|éditeur= Fayard|lieu= |année=2007|isbn =9782213639277|présentation en ligne={{Google Livres|vEBx2XtOfhwC|page=PT407}}}}</ref>. |
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* [[6 février]] : la [[Assemblée nationale de Weimar|nouvelle assemblée]] se réunit à [[Weimar]]. |
* [[6 février]] : la [[Assemblée nationale de Weimar|nouvelle assemblée]] se réunit à [[Weimar]]<ref name="Féral"/>. |
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* [[11 février]] : [[Élection présidentielle allemande de 1919|élection]] de [[Friedrich Ebert]] [[président du Reich]]. |
* [[11 février]] : [[Élection présidentielle allemande de 1919|élection]] de [[Friedrich Ebert]] [[président du Reich]]<ref name="Féral"/>. |
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* [[13 février]] : [[Philipp Scheidemann]] forme un [[cabinet Scheidemann|gouvernement]] de [[Coalition de Weimar|coalition]]<ref name="Féral"/>. |
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* [[21 février]] : assassinat du dirigeant social-démocrate des [[République des conseils de Bavière|Conseils de Bavière]], [[Kurt Eisner]], à [[Munich]]<ref name="Communisme"/>. |
* [[21 février]] : assassinat du dirigeant social-démocrate des [[République des conseils de Bavière|Conseils de Bavière]], [[Kurt Eisner]], à [[Munich]]<ref name="Communisme"/>. |
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* [[3 mars]] : à l’appel du Parti communiste allemand, les conseils ouvriers de [[Berlin]] déclenchent une grève générale. Le ministre de la Reichswehr proclame l’état de siège suivi le lendemain par des affrontements entre les manifestants et l’armée. |
* [[3 mars]] : à l’appel du [[Parti communiste allemand]], les conseils ouvriers de [[Berlin]] déclenchent une grève générale. Le ministre de la Reichswehr proclame l’état de siège suivi le lendemain par des affrontements entre les manifestants et l’armée<ref>{{Ouvrage |auteur=Alain Corbin, Jean Marie Mayeur|titre=La barricade|éditeur= Publications de la Sorbonne|lieu= |année=1997|isbn =9782859443184|présentation en ligne={{Google Livres|1Y3EaSC2_DYC|page=442}}}}</ref>. |
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* [[4 mars|4]]-[[13 mars]] : la répression de la grève générale à Berlin par la police et l’armée fait {{formatnum:12000}} morts<ref name="Quemeneur"/>. Arrestation de militants spartakistes. |
* [[4 mars|4]]-[[13 mars]] : la répression de la grève générale à Berlin par la police et l’armée fait {{formatnum:12000}} morts<ref name="Quemeneur"/>. Arrestation de militants spartakistes. |
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* [[12 mars]] : le siège du Grand Conseil ouvrier de Berlin est occupé par la troupe. La répression fait près de {{formatnum:1200}} victimes. |
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* [[7 avril]] : tentative de révolution communiste en Bavière. Proclamation de la [[république des conseils de Bavière]]<ref name="Baechler"/>. |
* [[7 avril]] : tentative de révolution communiste en Bavière. Proclamation de la [[république des conseils de Bavière]]<ref name="Baechler"/>. |
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* [[22 avril]] : après être parvenus à un accord sur les [[Réparations de la Première Guerre mondiale|réparations allemandes]] et sur la [[Sarre (Land)|Sarre]], les Alliés s’entendent sur l’[[Occupation de la Rhénanie après la Première Guerre mondiale|occupation temporaire de la Rhénanie]] par les troupes françaises<ref>{{Ouvrage |auteur=Jean Ruhlmann|titre=Histoire de l'Europe au XXe siècle : De 1918 à 1945 : de la fin de la Grande Guerre à l'écroulement du nazisme|volume=2|éditeur= Éditions Complexe|lieu= |année=1995|isbn =9782870275511|présentation en ligne={{Google Livres|rS0DUGororYC|page=21}}}}</ref>. |
* [[22 avril]] : après être parvenus à un accord sur les [[Réparations de la Première Guerre mondiale|réparations allemandes]] et sur la [[Sarre (Land)|Sarre]], les Alliés s’entendent sur l’[[Occupation de la Rhénanie après la Première Guerre mondiale|occupation temporaire de la Rhénanie]] par les troupes françaises<ref>{{Ouvrage |auteur=Jean Ruhlmann|titre=Histoire de l'Europe au XXe siècle : De 1918 à 1945 : de la fin de la Grande Guerre à l'écroulement du nazisme|volume=2|éditeur= Éditions Complexe|lieu= |année=1995|isbn =9782870275511|présentation en ligne={{Google Livres|rS0DUGororYC|page=21}}}}</ref>. |
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* [[23 avril]] : l'armée et les [[Histoire des Corps francs allemands de 1918 à 1939|corps franc]] entrent en [[Bavière]] pour écraser l’insurrection déclenchée le [[7 avril]]<ref name="Féral"/>. |
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* [[1er mai|{{1er}}]]-[[8 mai]] : l'armée et les corps franc prennent Munich. Fin de la [[république des conseils de Bavière]]<ref name="Féral"/>. |
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* [[12 mai]] : l’Assemblée nationale constituante allemande, réunie en session extraordinaire, rejette le projet de traité soumis à la délégation allemande à Versailles le [[7 mai]]. |
* [[12 mai]] : l’Assemblée nationale constituante allemande, réunie en session extraordinaire, rejette le projet de traité soumis à la délégation allemande à Versailles le [[7 mai]]<ref name="Baechler55">Christian Baechler, ''op. cit'', {{p.|55}}.</ref>. |
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* [[16 juin]] : les Alliés adressent un ultimatum à l’[[Allemagne]]. [[Berlin]] a |
* [[16 juin]] : les Alliés adressent un ultimatum à l’[[Allemagne]]. [[Berlin]] a sept jours pour accepter les conditions de paix<ref name="Baechler55"/>. |
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⚫ | * [[20 juin]] : le [[cabinet Scheidemann|Gouvernement]] [[Philipp Scheidemann|Scheidemann]], refusant de prendre la responsabilité de signer le traité de Versailles. [[Friedrich Ebert]] reste à son poste et le lendemain confie à un [[Cabinet Bauer|cabinet ]] de [[Coalition de Weimar|coalition]] dirigé par [[Gustav Bauer]] la tâche d’accepter le « Diktat »<ref name="Féral"/>. |
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* [[21 juin]] : sabordage de la flotte de guerre allemande à [[Scapa Flow]] dans les îles [[Orcades]]. |
* [[21 juin]] : sabordage de la flotte de guerre allemande à [[Scapa Flow]] dans les îles [[Orcades]]. |
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* [[22 juin|22]] - [[23 juin]] : l’[[Assemblée nationale de Weimar|assemblée de Weimar]] s’incline à 237 voix contre 138. Elle rejette cependant les articles sur la responsabilité et les criminels de guerre. |
* [[22 juin|22]] - [[23 juin]] : l’[[Assemblée nationale de Weimar|assemblée de Weimar]] s’incline à 237 voix contre 138 et approuve le traité de Versailles<ref name="Féral"/>. Elle rejette cependant les articles sur la responsabilité et les criminels de guerre. |
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⚫ | * [[31 juillet]] : l’Assemblée nationale adopte la [[constitution de Weimar]]<ref name="Vallaud"/>. Le [[chancelier du Reich]] et le [[gouvernement du Reich]] seront responsables devant le [[Reichstag (république de Weimar)|Reichstag]], élu pour quatre ans au suffrage universel et qui peut être dissout par le [[président du Reich]] (élu pour 7 ans). Le [[Reichsrat (Allemagne)|Reichsrat]], formé des représentants des différents Länder, remplace le [[Bundesrat (Empire allemand)|Bundesrat]] mais voit sa compétence réduite (pouvoir suspensif). Le Reich comprend 17 Länder au lieu de 25, à la suite de la fusion de sept principautés en un État de [[Thuringe]]. Le pouvoir fédéral est renforcé (perception de presque tous les impôts). |
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* [[14 août]] : la [[Constitution de Bamberg]] est promulguée par la [[Bavière]]. |
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⚫ | * [[31 juillet]] : l’Assemblée nationale adopte la [[constitution de Weimar]]<ref name="Vallaud"/>, proclamée le [[11 août]]<ref name="Féral"/>. Le [[chancelier du Reich]] et le [[gouvernement du Reich]] seront responsables devant le [[Reichstag (république de Weimar)|Reichstag]], élu pour quatre ans au suffrage universel et qui peut être dissout par le [[président du Reich]] (élu pour 7 ans). Le [[Reichsrat (Allemagne)|Reichsrat]], formé des représentants des différents Länder, remplace le [[Bundesrat (Empire allemand)|Bundesrat]] mais voit sa compétence réduite (pouvoir suspensif). Le Reich comprend 17 Länder au lieu de 25, à la suite de la fusion de sept principautés en un État de [[Thuringe]]. Le pouvoir fédéral est renforcé (perception de presque tous les impôts). |
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* [[12 septembre]] : [[Adolf Hitler]] adhère au parti allemand des travailleurs fondé en janvier. |
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* [[14 août]] : la [[Constitution de Bamberg]], adopté le [[12 août|12]], est promulguée par la [[Bavière]]<ref>{{Ouvrage |auteur=Andreas Kost|titre=Direkte Demokratie in den deutschen Ländern: Eine Einführung|éditeur= Springer-Verlag|lieu= |année=2005|isbn =9783531142517|présentation en ligne={{Google Livres|Vlv45becgpwC|page=30}}}}</ref>. |
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⚫ | * [[18 novembre]] : devant la commission d’enquête du [[Reichstag (république de Weimar)|Reichstag]], [[Paul von Hindenburg|Hindenburg]], qui a démissionné le [[25 juin]], rejette la responsabilité de la défaite sur les dissensions entre partis et sur la propagande révolutionnaire (thèse du « coup de poignard dans le dos »). |
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* [[2 septembre]] : les Alliés imposent à l'Allemagne de renoncer à l'article 61 de la [[constitution de Weimar]] qui prévoyait la possibilité d’un ''[[Anschluss]]'' (unification) entre l’Allemagne et l’Autriche<ref name="Féral"/>. |
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: [[12 septembre]] : dans une brasserie de Munich, [[Adolf Hitler]] prend la parole à un meeting du [[Parti ouvrier allemand]], fondé en janvier. Le [[19 octobre]], il sollicite son adhésion à ce parti avec l'approbation de ses supérieurs, qui est acceptée le {{date|1|1|1920}}<ref name="Féral"/>. |
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⚫ | * [[18 novembre]] : devant la commission d’enquête du [[Reichstag (république de Weimar)|Reichstag]], [[Paul von Hindenburg|Hindenburg]], qui a démissionné le [[25 juin]], rejette la responsabilité de la défaite sur les dissensions entre partis et sur la propagande révolutionnaire (thèse du « coup de poignard dans le dos »)<ref name="Baechler66">Christian Baechler, ''op. cit'', {{p.|66}}.</ref>. |
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{{détail|Révolution allemande de 1918-1919}} |
{{détail|Révolution allemande de 1918-1919}} |
Version du 13 février 2015 à 13:23
Chronologies
1916 1917 1918 1919 1920 1921 1922 Décennies : 1880 1890 1900 1910 1920 1930 1940 Siècles : XVIIIe XIXe XXe XXIe XXIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Évènements
Afrique
- janvier[1] : création par Clements Kadalie de l’Industrial and Commercial Workers Union (ICU), premier syndicat noir en Afrique du Sud. Il compte 60 000 membres en 1926.
- 15 janvier : fondation de l'Espérance sportive de Tunis.
- 19 - 21 février[2] : premier Congrès panafricain à Paris (W.E.B. DuBois, Blaise Diagne). Il cherche à obtenir des puissances coloniales une reconnaissance des services rendus par les Africains pendant la guerre et un nouveau statut pour la race noire en Afrique.
- 1er mars : un décret détache la partie méridionale de la boucle du Niger du haut-Sénégal-Niger et crée la colonie de Haute-Volta.
- 28 juin : traité de Versailles. Le Ruanda-Urundi passe sous mandat belge. Le Tanganyika passe sous mandat britannique.
- 10 juillet : le Cameroun et le Togo passent sous mandat britannique et français.
- 28 août : mort à Pretoria du général et homme politique Louis Botha.
- Décembre : grève des dockers du Cap, organisée par Clements Kadalie en Afrique du Sud.
- Grèves, émeutes et pillages en Sierra Leone.
- Grève dans les mines du Transvaal (71 000 salariés, 1919-1920).
- Mission dirigée par l’ingénieur Émile Bélime (1919-1920), à l’issue de laquelle on décide d’utiliser les crues du Niger pour développer la culture du coton dans son delta central. Un plan quinquennal est établi en 1921.
- Le cours secondaire de Saint-Louis du Sénégal devient le lycée Faidherbe[3].
Amérique
- 7 - 16 janvier : semaine tragique en Argentine. La répression de la grève générale à Buenos Aires provoque la mort de plus de 200 ouvriers.
- 1er mars : José Batlle y Ordóñez est battu à l’élection présidentielle en Uruguay, à cause de la réforme constitutionnelle.
- 10 avril : assassinat d’Emiliano Zapata sur ordre du président mexicain Venustiano Carranza.
- 4 juillet : Augusto Bernardino Leguía est porté au pouvoir au Pérou à la suite d’une campagne populiste. Son régime devient rapidement dictatorial et doit affronter la contestation étudiante. Retour au militarisme (Oncenio, 1919-1930). Leguía promulgue une nouvelle Constitution en 1920.
- 7 octobre : décret du président Hipólito Yrigoyen reprenant presque intégralement le Manifeste de Córdoba pour la réforme de l’université en Argentine. Les dispositions sont appliquées aux autres universités en Argentine, et la réforme se diffuse dans toute l’Amérique latine.
- La vague de grèves atteint son paroxysme au Brésil, avec 64 mouvements de grèves dans la seule ville de São Paulo (1919-1920).
- 367 grèves à Buenos Aires en 1919.
Asie
- 20 février : le roi d'Afghanistan Habibullah est assassiné. Son fils, Amanullah, déterminé à mettre son pays totalement à l’écart de la sphère d’influence britannique, déclare la guerre au Royaume-Uni en mai. Les Britanniques, confrontés au même moment au mouvement grandissant de libération indienne, négocient un traité de paix (août).
- 1er mars :
- Déclaration d'indépendance de la Corée occupée par le Japon. Un gouvernement civil remplace le gouvernement militaire.
- Manifestations non violentes en Corée à l'occasion des funérailles du dernier roi de la dynastie Chosŏn, réprimées par l'empire japonais (7 509 tués, 15 961 blessés et 46 948 arrestations).
- 19 mars : formation d'un gouvernement coréen en exil à Shanghai.
- 30 avril : Wilson, Clemenceau et Lloyd George accordent au Japon les droits, titres et privilèges acquis par l’Allemagne en Chine dans le Shandong. Les « Vingt et une demandes » à la Chine sont refusées mais si le Japon reçoit des compensations, il ne s’en estime pas moins humilié sur la scène internationale.
- 4 mai : mouvement du 4 mai. Manifestations étudiantes à Pékin (Beijing) en Chine, pour la modernisation, la démocratie, et contre le Japon et les autres puissances impérialistes. Éveil du nationalisme chinois. Certains manifestants rejoindront plus tard le Parti communiste chinois (PCC).
- 28 juin : le gouvernement de la République de Chine refuse de signer le traité de Versailles.
- 19 août : indépendance de l'Afghanistan. Par un accord conclu à Rawalpindi, les Britanniques reconnaissent la souveraineté et l’indépendance de la nation afghane.
- 22 novembre : le gouvernement Chinois annonce par décret la suppression de l’autonomie de la Mongolie.
- 2 décembre : une garnison chinoise s’installe à Ourga et désarme les troupes mongoles.
- La Kirghizie, après avoir résisté aux bolcheviks, est rattachée à la République socialiste soviétique autonome (RSSA) du Turkestan au sein de la République socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR). L’Armée rouge vainc en 1919-1920 les troupes russes contre-révolutionnaires réfugiées dans les steppes et occupe le Kazakhstan.
- Indonésie : le Sarekat Islam mène une campagne pour que l’on réduise la superficie des champs de canne à sucre au profit des rizières.
- Naissance au Japon d’un vigoureux courant ultranationaliste et activiste.
Inde
- Éveil du nationalisme indien.
- 18 mars : Rowlatt Act instaurant des cours spéciales et autorisant au vice-roi et aux gouverneurs la détention sans procès pour activités subversives. Ces lois provoquent une recrudescence de l’activité nationaliste. Gandhi, alors à la tête du Congrès national indien, déclenche un satyâgraha (« force de la vérité », action de masse, non-violente) pour protester contre l’exil de deux chefs nationalistes.
- 13 avril : les autorités britanniques ripostent par le massacre d'Amritsar, au Pendjab (ville des Sikhs), tirant sur la foule et faisant près de 400 morts et plus de 1 000 blessés. Des émeutes s’ensuivent à Bombay, Calcutta, Ahmedabad et Delhi. Rabîndranâth Tagore, prix Nobel de littérature, renvoie son titre de chevalier (knight) en signe de protestation.
- Septembre : les musulmans indiens, qui s’inquiètent du sort réservé au calife ottoman après la défaite de la Turquie, fondent la Conférence panindienne pour le Califat (All-India Khilafat Conference) qui élit Gandhi comme président le 24 novembre.
- 23 décembre[4] : proclamation par le roi George V du Royaume-Uni du Government of India Act, inspiré du rapport Montagu-Chelmsford de 1918. Il étend la représentation des diverses communautés indiennes aux assemblées provinciales élues et à l’assemblée centrale. L’autorité des provinces est renforcée selon le principe de la « dyarchie ». Certains secteurs jusque-là réservés aux gouvernements provinciaux (éducation, santé, agriculture, collectivités locales) sont transférés à des ministres responsables devant les assemblées législatives, tandis que les autres (finances), restent dévolus à des ministres nommés par les Britanniques.
- Les musulmans représentent le quart de la population indienne.
- L’école réformiste de Deoband, opposée à la partition de l’Inde, fonde l’Association des oulémas de l’Inde (Jamiyyatululama-yi Hind).
Proche-Orient
- Janvier : mémorandum de Faysal : la Grande-Bretagne, qui considère le Hedjaz comme une puissance belligérante faisant partie du camp des vainqueurs, fait pression pour que l’émir Faysal soit le seul représentant des Arabes à la conférence de Versailles. Elle interdit aux Palestiniens, aux Mésopotamiens et aux Égyptiens d’envoyer une délégation. Encadré par des officiers britanniques (T. E. Lawrence), Faysal expose les revendications arabes, nettement favorables à l’influence britannique : il propose une confédération d’États sous la direction de son père Hussein, composée de la Syrie, de l’Irak, de la Palestine, du Hedjaz, du Yémen. En Syrie et en Irak, Faysal demande l’appui de conseillers étrangers, sans en préciser la nationalité. En Palestine, il estime que le conflit potentiel entre Juifs et Arabes nécessite une tutelle étrangère directe. Il ne fait pas mention des revendications françaises au Liban et en Syrie.
- 3 janvier : accord signé entre Faysal et Weizmann. Il parle d’un État arabe en Palestine mais affirme également que les statuts de cette dernière doit être définis selon les termes de la déclaration Balfour. L’immigration des Juifs sera libre et l’Organisation sioniste aidera au développement de l’État arabe. Faysal ajoute que cet accord est conditionné par la satisfaction des demandes d’indépendance qu’il a exposées à Versailles. L’échec des revendications arabes devant les puissances rend l’accord caduc et en été Faysal revendique la Palestine comme partie du royaume arabe de Damas. Les nationalistes d’origine palestinienne, dans l’entourage de l’émir, se rapprochent du projet de Syrie intégrale de la France à condition que soit refusé tout projet sioniste.
- 18 janvier - 28 juin : conférence de Versailles
- La France, opposée au mémorandum de Faysal, favorise la présentation à Versailles de délégations syrienne et libanaise. Les revendications syriennes sont exposées par Comité central syrien, composé de personnalités francophiles. Sa délégation, reçue à Versailles le 13 février, demande la constitution d’une Grande Syrie englobant la Palestine et le Liban, placée sous la tutelle de la France. La délégation libanaise, essentiellement composée de Maronites revendique la création d’un Grand Liban de Tripoli à Saïda, incluant Beyrouth, sous tutelle française.
- La délégation sioniste à Versailles réaffirme la nécessité de l’émigration libre vers la Palestine. Elle ne réclame pas directement un État mais demande qu’on laisse aux Juifs la possibilité de bâtir « une nation aussi juive que la nation française est française et que la nation britannique est britannique ». Cette déclaration est comprise par les Palestiniens comme le prélude de la prise de possession du pays par les Juifs.
- Les notables chiites envoient une adresse au président Wilson qui revendique l’autodétermination et l’indépendance du peuple irakien (21 février). La Grande-Bretagne empêche toute délégation nationale irakienne de se rendre en Europe.
- La question syrienne envenime les relations franco-britanniques durant la conférence de Versailles. Wilson propose l’envoi d’une commission d’enquête chargée de recueillir l’avis des populations de Syrie. La France et la Grande-Bretagne refusent d’y participer, et les conclusions rendues par la commission à l’automne restent sans effets. En raison des troubles qui secouent son Empire, la Grande-Bretagne décide finalement de retirer ses troupes de Syrie à l’automne, reconnaissant l’influence française sur la région.
- Privé des fonds britanniques, le Congrès syrien proclame l’indépendance totale de la Syrie sous la protection de Faysal. La France durcit sa position. Elle envoie une force militaire au Liban commandée par le général Gouraud. Des troupes arabes irrégulières pénètrent au Liban pour attaquer les positions françaises ou mènent des actions de sabotage contre les lignes ferroviaires menant vers les lignes de front françaises contre les kémalistes.
- 27 janvier : les notables palestiniens organisent un congrès islamo-chrétien à Jérusalem et demandent l’application du principe de droit des peuples, leur rattachement à la Syrie et refusent les revendications françaises sur la Palestine. Ils demandent une tutelle britannique si celle-ci rejette le projet sioniste. Le congrès vote une organisation permanente, l’Association islamo-chrétienne, sous l’autorité du maire de Jérusalem Moussa Qassem al-Husseini.
- 9 mars : révolte nationaliste en Égypte menée par le parti Wafd de Saad Zaghlul contre le refus des Britanniques de prendre en considération la demande d’indépendance du pays. L’arrestation et la déportation des chefs du Wafd à Malte le 8 mars déclenche une véritable vague révolutionnaire. La répression britannique, menée par le général Allenby, fait des milliers de morts. Les chefs du Wafd sont toutefois libérés le 7 avril.
- Mars : les Italiens occupent le sud-ouest de l’Anatolie.
- 11 avril : Saad Zaghlul se rend à Versailles mais ne parvient pas à empêcher la reconnaissance internationale du protectorat britannique sur l’Égypte.
- Mai, Arabie : les forces d’Abdelaziz Ibn Sa'ud défont les troupes d’Abdallah, fils de Hussein. Le conflit s’accompagne d’une intense propagande religieuse, Ibn Sa’ud accusant le shérif d’avoir trahi l’Islam, Hussein accusant Sa’ud d’être un hérétique. Les succès saoudiens sont freinés sous la pression des Britanniques. Ibn Sa’ud se tourne alors vers le sud et occupe l’intérieur du Asir, entre le Yémen et le Hedjaz.
- 7 mai : intervention des soviétiques en Géorgie (pays) après le départ des Allemands. Le pays doit signer un traité d’alliance en échange de la reconnaissance de son indépendance.
- 16 mai, guerre gréco-turque : les forces grecques débarquent à Smyrne avec l’accord des Alliés. Les affrontements entre Grecs et Turcs font 300 morts.
- 19 mai : Mustafa Kemal débarque à Samsun. Début de la Guerre d'indépendance turque.
- 22 juin : Mustafa Kemal lance d’Amasya une proclamation condamnant la politique impériale de démission.
- 5 juillet[5] : à Constantinople, les dirigeants Jeunes-Turcs Talaat Pacha, Enver Pacha, Djemal Pacha et le docteur Nazim sont condamnés à mort par contumace par la cour martiale pour leur responsabilité dans le massacre des Arméniens.
- Juillet - septembre : Mustafa Kemal organise la réunion de congrès nationaux à Erzurum (juillet) et à Sivas (4 septembre) où sont posés en principe l’intégrité des territoires peuplés majoritairement de Turcs et envisagé la création d’un gouvernement populaire.
- En août, une commission d’enquête est envoyée par Londres pour trouver une solution contre l’agitation révolutionnaire qui se poursuit en Égypte mais elle est boycottée par les Égyptiens. La commission propose, dans son rapport d’avril 1920, la conclusion d’un rapport bilatéral entre la Grande-Bretagne et l’Égypte.
- Octobre : offensive turque en Cilicie.
- 12 novembre : occupation de Constantinople par les troupes françaises, britanniques et italiennes (fin le .
- 27 décembre : Mustafa Kemal arrive à Ankara après la victoire des nationalistes aux législatives.
Europe
- 10 janvier : David Lloyd George, Premier ministre du Royaume-Uni, réorganise un cabinet de paix. Churchill au secrétariat à la Guerre[6].
- 18 janvier : ouverture de la conférence de la Paix[7] au Quai d’Orsay à Paris (1919-1921) qui réunit les représentants des 27 États victorieux de la Première Guerre mondiale afin de négocier les traités de paix et de créer la Société des Nations. Georges Clemenceau en est élu président, les autres représentants des grands pays sont le Britannique David Lloyd George, l'Américain Thomas Woodrow Wilson et l'Italien Vittorio Orlando (Conseil des Quatre).
- 19 janvier : début d'une tentative de restauration monarchique au Portugal, la « Monarchie du Nord ». Elle échoue le 13 février[8]. Salazar, alors enseignant à la faculté de Coimbra, est accusée d’avoir trempé dans le complot royaliste, et sanctionné[9].
- 21 janvier : les députés indépendantistes irlandais constituent un Parlement indépendant d'Irlande (Dáil Éireann) à Dublin et adoptenent une déclaration d'indépendance[10]. Début de la guerre d'indépendance irlandaise, affrontements entre troupes britanniques et forces nationalistes (1919-1922).
- 31 janvier : battle of George Square. Charge de la police à Glasgow lors d'une grève pour la réduction du temps de travail[11].
- 14 mars : Lloyd George s’oppose au plan de Clemenceau d’annexion de la Rhénanie tout en acceptant une occupation militaire temporaire. Il suggère que la frontière franco-allemande soit garantie par Londres et Washington. Clemenceau accepte deux jours après malgré l’opposition de Foch[12]. Lloyd George exige que les réparations couvrent les pensions des veuves de guerre[13].
- 11 avril : rejet du principe de l'égalité des races proposé par le Japon à la Conférence de Paris[14].
- 28 avril : pacte de la Société des Nations (SdN), installée à Genève[15].
- 28 juin : signature du traité de Versailles entre la France, ses alliés et l'Allemagne, qui met fin à la Première Guerre mondiale[7].
- L’Allemagne perd 10 % de son territoire : Alsace-Lorraine, cantons d’Eupen, de Malmedy et de Moresnet (à la Belgique), Nord du Schleswig-Holstein (Danemark), Luxembourg, Posnanie et Prusse-Occidentale (Pologne). La Sarre relève pour 15 ans de la SDN. La Rhénanie est démilitarisée et occupée par les Alliés pendant 15 ans. Les Alliés imposent la livraison de tout le matériel militaire, l’interdiction du service militaire obligatoire et la dissolution du grand état-major. L’armée devra être limitée à 100 000 hommes. L’Allemagne est tenue pour responsable des dommages de guerre.
- 10 septembre : signature du traité de Saint-Germain-en-Laye entre les Alliés et l’Autriche. Démembrement de l’empire Austro-hongrois. L’Anschluss (unification entre l’Allemagne et l’Autriche) est interdite[18].
- 13 septembre : l’Union ouvrière nationale devient la Confédération générale du travail (anarcho-syndicaliste) au Portugal[17].
- 29 septembre : scolarité obligatoire de 7 à 12 ans au Portugal[19].
- 29 septembre et 1er octobre : fusion du parti évolutionniste et du parti unioniste en un parti nationaliste républicain au Portugal, le Parti républicain libéral[20], suite à une période d'instabilité politique[8].
- 5 octobre : le conservateur António José de Almeida, élu président de la République du Portugal le 6 août, entre en fonction (fin en 1923)[21].
- 5-6 octobre : référendum sur l'introduction de la prohibition des boissons spiritueuses en Norvège[22].
- 19 novembre : le Sénat américain refuse de ratifier le traité de Versailles[23].
Allemagne
- 1er janvier : fondation du parti communiste d'Allemagne (KPD) par la Ligue Spartakus[25].
- 5 janvier :
- Création du Parti des travailleurs allemands (DAP)[26], qui devient en 1920 le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP).
- Début de l'insurrection spartakiste menée par les dirigeants berlinois du parti social-démocrate indépendant, les délégués révolutionnaires et les spartakistes[25]. L’insurrection est écrasée du 9 au 12 janvier par le ministre social-démocrate de la Reichswehr Gustav Noske et par les corps francs[27].
- 10 janvier : une république soviétique est proclamée à Brême. Elle dure quatre semaines[28].
- 15 janvier : Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg sont assassinés par des membres de la garde montée[25].
- 19 janvier : élections à l’Assemblée nationale constituante. Victoire du SPD, du Zentrum et du DDP (démocrates) qui obtiennent les 3/4 des suffrages[29].
- 6 février : la nouvelle assemblée se réunit à Weimar[26].
- 11 février : élection de Friedrich Ebert président du Reich[26].
- 13 février : Philipp Scheidemann forme un gouvernement de coalition[26].
- 21 février : assassinat du dirigeant social-démocrate des Conseils de Bavière, Kurt Eisner, à Munich[25].
- 3 mars : à l’appel du Parti communiste allemand, les conseils ouvriers de Berlin déclenchent une grève générale. Le ministre de la Reichswehr proclame l’état de siège suivi le lendemain par des affrontements entre les manifestants et l’armée[30].
- 4-13 mars : la répression de la grève générale à Berlin par la police et l’armée fait 12 000 morts[28]. Arrestation de militants spartakistes.
- 7 avril : tentative de révolution communiste en Bavière. Proclamation de la république des conseils de Bavière[29].
- 22 avril : après être parvenus à un accord sur les réparations allemandes et sur la Sarre, les Alliés s’entendent sur l’occupation temporaire de la Rhénanie par les troupes françaises[31].
- 23 avril : l'armée et les corps franc entrent en Bavière pour écraser l’insurrection déclenchée le 7 avril[26].
- 1er-8 mai : l'armée et les corps franc prennent Munich. Fin de la république des conseils de Bavière[26].
- 12 mai : l’Assemblée nationale constituante allemande, réunie en session extraordinaire, rejette le projet de traité soumis à la délégation allemande à Versailles le 7 mai[32].
- 16 juin : les Alliés adressent un ultimatum à l’Allemagne. Berlin a sept jours pour accepter les conditions de paix[32].
- 20 juin : le Gouvernement Scheidemann, refusant de prendre la responsabilité de signer le traité de Versailles. Friedrich Ebert reste à son poste et le lendemain confie à un cabinet de coalition dirigé par Gustav Bauer la tâche d’accepter le « Diktat »[26].
- 21 juin : sabordage de la flotte de guerre allemande à Scapa Flow dans les îles Orcades.
- 22 - 23 juin : l’assemblée de Weimar s’incline à 237 voix contre 138 et approuve le traité de Versailles[26]. Elle rejette cependant les articles sur la responsabilité et les criminels de guerre.
- 28 juin : le traité de Versailles est signé, y compris les articles jugés « honteux » par l’assemblée[26].
- 31 juillet : l’Assemblée nationale adopte la constitution de Weimar[27], proclamée le 11 août[26]. Le chancelier du Reich et le gouvernement du Reich seront responsables devant le Reichstag, élu pour quatre ans au suffrage universel et qui peut être dissout par le président du Reich (élu pour 7 ans). Le Reichsrat, formé des représentants des différents Länder, remplace le Bundesrat mais voit sa compétence réduite (pouvoir suspensif). Le Reich comprend 17 Länder au lieu de 25, à la suite de la fusion de sept principautés en un État de Thuringe. Le pouvoir fédéral est renforcé (perception de presque tous les impôts).
- 14 août : la Constitution de Bamberg, adopté le 12, est promulguée par la Bavière[33].
- 2 septembre : les Alliés imposent à l'Allemagne de renoncer à l'article 61 de la constitution de Weimar qui prévoyait la possibilité d’un Anschluss (unification) entre l’Allemagne et l’Autriche[26].
- 12 septembre : dans une brasserie de Munich, Adolf Hitler prend la parole à un meeting du Parti ouvrier allemand, fondé en janvier. Le 19 octobre, il sollicite son adhésion à ce parti avec l'approbation de ses supérieurs, qui est acceptée le [26].
- 18 novembre : devant la commission d’enquête du Reichstag, Hindenburg, qui a démissionné le 25 juin, rejette la responsabilité de la défaite sur les dissensions entre partis et sur la propagande révolutionnaire (thèse du « coup de poignard dans le dos »)[34].
Europe orientale
- 1er janvier : indépendance de la Biélorussie, érigée en république socialiste soviétique (fin en 1921).
- 8 janvier : une « Assemblée générale des Saxons » réunie à Mediaş en Transylvanie accepte les résolutions d’Alba Julia et demande leur incorporation à la Roumanie.
- 24 janvier : le Parlement de Bucarest approuve cette union et celle de la Bessarabie.
- 26 janvier : élections législatives polonaises. Premier gouvernement indépendant en Pologne. Józef Piłsudski est élu chef de l’État. Ignacy Paderewski devient président du Conseil.
- 3-4 février : le Premier ministre grec Eleftherios Venizelos présente au conseil des Dix les revendications de la Grèce : la Thrace, Smyrne, Chypre et l’Épire du Nord[35].
- Février : guerre polono-soviétique (1919-1920). Les Polonais refusent la ligne Curzon et avancent jusqu’à Kiev (mai 1920).
- 2-6 mars : congrès de fondation de la IIIe Internationale communiste à Moscou.
- 14 mars : proclamation de la république soviétique d’Ukraine.
- 20 mars : devant un ultimatum de l’Entente exigeant un nouveau recul du territoire de la Hongrie (note Vix), le président Mihály Károlyi et son Premier ministre Dénes Berinkey estiment ne pas pouvoir obtempérer. Le gouvernement de la République démocratique hongroise démissionne et Mihály Károlyi annonce son intention de désigner un gouvernement social-démocrate.
- 21 mars : en Hongrie, après la fusion des partis communiste et social-démocrate, Béla Kun prend le pouvoir et proclame la République des Conseils de Hongrie sur le modèle des Soviets russes[27]. Cet intermède communiste dure jusqu'au 1er août.
- 2-6 avril : évacuation des troupes françaises du port d'Odessa[36].
- 5 avril : massacre de Pinsk. Meurtre de trente-cinq résidents juifs de Pinsk par des soldats polonais.
- 16 avril : les troupes roumaines interviennent en Hongrie jusqu’à la Tisza.
- 19-21 avril : mutinerie des marins français de l'escadre de la mer Noire[7].
- 1er mai : offensive tchèque en Hongrie. Plus de 40 000 ouvriers s’enrôlent dans l’armée rouge à l’appel de Béla Kun.
- 18 mai : au congrès du parti communiste de Russie soviétique, création du bureau politique composé de cinq membres permanents (Lénine, Kamenev, Trotski, Staline et Krestinski) et de trois membres suppléants (Zinoviev, Kalinine et Boukharine).
- En juin, la suprématie des communistes hongrois est consacrée au congrès du parti, suivi de l’Assemblé nationale des Conseils, une sorte de Constituante qui adopte le principe de la dictature du prolétariat et le nom d’État socialiste fédératif. De fait, la dictature est exercée par Béla Kun et son directoire de cinq membres. Le régime pratique la terreur à l’aide d’une unité spéciale terroriste du gouvernement, une police parallèle appelée familièrement « les gars de Lénine ».
- Le gouvernement de Béla Kun nationalise toutes les entreprises industrielles et commerciales. Il prend des décrets sociaux pour les femmes et les enfants, des mesures de contrôle sur la presse, la culture et les professions libérales. Il attribue les terres confisquées au grands propriétaires à des coopératives, alors que les paysans et le prolétariat agraire s’attendent à leur distribution. La Hongrie connaît bientôt la pénurie, le rationnement et l’inflation (la couronne chute de 90 %).
- 19–23 juin : victoire décisive de l'Estonie et de la Lettonie sur le gouvernement balte pro-allemand à la bataille de Wenden.
- 28 juin : le traité de Versailles fixe les frontières occidentales de la Pologne qui obtient un accès à la mer avec la Prusse-Occidentale (le corridor polonais) à l’exception de Dantzig et la Posnanie.
- 29 juin : l’armée tchèque met fin à la république slovaque des Conseils proclamée le 16 juin avec l’aide de l’armée rouge hongroise.
- 20 juillet : l’armée rouge hongroise lance une offensive contre les Roumains mais est écrasée à Kisújszállás le 24 juillet.
- 31 juillet : démission du Gouvernement des Conseils en Hongrie. Béla Kun s’exile à Vienne.
- 6 août : Les troupes roumaines occupent Budapest après la chute de Béla Kun et y restent jusqu’en novembre[28].
- 16-26 août : insurrections de Silésie.
- 23-28 août : insurrection de Sejny ; les troupes lituaniennes se retirent.
- 31 août : en Ukraine, les troupes nationalistes de Simon Petlioura s’emparent de Kiev, prise en février par l’armée rouge.
- 10 septembre : création de la Grande Roumanie au traité de Saint-Germain-en-Laye entre la Roumanie et l’Autriche.
- 19 septembre : traité de Saint-Germain-en-Laye entre le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes (dit Yougoslavie) et l’Autriche.
- 28 septembre, Guerre soviéto-polonaise : début de la bataille de Daugavpils.
- 10 octobre : le Conseil Suprême des Alliés instaure le blocus économique de la Russie soviétique (fin le [37].
- 30 octobre : succès de l’Armée rouge : les troupes russes blanches refluent dans la région de l’Oural tandis que les bolcheviks gagnent du terrain sur le front oriental.
- 4-8 novembre : élections législatives roumaines.
- 25 novembre : gouvernement de Károly Huszár en Hongrie (fin en 1920).
- 27 novembre : les Alliés signent le traité de Neuilly avec la Bulgarie, qui perd la Dobroudja méridionale et cède la Thrace occidentale à la Grèce. Les frontières sont délimités avec la Yougoslavie[38].
- 8 décembre : le Conseil Suprême des Alliés propose la ligne Curzon comme frontière entre la Pologne et la Lituanie[37]. Elle attribue la ville de Wilno à la Lituanie.
- 9 décembre :
- Le Royaume de Roumanie signe à Paris le traité des minorités à l’issue de la conférence de la paix : égalité des droits, liberté de religion et d’enseignement dans la langue maternelle. Les Juifs qui ne se réclament pas d’une autre nationalité sont considérés comme Roumains.
- Gouvernement de Alexandru Vaida-Voevod en Roumanie.
- 16 décembre : l’Armée rouge reprend Kiev aux nationalistes.
- 30 décembre : l’Armée rouge s’empare d’Ekaterinoslav et occupe tout le sud de l’Ukraine.
- La Galicie orientale devient un protectorat polonais après la conférence de Paris.
Chronologies thématiques
Naissances en 1919
- 1er janvier : Jerome David Salinger, écrivain américain († ).
- 5 janvier : Cécil Saint-Laurent (Jacques Laurent), écrivain français († ).
- 12 janvier : Jacques Mauclair, comédien français († ).
- 13 janvier :
- Robert Stack, acteur américain († ).
- Igor Gouzenko, défecteur russe († ).
- 15 janvier : Maurice Herzog, alpiniste et homme politique français († ).
- 23 janvier :
- Hans Hass, zoologiste et océanographe († ).
- Ernie Kovacs, comédien américain († ).
- 3 mars : Peter Abrahams, romancier sud-africain de langue anglaise.
- 10 mars : Emiel Faignaert, coureur cycliste belge († ).
- 19 mars : José Lebrún Moratinos, cardinal vénézuélien, archevêque de Caracas († ).
- 24 mars : Claude Bertrand, acteur français († ).
- 28 mars : Alain Bosquet, poète et écrivain français († ).
- 14 avril : Raúl Primatesta, cardinal argentin, archevêque de Córdoba († ).
- 15 avril : Franjo Kuharić, cardinal croate, archevêque de Zagreb († ).
- 19 avril : Merce Cunningham, danseur et chorégraphe américain († ).
- 26 avril : Manuel Zorrilla, peintre, sculpteur, dessinateur argentin.
- 29 avril : Gérard Oury, comédien et cinéaste français († 2006).
- 7 mai
- La Esterella, chanteuse flamande († ).
- Eva Perón, femme politique argentine († ).
- 10 mai : André Diligent, homme politique français († 2002).
- 12 mai : Pierre Brambilla, coureur cycliste français († ).
- 15 mai : Eugenia Charles, femme politique Jamaïque, première femme Premier ministre de la Jamaïque († ).
- 22 mai : Paul Vanden Boeynants, homme politique belge († ).
- 4 juin : Camille Danguillaume, coureur cycliste français († ).
- 8 juin : Édouard Muller, coureur cycliste français († ).
- 12 juin : Uta Hagen, actrice théâtrale américaine († ).
- 14 juin : Sam Wanamaker, acteur et directeur américain († ).
- 15 juin :
- Paul Joseph Pham Ðình Tung, cardinal vietnamien, archevêque émérite d'Hanoi († ).
- Mario Revollo Bravo, cardinal italien, archevêque de Bogota († ).
- 21 juin : Gérard Pelletier, journaliste et politicien († ).
- 23 juin : Mohammed Boudiaf, président de la République algérienne († ).
- 26 juin : Mario Fazio, coureur cycliste italien († ).
- 27 juin : John Macquarrie, philosophe et théologien écossais, professeur à l'Université d'Oxford, († ).
- 29 juin : Ernesto Corripio y Ahumada, cardinal mexicain, archevêque émérite de Mexico († ).
- 7 juillet : Jon Pertwee, acteur britannique († ).
- 10 juillet :
- Albert Caraco, philosophe français († ).
- Pierre Gamarra, écrivain français († ).
- 11 juillet : Henri Fenet, commandant SS français († ).
- 14 juillet : Lino Ventura, acteur franco-italien († ).
- 19 juillet :
- Oreste Conte, coureur cycliste italien († ).
- Robert Pinget, écrivain français d'origine suisse († ).
- 20 juillet : Sir Edmund Hillary, alpiniste néo-zélandais († ).
- 26 juillet : Angelo Felici, cardinal italien, nonce apostolique en France de 1979 à 1988 († ).
- 29 juillet : Gilbert Duchêne, évêque catholique français, évêque émérite de Saint-Claude († ).
- 31 juillet :
- Maurice Boitel, peintre français († ).
- Primo Levi, chimiste et écrivain italien († ).
- 1er août : Jack Butterfield, personnalité du hockey sur glace professionnel nord-américain († ).
- 11 août : Ginette Neveu, violoniste française († ).
- 21 août : Marcel Lambert, politicien († ).
- 27 août : André Declerck, coureur cycliste belge († ).
- 7 septembre : Albéric Schotte, coureur cycliste belge († ).
- 9 septembre : Jacques Marin, comédien français († ).
- 15 septembre : Fausto Coppi, coureur cycliste italien († ).
- 23 septembre : Pierre-Roland Giot, préhistorien français, considéré comme le créateur de l'archéologie armoricaine moderne. († ).
- 26 septembre :
- 3 octobre : Jean Lefebvre, comédien français († ).
- 6 octobre : Siad Barre, futur président de la Somalie († ).
- 8 octobre :
- Ki'ichi Miyazawa, premier ministre du Japon de 1991 à 1993 († ).
- André Valmy, comédien français.
- 11 octobre : Art Blakey, batteur de jazz américain († ).
- 13 octobre : Hans Hermann Groër, cardinal autrichien, archevêque de Vienne († ).
- 17 octobre : Zhao Ziyang, homme politique chinois († ).
- 18 octobre :
- Suzanne Bachelard, philosophe française († ).
- Pierre Elliott Trudeau, futur Premier ministre du Canada († ).
- 20 octobre : André Pousse, coureur cycliste et acteur français († ).
- 25 octobre : Raoul Rémy, coureur cycliste français († ).
- 29 octobre : Angelo Menon, coureur cycliste italien († ).
- 4 novembre : Simonne Monet-Chartrand, syndicaliste et écrivaine féministe et pacifiste québécoise († ).
- 11 novembre : Dick Kattenburg, compositeur néerlandais († 1944).
- 18 novembre : André Mahé, coureur cycliste français († ).
- 19 novembre : Gillo Pontecorvo, réalisateur italien († ).
- 20 novembre : Maurice Delorme, évêque catholique français, évêque auxiliaire émérite de Lyon († ).)
- 26 novembre :
- Frederik Pohl, écrivain et éditeur de science-fiction américain († ).
- Henri Vidal, acteur français († ).
- 10 décembre : Vincent Brassard, homme politique fédéral provenant du Québec († ).
- 11 décembre : Lucien Teisseire, coureur cycliste français († ).
- 17 décembre : Tomas Spidlik, cardinal tchèque, jésuite († ).
- 24 décembre : Pierre Soulages, peintre français.
- 25 décembre : Paul David, cardiologue et un homme politique québécois († ).
Décès en 1919
- 6 janvier : Theodore Roosevelt, ex-président des États-Unis (° ).
- 8 janvier : Joaquín Agrasot, peintre espagnol (° ).
- 15 janvier :
- Rosa Luxemburg, militante révolutionnaire (° ).
- Karl Liebknecht, leader communiste (° ).
- 26 janvier : Byam Shaw, peintre, illustrateur et enseignant britannique (° ).
- 30 janvier : Sam Steele, officier de la gendarmerie royale du Canada (° ).
- 2 février : Xavier Leroux, compositeur français (° ).
- 16 février : Joseph Rulot, sculpteur belge (° ).
- 17 février : Wilfrid Laurier, ancien Premier ministre du Canada (° ).
- 19 février : Rodolphe Forget, homme d'affaires et politicien canadien (° ).
- 24 février : Jean-Baptiste Calame, peintre et graveur suisse (° ).
- 25 février : André Chantemesse, médecin et biologiste français (° ).
- 4 mars : Georges Cain, peintre français (° ).
- 13 mars : Fricis Bārda, poète letton (° ).
- 4 avril : Sir William Crookes, inventeur britannique (° ).
- 9 avril : Emiliano Zapata, révolutionnaire mexicain (° ).
- 18 avril : Joaquín Rucoba, architecte espagnol (° ).
- 20 avril : Theo von Brockhusen, peintre, dessinateur et graveur allemand (° ).
- 14 mai : Henry John Heinz, inventeur américain (° ).
- 1er juin : Paul Cunisset-Carnot, magistrat, homme politique et écrivain français (° ).
- 21 juin : Cesare Tallone, peintre italien (° ).
- 12 juillet : Désiré Maroille, homme politique belge (° ).
- 27 juillet :
- Adelina Patti, chanteuse d'opéra (soprano colorature) italienne (° ).
- Charles Conrad Abbott, archéologue et naturaliste américain (° ).
- 29 juillet : Frederick Peters, premier ministre de l'Île-du-Prince-Édouard (° ).
- 7 août : Cesare Maccari, peintre et aquafortiste italien (° ).
- 2 septembre : Georges Clairin, peintre et illustrateur français (° ).
- 9 septembre : Henri Lutz, compositeur et enseignant français (° ).
- 14 octobre : Simon Hugh Holmes, premier ministre de la Nouvelle-Écosse (° ).
- 27 octobre : Alfred Roll, peintre français (° ).
- 11 novembre : George Haddow, politicien canadien (° ).
- 15 novembre : Alfred Werner, chimiste (° ).
- 3 décembre : Pierre-Auguste Renoir, peintre français (° ).
- 9 décembre : Władysław Kulczyński, zoologiste polonais (° ).
- 18 décembre : Henri Fournier, coureur cycliste et pilote de vitesse moto français (° ).
- 21 décembre : Louis Diémer, pianiste et compositeur français (° ).
- 29 décembre : William Osler, médecin canadien (° ).
Notes et références
- Clements Kadalie | UXL Encyclopedia of World Biography | Find Articles at BNET.com
- The Marcus Garvey and UNIA Papers Project, UCLA
- books.google.com
- Project South Asia
- Les responsables du génocide arménien en cour martiale
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- Jean Jacques Becker, Annette Becker, La France en guerre, 1914-1918 : la grande mutation, Éditions Complexe, (ISBN 9782870272619, présentation en ligne)
- Jean-François Labourdette, Histoire du Portugal, Fayard, (ISBN 9782213640105, présentation en ligne)
- Yves Léonard, Salazarisme & fascisme, Éditions Chandeigne, (ISBN 9782906462236, présentation en ligne)
- Philippe Chassaigne, La Grande-Bretagne et le monde : De 1815 à nos jours, Armand Colin, (ISBN 9782200245986, présentation en ligne)
- Michel Duchein, Histoire de l’Écosse, Fayard, (ISBN 9782213639666, présentation en ligne)
- Isabelle Davion, La politique de sécurité française face aux relations polono-tchécoslovaques entre 1919 et 1939, Peter Lang, (ISBN 9789052014968, présentation en ligne)
- Jean Ruhlmann, op. cit, p. 43.
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- Ministry of Health Act 1919 (c.21)
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- François Boulet, Leçon d'histoire de France: Saint-Germain-en-Laye : des antiquités nationales à une ville internationale, DISLAB, (ISBN 9782952009188, présentation en ligne)
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- Pierre Vallaud, La guerre au XXe siècle, EDI8, (ISBN 9782262044282, présentation en ligne)
- Tramor Quemeneur, 100 fiches d'histoire du XXe siècle, Éditions Bréal, (ISBN 9782749503417, présentation en ligne)
- Christian Baechler, L'Allemagne de Weimar : 1919-1933, Fayard, (ISBN 9782213639277, présentation en ligne)
- Alain Corbin, Jean Marie Mayeur, La barricade, Publications de la Sorbonne, (ISBN 9782859443184, présentation en ligne)
- Jean Ruhlmann, Histoire de l'Europe au XXe siècle : De 1918 à 1945 : de la fin de la Grande Guerre à l'écroulement du nazisme, vol. 2, Éditions Complexe, (ISBN 9782870275511, présentation en ligne)
- Christian Baechler, op. cit, p. 55.
- Andreas Kost, Direkte Demokratie in den deutschen Ländern: Eine Einführung, Springer-Verlag, (ISBN 9783531142517, présentation en ligne)
- Christian Baechler, op. cit, p. 66.
- Mark Alan Lewis, International Legal Movements Against War Crimes, Terrorism, and Genocide, 1919-1948, ProQuest, (ISBN 9781109079227, présentation en ligne)
- Alain Desroches, Le problème ukrainien, Nouvelles Éditions Latines (ISBN 9782723312653, présentation en ligne)
- Georges Sokoloff, La Puissance pauvre : Une histoire de la Russie de 1815 à nos jours, Fayard, (ISBN 9782213647678, présentation en ligne)
- Philippe Mottu, Regard sur le siècle, L'Âge d'Homme, (ISBN 9782825107867, présentation en ligne)