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Châteauroux

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Châteauroux
Châteauroux
L’hôtel de ville de Châteauroux.
Blason de Châteauroux
Blason
Châteauroux
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
(préfecture)
Arrondissement Châteauroux
(chef-lieu)
Intercommunalité Châteauroux Métropole
(siège)
Maire
Mandat
Gil Avérous (DVD)
2020-2026
Code postal 36000
Code commune 36044
Démographie
Gentilé Castelroussin, Castelroussine
Population
municipale
42 968 hab. (2021 en évolution de −1,75 % par rapport à 2015)
Densité 2 257 hab./km2
Population
agglomération
60 747 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 46° 48′ 37″ nord, 1° 41′ 28″ est
Altitude Min. 154 m
Max. 164 m
Superficie 19,04 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Châteauroux
(ville-centre)
Aire d'attraction Châteauroux
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Châteauroux-1, Châteauroux-2 et Châteauroux-3
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Châteauroux
Géolocalisation sur la carte : France
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Châteauroux
Géolocalisation sur la carte : Indre
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Châteauroux
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Châteauroux
Liens
Site web www.chateauroux-metropole.fr

Châteauroux (prononcé : /ʃa.to.ʁu/ Écouter) est une commune française, préfecture du département de l'Indre en région Centre-Val de Loire.

Au recensement de 2015, la commune comptait 43 732 habitants[1]. En 2015, la communauté d'agglomération de Châteauroux devenue Châteauroux Métropole au 1er janvier 2015, compte 70 445 habitants et l'aire urbaine de Châteauroux compte quant à elle 93 202 habitants ce qui fait d'elle la 85e de France. C'est la plus petite aire urbaine pour une préfecture d'un département de la région Centre-Val de Loire. Il s'agit de la première ville du département de l'Indre, et la cinquième de la région Centre, derrière Tours, la capitale régionale Orléans, Bourges et Blois mais devant Chartres.

Géographie

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Localisation

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Châteauroux est située dans le centre du département de l'Indre.

Les sous-préfectures sont situées à Issoudun (27 km), La Châtre (34 km) et Le Blanc (52 km)[réf. nécessaire].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes[2] sont : Déols (2 km), Saint-Maur (5 km), Le Poinçonnet (6 km) et Étrechet (8 km).


La ville est constituée de différents quartiers[3] tels que : Saint-Denis, le Fontchoir, Bitray, l'Omelon, les Nations, la Belle Étoile, les Fadeaux, le Buxerioux, Saint-Jean-le-Lac, Touvent, les Grands-Champs, Cré, la Loge, les Méraudes, Beaulieu, la Pointerie, la Bourie, Notz, Saint-Jacques, le Grand Poirier, la Brauderie, les Chevaliers, Saint-Christophe, les Rocheforts, Vaugirard, Belle Isle, Centre-Ville et les Marins.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 19,04 km2 et son altitude varie de 154 à 164 mètres.

Châteauroux se situe sur des calcaires et marnes datant du Jurassique, bien que le cours de l'Indre et ses rives soient composés d'argiles et de sables datant du plio-Pléistocène[4].

Hydrographie

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Le territoire communal est arrosé par les rivières Indre[5] et Ringoire[6]. Le confluent de ces deux cours d'eau est sur le territoire de la commune.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 762 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 816,1 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Statistiques 1991-2020 et records CHATEAUROUX (36) - alt : 161m, lat : 46°47'12"N, lon : 1°41'42"E
Records établis sur la période du 01-01-1987 au 06-03-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,9 1,4 3,5 5,3 8,9 12,5 14,3 14,1 10,8 8,5 4,7 2,4 7,4
Température moyenne (°C) 4,8 5,3 8,4 10,8 14,5 18,3 20,4 20,4 16,7 13 8,2 5,3 12,2
Température maximale moyenne (°C) 7,8 9,1 13,2 16,4 20,2 24,1 26,5 26,6 22,6 17,5 11,7 8,3 17
Record de froid (°C)
date du record
−17,5
17.01.1987
−16,5
09.02.12
−12
01.03.05
−5
27.04.16
−0,5
06.05.19
4,5
01.06.11
5,7
11.07.1990
4,5
29.08.1998
2
20.09.12
−6,5
30.10.1997
−9,5
22.11.1993
−12,5
19.12.09
−17,5
1987
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
05.01.1999
24
27.02.19
25,5
31.03.21
29,5
30.04.05
33
28.05.17
40
29.06.19
41,5
25.07.19
41
05.08.03
36,5
14.09.20
30
12.10.01
24,5
08.11.15
20,1
16.12.1989
41,5
2019
Précipitations (mm) 71 57,6 59,3 70,9 75,9 57,2 60,7 56,4 64,2 83,1 77,9 81,9 816,1
Source : « Fiche 36044001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Elle est située dans la région naturelle de la Champagne berrichonne.

Milieux naturels et biodiversité

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Au , Châteauroux est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châteauroux[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteauroux, dont elle est la commune-centre[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Zonages d'études

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La commune se situe dans l'unité urbaine de Châteauroux, dans l’aire urbaine de Châteauroux, dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de Châteauroux[14].

Occupation des sols

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Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[1] de la commune :

Date du relevé 2013 2015
Nombre total de logements 26 148 26 140
Résidences principales 85,5 % 83,8 %
Résidences secondaires 1,8 % 1,6 %
Logements vacants 12.7 % 14,6 %
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 46,4 % 47,2 %

Planification de l'aménagement

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Projets d'aménagement

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Voies de communication et transports

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Voies de communication

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Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 40, 81, 101, 151, 920, 925, 943, 956 et 990[17].

Les lignes des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon et de Joué-lès-Tours à Châteauroux passent par le territoire communal, une gare[17] dessert la commune.

Châteauroux est desservie par toutes les lignes du réseau de bus Horizon[18] ; par les lignes A, B, D, F, I, N, Q, S et V du Réseau de mobilité interurbaine[19] et par les lignes 1.3, 2.4, 4.2 et 4.3 du réseau d'autocars TER Centre-Val de Loire[20].

L'une des singularités de l'agglomération de Châteauroux est de proposer un accès gratuit à son réseau de bus urbain, depuis le . Elle est une ville pionnière en France en matière de gratuité des transports en commun.

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[17], à 6 km. Celui-ci est consacré au fret aérien, à la maintenance aéronautique, à l'entrainement des pilotes ainsi qu'à la formation des pompiers d'aéroports. Cependant, l'aéroport propose une ligne saisonnière régulière de fin mai à fin septembre chaque année vers Ajaccio en Corse mais également de nombreux vols « charters » durant les saisons printemps-été notamment vers l'Albanie, l'Autriche, la Bulgarie, la Crète, l'Égypte, la Jordanie, la Laponie, l'île de Madère, Faro/Lisbonne et Porto (Portugal) (programme février-octobre 2020).

Ligne Caractéristiques
L21 LIMOGES-BÉNÉDICTINS ↔ La Souterraine ↔ CHÂTEAUROUX
Longueur
137,1 km
Durée
1 h 20
Nb. arrêts
15
Soirée / Dimanche - Férié
 Non / ✔️
Horaires
5 h 38 - 18 h 55
Réseau
TER Nouvelle-Aquitaine / TER Centre-Val de Loire

La commune possède deux postes sources[21] sur son territoire : « Madron » dans le quartier de Beaulieu et « Mousseau » dans le quartier de Buxerioux. Ils sont principalement approvisionnés par des lignes 90 et 225 kV, venant du barrage d'Éguzon.

Risques naturels et technologiques

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La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[22].

Qualité de l'environnement

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L'Indice de qualité de l'air (IQA) était de 13, le , ce qui signifie que la qualité de l'air est bonne. Le principal polluant est le PM2.5[23]

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Châteauroux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Ringoire et l'Indre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2001 et 2014 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2016[26],[24].

Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Châteauroux, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[27].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Châteauroux.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[28].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 12 856 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 12856 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[30].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 2002, 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

Risques technologiques

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La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[31].

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].

Châteauroux doit son nom à son fondateur, Raoul le Large, fils d'Ebbes le Noble, prince de Déols, qui, au XIe siècle, quitta le bourg héréditaire, berceau de sa famille et capitale de ses domaines, pour un château qu'il fit construire à environ deux kilomètres, sur un monticule abrupt plongeant dans les eaux de l'Indre. Autour, vinrent se grouper des habitations qui, plus tard, formèrent la ville[33].

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement les noms d’Indrelibre ou d'Indreville.

Ses habitants sont appelés les Castelroussins[34].

Vue sur le Château Raoul depuis la prairie Saint-Gildas.

Préhistoire

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Châteauroux a été précédée dans l’histoire par Déols. La présence gallo-romaine y est attestée par des pierres sculptées, des monnaies, des céramiques, des urnes funéraires.

En 2013, les vestiges de quatre temples gallo-romains sont mis au jour à l'entrée de la ville lors de fouilles menées par l'INRAP sur le chantier de la rocade Est[35].

Vers 920, les moines de l'abbaye Saint-Gildas de Rhuys près de Vannes, trouvent refuge auprès d'Ebbes le Noble, prince de Déols, pour protéger les reliques de saint Gildas de l'occupation du Sud de la Bretagne par les Normands entre 919 et 939. Ils fondent une abbaye sous le même vocable dans l'actuel quartier Saint-Christophe. Leur abbaye bretonne sera relevée en 1008 par les moines de l'abbaye de Fleury de Saint-Benoît-sur-Loire.

Vers 937, deux ans après la mort au combat de son père Ebbes le Noble à Orléans, lors d'un nouveau raid hongrois qui avait traversé Champagne et Bourgogne[Note 4], le seigneur Raoul le Large, premier baron de Châteauroux, délaissa son palais de Déols, en raison de l’insécurité, ou encore pour doter l’abbaye Notre-Dame de Déols, également fondée par son père en 917, et il fit bâtir une forteresse en face de l'abbaye Saint-Gildas, sur un coteau de la rive gauche de l’Indre. À partir de 1112, ce château fut nommé « château Raoul », en raison du prénom fréquent chez les seigneurs de Déols, ce qui donna le nom de Châteauroux. La période féodale vit naître à l’abri de cet emplacement fortifié une bourgade d’artisans et de commerçants[36]. Les seigneurs de Châteauroux étaient puissants : leur « principauté » couvrait les deux tiers de l’actuel département de l’Indre[36]; au XIe siècle, ils avaient leur propre monnayage[37].

Le château et le bourg furent pris par Philippe Auguste en 1188[38]. À cette époque, la ville connaissait déjà une activité drapière importante, avec un moulin à foulon depuis quelques décennies[39]. Toute l’activité textile se concentrait le long de l’Indre, qui apportait sa force motrice, et une baronnie régie par ses propres coutumes se créa (actuelle rue de l’Indre)[40]. Cette production fut réglementée contre les fraudes externes (les drapiers de l’extérieur de Châteauroux vendant leurs pièces de tissu comme fabriquées à Châteauroux) et internes (les drapiers castelroussins étirant parfois leurs rouleaux de tissu pour vendre une plus grande longueur), et vendue lors de la grande foire annuelle[41].

Temps modernes

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Révolution française et Empire

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De la fin du XIXe siècle à nos jours

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Le [42], un train de marchandise heurte un bœuf, entre la gare de Châteauroux et le « pont de Bryas », ce qui le fait dérailler. Malheureusement, le train rapide (voyageurs) no 67, circulant à proximité, entra en collision avec le train de marchandise. Cet accident fait 19 morts. Un jeune stagiaire de 25 ans, qui faisait fonction de sous-chef de gare, est inculpé pour « blessures et homicides par imprudence ».

Témoignage[42] d'un journaliste de l'époque à La Dépêche du Centre :

« Quel horrible spectacle ! On ne sait quels mots employer pour décrire les scènes qui se déroulent sous nos yeux. La paroi gauche du wagon de 3e classe a été arrachée sur toute sa longueur et rejetée sur le ballast et sous les roues du wagon métallique. On ne distingue plus que couvertures, bras, jambes, enchevêtrés parmi les ressorts et le crin des banquettes ». Il y a aussi des miraculés, comme cette femme, blessée. « La malheureuse, qui avait conservé toute sa présence d'esprit, était étendue parmi trois ou quatre cadavres, dont celui de son mari. Elle marque une défaillance, car voilà déjà plus d'une heure qu'elle est dans cette position. On lui fait absorber une nouvelle rasade de rhum. »

Malgré la distance de la frontière espagnole, Châteauroux se retrouve concernée par la guerre d'Espagne. Dès 1936, des réfugiés arrivent. Ils sont installés dans les taudis de la cité Bitray[43]. Entre le 29 janvier et le , plus de deux mille réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la République espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans l’Indre. Contrairement aux départements voisins qui font appel aux communes, l’Indre les regroupe dans seulement sept centres (dont Châteauroux), ce qui permet un plus fort contrôle de cette population considérée comme dangereuse[44]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[45].

De 1940 à 1942, les unités de l’armée d'armistice cantonnées à Châteauroux sont[46] :

Dans le cadre des Jeux olympiques d'été de 2024, il est annoncé que la commune accueillera les épreuves de tir de ces jeux[47]. Il est cependant à noter que c'est une erreur de localisation récurrente, le Centre national de tir sportif se trouvant sur la commune de Déols, dans l'agglomération de Châteauroux, et non pas dans la commune même[48].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La Place de la République, avec l'Hôtel de Ville à gauche, en 2024.

Châteauroux est membre[14] :

De 1973 à 2015, la commune fut rattachée et fractionnée en quatre cantons : Châteauroux-Centre, Châteauroux-Est, Châteauroux-Ouest et Châteauroux-Sud.

Administration municipale

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Tendances politiques et résultats

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Résultats pour la commune des scrutins français depuis 2000.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours.
Année Élu Battu Participation
2002 85.36 % Jacques Chirac RPR 14.63 % Jean-Marie Le Pen FN 78.61 % [49]
2007 46.78 % Nicolas Sarkozy UMP 53.22 % Ségolène Royal PS 82.51 % [50]
2012 59.38 % François Hollande PS 40.62 % Nicolas Sarkozy UMP 77.08 % [51]
2017 71.05 % Emmanuel Macron EM 28.95 % Marine Le Pen FN 70.36 % [52]
2022 62.40 % Emmanuel Macron LREM 37.60 % Marine Le Pen RN 67.68 % [53]
Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
Année Élu Battu Participation
Châteauroux est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
Avant 2010, Châteauroux est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
2002 51,09 % Jean-Yves Hugon UMP 48,91 % Jean-Yves Gateaud PS 62.46 % [54]
2007 52.06 % Michel Sapin PS 47.94 % Jean-Yves Hugon UMP 60.81 % [55]
Après 2010, Châteauroux est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats de .
2012 60.55 % Jean-Paul Chanteguet PS 39.45 % François Jolivet UMP 53.92 % [56]
2017 75.08 % François Jolivet EM 24.92 % Mylène Wunsch FN 40.20 % [57]
2022 56.02 % François Jolivet ENS 43.98 % Éloïse Gonzalez NUPES 46.43 % [58]
2024 % % % [59]
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores.
Année Liste 1re Liste 2e Participation
2004 38.03 % Catherine Guy-Quint PS 16.81 % Brice Hortefeux UMP 41.08 % [60]
2009 30.33 % Jean-Pierre Audy UMP 19.25 % Henri Weber PS 37.72 % [61]
2014 22.48 % Bernard Monot FN 21.78 % Brice Hortefeux UMP 38.18 % [62]
2019 22.81 % Jordan Bardella FN 22.60 % Nathalie Loiseau LREM 46.75 % [63]
2024 % % % [64]
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores.
Année Liste 1re Liste 2e Participation
2004 57.36 % Michel Sapin PS 29.86 % Serge Vinçon UMP 61.88 % [65]
2010 57.01 % François Bonneau PS 31.62 % Hervé Novelli UMP 48.90 % [66]
2015 41.75 % François Bonneau PS 34.72 % Philippe Vigier UDI 54.23 % [67]
2021 42.65 % François Bonneau PS 29.46 % Nicolas Forissier LR 29.53 % [68]
Élections cantonales
Année Élu Battu Participation
Châteauroux est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de Châteauroux-Centre, Châteauroux-Est, Châteauroux-Ouest et Châteauroux-Sud.
2001 % % % [69]
2004 % % % [70]
2008 % % % [71]
2011 % % % [72]
Élections départementales
Année Élus Battus Participation
Châteauroux est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de Châteauroux-1, Châteauroux-2 et Châteauroux-3.
2015 % % % [73]
2021 % % % [74]
Référendums.
Année Oui (national) Non (national) Participation
1992 50.39 % (51,04 %) 49.61 % (48,96 %) 69,80 % [75]
2000 74.88 % (73,21 %) 25.12 % (26,79 %) 29.65 % [76]
2005 41.41 % (45,33 %) 58.59 % (54,67 %) 67.81 % [77]


Liste des maires

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Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 1944 octobre 1944 François Lamousse[78] PCF Cheminot, résistant FTP
Président du comité local de Libération
Nommé maire provisoire
octobre 1944 mai 1945 Pierre Chaumeil PCF Inspecteur des Assurances sociales
mai 1945 octobre 1947 Pierre Gaultier[79] PCF Employé de commerce
Conseiller général de Châteauroux (1945 → 1949)
octobre 1947 mars 1959 Édouard Ramonet Rad. Attaché d'administration, secrétaire d'État
Député de l'Indre (1945 → 1958)
mars 1959 juillet 1967 Louis Deschizeaux[80] DVG
(SFIO app.)
Avocat à la Cour d'appel de Paris puis publicitaire
Député de l'Indre (1re circ.) (1958 → 1967)
Conseiller général de Levroux (1964 → 1970)
Démissionnaire[81]
juillet 1967[82] octobre 1971 Gaston Petit[83] SFIO
puis PS[84]
Instituteur, ancien résistant
Ancien maire de La Châtre (1944 → 1945)
Démissionnaire pour raisons de santé[85]
octobre 1971 mars 1989 Daniel Bernardet UDF-PSD Conseiller en gestion, dirigeant d'une ébénisterie
Député de l'Indre (1986 → 1988)
Sénateur de l'Indre (1989 → 2007)
Président du conseil régional du Centre (1983 → 1985)
Conseiller général de Châteauroux-Ouest (1985 → 1998)
Président du conseil général (1985 → 1998)
mars 1989 mars 2001 Jean-Yves Gateaud PS Professeur agrégé de géographie
Député de l'Indre (1re circ.) (1988 → 1993 et 1997 → 2002)
Conseiller général de Châteauroux-Sud (1994 → 1997)
mars 2001 avril 2014 Jean-François Mayet DVD
puis UMP
Chef d'entreprise
Président de la CCI de l'Indre (1997 → 2000)
Sénateur de l'Indre (2008 → 2020)
Conseiller général de Châteauroux-Centre (2001 → 2008)
Président de la CA castelroussine (2001 → 2014)
avril 2014 En cours Gil Avérous[86],[87] UMPLR puis DVD Attaché territorial
Ancien directeur de cabinet de Jean-François Mayet
Ancien maire de Fontguenand (2008 → 2014)
Président de Châteauroux Métropole (2014 → )[88]
Président de Villes de France (2022 → )[89]
Réélu pour le mandat 2020-2026

Instances de démocratie participative

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Finances communales

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La commune[90] est jumelée avec :

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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Châteauroux s'est engagée dans une démarche de développement durable avec l'élaboration de son Agenda 21 qui a débuté en avril 2007. Celui-ci s'articule autour de quatre axes regroupant 39 actions[92] :

  • axe I : développer l'attractivité de la ville ;
  • axe II : préserver et valoriser la qualité environnementale et patrimoniale ;
  • axe III : renforcer la sensibilisation de tous et les comportements écoresponsables ;
  • axe IV : organiser les partenariats et renforcer les solidarités.

Espaces publics

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  • Agence nationale de l'habitat[93]

Départemental

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Enseignement

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Postes et télécommunications

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Châteauroux compte six bureaux de poste et un centre de tri postal[117].

La commune possède un centre hospitalier[118] (Samu 36 et Smur 36), ainsi que plusieurs maisons médicales, maisons de retraites et pharmacies.

Institut de formation en soins infirmiers.

Justice, sécurité, secours et défense

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[132],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 42 968 habitants[Note 6], en évolution de −1,75 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7 5038 0498 51210 42911 58713 84713 55114 51715 931
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
18 23716 17017 16118 67019 44221 17922 86023 92423 863
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
24 95725 43726 09526 56625 80626 70728 57834 61136 420
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
45 06349 13853 42951 94250 96949 63247 55945 52144 088
2021 - - - - - - - -
42 968--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[133] puis Insee à partir de 2006[134].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le recensement de 2015 indique un vieillissement de la population et un solde naturel négatif : 438 naissances pour 499 décès.

Manifestations culturelles et festivités

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  • Biennale internationale de céramique de Châteauroux, organisée par les musées de la ville de Châteauroux et Châteauroux métropole
  • Envolée des Livres
  • Festival de la Voix
  • Festival Darc
  • Festival de musique romantique Lisztomanias
  • Festival Berry Lait
  • Nuit Polar Black Berry
  • Blizzard Festival (2016 à 2019)[135]

La Berrichonne de Châteauroux est le club de football de la ville, évoluant en National pour la saison 2024/2025.

Châteauroux est traversé par le sentier de grande randonnée 46[136].

Élue 3e ville la plus sportive de France lors du « Challenge l'Équipe » en 1997, Châteauroux offre la possibilité aux 12 500 licenciés des 137 associations sportives et sections omnisports de pratiquer 52 disciplines dans plus de 70 équipements[137] sportifs mis à leur disposition :

  • Centre national de tir sportif à Déols, réalisé en 2016 sur l'ancienne zone militaire de « La Martinerie ».
  • vingt-trois stades dont Gaston-Petit ;
  • dix gymnases omnisports ;
  • vingt-cinq courts de tennis ;
  • deux piscines ;
  • un complexe de motocross et d'autocross ;
  • une salle de skate, de roller qui contient aussi un mur d'escalade ;
  • un hippodrome ;
  • boulodrome ;
  • des pistes de voitures téléguidées ;
  • des pistes d’aéromodélisme
  • un golf 18 trous ;
  • un plan d'eau de 8 hectares ;
  • deux skate-park ;
  • lac de Belle-Isle (site de baignade surveillé[138]).
Tour de France de cyclisme

Le , la commune a accueilli le départ de la 1re étape de la course de cyclisme Paris-Nice 1996. Elle a également accueilli quatre étapes du Tour de France, le (5e étape) ; le (à nouveau la 5e étape) ; le , la 7e étape et le .

Mark Cavendish remporte trois étapes (2008, 2011, 2021) à l'arrivée de l'avenue de la Châtre à côté du stade Gaston-Petit.

Arrivée du Tour de France 2021.

La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry, RCF en Berry et Radio balistiq.

L'émission de France 3 Midi en France[139], présentée par Laurent Boyer a tourné cinq émissions les 19 et .

Plusieurs films ont aussi été tournés :

La commune de Châteauroux dépend de l'archidiocèse de Bourges et de sa subdivision le doyenné de Châteauroux[140].

Elle est divisée en trois paroisses : Saints-Apôtres - Châteauroux, La Résurrection - Châteauroux et Saint Gildas - Châteauroux.

Les lieux de culte sont les églises : Saint-Martial, Saint-André, Notre-Dame, Saint-Christophe, Saint-Joseph, Sainte-Thérèse et Saint-Jean, ainsi que la chapelle Saint-Jacques située dans le quartier du même nom.


La commune compte trois mosquées : Al Mouhssinine, Ibn abaas et la mosquée des Turcs, toutes dans le quartier Saint-Jean.

Évangélique

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  • Église évangélique, rue de la Concorde.
  • Église protestante évangélique, allée des Lucioles.
  • Église néo-apostolique, rue Charles-Perrault.

Revenus de la population et fiscalité

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Le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal et le pourcentage de foyers fiscaux imposables sont présentés dans les tableaux ci-dessous[141],[1] :

Revenu net déclaré moyen par foyer fiscal
2009 2015
Châteauroux ? 18 609 
Indre 19 310  19 175 
Centre-Val de Loire 22 400  20 494 
France 23 433  20 566 
Pourcentage de foyers fiscaux imposables
2009 2015
Châteauroux ?% 49.2 %
Indre 47.9 % 48.7 %
Centre-Val de Loire 55.1 % 55.5 %
France 54.3 % 55.4 %

Entreprises et commerces

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Lancé en 2007, la zone d'aménagement concerté d'Ozans est un parc d'activités économiques d'une taille de 508 hectares.

Le Châteauroux Business District devait ouvrir en 2012, afin de relancer la croissance économique et l'emploi dans la région. Des investisseurs chinois devaient s'y installer. Toutefois des questions demeurent quant aux avantages qu'en tirerait la ville[142]. La Maison française du verre (usine de verre Pyrex) y est installée.

La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[143].

Tourisme et hébergement

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Le camping Le Rochat Belle-Isle dispose de 142 emplacements[144].

Culture locale et patrimoine

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Ville et Pays d'art et d'histoire

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Châteauroux a obtenu au concours des villes et villages fleuris :

Lieux et monuments

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Château Raoul
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Le château Raoul (Xe siècle) domine les bords de l'Indre, il appartenait aux seigneurs de Déols. Il fut reconstruit au XVe siècle, et restauré au XIXe siècle.

Château du Parc
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Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [150]. Il est situé dans le parc Balsan, entre l'IUT de Châteauroux et le centre universitaire supérieur de Châteauroux.

Château du Touvent
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La chapelle du château du Touvent a été construite en 1855. Elle dispose de dimensions modestes et orientée. La chapelle a un vaisseau unique de cinq travées, flanqué de bas-côtés très étroits, et terminé par une abside en hémicycle.

Édifices religieux

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Couvent des Cordeliers
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Le couvent des Cordeliers est un ancien couvent franciscain du XIIIe siècle, place Sainte-Hélène, il héberge aujourd'hui une partie de l'École des beaux-arts et des expositions d'art contemporain (par exemple la biennale internationale de céramique de Châteauroux). Situé dans la partie historique de la ville et dominant la vallée de l'Indre, c'est un lieu de promenade agréable.

Centre paroissial Saint-Jacques
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Il a été construit en deux temps entre le milieu des années 1970 (logement de fonction et première chapelle, actuelle salle de réunion) et le début des années 1980 (chapelle actuelle), rue Stéphane-Mallarmé, le centre paroissial Saint-Jacques est implanté au cœur du quartier du même nom (Saint-Jacques - le Grand Poirier). Son architecture est représentative des centres paroissiaux construits à cette époque dans les nouveaux quartiers en périphérie des villes. Il dépend de la paroisse des Saints-Apôtres.

Églises, chapelles et temple
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Chapelle Saint-Martin
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La chapelle Saint-Martin, place Roger-Brac, existait déjà au début du Xe siècle, comme l'atteste la charte lors de la fondation de l'abbaye de Déols en 917 qui la désigne comme étant à côté du château de Déols.

Plusieurs rues du centre-ville (en particulier la rue de la Gare) accueillent des hôtels particuliers du XIXe et du début du XXe siècles. L'Hôtel des Postes est une construction Art Déco achevée en 1928. La ville compte plusieurs statues et sculptures situées dans l'espace public, parmi lesquels le monument aux morts de la guerre de 1870, le groupe sculpté Les Pleureuses (monument départemental aux morts des deux guerres mondiales) et une statue du général Bertrand.

Musée Bertrand

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Le musée Bertrand[151] (XVIIIe siècle) : dans un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle ayant appartenu au général Bertrand se trouvent des collections napoléoniennes, des souvenirs du général Desaix, de bons spécimens de peinture flamande du XVIIe siècle et des écoles régionales de peinture et de sculpture XIXe et XXe siècles, dont le sculpteur Ernest Nivet.

Maison des arts et traditions populaires du Berry

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La Maison des arts et traditions populaires du Berry est située au cœur du parc Balsan. Ce musée regroupe des collections basées sur le thème de la culture berrichonne, ainsi que sur la vie rurale en Berry. Photographies, gravures, coiffes, objets en tout genre font renaître la vie des paysans d'antan, au cœur de cette province de France[152].

Autres musées

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US Museum, musée consacré à la présence américaine à Châteauroux entre 1951 et 1967.
Équinoxe en 2009.

La médiathèque Équinoxe jouxte la Scène Nationale Équinoxe, seule grande scène de la ville, qui propose une programmation de théâtre, danse contemporaine, concerts, etc. Équinoxe accueille également en janvier le festival du clown « La barrière de dégel ».

Le conservatoire de musique en 2015.
Le conservatoire de musique en 2015.

Personnalités liées à la commune

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Dans la culture populaire

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Héraldique, logotype et devise

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Blason de Châteauroux Blason
D'azur au château flanqué de deux tours d'argent, maçonné, ajouré et ouvert de sable, essoré de gueules et girouetté d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Logo de Châteauroux Métropole Le logo de Châteauroux Métropole :

Depuis 2015, le logo de Châteauroux représente l'initiale de la ville sur lequel est apposé sept barres représentant les directions de principales villes de l'agglomération. Il s'agit du logo mutualisé entre la ville et la communauté d'agglomération.
Ancien logotype de la commune de Châteauroux Ancien logo de la commune de Châteauroux :

L'ancien logo de Châteauroux est blanc avec les armoiries de la commune au centre et « Ville de Châteauroux » en lettres bleues en dessous.
Drapeau de Châteauroux Drapeau de Châteauroux :

Le drapeau est formé de trois bandes verticales verte, jaune et rouge. Le vert représente les prairies, le jaune les moissons et le rouge la vigne. À l’origine ce drapeau est celui du Berry. Il a été repris par la commune de Châteauroux[réf. nécessaire].
Drapeau de Châteauroux :

Le drapeau de Châteauroux est formé de deux bandes verticales bleue et rouge. Les couleurs proviennent des armoiries[156].

Sur les autres projets Wikimedia :

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Les coordonnées de cet article :

Bibliographie

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  • Simon Ostermann, « La clandestinité des Juifs dans les villes de province sous Vichy. L'exemple de Châteauroux (1940-1944) », dans Sylvie Aprile (dir.), Emmanuelle Retaillaud-Bajac (dir.), Clandestinités urbaines : Les citadins et les territoires du secret (XVIe-XXe), Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 9782753531307, lire en ligne), Troisième : Topographies et géographies de la clandestinité urbaine, p. 255-275.
  • Olivier Stroh, Je découvre : Châteauroux, La Geste, 2018.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Châteauroux, il y a une ville-centre et trois communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. De 911 à 917, les premiers raids hongrois avaient atteint la Bourgogne, la Champagne, voire le Berry.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  44. Jeanine Sodigné-Loustau, L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre, coll. « Matériaux pour l'histoire de notre temps », (lire en ligne), chap. 44, p. 43.
  45. Sodigné-Loustau 1996, p. 43-44.
  46. Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Lyon : Horvath, , 264 p. (ISBN 2717108386), p. 41.
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