Franconville (Val-d'Oise)

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Franconville
Franconville (Val-d'Oise)
L'ancien hôtel de ville
Blason de Franconville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Pontoise
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Parisis
Maire
Mandat
Francis Delattre
2014-2020
Code postal 95130
Code commune 95252
Démographie
Gentilé Franconvillois
Population
municipale
34 014 hab. (2014)
Densité 5 495 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 59′ 01″ nord, 2° 13′ 43″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 167 m
Superficie 6,19 km2
Élections
Départementales Franconville
(chef-lieu)
Localisation
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Franconville
Liens
Site web ville-franconville.com

Franconville ou Franconville-la-Garenne, nom d'usage de la municipalité, est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France. Elle est la cinquième ville du département par sa population.

Ses habitants sont appelés les Franconvillois.

Géographie

Localisation et communes limitrophes

Franconville se situe à vingt kilomètres au nord-ouest de Paris, dans la vallée de Montmorency.

Géologie et relief

Franconville se situe au centre de la vallée de Montmorency. Les zones habitées occupent pour l'essentiel le fond de la vallée, à une soixantaine de mètres d'altitude, et sont dominées par un ensemble de buttes-témoins boisées à l'ouest nommées buttes du Parisis, qui atteignent 167 mètres d'altitude.

Climat

Franconville comme toute l'Île-de-France est soumise à un climat océanique dégradé. La localisation de la commune au sein de l'agglomération parisienne provoque une très légère élévation de la température d'un ou deux degrés en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales d'Île-de-France. Cet écart est particulièrement notable au lever du jour par temps calme et anticyclonique et la situation a tendance à s'accentuer au fil des années. La température moyenne annuelle est de 11 °C ; le mois le plus le froid est janvier avec +°C ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +19 °C (moyenne journalière). Le nombre moyen de jours où la température dépasse 25 °C est de 40, dont 8 au-delà de 30 °C. Dans le sud du Val-d'Oise, depuis 1955, la durée moyenne annuelle d'ensoleillement est de 1719 heures[2].

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 6 7 11 14 18 21 24 24 21 15 9 7 14,8
Températures minimales moyennes (°C) 1 1 3 6 9 12 14 14 11 8 4 2 7,1
Températures moyennes (°C) 4 4 7 10 14 17 19 19 16 12 7 5 11,2
Source : Climatologie mensuelle - Aéroport de Roissy, France[3][#cite_note-7 [7]]

Histoire

L'abbé Suger (1081-1151).

Toponymie

Au fil des siècles, on relève ces différentes formes du nom de Franconville : Francorum Villa (1137), Francurtvilla (vers 1150), Francorvilla (1205), Franconvilla (1352), Franconville-la-Garenne (1382), Francovilla (1525), Franconville-la-Libre (1793)[4]...

Francorum Villa peut se traduire par domaine des Francs. Quant au mot garenne, il vient du bas latin warenna, désigne une réserve de chasse[5] et fut sans doute ajouté pour distinguer Franconville-la-Garenne d’un autre Franconville-[aux-Bois], ancienne seigneurie "absorbée" au XVIIIe siècle par la paroisse de Saint-Martin-du-Tertre.

Antiquité et Moyen Âge

L’histoire ancienne de Franconville est fort mal connue. Dans leurs publications respectives, les historiens locaux divergent sur la date de la première mention du nom de la commune dans les archives. Aujourd’hui, ce sont les thèses du Franconvillois André Vaquier qui font autorité : selon lui, le nom de Franconville apparaît pour la première fois en 1137, année de rédaction du testament de l’abbé Suger de Saint-Denis, seigneur de l’époque.

L’historien Henri Mataigne, dans l’ouvrage qu’il consacre à Franconville[6], évoque une date beaucoup plus ancienne, 860, mais ne donne aucune indication permettant de retrouver le document auquel il se réfère.

Cependant, l’étymologie du nom de la ville (Francorum Villa : domaine des Francs[7]) incline à penser que la ville existe bien avant les écrits de l’abbé Suger. Elle se constitue sans doute le long du « grand chemin de Pontoise » (rue de Paris et rue du Général-Leclerc). Le cœur de la « ville » se situe alors à l'emplacement de l'actuelle église. Plus au nord, séparée du village par des terres en friche, se trouve la chaussée Jules César, ancienne voie romaine de Lutèce à Lillebonne, construite dans les années 11-12 de notre ère[8].

Armes de la famille Bateste[9]

Bois, marais et terres incultes, voilà ce qui constitue l’environnement immédiat des premiers habitants de Franconville. Réfugiés sur les flancs de la butte de Cormeilles, à l'abri des inondations, ils vivent, difficilement, du travail de la terre et sans doute trouvent-ils, grâce au « grand chemin », une occasion de commercer.

Aux XIe siècle et XIIe siècle, la terre de Franconville est morcelée entre divers seigneurs : l'abbaye de Saint-Denis, les barons de Montmorency mais aussi la commanderie des Templiers de Cernay. Un des vassaux des barons de Montmorency, Guillaume Bateste, est le premier seigneur résident de Franconville identifié. Au début du XIIIe siècle, celui-ci fait construire un château de dimensions modestes à proximité de l'actuelle rue de Cormeilles. On lui attribue également la construction de la première église de Franconville[10]. Enfin, c'est à cette époque qu'est fondée la maladrerie Saint-Marc, ou malmaison, destinée à accueillir les lépreux.

Au début du XVe siècle, le village peut compter 80 maisons, regroupées près de l’église, pour une population estimée à environ 300 âmes. La grand’ route, en tout cas sur sa partie franconvilloise, est déjà pavée. Mais les troubles de ce temps vont rapidement faire sentir leurs effets. Selon le testament du dernier des Bateste, daté de 1436, toute la région de Pontoise, dont Franconville, est dévastée et brûlée pendant la guerre de Cent Ans[11]. L'église, détruite, sera reconstruite en 1450-1470.

Renaissance et époque moderne

Franconville sur la carte de Cassini, vers 1780.

À la fin du XVIe siècle, les temps étant encore peu sûrs, une assemblée des habitants de Franconville vote la dépense de 600 écus pour enclore et fortifier le village au moyen de murailles, portes, ponts-levis, éperons et fossés[12].

Mais, peu à peu, la ville commence à se développer. Grâce à la grand’route, de plus en plus fréquentée[13], agriculture et hôtellerie connaissent un véritable essor. Les chevaux des relais de poste font la prospérité des aubergistes et des artisans qui entretiennent voitures et carrosses.

Benjamin Franklin.

Au fil du XVIIIe siècle, Franconville devient même un lieu de résidence recherché. De belles demeures se construisent, dont le château Cadet-de-Vaux (1758). De riches familles, bourgeoises ou nobles, viennent s’y installer ou séjourner. Quelques résidents ou visiteurs célèbres ont laissé un souvenir de leur passage : le chimiste Antoine-Alexis Cadet de Vaux, l’homme d’ État américain Benjamin Franklin, l’astronome Jean-Dominique Cassini...

Pendant la Révolution, Franconville est brièvement rebaptisée Franconville-la-Libre[14]. La municipalité de Franconville voit le jour le dimanche 12 août 1787. Le 25 février 1789, les habitants se réunissent pour rédiger leur cahier de doléances. Le premier maire de Franconville, l’aubergiste Gabriel Bertin, est élu le 6 février 1790. L’un des premiers actes de la nouvelle municipalité est d’attirer l’attention des autorités sur la grande misère des habitants. En effet, les épisodes de disette, voire de famine, se multiplient à cette époque, entraînant une certaine insécurité en ville[12].

Seigneurs de Franconville

Quelques noms, rangés par ordre chronologique : Guillaume Bateste (1200), Pierre Bateste (1315), Nicolas Leclerc (1620), Louis de Giffart (1640), Jacques Boutet (1675), François Boutet (1710), comte de Longaunay (1755)[12]...

Époque contemporaine

Le chemin de fer arrive à Franconville en juin 1846 avec la ligne Paris - Pontoise, entraînant ainsi comme dans toutes les communes de la vallée de Montmorency, de profondes mutations. Un nouveau centre se développe à proximité de la gare, située à un kilomètre au nord du village au milieu des champs.

La gare vers 1900

Des lotissements apparaissent au début du XXe siècle. L'église du XVe siècle, tombant en ruine, est reconstruite en 1903.

Durant les 1960 et 1970, le centre-ville est entièrement démoli et reconstruit selon les idées urbanistiques de l'époque : de nombreux immeubles, barres et tours, sont érigés contribuant à un fort accroissement de la population. Ainsi, au fil des années, Franconville est devenue la 5e commune la plus peuplée du Val-d'Oise derrière Argenteuil, Sarcelles, Cergy et Garges-lès-Gonesse.

La Place Charles-de-Gaulle dans le centre-ville

Urbanisme

Franconville est composée à la fois de zones d'habitations denses et de zones pavillonnaires.

Commune jusqu'alors rurale dont les champs s'étendaient sur la majeure partie du territoire, une politique d'urbanisation est entreprise à partir de 1962 et se prolongera dans les 1970, avec la construction de quartiers résidentiels et nouvelles infrastructures (notamment écoles et collège, centres de sports et loisirs).

En 2009, la politique d'urbanisme prend un nouvel essor avec la décision du conseil municipal de construire 1500 logements sur six ans dans le cadre du Plan local d'urbanisme.

Logement social

La part de logement social à Franconville a atteint jusqu'à 35 % au début des années 1980 avant de décroître sous la majorité de Francis Delattre (UDF-DL puis UMP) depuis 1983. 27,5 % de logements sociaux étaient comptabilisés en 2000, 23,9 % en 2005[15] (alors que selon la mairie, la commune compte 3 350 logements sociaux soit 26 % de l'effectif total[16]) et 24,7 % en 2008. La ville remplissait donc les conditions posées par la loi SRU imposant pour les communes franciliennes d'au moins 1500 habitants un minimum de 20 % de logements sociaux, avant que ce taux soit porté à 25 % en 2013.

Le parc social de Franconville date pour l'essentiel des années 1960 et 1970 qui ont vu la population communale croître rapidement sous les mandats des prédécesseurs du maire actuel, André Blondé (UDF-PR) de 1959 à 1977 et Annie Brunet (PCF) de 1977 à 1983.

Voies de communication et transports

Réseau routier

Carte de France, dite d'État-major, vers 1870.

La commune est traversée par l'autoroute A15 qui relie Gennevilliers à Cergy, l'autoroute A115 de Franconville à Méry-sur-Oise et Auvers-sur-Oise et la route départementale 14 qui relie Paris à Rouen via Pontoise et le Vexin.

Transports ferroviaires

Franconville est desservie par la gare Franconville - Le Plessis-Bouchard située sur son territoire.
La ligne Paris - Pontoise traverse la ville depuis 1846, devenue la ligne H du Transilien Paris-Nord reliant la Gare du Nord à Pontoise. Par ailleurs, Franconville est desservi par la ligne C du RER depuis 1988.

Transports en commun

Le bus 95-19 C, rue du Général-Leclerc.
Un train Transilien en gare de Franconville.

La commune est desservie par les réseaux des Cars Lacroix, de la Régie autonome des transports parisiens (RATP) et du Noctilien.

Valoise? 30.03A 30.03B 30.03C 30.03D 30.03E 30.03F 30.03G Franconville.

Valoise? 30.14 Saint-Leu-la-Forêt Gare - Le Plessis-Bouchard - Franconville Gare.

Valoise? 30.35 Franconville - Le Plessis-Bouchard - Ermont - Eaubonne - Saint-Prix - Montlignon.

Valoise? 30.37 Franconville - Le Plessis-Bouchard - Franconville.

Busval d'Oise95.19A95.19B95.19C Argenteuil Gare - Montigny-Beauchamp Gare - Cergy Préfecture - Ermont-Eaubonne Gare.

261 : Gare de Franconville - Villeneuve La Garenne Bongarde

N150 Gare Saint-Lazare - Gare de Cergy - Le Haut RER.

Politique et administration

L'hôtel de ville de Franconville.

Administration municipale

La commune de Franconville comme toutes les communes françaises régies par le droit commun, dispose de deux organes prévus par le Code général des collectivités territoriales : tout d'abord le conseil municipal qui exerce le pouvoir délibératif et le maire, assisté de ses adjoints, qui exerce le pouvoir exécutif et préside l'assemblée délibérante.

La commune de Franconville se situe dans la strate démographique allant de 30 000 à 39 999 habitants et à ce titre élit au scrutin de liste à deux tours avec représentation proportionnelle 39 conseillers municipaux lors de l'élection municipale qui a lieu en principe tous les six ans.

Comme pour toutes les communes, il existe une limitation du nombre d'adjoints au maire qui se situe à 30 % de l'effectif total du conseil municipal mais il existe la possibilité de désigner des adjoints de quartiers supplémentaires. Le code prévoit qu'il y ait obligatoirement, au minimum, un adjoint au maire. Le maire et les adjoints sont élus par le conseil municipal en son sein.

Conseil municipal de Franconville
Conseil municipal de Franconville

Lors de l'élection municipale du 9 mars 2008, la liste Union Franconville Avenir (UMP-NC-GE-Indépendants et associatifs) conduite par Francis Delattre a recueilli 54,58 % des suffrages exprimés (5 814 voix) et remporté 31 sièges au conseil municipal contre 36,08 % des suffrages exprimés (3 844 voix) et 7 sièges pour la liste Franconville Citoyenne (PS-Les Verts-PC-MRC-Non inscrits et société civile) conduite par Gérard Sebaoun et 9,34 % des suffrages exprimés (995 voix) et un siège pour la liste Agir pour Franconville (MoDem-Non inscrits et société civile) conduite par Thierry Bournonville. La participation à ce scrutin s'est élevée à 50,72 % avec 10 901 votants sur 21 494 électeurs inscrits (49,28 % d'abstention)[17].

Liste des maires

Le maire est Francis Delattre (UMP), il a été élu pour la première fois à cette fonction à l'issue du renouvellement du conseil municipal en 1983. Il est sénateur du Val-d'Oise depuis 2011 et a été vice-président de la communauté d'agglomération Val-et-Forêt de 2004 à 2008, conseiller général du Val-d'Oise de 1979 à 1988 (vice-président du conseil général de 1985 à 1988) et député de la 4e circonscription du Val-d'Oise de 1986 à 2007[18].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
18?? 1904 Toussaint Lucas    
1904 1908 Claude Bonne    
1908 1919 Georges Leredu    
1919 1930 M. Gentil    
1930 1944 M. Lagoutte    
1944 1947 Octave Bucourt    
1947 1959 Ferdinand Grosdemange    
1959 1977 André Blondé UDF-PR  
1977 1983 Annie Brunet PCF  
1983 En cours
(au avril 2014)
Francis Delattre UDF-DL puis UMP Sénateur du Val-d'Oise

Conseils de quartier

La ville est divisée en neuf quartiers, chacun doté de son conseil de quartier disposant de son enveloppe budgétaire. Les neuf quartiers sont :

Communauté d'agglomérations

La commune, membre de la communauté d'agglomération Val-et-Forêt depuis 2003, a choisi de la quitter le 1er janvier 2009[19]. Le 1er janvier 2013, Franconville rejoint la Communauté d'agglomération du Parisis.

Tendances politiques

La commune de Franconville constitue à elle seule le canton de Franconville, elle fait partie de la section régionale du Val-d'Oise et fait également partie de la 4e circonscription du Val-d'Oise. Le canton est la circonscription dans laquelle a lieu l'élection cantonale, la section régionale du Val-d'Oise est la division dans laquelle ont lieu les élections régionales tandis que la circonscription est la division dans laquelle a lieu l'élection législative.

La statue de Rébecca.

Élection cantonale

L'actuel conseiller général élu lors de l'élection cantonale de 2004 est Gérard Sebaoun (PS) qui est vice-président du conseil général du Val-d'Oise depuis mars 2008 et conseiller municipal d'opposition à Franconville depuis 2001. Il a succédé à ce siège à René di Piazza (UMP) qui était conseiller général depuis 1988 et adjoint au maire de Franconville.

Élection régionale

Lors des élections régionales de 2004, les électeurs franconvillois ont participé à la désignation des 21 élus val-d'oisiens du conseil régional d'Île-de-France et lors du second tour de scrutin, la liste PS-PC-Les Verts-MRC menée par Jean-Pierre Muller (PS), maire de Magny-en-Vexin et conseiller général du Val-d'Oise, a obtenu 13 sièges, la liste UMP-UDF menée par Jean Bardet (UMP), conseiller régional d'Île-de-France et député de la 3e circonscription du Val-d'Oise a obtenu 6 sièges, enfin la liste FN menée par Jean-Michel Dubois, conseiller municipal d'Enghien-les-Bains et conseiller régional d'Île-de-France a obtenu 2 sièges.

Lors du second tour de l'élection régionale de 2010, les électeurs franconvillois venus voter ont placé la liste « Huchon 2010-La gauche et les écologistes rassemblés pour l'Ile-de-France » (PS-MRC-PRG-MUP-Europe écologie-FG) menée par Ali Soumaré (soutenu par Jean-Paul Huchon) en tête avec 55,19 % des voix devant la liste « Changer pour mieux vivre en Ile-de-France » (UMP-NC-LGM-Les Progressistes-PR-PCD-CPNT) menée par Axel Poniatowski (soutenu par Valérie Pécresse) qui a recueilli 44,81 % des voix, l'abstention s'élevant à 56,29 %[20]. Au premier tour, les électeurs avaient voté à 28,27 % pour les listes de Valérie Pécresse (UMP-NC-LGM-Les Progressistes-PR-PCD-CPNT), à 26,42 % pour les listes de Jean-Paul Huchon (PS-MRC-PRG-MUP), à 13,72 % pour les listes de Cécile Duflot (Europe Écologie), à 12,04 % pour les listes de Marie-Christine Arnautu (FN), à 4,75 % pour les listes de Pierre Laurent (FG), à 4,19 % pour les listes d'Alain Dolium (MoDem), à 3,84 % pour les listes de Nicolas Dupont-Aignan (DLR), à 3,45 % pour les listes d'Olivier Besancenot (NPA), à 1,76 % pour les listes de Jean-Marc Governatori (AEI), à 0,79 % pour les listes de Jean-Paul Mercier (LO), à 0,51 % pour les listes d'Axel de Boer (Solidarité - Liberté, Justice et Paix,Liste chrétienne) et à 0,26 % pour les listes d'Almamy Kanouté (Émergence), l'abstention s'élevant à 59,60 % des inscrits.

Élection législative

L'actuel député de la 4e circonscription du Val-d'Oise élu lors de l'élection législative de 2012 est Gérard Sebaoun (PS) qui était conseiller général du canton de Franconville de 2004 à 2011. Il a succédé à ce poste à Claude Bodin (UMP), conseiller régional d'Île-de-France depuis mars 2004 et ancien conseiller municipal de Franconville, de Pierrelaye et d'Eaubonne.

Justice

La commune de Franconville fait partie du ressort de juridiction du tribunal d'instance de Montmorency, de celui du tribunal de grande instance de Pontoise et de celui du tribunal de commerce de Pontoise pour l'ordre judiciaire ainsi que de celui du tribunal administratif de Cergy-Pontoise pour l'ordre administratif. La commune fait en appel partie du ressort de la cour d'appel de Versailles pour l'ordre judiciaire et de la cour administrative d'appel de Versailles pour l'ordre administratif.

Jumelages

Drapeau de l'Allemagne Viernheim (Allemagne) depuis 1966, 32 884 habitants (2005)
Drapeau du Royaume-Uni Potters Bar (Royaume-Uni) depuis 1973, 21 618 habitants (2001)

Politique environnementale

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[21],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 34 014 habitants, en augmentation de 2,22 % par rapport à 2009 (Val-d'Oise : 3,04 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0821 0161 0051 1241 1931 1521 2481 2221 154
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0921 1471 2071 3001 3521 4311 5251 5181 640
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7792 1882 8693 4984 9346 2786 1516 1307 697
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
11 18516 20524 23132 94833 80233 49732 98833 51234 014
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

La commune compte douze établissements d'enseignement pré-élémentaire, onze établissements d'enseignement élémentaire et six établissements d'enseignement secondaire (dont quatre collèges et deux lycées).

Franconville relève de l'académie de Versailles. Les écoles de la commune sont gérées par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Education nationale d'Ermont (1, rue de l'Est 95120 Ermont)[24]. La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation d'Enghien-les-Bains[25].

Le groupe scolaire Ferdinand Buisson.

Cultes

Culte catholique

L'église Notre-Dame des Noues.

La paroisse de Franconville dépend du doyenné d'Ermont-Eaubonne qui se trouve dans le diocèse de Pontoise, lui-même situé dans la province ecclésiastique de Paris.. Le presbytère est situé à côté de l'église Sainte Madeleine[26]. Outre cette église principale, la paroisse dispose également de l'église Notre-Dame des Noues, située au 2 rue des Quatre-Fourchettes. À noter l'existence d'un parc paroissial, 64 boulevard Maurice Berteaux, sur lequel se trouve également la maison Jean-Paul II.

Culte protestant

L'église adventiste de Franconville, située au 79 chaussée Jules César, dépend de la Fédération Nord de l'Église adventiste du septième jour qui fait partie de l'Union franco-belge des fédérations adventistes. Le pasteur de l'église est actuellement Johan van Bignoot[27].

L'Eglise protestante évangélique est située au 161 rue du Plessis Bouchard.

Sports

La patinoire

Clubs importants

  • Franconville Athlétisme Val D'oise
  • Parisis Rugby Club PRC (champion IDF réserve en promotion d'honneur en 2014)
  • Basketball Club de Franconville-Le Plessis-Bouchard.
  • Jorkyball parisien.
  • SCAF : Club d'Activités Subaquatiques de Franconville
  • Le Club de Football du FCFPB (DSR)
  • Club de Tennis de Table de Franconville
  • Judo Club de Franconville
  • Le club de gymnastique Albonaise, avec plus de 700 licenciés en 2013
  • L'Echiquier de Franconville (qui évolue en 2e Division Nationale)

Jumping

Créé en 1985, le jumping de Franconville est un rendez-vous majeur du calendrier International ou National du saut d’obstacles. Il se déroule dans le Bois des Eboulures. Ses 55 hectares sont spécialement aménagés, avec village d’exposants, restaurants, points de restauration rapide, buvettes, points d’accueil et une aire de concours de 8 hectares, entourée de loges et de 3000 places en tribunes.

Équipements sportifs

Économie

Une partie de la zone commerciale de la Patte d'Oie d'Herblay se situe à l'ouest du territoire de la commune, sur la route départementale 14 et à proximité de la sortie de l'autoroute A15.
Jusque dans les années 1990, cette zone d'activité de Franconville comprenait essentiellement deux centres commerciaux : une grande surface et un centre commercial composé de boutiques de déstockage. Dans les années 2000, cette zone commerciale prend un nouvel essor. Ainsi, le plus grand magasin Ikea de France y a ouvert ses portes en 2005 (titre qu'il perdra en 2011 pour l'Ikéa de Villefranche-sur-Saône)[28]. Puis, ce sont des boutiques vestimentaires, culturelles et sportives, deux restaurants, un pub et deux salles de sports qui se sont implantées dans cette zone appelée le "Parisis Park". A noter que le distributeur E. Leclerc, qui y possède une grande surface, y a lancé son premier magasin d'optique discount en décembre 2005[29], avant d'ouvrir une parapharmacie et un magasin de sport à son enseigne.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église Sainte-Madeleine.
Château Cadet-de-Vaux.

La commune ne possède aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire[30].

  • Église Sainte-Madeleine : Elle fut édifiée à partir de 1903 par l'architecte Lucien Roy, à l'emplacement de l'ancien sanctuaire du XVe siècle qui tombait en ruine. Le chœur et le transept de style néo-roman furent édifiés les premiers, le clocher dans les années 1950. Plusieurs vitraux dégradés et peu esthétiques furent remplacés en 1963 sous l'impulsion du curé Maurice Nassoy[31], qui munit également le clocher du coq qui lui manquait. Le vitrail que l'on peut voir près de l'entrée de l'église est celui du chœur de l'église précédente sur le même lieu, aujourd'hui 79 rue du général Leclerc[32]
  • Château : Caractéristique du XVIIIe siècle, il fut construit par la famille Becquet sur un vaste terrain, racheté aux héritiers de la veuve de Couet de Montbayeux, avocat au parlement. Il fut ensuite acquit le 22 août 1788 par le savant et philanthrope Antoine Alexis Cadet de Vaux qui lui laissa son nom. Le domaine changea ensuite de nombreuses fois de propriétaire. Il subsiste la glacière du XVIIIe siècle et encore une grande partie du parc paysager du XVIIIe siècle. Il est planté de nombreuses essences remarquables : Ginkgo biloba, séquoia, pins de l'Himalaya, cèdres, hêtre pourpre, ainsi qu'une rivière sinueuse qui accueille canards et poules d'eau[32].
  • Maison Suger : Elle fut édifiée vers 1850 par la famille Baudouin. Le pavillon de l'aile nord fut agrandi par un notaire, Blanchet, et son gendre Radius. Après la Seconde Guerre mondiale, la fondation Suger s'y installe et lui donne son nom. Elle laisse place, suite à des difficultés financières, à une école privée de plein air, qui ferme ses portes en 1970. Rachetée par la municipalité, elle a été rénovée et elle accueille l'école municipale de musique, de danse et d'art dramatique[32].
  • Statue de Rébecca : En fonte peinte, elle orne le massif à droite de l'entrée de l'hôtel de ville depuis 1868 environ. Elle surmontait à l'origine une fontaine en pierre au milieu d'un carrefour circulaire lors de la création du lotissement du Parc[32].
  • Parc Cadet de Vaux, rue d'Ermont, est ouvert chaque jour du 1er octobre au 31 mars de 8h30 à 18h et du 1er avril au 30 septembre de 8h30 à 20h30.
  • Bois des Éboulures : Sur 55 hectares, il constitue un exemple réussi d'intégration d'une zone naturelle dans un périmètre urbain.
  • La ville de Franconville a été récompensée de deux fleurs au concours des villes et villages fleuris.

Équipements culturels

La ville dispose de l'Espace Saint-Exupéry, d'un bibliobus et d'une école municipale de musique, de danse et d'art dramatique.

L'Espace Saint-Exupéry

L'Espace Saint-Exupéry.

L'espace construit en 1980 et agrandi en 1996 comporte :

L'espace accueille chaque année des chanteurs en résidence et organise des rencontres « jeunes talents » afin de venir en aide à la création et à la diffusion.

Le centre Saint-Exupéry héberge également l'académie de danse de Franconville (ADF) dont la création remonte à 1977.

Le bibliobus

Il sillonne la commune et s'arrête périodiquement dans les quartiers et dans les écoles pour prêter divers documents mais surtout des livres. Il dessert la résidence Yvonne de Gaulle, le foyer AREPA et les quartiers de l'Épine Guyon, la Mare de Noues, Montédour et la Fontaine Bertin.

L'École municipale de musique, de danse et d'art dramatique

La Maison Suger.

Elle dispense des enseignements de musique, de danse et de théâtre. Cet établissement est installé dans la Maison Suger rénovée. L'établissement dispose de l'agrément du ministère de la culture et est un service public d'enseignement artistique.


Franconville au cinéma et à la télévision

Personnalités liées à la commune

Hippolyte Passy.
André Vaquier.
Jean-François Clervoy.

Politique

Culture et divertissement

  • Jean Daudin (début du XIVe siècle-1382), chanoine français, traducteur du poète et humaniste italien Pétrarque, est né à Franconville.
  • Marcel l'Enfant [34](1884-1963), peintre post-impressionniste qui vécut et eut son atelier chaussée Jules-César pendant 40 ans (1923-1963) in L'art moderne et ancien dans le canton de Taverny, 1945, bibliographie infra, et mention dans le BENEZIT, éd° 1976.
  • André Vaquier (1886-1976), archiviste-paléographe, historien, vécut de nombreuses années à Franconville. Il publia plusieurs études sur l'histoire de la commune et fut à l'origine de la création d'un musée communal (1975), aujourd'hui disparu.
  • Jean Daurand (1913-1989), comédien, l'inspecteur Dupuy de la série Les Cinq Dernières Minutes, exploita quelque temps un café à l'enseigne toute trouvée : Les Cinq Dernières Minutes, à Franconville, à la fin de sa vie.
  • Hassan Koubba (né en 1973), comédien, le lieutenant Micky Zafraoui de la série de TF1 Diane, femme flic, y fait son footing quotidien, le long du stade municipal, chaussée Jules-César.
  • Lorie (née en 1982), chanteuse et comédienne française, y a passé sa jeunesse.
  • Massacra (1987-1997), groupe de Death Metal français précurseur du genre.

Sports

Sciences

Religion

  • Jacques Baudoin (1630-1715), curé de Franconville pendant 54 ans[35].

Héraldique

Armes de Franconville

Les armes de Franconville se blasonnent ainsi :

Tiercé en bande, au premier d’azur semé de lys d’or, au deuxième d’argent à la francisque de sable posée dans le sens de la bande, au troisième de gueules à trois arbres d’or mouvant de la point

Ornements extérieurs : l’écu timbré de la couronne murale à trois tours crénelées d’or, maçonnée et ouverte de sable est soutenu par deux branches de noyer, tigées, feuillées et fruitées d’or, croisées en pointe en sautoir et liées du même.

Le 15 octobre 1964, les armoiries définitivement adoptées sont celles retenues par la direction des archives de France pour figurer sur les documents officiels de la ville.

Explication : L’azur semé de lys d’or indique l’appartenance à l’Île-de-France. La francisque est l’arme des francs qui ont donné leur nom à la ville. Les arbres d’argent évoquent la garenne et les branches de noyer les forêts qui couvraient le territoire.

Voir aussi

Bibliographie

  • Association « En passant par Franconville », En passant par Franconville-la-Garenne, 1986, 511 p., (ISBN 2950157505).
  • Daniel Bœuf et Maurice Menassade, L'art ancien et moderne dans le canton de Taverny, , Imprimerie Paris à Pontoise, 1945, 170 p.
  • Jean-Pierre Debard, Mémoire en images : Franconville, Éditions Alan Sutton, 2007
  • Henri Mataigne, Franconville-la-Garenne depuis le IXe siècle, Le livre d'Histoire, coll. « Monographie des villes et villages de France », (1re éd. 1927), 412 p. (ISBN 2843737346)
  • André Vaquier, Franconville en cartes postales anciennes, Bibliothèque européenne Zaltbommel (Pays-Bas), Diffusion SFL (Paris), 1975, 80 p.
  • André Vaquier, Si Franconville m'était conté, Bulletin de la Société historique de Pontoise, n° 23, 1977

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. « Communes limitrophes de Franconville (Val-d'Oise) » sur Géoportail.
  2. Météo France - Climatologie
  3. L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle distant de 25 kilomètres au sud-est en plaine constitue la station de référence pour le département du Val-d'Oise.
  4. Mémoire en images : Franconville, Jean-Pierre Debard, Éditions Alan Sutton, 2007
  5. Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Albert Dauzat et Charles Rostaing, Librairie Guénégaud, 1963
  6. Franconville-la-Garenne depuis le IXe siècle, Monographie des villes et villages de France, réédition de 2005
  7. Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, A. Dauzat et Ch. Rostaing, 1963
  8. En passant par Franconville-la-Garenne, 1986
  9. Selon l'abbé Lebeuf, les armes des Bateste étaient semblables à celles des Harcourt : « De gueules à deux fasces d'or ».
  10. Abbé Lebeuf
  11. En passant par Franconville-la-Garenne, 1986.
  12. a b et c Franconville-la-Garenne depuis le IXe siècle - Henri Mataigne - Imprimerie L. Paris - Pontoise - 1927
  13. Celle-ci deviendra par la suite la route royale de Paris à Rouen puis la route nationale 14
  14. http://assphilateliquelilloise.wifeo.com/documents/Correspondance-entre-les-dnominations-des-villes-sous-l.pdf Correspondance entre les dénominations des villes sous l'Ancien Régime et les appellations modifiées à la Révolution
  15. Mémoire de Caroline Levron, étudiante en master 1 de sociologie à l'université de Paris X-Nanterre sous la direction de Philippe Batifoulier.
  16. Page du service logement sur le site internet de la mairie
  17. Résultats complets de l'élection municipale du 9 mars 2008.
  18. Notice biographique de Francis Delattre sur le site internet de l'Assemblée nationale.
  19. Val-et-Forêt - Nouveau territoire
  20. http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/2/89/41/80/Elections/Resultats-du-2e-tour-de-l-election-regionale-d-Ile-de-Fran.pdf Résultats copmplets du second tour de l'élection régionale de 2010 à Franconville
  21. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  24. Site municipal d'Ermont - Les instances éducatives
  25. Inspection académique du Val-d'Oise
  26. Site de la paroisse de Franconville
  27. Site de l'Église adventiste du septième jour
  28. Journal 20 minutes, édition du 23 février 2005
  29. Journal 20 minutes, édition du 16 décembre 2005
  30. IAURIF - Sites et monuments historiques protégés
  31. également initiateur de la construction de la deuxième église de Franconville, Notre-Dame des Noues
  32. a b c et d Henri Bertin et Stéphane Gasser, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Franconville », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I,‎ , p. 279-291 (ISBN 2-84234-056-6).
  33. Site web de la médiathèque municipale
  34. Site internet dédié à Marcel l'Enfant
  35. Il est amusant de noter que la durée du « règne » du curé Baudoin, 54 ans, est la même que celle de... Louis XIV ( !) et que les deux hommes sont morts la même année à trois mois d’intervalle (1715).

Modèle:Palette Banlieue de Paris