Wikipédia:Sélection/France/Par région

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Alsace

La vieille ville depuis le pont sur l'Ill.
La vieille ville depuis le pont sur l'Ill.

Sélestat est une commune française située au centre de l'Alsace, dans le département du Bas-Rhin. Chef-lieu d'arrondissement et de canton, siège de la communauté de communes de Sélestat, elle comptait 19 181 habitants au dernier recensement en 2011 (population légale en vigueur au 1er janvier 2014), ce qui en fait la cinquième commune bas-rhinoise et la huitième commune alsacienne en nombre d'habitants. Ses habitants sont appelés les Sélestadiens. La commune est située dans la plaine d'Alsace, au pied des Vosges. Elle est traversée par l'Ill et son territoire est en grande partie couvert par les zones humides du Grand Ried.

Sélestat est mentionnée pour la première fois au VIIIe siècle. Ville libre du Saint-Empire, membre de la Décapole, Sélestat connaît un développement très rapide à la fin du Moyen Âge et au cours de la Renaissance. Elle devient d'ailleurs un foyer de l'humanisme. C'est alors la troisième ville alsacienne, dotée d'un port sur l'Ill et d'une ceinture de remparts. Elle souffre néanmoins des troubles liés à la Réforme, de la guerre des Paysans puis de la guerre de Trente Ans, à la suite de laquelle elle devient française.

Au cours de la période française, Sélestat est une ville militaire, fortifiée par Vauban. Elle est d'ailleurs assiégée deux fois par la Coalition au cours des guerres napoléoniennes. Les remparts sont détruits en 1874, peu après l'annexion de l'Alsace-Moselle par l'Allemagne. La croissance démographique n'est réellement perceptible qu'après la Seconde Guerre mondiale. Devenue un centre industriel, Sélestat est aussi un pôle commercial secondaire, à mi-chemin entre Strasbourg et Mulhouse et à une vingtaine de kilomètres de Colmar.

Sélestat est la troisième ville d'Alsace pour la richesse patrimoniale, derrière Strasbourg et Colmar. La ville possède par exemple deux grandes églises, un ensemble urbain médiéval, ainsi qu'une très riche collection d'ouvrages de la Renaissance conservée à la Bibliothèque humaniste. Sélestat est également dotée d'un important patrimoine naturel puisque le territoire communal est en grande partie inclus dans la réserve naturelle régionale de l'Illwald. La commune se trouve enfin à proximité de la route des vins d'Alsace et du château du Haut-Koenigsbourg.

Aquitaine

La fleur du dartrier, une plante à laquelle Jacques Delisse a consacré un mémoire.
La fleur du dartrier, une plante à laquelle Jacques Delisse a consacré un mémoire.

Jacques Delisse, né le à Dax et mort le à Bordeaux, est un botaniste et pharmacologue français qui participa à la première partie de l'expédition vers les Terres australes commandée par Nicolas Baudin au départ du Havre à compter du . Installé à bord du Naturaliste, il herborisa à Tenerife puis descendit à l'île de France, l'actuelle île Maurice, durant une escale qui vit plusieurs autres membres renoncer à la suite du voyage d'exploration scientifique dans lequel ils étaient engagés. Il demeura dans la colonie de l'océan Indien malgré la capture de cette dernière par les Britanniques, y ouvrit la première pharmacie connue et fut par la suite le cofondateur de la Société d'histoire naturelle de l'île Maurice et d'une banque appelée banque de Maurice. Il ne rentra en France avec ses enfants qu'à la mort de sa femme rencontrée sur place.

Auvergne-Rhône-Alpes

Vue du versant occidental du Néron depuis Sassenage.
Vue du versant occidental du Néron depuis Sassenage.

Le Néron est un sommet du département français de l'Isère culminant à 1 299 mètres d'altitude dans le massif de la Chartreuse, dans les Alpes. Parfois appelé Casque du Néron au XIXe siècle en raison de sa forme, son nom signifierait littéralement « le noir » et n'a de rapport ni avec l'empereur romain ni avec l'existence d'un poste antique à vocation de vigie et de refuge dans sa partie méridionale. La montagne a la forme d'une coque de bateau renversée avec une arête principale orientée du nord au sud très prononcée et se compose essentiellement de calcaire urgonien. Son exposition lui vaut de posséder notamment une flore méditerranéenne, bien que celle-ci ait été fragilisée par l'incendie de l'été 2003 qui a ravagé toute sa partie supérieure. La montagne fait d'ailleurs partie du parc naturel régional de Chartreuse.

L'extrémité méridionale du Néron est occupée par une grotte appelée balme de l'Hermitage. Le site, occupé dès le Néolithique, accueille à partir du Moyen Âge une luxueuse villa, transformée en château, qui passe tour à tour aux mains de riches familles et d'ordres religieux. À cette époque, les forêts sur les versants de la montagne sont intensivement exploitées pour alimenter les forges en charbon de bois et sont largement remplacées par des vignobles. Ainsi, au XIXe siècle, les premiers explorateurs scientifiques et militaires utilisent en partie les sentiers escarpés tracés par les bûcherons. Le Néron apparaît dans les Guides Joanne mais les victimes se multiplient rapidement et il acquiert une mauvaise réputation. La première traversée intégrale du nord au sud est réalisée en 1884 afin d'évaluer la possibilité d'établir des batteries militaires au sommet de la montagne. Finalement, la construction d'une route est lancée en 1891 pour mener à l'emplacement des batteries, qui sont achevées deux ans plus tard au nord de la montagne, en amont des gorges de la Vence. Dans le même temps, l'exploration du Néron mène à la découverte de l'ancien chemin romain en encorbellement et des vestiges de l'antique passerelle de dix mètres de longueur, dans les escarpements sud-est. Par la suite, des séries de fouilles archéologiques dirigées par Hippolyte Müller permettent la mise au jour de la citerne de l'ancienne vigie et de nombreux artéfacts. De nouveaux accidents conduisent à la création du comité dauphinois de secours en montagne, au balisage des sentiers, à la pose de câbles et, en 1911, à l'inauguration d'une nouvelle passerelle. Le chemin romain devient la voie principale du Néron en remplacement des couloirs instables de la face orientale et des sentiers escarpés du versant occidental. L'auberge Boujard, au hameau de l'Hermitage, est florissante dans la première moitié du XXe siècle. Toutefois, le château de la Balme est incendié en 1932 et définitivement abandonné. Après la Seconde Guerre mondiale, à l'exception de l'ouverture de quelques voies d'escalade autour des années 1970 et des chroniques suscitées par une œuvre représentant Lucky Luke sur une des cimes dominant l'agglomération de Grenoble, le Néron perd une grande partie de son attrait ; des arrêtés municipaux en interdisent régulièrement l'accès en raison des chutes de pierres et de l'abandon d'une grande partie des sentiers.

Bourgogne

Le vignoble de Bourgogne est un vignoble français situé exclusivement en Bourgogne sur les départements de l'Yonne, de la Côte-d'Or et de la Saône-et-Loire. Il s’étend sur 250 km de longueur du nord de Chablis au sud du Mâconnais.

Le vignoble bourguignon comprend cent appellations d'origines contrôlées (AOC) : 23 appellations « régionales », 44 appellations communales ou « village » (avec 562 appellations « premier cru » sur ces appellations village) et 33 appellations « grand cru ».

La surface de vignes représente 29 500 hectares (27 188 hectares en production dont 25 000 hectares en AOC). La production de cette région viticole donne 1 442 028 hectolitres de vin, pour environ 192 000 000 bouteilles commercialisées...

Bretagne

L'Oust à Josselin.
L'Oust à Josselin.

L'Oust est une rivière de l'ouest de la France, principal affluent de la Vilaine qu'elle rejoint à Redon en rive droite. Son cours, long de 145 kilomètres (ou de 155 kilomètres selon certaines sources), est entièrement situé en Bretagne dans les départements des Côtes-d'Armor, du Morbihan et d'Ille-et-Vilaine. La rivière, très artificialisée, fait partie intégrante, sur plus de 80 kilomètres, du canal de Nantes à Brest ; sa vallée revêt de pittoresques aspects lorsque, près de sa confluence avec la Vilaine, la rivière traverse l'Armorique appalachienne et offre un tracé en baïonnette formant une cluse. La vallée de l'Oust ne laisse pas apparaître de véritable unité historique mais revêt davantage l'aspect d'un agrégat de pays qui, par leur patrimoine (château de Josselin) ou la présence de lieux symboliques (bataille de Ballon), illustrent la longue histoire de la Bretagne.

L'économie de la vallée est fortement marquée par les activités liées à l'agriculture et à l'industrie agroalimentaire. Les nombreux élevages hors-sol installés dans le bassin versant ont contribué, par le rejet d'effluents, à une dégradation régulière de la qualité de l'eau. Si la concentration en nitrates reste élevée, la situation s'est toutefois améliorée comme l'atteste le repeuplement des rives de l'Oust par la loutre d'Europe.

Centre

Le canal d'Orléans à Chécy.
Le canal d'Orléans à Chécy.

Le canal d'Orléans est une ancienne voie d'eau navigable entièrement située dans le département français du Loiret. D’une longueur de 78,65 km, ce canal relie la Loire au canal du Loing et au canal de Briare. Il assure ainsi la continuité par voie d'eau entre Orléans et Paris vers le nord et Briare et les canaux du Centre vers le sud.

Un premier tronçon est creusé par Robert Mahieu entre Vieilles-Maisons-sur-Joudry et Buges entre 1676 et 1678, et ouvert au transport du bois et du charbon. La construction du canal jusqu’à la Loire est ensuite entreprise de 1681 à 1687, et est inaugurée en 1692. De 1692 à 1793, le canal est en plein essor. De 1 500 à 2 000 bateaux remontent chaque année la Loire depuis Nantes pour gagner Paris. En 1793, le canal devient bien national.

De 1908 à 1921, alors que le trafic de marchandises par voie fluviale est en pleine régression, des travaux de prolongation du canal entre Combleux et Orléans sont entrepris. Avec la disparition complète du trafic, le canal est déclassé en 1954 des voies navigables et entre dans le domaine privé de l’État.

Un mandat de gestion a été confié en 1984 au département du Loiret jusqu'en 2035. Celui-ci, après une étude stratégique en 2004, a engagé un lourd programme de réhabilitation ayant pour objectif une réouverture totale à la navigation de plaisance en 2020 et un aménagement des abords pour la randonnée pédestre et cycliste, avec en particulier la construction d'une véloroute.

Champagne-Ardenne

Agencement des installations de surface et souterraines autour des puits
Agencement des installations de surface et souterraines autour des puits

Le laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne (LSMHM), ou laboratoire de Bure, est un laboratoire de recherche souterrain à 500 mètres de profondeur localisé sur le territoire de la commune de Bure (Meuse) en France. Il est exploité par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).

En France, la solution de référence pour l’évacuation définitive des déchets radioactifs de haute activité et à vie longue est le stockage dans une formation géologique profonde de faible perméabilité. Les performances de sûreté à long terme d’un tel centre de stockage sont dépendantes des caractéristiques de la roche hôte. Les argilites (mélange d’argile et de quartz) du Callovo-Oxfordien (époque du Jurassique) possèdent a priori des caractéristiques physico-chimiques favorables. L’objet du laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne est donc l’étude de la couche d’argilite située à environ 500 m de profondeur dans l’est du bassin parisien, en vue de déterminer si ses caractéristiques sont cohérentes avec les objectifs de sûreté d’un centre de stockage implanté au sein de la zone de transposition.

Corse

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Franche-Comté

Le cheval Gauvain a deux pattes dans la légende de Joux et celle du Jura bernois. Dessin au crayon modifié sous GIMP.
Le cheval Gauvain a deux pattes dans la légende de Joux et celle du Jura bernois. Dessin au crayon modifié sous GIMP.

Le cheval Gauvin ou Gauvain - chevau Gauvin en patois jurassien ou tchevâ Gâvïn en patois suisse - est un cheval légendaire et maléfique propre à la région française de Franche-Comté et à la Suisse. Rejoignant les chevaux légendaires du Jura], le cheval Gauvin semble avoir été une sorte de croquemitaine pour les enfants et un présage de mort.

Il est réputé se promener le long de cours d’eau, dans les forêts ou dans les cimetières, et tenter de tuer les personnes qui l’enfourchent en les noyant ou en les précipitant dans un gouffre. Mais les légendes varient, ainsi dans le Jura suisse , on le décrit traversant les villages dans un bruyant galop et enlevant les jeunes filles.

On trouve mention de ce cheval en 1854 par Désiré Monnier qui rapporte la légende de Chamblay, mais il est également connu à Montbarrey, Gillois, Augerans, Joux, Dole ou encore dans la forêt de Chaux.


Guadeloupe

Portrait de Théodore-Augustin Forcade.
Portrait de Théodore-Augustin Forcade.

Théodore-Augustin Forcade (né à Versailles le – décédé à Aix-en-Provence le ) est un religieux français.

Considéré comme un grand voyageur, il est tour à tour vicaire apostolique de Tōkyō (Japon) de 1846 à 1852, puis évêque de Basse-Terre (Guadeloupe) de 1853 à 1860, évêque de Nevers de 1860 à 1873 et enfin archevêque d'Aix-en-Provence de 1873 à 1885. Évêque à Nevers, il contribue à éveiller la vocation de Bernadette Soubirous dans les années 1860.

Il s'éteint à Aix-en-Provence des suites du choléra, après avoir été contaminé au contact de malades qu'il venait réconforter.

Guyane

La Montagne d'Or ou mine de la Montagne d'Or est un projet d'exploitation minière d'une concession aurifère de l'Ouest de la Guyane porté par la Compagnie Minière Montagne d'Or, une co-entreprise de la société junior canadienne Columbus Gold, chargée de l'exploration, et la société russe Nordgold, chargée de l'extraction.
Coupe dans le sol de Guyane, sur la route de Cacao.
Coupe dans le sol de Guyane, sur la route de Cacao.

Le projet est contesté par des citoyens, des élus et des associations, en particulier les organisations amérindiennes et le collectif Or de question.

Île-de-France

Schéma des voies navette et des Fêtes entre les lignes 3 bis et 7 bis.
Schéma des voies navette et des Fêtes entre les lignes 3 bis et 7 bis.

La voie des Fêtes et la voie navette du métro de Paris sont deux tunnels de raccordement à voie unique entre les lignes 3 bis à la station Porte des Lilas, et 7 bis aux stations Place des Fêtes et Pré-Saint-Gervais, situés dans le 19e arrondissement de Paris.

La voie des Fêtes tient son nom de la station dans laquelle elle prend naissance ; c'est sur cette voie que l'on trouve notamment la station fantôme Haxo, qui n'a jamais été ouverte au public. La voie navette tient, elle, son nom d'une navette reliant les terminus des lignes 3 et 7 (aujourd'hui 3 bis et 7 bis) de 1921 à 1939. Durant les années 1950, elle sert de terrain d'expérimentation pour la RATP, notamment pour les premiers essais de pilotage automatique en 1951, puis du premier prototype au monde de métro sur pneumatiques, le MP 51, de 1952 à 1956.

Languedoc-Roussillon

Vue intérieure du stade lors du match entre l'Australie et les Fidji lors de la Coupe du monde de rugby à XV en 2007
Vue intérieure du stade lors du match entre l'Australie et les Fidji lors de la Coupe du monde de rugby à XV en 2007

Le stade de la Mosson est un stade de football situé à Montpellier, en France. Depuis la Coupe du monde de football de 1998, son nom officiel est stade de la Mosson-Mondial 98. Inauguré en 1972, il est, depuis 1974, le stade résident du Montpellier Hérault Sport Club, la principale équipe de football de Montpellier.

Géré par la communauté d'agglomération de Montpellier, il a connu de nombreuses rénovations. L'ensemble des tribunes du stade actuel est construit entre 1988 et 1997, ce qui porte sa capacité d'accueil à 35 500 places assises et lui permet d'accueillir la Coupe du monde de football. La dernière rénovation date de 2007 pour la Coupe du monde de rugby ; sa capacité est alors ramenée à 32 939 places assises. Dixième stade français au nombre de places proposées, l'enceinte est donc également utilisée pour des matchs de rugby à XV. Situé dans le quartier de La Paillade, il doit son nom à la rivière Mosson, qui coule à proximité, et dont les crues, lors d'orages cévenols, peuvent provoquer des dégâts au stade.

Limousin

Image de synthèse du cratère quelques années après l’impact.
Image de synthèse du cratère quelques années après l’impact.

L’astroblème de Rochechouart-Chassenon (entre la Haute-Vienne et la Charente, France), aussi surnommé la météorite de Rochechouart, est un ensemble de marques laissées par l’impact d’un astéroïde tombé il y a environ 214 millions d’années.

L’astéroïde, d’un kilomètre et demi de diamètre, percute la Terre à une vitesse d’environ 20 kilomètres par seconde, au lieu-dit de La Judie, dans la commune de Pressignac en Charente. Il laisse un cratère d’au moins 21 kilomètres de diamètre, et ravage tout à plus de 100 kilomètres à la ronde. Des éjectas retombent à plus de 450 kilomètres de là. L’impact modifie également les roches du sous-sol sur plus de 5 kilomètres de profondeur.

L’érosion a complètement effacé toute trace dans le relief et seul le léger détour de la Vienne vers le sud dans la commune de Chassenon pourrait lui être attribué. Par contre, le sous-sol conserve de nombreuses roches fracturées, fondues, remuées, que l’on appelle des brèches. Ces roches particulières ont été utilisées pour la construction des monuments gallo-romains, comme les thermes de Chassenon, ainsi que des habitations et monuments dans toute la région.

En 1969, François Kraut géologue au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) fait officiellement état de l’existence du cratère d’impact dans la revue de la société Geologica Bavarica en Allemagne. Cette publication mettait fin au mystère qui entourait l’origine de ces roches et durait depuis leur première analyse scientifique au début du XIXe siècle.

L’astroblème de Rochechouart est la première structure d’impact terrestre à avoir été découverte uniquement par l’observation des effets du choc sur les roches alors qu’aucune structure topographique circulaire n’est identifiable.

Lorraine

Le géologue et paléontologue Nicolas Théobald à Besançon en 1976.
Le géologue et paléontologue Nicolas Théobald à Besançon en 1976.

Nicolas Théobald, né à Montenach (Alsace-Lorraine) le et mort à Obernai (Bas-Rhin) le (à 77 ans), est un géologue, paléontologue et entomologiste français.

Il est surtout connu pour l'orientation nouvelle de sa thèse d'État sur Les Insectes fossiles des Terrains oligocènes de France (1937). Il a découvert plusieurs genres et plus de 300 espèces d'insectes ; toutefois, ces fossiles étant souvent très proches des espèces actuelles, ce n'est pas leur valeur stratigraphique qui est mise en avant, mais leur signification biogéographique, permettant de déterminer les caractères climatiques et environnementaux de leurs milieux de vie et de décrire les paysages de la « France » oligocène.

Il est aussi un spécialiste de l'histoire géologique de tout le bassin du Rhin moyen et de la Moselle. Il insiste sur les preuves de mouvements tectoniques quaternaires principalement dans le fossé rhénan.

Agrégé de sciences naturelles, il a très tôt la vocation d'enseigner et, comme professeur de géologie à l'Université de Sarrebruck, puis à l'Université de Besançon, forme de nombreux chercheurs, tout en attirant l'attention sur la nécessaire protection des ressources en eau potable et des milieux naturels fragiles.

Martinique

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Midi-Pyrénées

Albi est une commune française, située dans le département du Tarn et la région Midi-Pyrénées.

Ses 51 800 habitants (88 000 pour l’agglomération constituée par la communauté d’agglomération de l’Albigeois) sont appelés les Albigeois et Albigeoises. La banlieue s’étend vers Arthès et St-Juéry. Albi est surnommée la ville rouge du fait de la couleur des briques de sa cathédrale et de son centre ancien.

Albi est une ville d’art et d’histoire avec la cité épiscopale composée de la cathédrale Sainte-Cécile et du Palais de Berbie qui domine le centre-ville. Ville natale d’Henri de Toulouse-Lautrec, elle abrite un musée regroupant une très importante collection d’œuvres du peintre post-impressionniste. Enfin, Albi est surtout un haut-lieu historique dont le nom a été donné aux adeptes du catharisme, les Albigeois, qui subirent une répression violente au XIIIe siècle de la part de l’Église catholique romaine connue sous le nom de Croisade des Albigeois.

Nord-Pas-de-Calais

Portrait en buste de Maximilien de Robespierre
Maximilien de Robespierre

Maximilien Marie Isidore de Robespierre, ou Maximilien Robespierre, né le à Arras (Artois) et mort guillotiné le à Paris, place de la Révolution, était un avocat et un homme politique français.

Aîné de quatre enfants, il perd sa mère à l'âge de six ans. Puis son père abandonne ses enfants, et il est pris en charge par son grand-père maternel. Après d'excellentes études au collège d'Arras et au collège Louis-le-grand de Paris, licencié en droit, il devient avocat et s'inscrit en 1781 au Conseil provincial d'Artois, occupant même un temps la charge de juge au tribunal épiscopal.

Élu député du Tiers état aux États généraux de 1789, il devient bientôt l'une des principales figures des « démocrates » à l'Assemblée constituante, défendant l'abolition de l'esclavage et de la peine de mort, le droit de vote des gens de couleur, des juifs ou des comédiens, ainsi que le suffrage universel et l'égalité des droits, contre le marc d'argent. Son intransigeance lui vaut bientôt d'être surnommé « l'Incorruptible ». Membre du club des Jacobins dès ses origines, il en est le plus illustre membre et l'une des figures de proue. Après la scission des Feuillants, il contribue à sa réorganisation et lui permet grandement de conserver le soutien de la plupart des sociétés affiliées de province...

Basse-Normandie

Odon de Bayeux (à gauche) conversant avec le duc Guillaume et son frère Robert (à droite)
Odon de Bayeux (à gauche) conversant avec le duc Guillaume et son frère Robert (à droite)

Odon de Conteville dit Odon de Bayeux, parfois prénommé Eudes (v. 1030 ou ap. 1035 – , Palerme), est un noble normand qui, grâce à sa parenté avec Guillaume le Conquérant, devint évêque de Bayeux, puis l'un des hommes les plus riches et puissants de l'Angleterre nouvellement conquise. Agissant comme régent d'Angleterre à plusieurs reprises durant les absences du roi, il fut aussi comte de Kent (1067-1082, 1087-1088).

Personnage fameux pour son ambition, son implacabilité et son énergie, mais à la réputation contrastée, il tomba soudainement en disgrâce et fut emprisonné pendant cinq ans, de 1082 à 1087. Il est très probablement le commanditaire de la Tapisserie de Bayeux, l'œuvre brodée qui dépeint la conquête normande de l'Angleterre.

Haute-Normandie

Le Pays de Caux est une région naturelle de Normandie appartenant au Bassin parisien. Il s’agit d’un plateau crayeux sis en Haute-Normandie, délimité au sud par la Seine, à l’ouest et au nord par les falaises de la Côte d’Albâtre et à l’est par les hauteurs dominant les vallées de la Varenne et de l’Austreberthe. Son territoire occupe toute la partie occidentale du département de la Seine-Maritime.

Le nom du Pays de Caux provient d’une tribu celte, les Calètes, qui occupe le territoire avant la présence romaine. Il est conquis en 56 av. J.-C. par les légions de Jules César avant d’être intégré à la Lyonnaise par l’empereur Auguste. À la chute de Rome au Ve siècle, les peuplades franques qui s’y installent encouragent le développement du monachismeabbaye de Saint-Wandrille (649), de Jumièges, de Fécamp (709) – et substituent le pagus à la civitas, avant son intégration à l’Empire carolingien. À partir de la fin du VIIIe siècle, des pillards vikings dévastent la région, puis s’y implantent, en fondant le duché de Normandie, en 911. Intégré en même temps que le duché au royaume de France en 1204, le pays de Caux est particulièrement frappé par les effets de la Guerre de Cent Ans et des guerres de religion, les Cauchois comme les autres Normands s’étant convertis au protestantisme en grand nombre. Au XXe siècle, après le débarquement allié en Normandie, un bombardement massif ravage la ville du Havre en .

Pays de la Loire

Vue de l'allée d'accès à la villa Lemot.
Vue de l'allée d'accès à la villa Lemot.

Le domaine de la Garenne Lemot est un parc situé sur les communes de Gétigné et Clisson en Loire-Atlantique et de Cugand en Vendée. Il a été créé par le sculpteur François-Frédéric Lemot au début du XIXe siècle. L'ensemble se veut un hommage aux paysages et à l'architecture de l'Italie. Le domaine se compose d'une villa néo-palladienne surplombant la vallée de la Sèvre nantaise ainsi que des bois et des jardins où sont érigés des fabriques et des statues rappelant le style Antique ainsi que les maisons du jardinier et du portier de style italianisant.

Le conseil général de la Loire-Atlantique achète le domaine à la famille Lemot en 1968. Il est inscrit au titre des monuments historiques l'année suivante, et classé par étapes depuis 1988. Aujourd'hui, c'est un lieu de promenade et un centre culturel où sont régulièrement organisés des expositions d'art contemporain et des spectacles.

Picardie

Le tramway d'Eu-Le Tréport-Mers fut mis en service en 1902 aux confins des départements de la Seine-Inférieure (aujourd'hui Seine-Maritime) et de la Somme et assura le transport des riverains et des touristes entre les trois villes pendant plus de trente ans. Avant la Première Guerre mondiale, moyen de transport populaire, le tramway, à voie métrique, véhiculait près de 500 000 voyageurs par an et des projets d'extension en direction des stations touristiques voisines de la côte d'Albâtre étaient envisagés.

Le conflit, le manque de modernisation, la concurrence des automobiles et des autobus conduisirent à un lent déclin du trafic durant les années 1920 et au début des années 1930. Le tramway dut arrêter son exploitation à la fin de l'année 1934 non sans avoir marqué durablement la mémoire locale.

Poitou-Charentes

La Charente est un département français créé en 1790 sur des critères géographiques (le bassin supérieur et moyen du fleuve Charente). Ce territoire, au cours de la période historique, n'a jamais connu d'unité, ni politique, ni religieuse, ni judiciaire. La coupure entre l'Angoumois à l'est, autour d'Angoulême, et la Saintonge à l'ouest, autour de Cognac, qui existait déjà chez les Celtes et a perduré jusqu'à la Révolution, n'a d'ailleurs pas totalement disparu.

Zone de plaine parcourue par un fleuve calme, la Charente est parsemée de nombreux sites qui attestent un peuplement dès le Paléolithique qui s'est continué sans interruption au Néolithique puis à l'âge du fer. Après une période gallo-romaine florissante, le haut Moyen Âge voit la poursuite de la christianisation et le bas Moyen Âge la construction d'églises romanes dans chaque village. Durant la guerre de Cent Ans la Charente sert un temps de frontière entre le domaine du roi d’Angleterre et celui du roi de France. Le territoire est ravagé plusieurs fois. Après une période de prospérité, en particulier sous François Ier, les guerres de religion puis l'exode des protestants paralysent l'économie qui doit attendre Napoléon III pour redevenir florissante avec le cognac et l'industrialisation (fonderies, papeteries) à Angoulême.

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Le mont Ventoux (face Nord) vu depuis les Baronnies.
Le mont Ventoux (face Nord) vu depuis les Baronnies.

Le mont Ventoux est un sommet situé dans le département français de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Culminant à 1 910 mètres, il fait environ 25 kilomètres de long sur un axe est-ouest pour 15 kilomètres de large sur un axe nord-sud. Surnommé le Géant de Provence ou le mont Chauve, il est le point culminant des monts de Vaucluse et le plus haut sommet de Vaucluse. Son isolement géographique le rend visible sur de grandes distances. Il constitue la frontière linguistique entre le nord et le sud-occitan.

Avant d'être parcourue par trois routes principales, qui ont permis le développement du tourisme vert et des sports de pleine nature aussi bien en été qu'en hiver notamment avec l'organisation de grandes courses cyclistes, de bolides motorisés ou autres événements, la montagne était sillonnée de drailles tracées par les bergers à la suite de l'essor de l'élevage ovin entre le XIVe et le milieu du XIXe siècle. Ces chemins ont désormais été transformés en sentiers de randonnée, à l'instar des GR 4 et GR 9.

Sa nature essentiellement calcaire et de nombreux pierriers dans la partie sommitale expliquent la remarquable blancheur du sommet. La montagne présente également une intense karstification due à l'érosion par l'eau. Les précipitations y sont particulièrement abondantes au printemps et à l'automne. L'eau de pluie s'infiltre dans des galeries et rejaillit au niveau de résurgences au débit variable telles la fontaine de Vaucluse ou la source du Groseau. Le mont Ventoux est soumis à un régime méditerranéen dominant, responsable parfois l'été de températures caniculaires, mais l'altitude induit aussi une grande variété de climats, de sommet au climat de type montagnard, en passant par un climat tempéré à mi-pente. En outre, le vent peut être très violent et le mistral souffle pratiquement la moitié de l'année. Cette géomorphologie et ce climat particuliers en font un site environnemental riche et fragile, constitué de nombreux étages de végétation, comme en témoigne son classement en réserve de biosphère par l'UNESCO et en site Natura 2000.

Si des peuplements humains sont avérés au niveau des piémonts durant la Préhistoire, la première ascension documentée jusqu'au sommet serait l'œuvre, le , du poète Pétrarque depuis Malaucène sur le versant nord. Il ouvre la voie, plus tard, à de nombreuses études à caractère scientifique. Par la suite, pendant près de six siècles, le mont Ventoux va être intensément déboisé, au profit des constructions navales à Toulon, des fabricants de charbon de bois et des éleveurs ovins. Durant la Seconde Guerre mondiale, la montagne abrite le maquis Ventoux. Depuis 1966, le sommet est coiffé d'une tour d'observation de plus de quarante mètres de haut surmontée d'une antenne TDF.

Alors que l'élevage ovin a presque disparu, l'apiculture, le maraîchage et la viticulture, la récolte des champignons parmi lesquels la truffe, ainsi que la culture de la lavande sont toujours pratiqués.

En raison de ces particularités, le mont Ventoux est une figure symbolique importante de la Provence ayant alimenté récits oraux ou littéraires, et maintes représentations graphiques artistiques ou scientifiques.

La Réunion

Le Formica Leo vu depuis le rempart de Bellecombe.
Le Formica Leo vu depuis le rempart de Bellecombe.

Le Formica Leo est un petit cône volcanique adventif du Piton de la Fournaise, le volcan actif de l’île de La Réunion, un département d’outre-mer français dans l’océan Indien. Il est situé au cœur du massif du Piton de la Fournaise sur le fond de la caldeira appelée Enclos Fouqué et en contrebas du passage de montagne nommé Pas de Bellecombe, le site naturel le plus touristique de l’île. D’une vingtaine de mètres de hauteur relative, il y culminerait, d’après les cartes de l’Institut national de l'information géographique et forestière, à 2 218 mètres d’altitude.

Si l’on en croit Honoré de Crémont, qui fut ordonnateur de Bourbon, le Formica Leo s’est formé sous les yeux du chasseur d’esclaves Jean Dugain lors d’une éruption volcanique exceptionnelle en 1753 mais n’a été approché pour la première fois que le lorsque Joseph Hubert a effectué la première traversée documentée de l’Enclos après être descendu le long du rempart de Bellecombe. Selon Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent, botaniste voyageur à l’origine de sa première description scientifique connue, c’est ce même savant qui a ensuite baptisé le petit cône en se référant au fourmi-lion, un insecte dont le nom scientifique aurait pu être Formica-leo.

Surmonté par deux petits cratères volcaniques presque circulaires, le Formica Leo rappelle toujours, de par sa forme actuelle, le piège du névroptère. Cependant, il est soumis à une importante érosion due au nombre élevé de randonneurs qui gravissent tous les jours ses pentes composées de scories rougeâtres depuis les sentiers voisins, lesquels sont très fréquentés. Attractif et accessible, le petit cône aux teintes changeantes constitue en effet une icône du tourisme à La Réunion.