Michel Sapin
Michel Sapin | |
Michel Sapin, le 2 février 2013. | |
Fonctions | |
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Ministre des Finances et des Comptes Publics 30e ministre des Finances de la Ve République | |
En fonction depuis le (10 ans, 1 mois et 4 jours) |
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Président | François Hollande |
Gouvernement | Manuel Valls I et II |
Prédécesseur | Pierre Moscovici |
Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social | |
– (1 an, 10 mois et 15 jours) |
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Président | François Hollande |
Gouvernement | Jean-Marc Ayrault I et II |
Prédécesseur | Xavier Bertrand |
Successeur | François Rebsamen |
Ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l'État | |
– (2 ans, 1 mois et 9 jours) |
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Président | Jacques Chirac |
Gouvernement | Lionel Jospin |
Prédécesseur | Émile Zuccarelli |
Successeur | Jean-Paul Delevoye |
Ministre de l'Économie et des Finances 15e ministre des Finances de la Ve République | |
– (11 mois et 25 jours) |
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Président | François Mitterrand |
Gouvernement | Pierre Bérégovoy |
Prédécesseur | Pierre Bérégovoy |
Successeur | Edmond Alphandéry |
Ministre délégué auprès du garde des Sceaux | |
– (10 mois et 16 jours) |
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Président | François Mitterrand |
Gouvernement | Édith Cresson |
Prédécesseur | Georges Kiejman |
Député de la 1re circonscription de l'Indre | |
– (4 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Élection | |
Législature | XIIIe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Jean-Yves Hugon |
Successeur | Jean-Paul Chanteguet |
Député des Hauts-de-Seine (département puis 4e circonscription) | |
– (5 ans et 3 mois) |
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Législature | VIIIe et IXe (Cinquième République) |
Successeur | Michel Thauvin |
Député de de la 1re circonscription de l'Indre | |
– (4 ans, 9 mois et 11 jours) |
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Législature | VIIe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Michel Aurillac |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Boulogne-Billancourt (Seine) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS |
Diplômé de | ENS, ENA |
Profession | Haut fonctionnaire |
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Michel Sapin, né le à Boulogne-Billancourt (Seine), est un homme politique français.
Membre du Parti socialiste, il a été député de l'Indre et des Hauts-de-Seine, ministre délégué auprès du ministre de la Justice ( - , gouvernement Édith Cresson), ministre de l'Économie et des Finances ( - mars 1993, gouvernement Pierre Bérégovoy) et ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l'État (gouvernement Lionel Jospin). Il a aussi été président du conseil régional du Centre de 1998 à 2000 puis de 2004 à 2007. Il est élu en 2007 député de l'Indre et fut maire d'Argenton-sur-Creuse. De mai 2012 à mars 2014, il est ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social dans le gouvernement Ayrault. Le il est nommé ministre des Finances et des Comptes publics du gouvernement Manuel Valls I[1].
Biographie
Origines et formation
Michel Sapin est le fils unique[2] de Claude Sapin, cadre supérieur (ingénieur) de droite[2], et de Claude Garteiser, mère au foyer[2],[3],[4].
Son arrière-grand-père (Camille Sapin) et son grand-père sont également ingénieurs. L'arbre généalogique comprend des officiers, des industriels, des bourgeois et des petits nobles dont deux gardes du corps du Roi sous la Restauration et un apothicaire à Elbeuf, par lequel Michel Sapin descend du roi Philippe III le Hardi[5],[4].[pertinence contestée]
Étudiant au lycée Henri-IV, Michel Sapin milite au sein des Comités d'action lycéens, groupe d'ultra gauche animé par le trotskyste Maurice Najman. Il entre à l'École normale supérieure en 1974, dans la section lettres[6] et à l'I.E.P. de Paris en 1975, puis à l'ENA en 1978, promotion Voltaire (qui compte aussi François Hollande, Ségolène Royal, Dominique de Villepin, Renaud Donnedieu de Vabres, Henri de Castries, Jean-Pierre Jouyet, Pierre Mongin et Pierre-René Lemas).
À sa sortie de l'ENA, il est affecté au tribunal administratif de Paris[7].
Carrière politique
Michel Sapin adhère au PS en 1975 sur la ligne réformiste, nouvelle gauche de Michel Rocard[4].
Membre du bureau national du PS, il a été
- secrétaire national aux questions économiques (1997 - 1998)[8] ;
- secrétaire national à l'emploi ( - mars 2000) ;
- responsable national à la Trésorerie auprès du Premier secrétaire (depuis ) ;
- secrétaire national à l'économie et à la fiscalité (depuis le ).
Il soutient la candidature de Ségolène Royal à l'investiture du PS pour l'élection présidentielle de 2007. Le , à la suite de la démission d'Éric Besson, qui contestait la campagne de Ségolène Royal, il succède à celui-ci au poste de secrétaire national du PS chargé de l'économie.
En novembre 2011, François Hollande, candidat PS à l'élection présidentielle, en fait un élément clef de son équipe de campagne en le nommant chargé du projet présidentiel.
Mandats électifs
Conseils municipaux
- 1989 - 1994 : conseiller municipal de Nanterre.
- Maire d'Argenton-sur-Creuse de 1995 à 2001 et de 2002 à 2004. Premier adjoint au maire d'Argenton-sur-Creuse en 2001-2002 et de 2004 à 2007. En 2007, il est de nouveau élu maire par le conseil municipal, réélu après les municipales de mars 2008, il démissionne le 25 juin 2012. Il est depuis 2012 adjoint au maire.
- Président de la communauté de communes du pays d'Argenton-sur-Creuse de 1998 à 2012.
Conseiller général
- Membre du conseil général de l'Indre de mars 1998 à mars 2004 (non candidat à sa propre succession aux élections cantonales de mars 2004)
Conseiller régional
- Membre du conseil régional d'Île-de-France de 1992 à 1994.
- Membre du conseil régional du Centre de 1981 à 1986 puis de 1992 à 1994.
- Président du conseil régional du Centre du 6 avril 1998 à avril 2000 élu à la majorité relative à la suite de la démission forcée de Bernard Harang qui avait été élu avec les voix du Front national[4], puis du à août 2007. Il démissionna de cette présidence pour cause de cumul de mandats, à la suite de son élection comme député de l'Indre.
Député à l'Assemblée nationale
- Député de la première circonscription de l'Indre (1981-1986)[9] après sa victoire au deuxième tour contre Michel Aurillac, député sortant RPR avec 29 013 voix (54,18%) contre 23 919[4].
Il fut secrétaire (1983-1984), puis vice-président de l’Assemblée nationale 1984-1985);
- Député des Hauts-de-Seine (1986-1991, réélu le ) dans la quatrième circonscription avec 21 160 voix (54,97%) contre 17 328 à Christian Dupuy, maire RPR de Suresnes[4].
Vice-président du groupe socialiste de l'Assemblée nationale. Président de la commission des lois (1988-1991);
Éliminé au premier tour lors des élections législatives du 21 mars 1993[4].
- Député de la première circonscription de l'Indre du au à la suite de sa victoire avec 17 175 voix (50,55%) contre 16 801 face au député sortant Jean-Yves Hugon(UMP)[4].
Fonctions ministérielles
- Ministre délégué auprès du ministre de la Justice ( - ) dans le gouvernement Édith Cresson ;
- Ministre de l'Économie et des Finances ( - mars 1993) dans le gouvernement Pierre Bérégovoy, il eut à affronter les deux crises monétaires provoquées par le succès relatif du « oui » au traité de Maastricht ;
- Ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l'État ( - ) dans le gouvernement Lionel Jospin ;
- Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault.
Michel Sapin a quitté sa place de député de Suresnes en 1991 pour le poste de ministre délégué chargé de la Justice avant d'endosser le ministère de l'Économie et des Finances entre 1992 et 1993. De son passage à cette fonction, il laisse une loi dite « loi Sapin », promulguée en , luttant contre la corruption : les plafonds de dépense sont diminués, les moyens d'enquête sur les malversations renforcés, la transparence des comptes des partis accentuée, la corruption en matière de commande publique est combattue. La loi Sapin a notamment transformé les règles économiques du marché publicitaire, régissant de façon très stricte les relations entre annonceurs, agences et médias et bouleversant le modèle d'entreprise des agences de publicité qui, jusque-là, se rémunéraient partiellement grâce à des marges inconnues des annonceurs et rétrocédées par les médias.
Michel Sapin a fait l'objet d'une enquête pour « complicité de répartition de dividendes fictifs » par les magistrats Jean-Pierre Zanoto et Philippe Courroye, chargés de l'instruction sur le volet financier de l'affaire du Crédit Lyonnais, banque publique alors sous sa tutelle quand il était Ministre de l'Économie[10],[11]. Ces juges saisirent la Cour de Justice de la République[12],[13],[14].
Ministre du Travail à partir de 2012, il lance les contrats de génération et emplois d’avenir promis par le candidat Hollande[15]. Il a à son actif l'organisation de deux conférences sociales et d'un accord sur la sécurisation de l'emploi[16], offrant une meilleure complémentaire santé et couverture chômage, taxant légèrement les contrats courts et modifiant les plans de sauvegarde de l'emploi pour plus de dialogue entre direction et patronat et moins de contestation en justice. Cet accord obtenu entre syndicats et patronat marque selon Le Monde, tout comme l'accord du 14 décembre 2013 renforçant les droits à la formation professionnelle, une avancée dans le dialogue social[17], méthode revendiquée par François Hollande. Il porte également les réformes reportés par ses prédécesseurs du financement des syndicats et de la représentativité patronale[15]. En revanche, il échoue à concrétiser la promesse présidentielle de l'inversement de la courbe du chômage en 2013, dont il avait fait sa priorité, la repoussant à 2014[17].
Il réforme l'Inspection du travail. Sa réforme, appelée réforme pour un "ministère fort" a une double ambition : ouvrir la possibilité de sanctions administratives lors d'infractions au code du travail et hiérarchiser l'inspection du travail. Il arrive à convaincre certains syndicats du bienfondé de sa réforme notamment par la promesse d'un passage en grade automatique des contrôleurs du travail en inspecteurs du travail néanmoins la menace de la perte de l'indépendance de l'inspection du travail par l'introduction de responsables d'unité territoriale nommés par la hiérachie pour piloter les inspecteurs du travail lui vaut le refus de la grande majorité des syndicats (CGT, SNU, FO et SUD). Malgré l'échec du dialogue social, il tente d'abord de l'introduire au sein de la loi sur la formation professionnelle. Il subit un nouvel échec au sénat le 20 février 2014, 201 sénateurs votent contre cette disposition estimant notamment tout à la fois qu'il s'agit d'un cavalier législatif et que l'indépendance de l'inspection du travail est réellement menacée par l'introduction dans la ligne hiérarchique des responsables d'unité territoriale. Michel Sapin passe, alors, en force en passant le même texte sous forme de décret publié au JO le 21 mars 2014, prétextant qu'il ne s'agit que d'une simple organisation des services.
Le , il est nommé au sein du gouvernement de Manuel Valls à la tête d'un ministère inédit, couvrant les Finances et les Comptes publics[15].
Fonction nominative
- Membre du Conseil de la politique monétaire de la Banque de France ( - ).
Vie privée
Divorcé de Yolande Millan, épousée le 29 octobre 1982, Michel Sapin a trois enfants [18] : François, Laurian et Clément [3].
En décembre 2011, Michel Sapin s'est marié, en deuxièmes noces, avec Valérie Scharre, dite Valérie de Senneville, journaliste au quotidien Les Échos[19], divorcée du vicomte Benoît Denis de Senneville [5], diplômée de l'IEP de Paris et ancienne juriste d'entreprise chez Goodyear et Seat[20]. François Hollande, alors député et président du Conseil général de Corrèze, est son témoin de mariage[2].
Le couple s'est séparé au début de l'année 2014[21].
Patrimoine
Michel Sapin est millionnaire en euros[22],[23],[24] et possède, d'après sa déclaration de patrimoine une maison d'habitation à Argenton-sur-Creuse (700 m2) d'une valeur de 400 000 euros, 995 000 euros de propriétés agricoles, terres, bois, bâtiments d’exploitation et maisons d’habitation à Argenton-sur-Creuse, Celon,Neuvy-Saint-Sépulchre et Buxières-d’Aillac pour un total de 433 hectares [25], un appartement dans le septième arrondissement de Paris estimé à 600 000 euros, une maison d'habitation de 111 m2 à Notre-Dame-de-Bellecombe valorisée à 280 000 euros, et une maison d'habitation à L'Île-d'Yeu de 120 m2 valorisée à 320 000 euros[26].
Notes et références
- Royal, Montebourg, Hamon... l'équation risquée de Manuel Valls, Le Monde, 2 avril 2014.
- Michel Sapin, l'employé de l'année, Libération,
- http://www.economie.gouv.fr/caef/michel-sapin
- http://fr.groups.yahoo.com/neo/groups/genindre/conversations/topics/40708
- http://books.google.fr/books?id=56vtO514VyAC&pg=PT327&lpg=PT327&dq=yolande+millan+sapin&source=bl&ots=x6MJs7W_Cc&sig=tQNnEjXPf8f_QPAFUJmNdToEcl4&hl=fr&sa=X&ei=HPvFUvD7O4Kp0QXcqoGgDQ&ved=0CDgQ6AEwBDgK#v=onepage&q=yolande%20millan%20sapin&f=false
- http://www.rue89.com/2011/11/16/du-berry-aux-portes-de-lelysee-michel-sapin-lami-de-35-ans-226589
- http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Portrait-de-Michel-Sapin-nouveau-ministre-du-Travail-511631
- Il tente alors, en vain, de défendre l'idée, hétérodoxe à la gauche, de promotion de l'actionnariat salarié.
- Michel Sapin, la victoire surprise d'un jeune rocardien, Le Figaro, 20 août 2012.
- http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20010327.OBS2883/enquete-contre-michel-sapin-dans-l-affaire-du-lyonnais.html
- Les protagonistes de l'affaire du Crédit lyonnais - Le Monde -
- http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2007-01-22/credit-lyonnais-michel-sapin-poursuivi/917/0/69215
- http://www.lesechos.fr/02/10/2000/LesEchos/18248-112-ECH_affaire-credit-lyonnais---michel-sapin-et-edmond-alphandery-mis-en-cause.htm
- http://www.liberation.fr/societe/2001/03/28/sapin-retombe-dans-le-trou-du-lyonnais_359373
- Elsa Conesa, Frédéric Schaeffer et Derek Perrotte, Michel Sapin, un fidèle en charge des Comptes publics, Les Echos.fr, 2 avril 2014
- Marc Landré, « Bug sur le chômage, travail dominical : semaine noire pour Michel Sapin », in Le Figaro, samedi 5 / dimanche 6 octobre 2013, page 21.
- Bertrand Bissuel et Jean-Baptiste Chastand, « Sapin : succès dans le dialogue social, revers sur l'emploi », Le Monde, 26 février 2014.
- http://www.europe1.fr/Politique/Michel-Sapin-le-vieil-ami-economiste-1086699/
- Laure Daussy, « Sapin et Peillon sont aussi en couple avec des journalistes », sur Arrêt sur images,
- http://www.huffingtonpost.fr/2012/05/23/media-valerie-de-senneville-michel-sapin-journaliste-les-echos-politique-ministre_n_1538388.html
- http://www.atlantico.fr/rdv/revue-presse-people/valerie-t-briseuse-couple-989376.html
- http://www.lefigaro.fr/politique/2013/04/15/01002-20130415ARTFIG00643-patrimoine-fabius-delaunay-et-sapin-sur-le-podium.php
- http://www.lepoint.fr/politique/en-direct-publication-de-patrimoine-l-heure-de-verite-15-04-2013-1655284_20.php
- http://www.lemonde.fr/argent/article/2013/04/17/patrimoine-des-ministres-les-bons-gestionnaires-sont-rares_3161401_1657007.html
- http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/declaration-de-patrimoine-le-ministre-michel-sapin-estime-une-ferme-de-433-ha-dans-l-indre-a-590-000-71291.html
- http://www.declarations-patrimoine.gouvernement.fr/pdf/declaration-patrimoine-sapin.pdf
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des ministres français de la Fonction publique
- Liste des ministres français de l'Emploi
- Liste des ministres français du Travail et des Affaires sociales
- Liste d'énarques par promotion
- Politique dans le Centre
- Gouvernement Edith Cresson
- Gouvernement Pierre Bérégovoy
- Gouvernement Jospin
- Gouvernement Jean-Marc Ayrault
- Liste des députés de l'Indre
- Affaire du Crédit Lyonnais
Liens externes
- Fiche et action du ministre, sur le site gouvernement.fr
- La loi Sapin, sur le site Legifrance
- Sa fiche biographique sur le site de l'Assemblée nationale
Sources
- Michel Sapin, le vieil ami économiste - Gaétan Supertino - Europe 1 -
- Ce qu'il faut savoir de Michel Sapin - Le Journal du dimanche -
- Qui est Michel Sapin, l'ami de 35 ans de François Hollande ? - Rue89 -
- Michel Sapin l'expérience au boulot - Libération -
- Le ministre Michel Sapin estime une ferme de 433 ha dans l'Indre à 590 000 euros - La France agricole - 19 avril 2013
- Patrimoine : Fabius, Delaunay et Sapin sur le podium - Le Figaro -
- Patrimoine des ministres : les bons gestionnaires sont rares - Le Monde -
- Enquête contre Michel Sapin dans l'affaire du Lyonnais - Le Nouvel Observateur -
- Crédit lyonnais : Michel Sapin poursuivi - Le Point -
- Affaire du Crédit Lyonnais : Michel Sapin et Edmond Alphandéry mis en cause - Les Échos -
- Sapin retombe dans le trou du Lyonnais - Libération -
- Affaire Tapie: les 5 clés pour comprendre ce scandale d'État - L'Humanité -
- Ancien conseiller général de l'Indre
- Ancien conseiller régional d'Île-de-France
- Ancien conseiller régional du Centre
- Ancien député de l'Indre
- Ancien député des Hauts-de-Seine
- Ancien maire de l'Indre
- Ancien président de communauté de communes
- Ancien président de conseil régional
- Conseiller de tribunal administratif et de cour administrative d'appel en France
- Député de la VIIe législature de la Ve République
- Député de la VIIIe législature de la Ve République
- Député de la IXe législature de la Ve République
- Député de la XIIIe législature de la Ve République
- Élève de l'École nationale d'administration (France)
- Élève de l'École normale supérieure (rue d'Ulm)
- Élève du lycée Henri-IV
- Ministre français de la Fonction publique
- Ministre français de la Réforme de l'État
- Ministre français des Finances
- Ministre français du Travail (ou des Affaires Sociales)
- Naissance à Boulogne-Billancourt
- Naissance dans le département de la Seine
- Naissance en avril 1952
- Personnalité du Parti socialiste (France)
- Vice-président de l'Assemblée nationale française (Cinquième République)
- Élève de l'Institut d'études politiques de Paris