Chauffry

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Chauffry
Chauffry
La mairie et la salle des fêtes.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie
Maire
Mandat
Richard Warzocha
2020-2026
Code postal 77169
Code commune 77106
Démographie
Gentilé Cauffériens
Population
municipale
1 014 hab. (2021 en diminution de 0,49 % par rapport à 2015)
Densité 197 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 47″ nord, 3° 10′ 56″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 155 m
Superficie 5,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Coulommiers
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Chauffry
Liens
Site web chauffry.fr

Chauffry (prononcé [ ʃɔ.ˈfʁi]) Écouterest une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Géographie

Localisation

Localisation de la commune de Chauffry dans le département de Seine-et-Marne.

Chauffry est situé à environ 8,5 km par la route à l'est de Coulommiers[1],[Note 1].

Elle est dituée dans le périmètre du projet de parc naturel régional de la Brie et des deux Morin[2].

Communes limitrophes

Géologie et relief

L'altitude de la commune varie de 75 mètres à 155 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 122 mètres d'altitude (mairie)[3]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[4].

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant les réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Chauffry.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 3,31 km[9].

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10].

La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[11]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[12].

Climat

Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

- Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
- Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,9 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,9 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,5 °C
- Cumuls annuels de précipitation : 757 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,5 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet : -2,3 j

La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[13].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[13]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 44 km à vol d'oiseau[14], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[15] à 11,6 °C pour 1991-2020[16].

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[17],[18],[19].

Urbanisme

Typologie

Chauffry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

Lieux-dits, écarts et quartiers

La commune compte 83 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés[25] dont les Corvelles, Monthomé, les Limons.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,1% ), zones urbanisées (10,3% ), forêts (9,6% ), zones agricoles hétérogènes (6,1% ), prairies (5 %)[26].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27],[28],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

Planification

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT du Bassin de vie de Coulommiers, approuvé le et porté par le syndicat intercommunal d’étude et de programmation (SIEP) de Coulommiers[29].

La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[30].

Logement

En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 434 dont 95,4 % de maisons et 4,2 % d'appartements[Note 7].

Parmi ces logements, 86,6 % étaient des résidences principales, 6 % des résidences secondaires et 7,4 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 88,5 % contre 9,9 % de locataires et 1,6 % logés gratuitement[31].

Transports

Chauffry est desservi par les lignes de bus 09, 10, 27 et 29 de Transdev Darche Gros.

Toponymie

La localité a été désignée sous les formes Eschauferies en 1210[32],[33] ; Eschaufferiacum en 1353[34] ; Eschaufferies en 1415[35] ; Les Chaufferies en 1416[36] ; Chaufery[37] en 1757 (Cassini).

Étymologie

L'étymologie du nom du village n'est pas élucidée.

Histoire

La paroisse de Chauffry, placée sous l'égide de l'archidiaconé de Brie[38], voit le jour au XIIIe siècle. Ses leveurs de la dîme, décimateurs sont l’abbesse de Notre-Dame de Jouarre et le curé de Chauffry[38]. Elle est alors placée sous le vocable de Saint-Sulpice[39], évêque de Bourges en 584.

Sous l'Ancien régime, Chauffry était sous la seigneurie du marquis de Tresnel puis du comte d'Arville[40]. Ils possédaient des droits de haute, moyenne et basse justice[réf. nécessaire].

L'église menaçant de s'écrouler, le curé de 1820[41] envoie une lettre à l'évêque de Meaux afin de recevoir de lui une aide financière pour en reconstruire une neuve. Vingt ans après, sa demande est acceptée [42]. La commune l'a alors démolie et en a reconstruit une autre près du presbytère de Chauffry à l'actuelle no 23 rue de la Mairie en 1847 afin de lier le bourg de Chauffry et le hameau des Limons. Elle fut placée sous le vocable de l'Immaculée Cœur de Marie[39] et fut bénie par l'évêque de Meaux, Mgr Auguste Allou en 1847.

Au début du XXe, la Société Nobel française (SNF) : usine de fabrication de poupées en celluloïd, s'installe à Chauffry. Elle fait vivre la population rurale de Chauffry en embauchant 250 ouvrières dans la plus grande de ses 5 usines, qui était toujours en activité en 1953[43].

L'église Saint-Sulpice en 2013.

L'église de l'Immaculée-Conception menaçant ruine, est démolie vers 1980, et une nouvelle et dernière église reconstruite en 1986 à l'emplacement de la toute première église du XIIIe siècle. Le clocher à toiture en bâtière, élément typique de la région au XIIIe siècle a été restauré[41].

En 2008, la ville de Coulommiers et les communes environnantes (Mouroux, Boissy-le-Châtel, Aulnoy, Chailly-en-Brie, Faremoutiers, Pommeuse, Giremoutiers, Saint-Germain-sous-Doue entre autres) ont été choisies pour être les premières à passer au tout numérique pour la diffusion de la télévision hertzienne. Depuis le , l'émetteur de Mouroux, site des Parrichets, diffuse la TNT. L'extinction du signal analogique a eu lieu le [44].

Politique et administration

L'école, ancienne mairie-école.

Rattachements administratifs et électoraux

La commune était intégrée à l'arrondissement de Provins du département de Seine-et-Marne.

Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le l'arrondissement de Meaux[45].

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la quatrième circonscription de Seine-et-Marne.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Rebais[46]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton de Coulommiers.

Intercommunalité

La commune était membre de la communauté de communes de la Brie des Templiers, créée en 1999.

Le , celle-ci fusionne avec la communauté de communes Avenir et développement du secteur des Trois Rivières pour former la communauté de communes du Pays de Coulommiers.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de Seine-et-Marne prescrit sa fusion avec la communauté de communes de la Brie des moulins.

La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie est ainsi créée le , dont la commune est désormais membre.

Liste des maires

Liste des maires successifs[47]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1805 1805 Jean Gédéon Laniesse    
Les données manquantes sont à compléter.
1979 mars 2008 Gilbert Declercq   Agriculteur
mars 2008 2014[48] Philippe Chollet PCF  
2014[49] En cours
(au 30 juin 2016)
Stéphane Halloo DVD  

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [50],[51].

Assainissement des eaux usées

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Chauffry est assurée par le SITEU de Chauffry, Saint-Rémy, Saint-Siméon pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [52],[53],[54].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[55]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[52],[56].

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [52],[57],[58].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Coulommiers[59].

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[61].

En 2021, la commune comptait 1 014 habitants[Note 8], en diminution de 0,49 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
442446462480485502479504514
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
505484494452453422416394378
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
390442490466483455478447408
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
424408456662762850903904992
2015 2020 2021 - - - - - -
1 0191 0241 014------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports

On peut noter les associations portives suivantes[réf. nécessaire] :

  • Section gymnastique de l'Association Chauffry loisirs, membre de la FFEPGV (fédération française d'éducation physique et de gymnastique volontaire).
  • Acti-gym : gymnastique volontaire et activités adaptées seniors.

Manifestations culturelles et festivités

Divers événements ont lieu dans la commune. Ces événements incluent notamment les brocantes et lotos[réf. nécessaire].

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 393, représentant 1 070 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 250 euros[63].

Emploi

En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 91, occupant 475 actifs résidants (dont 8,4 % dans la commune de résidence et 91,6 % dans une commune autre que la commune de résidence).

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,9 % contre un taux de chômage de 6,3 %. Les 22,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,4 % de retraités ou préretraités et 7,5 % pour les autres inactifs[64].

Secteurs d'activité

Entreprises et commerces

En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 62 dont 6 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 18 dans la construction, 13 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans les activités immobilières, 7 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 10 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 10 étaient relatifs aux autres activités de services[65].

En 2020, 5 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 4 individuelles.

Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[66].

Agriculture

Chauffry est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 3]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[67].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[68]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 6 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 61 ha en 1988 à 99 ha en 2010[67]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chauffry, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Chauffry entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[67],[Note 10]
Nombre d’exploitations (u) 6 6 5
Travail (UTA) 8 12 11
Surface agricole utilisée (ha) 368 384 495
Cultures[69]
Terres labourables (ha) 340 334 443
Céréales (ha) 226 s 286
dont blé tendre (ha) 177 146 176
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 41 s 86
Tournesol (ha) s
Colza et navette (ha) s s s
Élevage[67]
Cheptel (UGBTA[Note 11]) 234 100 118

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux remarquables

La commune ne compte pas de monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[70].

Autres lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Nature en attente de mise à jour.
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Chauffry - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Grand Morin (F6535051) » (consulté le ).
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Raboireau (F6538000) » (consulté le ).
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru des Bareaux (F6538500) » (consulté le ).
  9. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 12 décembre 2018
  10. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
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  12. site officiel du Syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  14. « Orthodromie entre Chauffry et Melun-Villaroche », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  32. Archives nationales, S 5179a.
  33. Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 116.
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