Yvetot
Yvetot | |||||
Le manoir du Fay. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Yvetot Normandie (siège) |
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Maire Mandat |
Émile Canu 2014-2020 |
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Code postal | 76190 | ||||
Code commune | 76758 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Yvetotais | ||||
Population municipale |
11 385 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 524 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 37′ 04″ nord, 0° 45′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 83 m Max. 157 m |
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Superficie | 7,47 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Yvetot (chef-lieu) | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
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Liens | |||||
Site web | mairie-yvetot.fr | ||||
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Yvetot est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Géographie
Elle fait partie du Parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.
Situation
Yvetot est la capitale du pays de Caux.
Le sud de la ville d’Yvetot est essentiellement composé de quartiers populaires telle que Rétimare ou Fief de Caux, alors que plus au Nord on retrouve des quartiers plus résidentiels.
Voies de communication et transports
Voies routières
Yvetot est desservie par la route départementale 6015 (ancienne route nationale 15) reliant Rouen au Havre en passant par le pays de Caux. Elle est également proche de la route départementale 929 (ancienne route nationale 29), qui la relie à Amiens, et de l'autoroute A150 (tronçon nord), raccordée à l'autoroute A29.
Transport ferroviaire
La gare d'Yvetot est desservie par les trains Intercités Paris St Lazare -Rouen - Le Havre et aussi TER Normandie (ligne de Rouen-Rive-Droite au Havre).
Transports en commun
Des correspondances par car pour Saint-Valery-en-Caux et Fécamp sont possibles à heures convenues.
Depuis le 15 mai 2007, le Vikibus dessert le réseau de la ville d'Yvetot. Il est composé de 17 arrêts. Depuis 2009, un deuxième Vikibus serpente dans la ville afin de répondre au maximum aux attentes des habitants.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ivetoht en 1025-1026, Ivetot en 1046-1048[1].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -tot, issu de l'appellatif toponymique d'origine norroise topt, toft, signifiant « emplacement, endroit constructible, ferme », dont on compte environ 350 exemples en Normandie.
Le premier élément est le nom de personne Ivo, anthroponyme d'origine franque et qui a donné les prénoms Yves (cas sujet) et Yvon (cas régime) en français. Le nom de personne n'indique pas l'origine ethnique du propriétaire qui peut très bien être d'origine norroise ou anglo-scandinave. En effet, les colons ont souvent adopté, surtout au moment de leur baptême, des anthroponymes germaniques ou autres. Cf. Hrolfr > Rou(f) / Rollon, baptisé Robert ou Bernard le Danois.
François de Beaurepaire estime qu'un seul et même personnage pourrait se retrouver dans Ismesnil (Yvemesnil XIIe siècle), hameau situé à 5 km sur la commune voisine d'Allouville-Bellefosse et Yvecrique « l'église d'Yves » à 10 km de là[2].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom d'Yvetot-la-Montagne[3].
Histoire
Les origines d'Yvetot, et plus particulièrement du royaume d'Yvetot, restent obscures et de nombreuses hypothèses ont été avancées. Une chose est certaine, aux XIVe et XVe siècles, des actes officiels mentionnent effectivement la qualification de « roi d'Yvetot ». Plus loin dans le temps, la Chronique de Fontenelle du IXe siècle ne cite pas ce lieu. Le nom d'Yvetot est cité pour la première fois dans une charte de donation du duc de Normandie Richard II, en 1021, aux religieux de l'abbaye de Saint-Wandrille. Plusieurs familles (dont la famille d'Yvetot jusqu'en 1401) tinrent la seigneurie d'Yvetot, avec le titre de roi (ou de prince, notamment à partir de Martin du Bellay, vers 1551). On en connaît les généalogies.
Ces seigneurs portent souvent le titre de roi, bénéficiant de tous les privilèges de souveraineté jusqu'en 1551. Ce titre de noblesse est attesté en 1024. Détaché de tout hommage, au moins depuis 1203, ce territoire reste une principauté jusqu'en 1789. Le descendant de la dernière famille régnante, le marquis d'Albon, prince d'Yvetot, est mort en mars 2015. Le territoire correspondant à cette principauté dépassait les limites actuelles de la commune d'Yvetot puisqu'il comprenait aussi les anciennes paroisses de Saint-Clair-sur-les-Monts et Sainte-Marie-des-Champs.
En octobre 1464, par ses lettres patentes, le roi Louis XI (1423-1483) confirme les droits de la seigneurie d'Yvetot[4].
Le royaume d'Yvetot est mentionné dans le testament de Jean Meslier, qui dit de lui qu'il est le seul royaume de la Terre qui puisse se voir du haut d'une montagne.
La prospérité de la ville est liée à un commerce fort développé dès le XVIIe siècle, grâce à son statut de paradis fiscal, et à des filatures de coton en pleine expansion après 1794. Au XIXe siècle, la ville développe une production de tissu.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Durant la guerre de 1870-1871, Yvetot vit sous occupation prussienne une période difficile et brutale marquée par de nombreuses réquisitions. C'est durant cette occupation qu'un trésor de plusieurs dizaines de pièces d'or est caché rue de la Briqueterie.
Le 13 septembre 1888, la ville reçoit le président Carnot.
Aux XIXe et XXe siècles, Yvetot connait une forte activité dans le domaine de l'imprimerie.
Pratiquement rasée en 1940 par les Allemands, elle est reconstruite dans un style classique. Elle reprend de l'ampleur au milieu du XXe siècle, bien qu'elle ait perdu son statut de sous-préfecture en 1926.
Héraldique
Les armes de la commune d'Yvetot se blasonnent ainsi : de gueules à deux gerbes de blé en chef et deux navettes passées en sautoir en pointe, le tout d'or. |
Politique et administration
En 2011, la commune d'Yvetot a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[5].
La ville d'Yvetot est le chef-lieu du canton.
Politique locale
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
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UG | Émile Canu « Yvetot Autre Avenir » |
27 | majorité | ||
DVD | Philippe Décultot « Ville aux Couleurs Vie » |
6 | opposition |
Liste des maires
Tendances et résultats politiques
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :
- Élection présidentielle de 2002 : 85,8 % pour Jacques Chirac (RPR), 14,2 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 78 % de participation.
- Élection présidentielle de 2007 : 52,05 % pour Ségolène Royal (PS), 47,95 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 82,72 % de participation.
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :
- Élections législatives de 2002 : 51,731 % pour Alfred Trassy-Paillogues (UMP), 48,69 % pour Gérard Fuchs (PS), 65,55 % de participation.
- Élections législatives de 2007 : 50,6 % pour Dominique Chauvel (PS), 49,4 % pour Alfred Trassy-Paillogues (UMP), 61,42 % de participation.
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :
- Élections européennes de 2004 : 37,53 % pour Henry Weber (PS), 15,11 % pour Tokia Saifi (UMP), 43,86 % de participation.
- Élections européennes de 2009 : 24,94 % pour Dominique Pargneaux (PS), 22,62 % pour Dominique Riquet (UMP), 40,93 % de participation.
Élections régionales :
- Élections régionales de 2004 : 55,60 % pour Alain Le Vern (PS), 34,08 % pour Antoine Rufenacht (UMP), 64,42 % de participation.
- Élections régionales de 2010 : 42,35 % pour Alain Le Vern (PS, 25,98 % pour Bruno Le Maire (UMP), 47,04 % de participation.
Élections municipales :
- Élections municipales de 2014 [6]: 45,01 % pour Emile Canu (LUG) élu au deuxième tour, 44,56 % pour Phillippe Décultot (LUD), 63,97 % de participation.
- Élections municipales de 2008 : 59,46 % pour Émile Canu (PS) élu au deuxième tour, 40,49 % pour Philippe Décultot (Divers droite), 68,40 % de participation.
Référendums :
- Référendum de 1992 relatif au traité de Maastricht : 48,86 % pour le Oui, 51,14 % pour le Non, 69,52 % de participation.
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 35,04 % pour le Oui, 64,96 % pour le Non, 69,87 % de participation.
Instances judiciaires et administratives
Jusqu'en 1926, Yvetot a été chef-lieu de l'ancien arrondissement d'Yvetot, supprimé à cette occasion et jamais reconstitué. Elle était donc siège d'une sous-préfecture.
Jumelages
Depuis 1957, date de la création de la Communauté économique européenne, les échanges internationaux figurent parmi les vecteurs essentiels de la communication entre les peuples. Les favoriser permet d'aider à mieux connaître et comprendre les autres.
La Ville d'Yvetot s'y emploie depuis de nombreuses années avec le Comité de jumelage.
Ainsi, la Ville est jumelée depuis 1967 avec Hemmingen en Allemagne, depuis 1975 avec Lanark en Écosse, et elle a souhaité s'ouvrir sur les pays de l'Est en signant officiellement une charte de jumelage avec Kyjov, ville de Moravie en République tchèque le 9 mai 1998 Ce jumelage tripartite a tissé des liens très forts entre les populations et les différentes générations de ces trois villes. Des échanges sont régulièrement organisés entre les établissements scolaires, les sapeurs pompiers, les employés de la Poste, les clubs sportifs, les écoles de musique...
En 2007, un protocole de coopération décentralisée entre le département de Seine-Maritime, la Ville d'Yvetot, la province de Bam (Burkina) et la ville de Bourzanga (Burkina Faso) a été signé.
Un futur jumelage est enfin prévu avec la ville polonaise de Murowana-Goslina. Une délégation des habitants et élus de cette ville a été récemment reçue par la Municipalité et le Comité des Échanges.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[7],[Note 1].
En 2021, la commune comptait 11 385 habitants[Note 2], en diminution de 5,69 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
Écoles maternelles | Écoles primaires | Collèges | Lycées |
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Écoles maternelles publiques :
École maternelle privée :
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Écoles primaires publiques :
École primaire privée :
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Établissement public :
Établissement privé :
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Établissement public :
Établissement public agricole :
Établissement privé :
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L'école Saint-Michel est la plus vieille école maternelle et primaire ( ans). Elle a été ouverte le 3 mai 1707[réf. nécessaire]. Elle était auparavant une école mixte et un pensionnat pour filles. La ville dispose également d'une école maternelle et primaire publique, d'un collège public, d'un collège privé, d'un lycée polyvalent public, d'un lycée privé et d'un lycée agricole.
Manifestations culturelles et festivités
Sports
Yvetot abrite de nombreux clubs sportifs, parfois de haut niveau, comme ceux de handball et de hockey sur gazon. On y trouve également le football, le basket, le rugby, la gymnastique, l'athlétisme, le VTT, le tennis, la pétanque, le judo, le karaté, le full contact, le tennis de table et l'escrime et d'autres. La MJC Yvetot propose des animations sportives également.
L'équipe féminine d'Yvetot de hockey sur gazon entraînée par Hubert Verrier est montée en élite en 2009, soit la première division française.
Médias
- Journaux Paris-Normandie et Le Courrier cauchois
Personnalités liées à la commune
Natifs d'Yvetot :
- André Cahard (1868-1925), artiste peintre et illustrateur.
- Charles-Marie-Léonard Cousture (1788-1865), avocat et homme politique
- Amable Bapaume (1825-1895), journaliste, romancier et auteur dramatique
- Raymond Deslandes (1825-1890), auteur dramatique
- Pierre Martot (1958-), acteur, connu pour son rôle de Léo Castelli dans Plus belle la vie.
- Gustave Rouland, (1806-1878), homme politique
- Jean-Aimable Trupel (1771-1850) - Forgeron de formation, il s'engage dans l'armée en 1791 comme simple soldat et finit sa carrière en tant que colonel de l'armée impériale, baron d'Empire, commandeur de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis. Il a participé à de nombreuses batailles du Premier Empire dont Wagram, Leipzig, Waterloo et a subi de multiples blessures. Les soldats impériaux disaient d'ailleurs : "Brave comme Trupel". Il est né à Yvetot le 12 janvier 1771, est mort à Rouen le 14 mai 1850 et est inhumé au cimetière monumental de Rouen [10],[11].
- Henry-Augustin Valentin, (1822-1886) graveur
Y ont passé leur enfance ou leur adolescence :
- Pierre Delanoë (1918-2006), parolier
- Annie Ernaux (1940), écrivaine française lauréate du prix Renaudot en 1984 pour La Place
- Claudine Loquen (1965), artiste peintre, y fut scolarisée au Collège Albert Camus (de 1976 à 1978)
- Jean-Luc Mélenchon (1951) y fut scolarisé à onze ans, après son arrivée de Tanger en famille
- Georges Pernoud (1947), animateur de télévision
- Serge Reggiani (1922-2004), comédien
Y est mort :
- Maurice Desson de Saint-Aignan (1846-1926), député.
La Maison des Jeunes et de la Culture Yvetot
La MJC
La MJC Yvetot est une association laïque régie par la loi 1901 et agrée Jeunesse et Éducation Populaire. Elle fut fondée en 1962 par l'équipe municipale de Pierre Bobée et une quarantaine de jeunes.
Elle repose sur l’apprentissage de la citoyenneté des jeunes en favorisant leur accès à la responsabilité. La MJC est affiliée Réseau des MJC Normandes (RMJCN) elle-même membre de la Confédération des MJC de France (CMJCF).
La démocratie se vivant au quotidien, la MJC a pour mission d’animer des lieux d’expérimentation et d’innovation sociale répondant aux attentes des habitants. Ses actions et services encouragent l’initiative, la prise de responsabilité et une pratique citoyenne.
Activités régulières
La MJC Yvetot propose une pratique conviviale de différentes activités tout au long de l'année et à destination du plus grand nombre avec pour objectif de permettre l'accès à la culture et à l'éducation pour tous et toutes :
Activités Cirque : Baby cirque / pratique pour enfants / ados - adultes
Activités Gymniques : Baby gym / pratique loisirs, pré-compétition et compétition DR
Activités culturelles : Batterie, percussions, scrapbooking, scrabble, créations manuelles, théâtre...
Activités d'arts martiaux : Capoeira, ju-jitsu, self défense, karaté, judo...
Activités de lâcher prise : Placement corporel, yoga, réveil et renforcement musculaire, circuit training...
Activités danses : Contemporaine, modern jazz, classique, hip hop, danse de salon...
...
Animation Jeunesse
La MJC Yvetot met en place, avec son équipe d'animation jeunesse, des ateliers et activités à destination des 12 / 25 ans sur le territoire Yvetotais.
Le Point Information Jeunesse
La MJC Yvetot est également labellisée d'un Point Information Jeunesse. Le PiJ est un espace d’accueil et de conseils donnant accès à différents outils d’informations, une documentations complète, pratique et actualisées sur un grand nombre de thèmes. L'informateur Jeunesse accompagne les jeunes dans leurs recherches, qu’il s’agisse de scolarité, formation, emploi, logement, loisirs, mobilité internationale, ou encore de monter un projet de vie, associatif ou professionnel.
Les Juniors Associations
La MJC Yvetot accompagne des groupes de jeunes sur la création et la gestion de "Juniors Associations", permettant aux jeunes âgés de moins de 18 ans de s’organiser et de réaliser leurs projets en découvrant la dynamique associative.
Les Samedis Culturels
Les Samedis Culturels sont des rendez-vous musicaux et conviviaux se déroulant dans le jardin « Imagine » de la MJC Yvetot. Nés d'une dynamique bénévole initiée par des jeunes du territoire, les samedis culturels perdurent dans l'environnement Yvetotais. Ils mettent en avant la scène locale et rassemblent autour de la pratique artistique en amateur dans un jardin citoyen conçu par des jeunes volontaires internationaux.
Cette action permet d'accompagner l’expression et la pratique artistique en amateur, de s’ouvrir culturellement sur de nouvelles pratiques, de découvrir des personnes et des lieux venant d’horizons différents et d'organiser des moments de convivialité et de discussions sur le territoire.
Économie
- Antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Rouen.
Culture locale et patrimoine
L'église Saint-Pierre
Son vitrail (considéré comme le plus grand d'Europe avec 1 046 m2) achevé en 1956 par Max Ingrand est un puzzle minutieux d'une douzaine de pièces en verre qui présente des saints, avec un large volet consacré aux Normands du diocèse de Rouen.
Musée municipal des ivoires
Manoir du Fay
Un manoir typiquement cauchois construit en 1613 par Pierre Houel de Valleville. Ce manoir fut notamment la résidence de vacances de Pierre Corneille. Il a été classé Monument historique en 1996. D'une exceptionnelle qualité architecturale, en pierre calcaire et briques à motif de losanges dans le style Henri IV, il est maintenant à l'abandon[12], mais le parc et la cour sont régulièrement utilisés pour des représentations artistiques ou théâtrales et des feux d'artifices. Le club de tir à l'arc utilise également des installations sur le territoire du Manoir du Fay.
L'Institution ecclésiastique
L'Institution ecclésiastique, fondée en 1826, a eu comme élèves l'écrivain Guy de Maupassant (de 1863 à 1868), l'évêque de Soissons, Mgr Jean-Baptiste Théodore Duval, l'évêque d'Arras, Mgr Eugène Julien, Edward Montier, Raymond Mensire et Léonard-Auguste Beaucousin.
En littérature
À l'entrée « Yvetot » du Dictionnaire des idées reçues de Gustave Flaubert, on trouve l'article suivant : « YVETOT : Voir Yvetot et mourir ! (v. Naples et Séville) ».
Citée dans une chanson de Béranger : le Roi d'Yvetot[13].
Film tourné à Yvetot
- 1949 : Le cœur sur la main d'André Berthomieu.
Voir aussi
Bibliographie
- Léonard-Auguste Beaucousin, Histoire de la principauté d'Yvetot, ses rois, ses seigneurs,
- Laurence Abensur-Hazan, Yvetot, éd. Alan Sutton, 128 p. (ISBN 9782849106754)
- Didier Clatot, Yvetot, grand centre d'imprimerie aux XIXe et XXe siècles, éd. Caravel, Fauville-en-Caux, 2015.
- Yvetot, un Monaco normand ?, éditions Duflot, Sainte-Marie-Outre-l'Eau, 2003
- Pierre Jamme et Jean-François Dupont-Danican, Gentilshommes et gentilhommières en pays de Caux, Éditions de la Morande, 1996, pages 300 et 301.
- Jean Calbrix, Mon cadavre se lève tôt à Yvetot, éd. Charles Corlet, 2000 (ISBN 2-85480-740-5)Roman policier.
- « Yvetot », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5)
- Jean Benoît Désiré Cochet, Les églises de l'arrondissement d'Yvetot, Volume 1, Paris, Rouen, Dieppe et Yvetot, 1852.
- Alexandre Fromentin, Essai historique sur Yvetot, et coup d'œil jeté sur ses environs, Valmont, S.-Wandrille, Caudebec, Rouen, A. Péron, 1844.
- Augustin Labutte, Études historiques sur l'arrondissement d'Yvetot: précédés d'une esquisse sur l'histoire de la conquête et de l'établissement des Normands en Neustrie, Rouen, A. Le Brument, 1851.
- Louis Lapert, La guerre de 1870-1871 à Yvetot et ses environs, Yvetot, 1970.
- Jens-Cristian Moesgaard et Gildas Salaün, "Le trésor d'Yvetot (Seine-Maritime) : monnaies d'or de la guerre de 1870-1871", Trésors monétaires, vol. XXII, p. 321–324, Paris, Ed. BnF, 2007.
Articles connexes
- Liste des communes de la Seine-Maritime
- L'Abeille cauchoise
- Le Courrier cauchois
- Liste des communes de la Seine-Maritime
Liens externes
- Site de la mairie
- Site de la MJC Yvetot
- Yvetot sur le site de l'Institut géographique national
- Yvetot sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 167
- François de Beaurepaire, op. cit..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- https://books.google.fr/books?id=FZfHoyI8BKwC&pg=271 Lettres patentes de Louis XI, Rouen, octobre 1464
- Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
- Résultats des élections municipales 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 3 avril 2014
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- http://www.yvetot.fr/?q=node/95
- « Trupel pur produit de la révolution ... », sur Paris-Normandie, (consulté le )
- Rémy GODBERT (modérateur du site), « TRUPEL Jean Aimable », sur Les amis du patrimoine napoléonien (consulté le )
- Pierre Jamme et Jean-François Dupont-Danican, Gentilhommes et gentilhommières en pays de Caux, Éditions de la Morande, 1996, pages 300 et 301
- http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/pierre_jean_de_b_ranger/le_roi_d_yvetot.html