Dolomieu (Isère)

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Dolomieu
Dolomieu (Isère)
Dolomieu, la fontaine, le monument aux morts et l'école primaire.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Les Vals du Dauphiné
Maire
Mandat
Delphine Hartmann
2020-2026
Code postal 38110
Code commune 38148
Démographie
Gentilé Dolomois[1]
Population
municipale
3 203 hab. (2021 en augmentation de 4,03 % par rapport à 2015)
Densité 240 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 36′ 39″ nord, 5° 29′ 52″ est
Altitude 400 m
Superficie 13,32 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Tour-du-Pin
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Tour-du-Pin
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Dolomieu
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Dolomieu
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Dolomieu
Liens
Site web www.dolomieu.fr

Dolomieu est une commune française située dans le département de l'Isère, région Auvergne-Rhône-Alpes.

Historiquement rattachée à la province royale du Dauphiné et plus précisément positionnée dans la partie orientale du plateau de l'Isle Crémieu, la paroisse de Dolomieu, devenue ensuite une commune en 1789, est adhérente à la communauté de communes Les Vals du Dauphiné depuis le et dont le siège est fixé à La Tour-du-Pin, également chef lieu de l'arrondissement.

Dolomieu est la commune natale de Déodat Gratet de Dolomieu (1750-1801), célèbre géologue et minéralogiste qui a découvert la dolomie et a laissé son nom seigneurial au massif des Dolomites en Italie du nord. Ses habitants sont dénommés les Dolomois[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Dolomieu est une localité du Nord-Isère, située à 7,5 km au nord de l'agglomération de La Tour-du-Pin et à 9 km au sud de Morestel. Son altitude varie de 260 m à 454 m avec une altitude moyenne de 350 mètres qui lui permet de dominer la vallée du Rhône au nord et la vallée de la Bourbre au sud, la mairie se situant à 410 m.

Le bourg, à l'aspect encore très rural, présente la caractéristique d'abriter encore de très nombreuses maisons au caractère dauphinois, avec leurs toits à quatre pans en tuiles écailles et bordés de coyaux[3].

Le centre de la commune se situe (par les voies routières) à 63 km du centre de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et à 75 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère ainsi qu'à 350 km de Marseille et 532 km de Paris.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Plan de Dolomieu et des communes limitrophes

Géologie[modifier | modifier le code]

La commune se situe en lisière des Terres froides septentrionales situées au sud-est de son territoire et le plateau de l'Isle Crémieu, situé plus à l'ouest. Il s'agit d'un ensemble de collines molassiques dont la géologie se rapproche de celle du Bugey. Le secteur est également parsemé de blocs erratiques lié à la présence du glacier des Alpes durant la préhistoire.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 162 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-de-Beauvoisin », sur la commune du Pont-de-Beauvoisin à 16 km à vol d'oiseau[6], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 166,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est situé en dehors des grands axes de circulation. Le hameau de Morthelaize, situé à moins de trois kilomètres du bourg, est traversé par la RD16, route départementale qui relie Morestel à La Tour-du-Pin.

Transports publics[modifier | modifier le code]

Transports routiers[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Dolomieu est desservi par une ligne régulière d'autocars départementaux :

La ligne d'autobus LTP01 Dolomieu - Montcarra - La Tour-du-Pin permet de se rendre au marché de la Tour du Pin[10].

Autres transports[modifier | modifier le code]

La gare ferroviaire la plus proche de Dolomieu est la gare de La Tour-du-Pin, située à moins de cinq kilomètres du centre de la commune. Cette gare SNCF est desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Dolomieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Tour-du-Pin, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[14] et 38 657 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

La commune bénéficie d'un plan local d'urbanisme intercommunal institué par la communauté de communes des Vals du Dauphiné[19]. Elle adhère également au Syndicat Mixte de Traitement des Ordures Ménagères (SITOM) qui fédère, sur quatre Départements (Isère, Rhône, Ain et Savoie) huit Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI)[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,9 %), terres arables (24,9 %), zones urbanisées (21,5 %), forêts (13,7 %), prairies (3,1 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Dolomieu, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[22].

  • Couvérier
  • le Fournier
  • Drue
  • Ratabœuf
  • le Rivier
  • Au Bois
  • le Michoud
  • le Peillet
  • Vignozet
  • la Chapite
  • Morthelaize
  • la Frette
  • Petite Frette
  • le Buisson
  • Vinard
  • Berre
  • Lancelot
  • Sibuet
  • les Léchères
  • Retanière
  • Véronin
  • Montcorbet
  • le Mollard
  • Janin
  • Guinet
  • Croix Drogue
  • Rompay

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Dolomieu est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[23].

Terminologie des zones sismiques[24]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

La cité était dénommée Doloimeiacum et in vico qui vocatur Doloimepacus au VIIe siècle, puis Dolomeium au XIIIe siècle. Le nom serait lié à l'évolution du nom d'un domaine gallo-romain portant le suffixe « -acum » et d´un nom propre non identifié[25].

Selon Jean Filleau, auteur d'un Dictionnaire toponymique des communes de l'Isère, le nom de Dolomieu pourrait provenir du celte « doliacos », signifiant promontoire ou de « Lomiacus », (dérivant de ulmus), signifiant le pays des ormes[26].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Au début de l'Antiquité, le territoire de la tribu gauloise des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.

Moyen Âge et Temps modernes[modifier | modifier le code]

Le sceau delphinal de Charles de France, alors premier des dauphins de Viennois de la maison de France.

Durant l'époque médiévale, un château-fort se situait au hameau des Crollières et fut probablement construit au cours du XIe siècle. Vers 1270, ce château fut le siège d'une châtellenie, ou mandement, de la baronnie de La Tour-du-Pin, mais très disputée par les Comtes de Savoie.

Le traité de 1355, conclu entre le comte Amédée VI, et le dauphin Charles, fils du roi de France Jean II le Bon, mit fin, du moins en droit, à toute contestation, et le château de Dolomieu, ainsi que les domaines en dépendant, devinrent alors terre delphinale.

Au début du XVIIe siècle, les châtelains de Dolomieu qui avaient reçu cette terre de la part de la couronne de France portent définitivement le titre de « Seigneur de Dolomieu », transformé plus tard en celui de « Marquis de Dolomieu. » Il s'agit de la famille Gratet qui prit dès lors le nom de Gratet de Dolomieu[27]. Cette famille portait également le titre de comte de Saint-Paul, seigneur de Thuellin et de Saint-Didier[28].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La commune a longtemps été liée à l'industrie textile, jusque dans les années 1970.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Monument aux morts et Hôtel de ville de Dolomieu.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

En 2020, le conseil municipal de Dolomieu est composé de vingt-trois membres (douze femmes et onze hommes) dont une maire, cinq adjoints au maire et trois conseillers municipaux délégués[29].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
1944 1959 André Rojon    
    Gilbert Rivier    
1966 1977 Martin Jung    
    René Malley    
mars 1989 mars 2001 Maurice Claudel    
mars 2001 novembre 2002 Jean Monnet    
décembre 2002[30] mars 2014 Patrick Bourdaret    
mars 2014 juillet 2020 André Bejuit Divers Gauche Retraité de la fonction Publique
juillet 2020 En cours Delphine Hartmann   Infirmière
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Dolomieu est jumelée avec la commune d'Agordo dans la région Vénétie en Italie, depuis le . Ce jumelage a été réalisé par Renzo Gavas, maire de la commune d'Agordo, et Patrick Bourdaret, maire de Dolomieu. L'objectif est de "consolider la connaissance et l'amitié entre les deux communes, dans l'esprit d'un lien historique ayant pour protagoniste l'illustre Déodat Gratet de Dolomieu.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].

En 2021, la commune comptait 3 203 habitants[Note 2], en augmentation de 4,03 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2421 4081 3441 6222 0062 1242 2022 2362 292
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2242 2402 3522 4872 5602 5272 5112 4002 279
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1912 0882 0161 7851 7151 6011 5021 3221 307
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 2561 2831 3481 6622 1352 3692 7352 7873 025
2017 2021 - - - - - - -
3 1673 203-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population est maintenant composée de nombreux habitants, travaillant dans les villes de la région, notamment Lyon, Chambéry, Grenoble.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble et compte trois écoles dont deux écoles publiques (l'école élémentaire Elie Cartan et l'école maternelle Charles Perrault) et une école privée (l'école privée des Forges - Sacré-Cœur)[35].

Équipement sportif et culturel[modifier | modifier le code]

La commune gère une médiathèque et un stade. Dolomieu compte un club de football, créé en 1938, l’Union Sportive Dolomoise (USD)[36].

Médias[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité à la communauté de communes et du canton ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Cultes[modifier | modifier le code]

Église Saint-Paul de Dolomieu.

La communauté catholique et l'église Saint-Paul de Dolomieu (propriété de la commune) sont desservies par la paroisse Sainte-Anne qui est, elle-même, rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[37].

Économie[modifier | modifier le code]

Secteur agricole[modifier | modifier le code]

Au niveau local, l'association Terraval'D traite des questions agricoles et rurales sur le territoire des communes adhérentes de la communauté des Vals du Dauphiné en lien la Chambre d'Agriculture de l'Isère. Il s'agit d'une organisation mettant en place un lieu de rencontre entre les agriculteurs, les élus et les partenaires socio-professionnels afin de « confronter les idées, faciliter les projets voire porter des projets collectifs apportant un "plus" pour les acteurs et pour le territoire »[38].

Secteur industriel et commercial[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Château de Dolomieu

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château de Buffières[modifier | modifier le code]

Le château des seigneurs de Dolomieu, enregistré aux Monuments historiques, sous le nom de Château de Buffières date du XVIIe siècle. L'écrivain et historien local Éric Tasset le présente comme un château typique de la région[39].

L'édifice, rénové au XXIe siècle, est inscrit partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du (façades et toitures ; à l'intérieur : pièces principales avec cheminées, escalier en ferronnerie ; bâtiment des écuries)[40].

Monument aux morts[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Dolomieu a été inauguré le dimanche [41]. D'une facture très simple et dépouillée il se présente sous la forme d'un pilier commémoratif constitué par une colonne quadrangulaire avec la représentation d'une flamme à son sommet avec comme inscription principale : « Dolomieu à ses enfants morts pour la France »[42].

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Saint-Paul, édifice religieux de rite catholique construit entre 1865 et 1868 et consacré par l'évêque de Grenoble Le . L'église a été construite sous la forme d’une basilique à trois nefs sans transept. A droite du chœur, le clocher s'élève à 39 mètres dont 17 mètres de flèche. La grande nef a 48 mètres de longueur, 10 mètres de largeur, et 12 mètres 50 de hauteur[43].
  • Café de la Place (place de la Mairie), de 1873, classé par le Guide des cafés historiques et patrimoniaux d'Europe[44].
  • Maison natale du mathématicien Élie Cartan et dont le père était maréchal-ferrant dans le bourg.
  • Butte du château de Crolière.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Le secteur de l'étang de Dolomieu et du ruisseau du Pissoud situé dans la partie méridionale du territoire communal a été classé en ZNIEFF. Du fait de son isolemment celle-ci héberge une espèce devenue rare dans la région, l’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes)[45], classée comme espèce en danger par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)[46].

Patrimoine et tradition orales[modifier | modifier le code]

Carte linguistique du Dauphiné : Le dauphinois est un dialecte arpitan parlé dans le nord du Dauphiné

Langue régionale[modifier | modifier le code]

Sur le plan linguistique, le territoire de Dolomieu et de l'ensemble du Nord-Isère se situe dans la partie centrale du domaine historique des patois dauphinois, laquelle appartient au domaine de la langues dite francoprovençal ou arpitan au même titre que les parlers savoyards, vaudois, Valdôtains, bressans et foréziens[47],[48].

L'idée du terme, « francoprovençal », attribué à cette langue régionale parlée dans la partie centre-est de la France, différente du français, dit langue d'oil et de l'occitan, dit langue d'oc est l'œuvre du linguiste et patriote italien Graziadio Isaia Ascoli en 1873 qui en a identifié les caractéristiques, notamment dans le Grésivaudan, les pays alpins et la vallée de l'Isère, depuis sa source jusqu'à sa confluence avec le Rhône.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Déodat de Dolomieu.
Élie Cartan

Personnalités historiques nées à Dolomieu :

Déodat Gratet de Dolomieu[modifier | modifier le code]

Déodat Gratet de Dolomieu (1750, Dolomieu - 1801, Curbigny, Saône-et-Loire) est un aristocrate issu de la maison de Dolomieu, qui participa à l'expédition d'Égypte dirigée par le général Bonaparte. Son frère aîné Adolphe de Gratet, fut le dernier à porter le titre de marquis de Dolomieu[49].

Déodat est surtout connu comme le géologue dont le nom fut donné à un minéral (la dolomite), à une roche (la dolomie), et donc par extension à massif montagneux des Préalpes (les Dolomites) où ces roches sont particulièrement remarquables[50],[51].

Toujours en référence à ce scientifique, le nom de Dolomieu a également été attribué à un cratère volcanique situé au sommet du Piton de la Fournaise sur l'île de La Réunion[52]. Le nom scientifique d'une espèce de poissons d'eau douce, Micropterus dolomieu, est également lié à ce scientifique[53] ainsi qu'une rue de Paris[54].

Autres personnalités[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Dolomieu (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 03/06/11.
  2. Site habitants.fr, nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 29 décembre 2020.
  3. Site dolomieu.fr présentation de la commune, consulté le 29 décembre 2020.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Dolomieu et Le Pont-de-Beauvoisin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Pont-de-Beauvoisin », sur la commune du Pont-de-Beauvoisin - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Pont-de-Beauvoisin », sur la commune du Pont-de-Beauvoisin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. Site dolomieu.fr, page sur la ligne de bus marché, consulté le 31 décembre 2020.
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de La Tour-du-Pin », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. Site dolomieu.fr, page sur le PLUI, consulté le 29 décembre 2020.
  20. site dolomieu.fr, page sur le SITOM, consulté le 29 décembre 2020.
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. Site géoportail, page des cartes IGN
  23. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.
  24. [1]
  25. Site henrysuter.ch, page sur Dolomieu, consulté le 30 décembre 2020
  26. Site sudoc.abes.fr, fiche sur le livre "Dictionnaire toponymique des communes de l'Isère", consulté le 8 janvier 2021.
  27. Les seigneurs de Dolomieu, par Joannès Chetail, Revue Évocations, AD38, PER970/1, 1945-1948.
  28. Google Livres Dictionnaire de la noblesse de Franc̜ois Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, consulté le 30 décembre 2020.
  29. Site http://www.dolomieu.fr/le-conseil-municipal.html, page sur le conseil municipal de Dolomieu, consulté le 29 décembre 2020.
  30. « dolomieu.fr/conseil/pv021213.h… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Site dolomieu.fr, page "les écoles", consulté le 29 janvier 2020.
  36. Site usdolomoise.com, page "Notre Histoire", consulté le 30 décembre 2020
  37. Site de messe-infos, page sur la paroisse Sainte-Anne, consulté le 27 décembre 2020.
  38. Site dolomieu.fr, page "Pour un projet de territoire", consulté le 31 décembre 2020.
  39. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 678.
  40. « Château », notice no PA00117370, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. Site monumentsmorts.canalblog.com, page sur le monument aux morts de Dolomieu, consulté le 29 décembre 2020.
  42. Site monumentsmorts.univ-lille.fr, page sur le monument aux morts de Dolomieu, consulté le 29 décembre 2020.
  43. Site dolomieu.fr, page sur l'église de Dolomieu, consulté le 29 décembre 2020.
  44. Site patrimoineaurhalpin.org, consulté le 20 décembre 2020.
  45. Site inpn.mnhn.fr,page sur la ZNIEFF 820030995, consulté le 31 décembre 2020
  46. Fiche Austropotamobius pallipes de la Liste rouge de l'UICN.
  47. Site cosmovisions.com, page sur la langue dauphinoise, consulté le 16 novembre 2019
  48. Site electriccafe.org, page "Un peu de géographie", consulté le 16 novembre 2016
  49. Site brionnais.fr, page sur Dolomieu, consulté le 29 décembre 2020.
  50. Site leprogres.fr, article "De monsieur de Dolomieu aux sommets des Dolomites", consulté le 30 décembre 2020.
  51. Site ledauphine.com, article "Le berceau des Dolomites mis en vente sur Internet", consulté le 30 décembre 2020.
  52. Enis Rockel, Z'histoires de la Réunion, Télé Réunion, .
  53. Site mdc.mo.gov, page "Vive le dolomieu", consulté le 30 décembre 2020
  54. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 436.

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