Curbigny
Curbigny | |||||
![]() Château de Drée. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Charolles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais | ||||
Maire Mandat |
Bertrand Collaudin 2020-2026 |
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Code postal | 71800 | ||||
Code commune | 71160 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
306 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 32 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 18′ 30″ nord, 4° 18′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 364 m Max. 467 m |
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Superficie | 9,64 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Chauffailles | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Curbigny est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]
Curbigny fait partie du Brionnais.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Colombier-en-Brionnais | Gibles | ![]() | |
Saint-Symphorien-des-Bois | N | |||
O Curbigny E | ||||
S | ||||
Baudemont | La Clayette | Varennes-sous-Dun |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Curbigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64,2 %), forêts (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), eaux continentales[Note 2] (2,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Ancien « Curbiniacum ».
Histoire[modifier | modifier le code]
Patronage de l'abbé de Cluny.
Marquisat en 1767. Par lettres patentes de mars 1767, sa Majesté Louis XV avait créé, érigé et élevé les terres et seigneuries de la Bazolle, Baudemont, Vareilles et partie de Curbigny en titre de marquisat de Drée en faveur d' Étienne, comte de Drée.
Par arrêt du , le Parlement de Paris avait ordonné de s’informer sur la commodité ou incommodité de cette érection en marquisat avant d’autoriser l’enregistrement desdites lettres patentes.
Étienne de Drée convoqua alors les habitants et les notables de Curbigny pour recueillir leur avis, qui fut unanimement favorable (procès verbal établi le par Me de Chagnie, notaire à la Clayette). Les lettres furent enregistrées le 1er septembre suivant[8].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2020, la commune comptait 306 habitants[Note 3], en diminution de 2,55 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- À Curbigny
- Château de Drée
Inscrit MH partiellement[13], XVIIe siècle ;
- Église Saint-Pierre-ès-Liens, édifice du XIIe siècle remanié au XIXe après réfection de la nef et ajout de chapelles latérales[14].
- Aux alentours
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean-Justin de Vaivre, dit Jean-Devaivre (1912-2004) repose au cimetière de Curbigny, ville dans laquelle il séjourna pendant la guerre et après sa retraite du cinéma dans les années 1960.
- S.A.S Eléonore de Croÿ, princesse de Croÿ et de Solre : elle naquit à Heverlé, près de Louvain, en Belgique, le 19 septembre 1897, mourut en octobre 1990, et est inhumée au cimetière de Curbigny. Elle épousa à Paris, le 24 avril 1925, le comte Guy de La Rochefoucauld (né à Paris le 14 mai 1894), fils du comte Guy de La Rochefoucauld, et de Marie de Rochechouart de Mortemart. Pendant la guerre, il fut interprète à l'état major britannique. Au cours des combats, il fut grièvement blessé à quatre reprises.
Galerie photos[modifier | modifier le code]
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Éric Thiou, Dict. des Titres... (2003), p 62-63 (La Bazolle) et 111 (Drée).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Château de Drée », notice no PA00113261, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Curbigny », sur bourgogneromane.com (consulté le ).