Antoine Pinay

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Antoine Pinay
Illustration.
Antoine Pinay en 1969.
Fonctions
Médiateur de la République

(1 an)
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Aimé Paquet
Président du Conseil des ministres français

(9 mois et 15 jours)
Président Vincent Auriol
Gouvernement Pinay
Législature IIe (Quatrième République)
Prédécesseur Edgar Faure
Successeur René Mayer
Ministre des Finances et des Affaires économiques

(1 an, 11 mois et 20 jours)
Président René Coty
Charles de Gaulle
Président du Conseil Charles de Gaulle
Michel Debré
Gouvernement De Gaulle III
Debré
Prédécesseur Charles Spinasse
(Affaires économiques)
Lui-même (Finances)
Successeur Wilfrid Baumgartner

(1 mois et 22 jours)
Président René Coty
Président du Conseil Charles de Gaulle
Gouvernement De Gaulle III
Prédécesseur Edgar Faure
Successeur Lui-même

(10 mois)
Président Vincent Auriol
Président du Conseil Lui-même
Gouvernement Pinay
Prédécesseur Edgar Faure
(Finances)
Robert Buron
(Affaires économiques)
Successeur Maurice
Bourgès-Maunoury

(Finances)
Robert Buron
(Affaires économiques)
Ministre des Affaires étrangères

(11 mois et 9 jours)
Président René Coty
Président du Conseil Edgar Faure
Gouvernement Faure II
Prédécesseur Edgar Faure
Successeur Christian Pineau
Ministre des Travaux publics, des Transports et du Tourisme

(1 an, 7 mois et 25 jours)
Président Vincent Auriol
Président du Conseil René Pleven
Henri Queuille
René Pleven
Edgar Faure
Gouvernement Pleven I
Queuille III
Pleven II
Faure I
Prédécesseur Maurice
Bourgès-Maunoury
Successeur André Morice
Député français

(2 mois et 9 jours)
Circonscription 3e de la Loire
Législature Ire (Cinquième République)
Groupe politique CNIP
Successeur Émile Hémain

(2 ans, 11 mois et 6 jours)
Circonscription Loire
Législature IIIe (Quatrième République)
Groupe politique CNIP

(4 ans, 5 mois et 14 jours)
Circonscription Loire
Législature IIe (Quatrième République)
Groupe politique RI

(4 ans, 7 mois et 24 jours)
Circonscription Loire
Législature Ire (Quatrième République)
Groupe politique RI

(5 mois et 25 jours)
Circonscription Loire
Législature 2e Assemblée nationale
constituante
Groupe politique RI

(1 an, 11 mois et 10 jours)
Circonscription Loire
Législature XVIe (Troisième République)
Groupe politique NI
Sénateur français

(3 ans, 9 mois et 11 jours)
Circonscription Loire
Président du conseil général de la Loire

(30 ans)
Prédécesseur Aimé Malécot
Successeur Lucien Neuwirth
Conseiller général de la Loire

(34 ans)
Circonscription Canton de Saint-Chamond
Successeur Jacques Badet

(6 ans)
Circonscription Canton de Saint-Chamond
Prédécesseur Louis Chatin
Maire de Saint-Chamond

(29 ans, 5 mois et 1 jour)
Prédécesseur Jules Boyer
Successeur Jacques Badet

(15 ans, 3 mois et 15 jours)
Prédécesseur François Delay
Successeur Albert Ferraz
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Symphorien-sur-Coise (Rhône)
Date de décès (à 102 ans)
Lieu de décès Saint-Chamond (Loire)
Nationalité française
Parti politique UDR (1938-1940)
RI (1946-1955)
IPAS (1956-1959)
Profession Industriel

Signature de Antoine Pinay
Chefs du gouvernement français

Antoine Pinay, né le à Saint-Symphorien-sur-Coise (Rhône) et mort le à Saint-Chamond (Loire), est un homme d'État français.

Issu d'un milieu modeste, cet industriel entame sa carrière politique sous la IIIe République, à Saint-Chamond dont il est successivement le maire, puis le conseiller général. D'abord favorable au maréchal Pétain, il en devient l'un des opposants et poursuit sa carrière politique en devenant l'une des figures de proue du Centre national des indépendants et paysans (CNIP).

Plusieurs fois ministre, il est désigné président du Conseil par Vincent Auriol, en 1952, fonction qu'il cumule avec le portefeuille ministériel des Finances et des Affaires économiques. L'instabilité de la IVe République l'amène à démissionner quelques mois plus tard. Candidat à la présidence de la République en 1953, il s'efface toutefois au profit de René Coty et devient, deux ans plus tard, ministre des Affaires étrangères, devenant l'un des acteurs de la phase de décolonisation au profit du Maroc et de la Tunisie.

Promoteur du retour aux affaires du général de Gaulle, il en devient le ministre des Finances dès 1958, contribuant à l'établissement du « nouveau franc ». Sa mésentente personnelle avec le fondateur de la Ve République et son profond désaccord vis-à-vis de la politique menée par le gouvernement en Algérie le conduisent à démissionner en 1960, date à partir de laquelle il se met en retrait du devant de la scène politique. Entre 1973 et 1974, il est le premier médiateur de la République.

Biographie

Famille et études

Usine Pinay à Saint-Symphorien-sur-Coise.

Antoine Pinay est le fils de Claude Pinay (1852-1919), industriel, fabricant de chapeaux de paille, et de Marie Besson (1861-1936). Il a une sœur aînée, Jeanne Pinay (1886-1953) qui fut religieuse dominicaine à Orléans[1],[2]. La famille paternelle d'Antoine Pinay exerçait son activité, depuis plusieurs générations, dans l'industrie de la chapellerie dont la région lyonnaise et stéphanoise est l'un des principaux centres.

Deux de ses oncles maternels sont officiers : le colonel Antoine Besson (1857-1947)[3],[4] et le général Benoît Besson (1876-1969)[1]. Le grand-père maternel d'Antoine Pinay, Benoît Besson (1829-1905), qui était propriétaire cultivateur, fut maire de la commune de Pomeys de 1861 à 1882[5],[6].

Antoine Pinay fut scolarisé chez les maristes au collège Sainte-Marie à Saint-Chamond, comme en témoigne une carte postale qu'il adresse en [7]. Il ne se présente pas au baccalauréat et quitte l'école sans diplôme.

Il est incorporé au 5e régiment d'artillerie le , nommé brigadier le puis maréchal-des-logis le . Après la mobilisation du 2 août 1914, il est resté aux armées un mois, puisqu'il est blessé par éclats d'obus, le , au nord de Meaux, lors de la bataille de la Marne. Antoine Pinay est alors évacué du front. Il est ensuite réformé, déclaré invalide et pensionné[8].

Le à Saint-Chamond, il épouse Marguerite Fouletier (1895-1970), fille de Louis Fouletier (1862-1922), directeur de la tannerie Fouletier, entreprise établie à Saint-Chamond, fondée en 1772 et employant une centaine d'ouvriers.

De ce mariage naquirent trois enfants :

Parcours politique

Un industriel qui entre en politique sous la IIIe République

Antoine Pinay devient le collaborateur d'un des administrateurs puis directeur de la tannerie Fouletier à partir de 1919. Sous son impulsion, grâce à de nouveaux procédés de fabrication qu'il lance, l'établissement prend un nouvel essor. Son activité contribue à réanimer dans la région l'industrie des cuirs et peaux qui traversait alors une crise.

Il fut maire de Saint-Chamond de 1929 à 1944 puis de 1947 à 1977. En 1934, il devient conseiller général du canton de Saint-Chamond et préside la commission départementale de 1934 à 1936. Sa carrière nationale commence en 1936 quand il est élu député de la Loire de l'Alliance démocratique, jusqu'en 1938. Il est élu sénateur de la Loire en 1938.

Sous le régime de Vichy

Le , il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. En 1941, il est nommé au Conseil national, puis décoré de l'ordre de la Francisque, faisant partie selon sa biographe Christiane Rimbaud des notables de province sur lesquels le régime de Vichy voulait s’appuyer. Il refuse pourtant les propositions qui lui sont faites de servir Vichy et démissionne en 1942 du Conseil national.

En 1943, il rejette la proposition qu’on lui fait de la préfecture de l’Hérault. Il contribue également à faire passer des juifs et des résistants en Suisse et à Alger. Sylvie Guillaume, auteur d'une thèse sur Antoine Pinay, estime que la volonté d'associer Pinay à Vichy malgré la réalité est le fruit de la volonté de ses « adversaires communistes »[18]. De même, Christiane Rimbaud estime que les communistes lui firent un « mauvais procès » en l'associant au régime de Vichy alors qu'il a résisté[19].

Après-guerre

Après avoir été membre du Conseil national de Vichy et avant de devenir ministre et président du Conseil sous la IVe République, il accepte d'être l'un des principaux responsables français des réseaux stay-behind, les réseaux clandestins de l'OTAN mise en place à partir de 1949 selon ce qu'affirme Éric Branca[20].

Sous la IVe République

Membre du Centre national des indépendants et paysans (CNIP), il constitue un exemple de ces « modérés », nom préféré jusqu'aux années 1960 au terme « droite » pour désigner des républicains à la fois socialement conservateurs et théoriquement favorables au libéralisme économique. Il poursuit sa carrière politique pendant la IVe et la Ve République. Député de 1946 à 1958, il entre au gouvernement comme secrétaire d'État en 1948, puis ministre en 1950. Il fonde le SIEL en 1950. En 1951, il fonde, avec l'agent secret Jean Violet, Le Cercle (plus connu sous le nom de « Cercle Pinay »), dont il sera président de 1953 à 1971.

Président du Conseil des ministres du au , il lance un premier emprunt national, gagé sur l'or. Il lutte efficacement contre l'inflation dans le contexte économique très favorable de la fin de la guerre de Corée, et signe en le traité de Paris instituant la Communauté européenne de défense (CED).

Il est candidat à la présidence de la République en 1953. En 1955, il est ministre des Affaires étrangères et permet l'indépendance du Maroc (accords de La Celle-Saint-Cloud) et ouvre la voie à l'autonomie tunisienne.

Sous la Ve République

Ministre des Finances de Charles de Gaulle

Charles de Gaulle, président de la République française, le choisit pour le ministère des Finances en . Antoine Pinay lance un second emprunt national. Son succès démontre que le duo Pinay-de Gaulle chez les épargnants comme dans les milieux d'affaires. Antoine Pinay est en effet l'idole des épargnants et des patrons.

Malgré cette réussite, Antoine Pinay et le général de Gaulle ne s'apprécient guère et le président de la République confie à un groupe d'experts mené par Jacques Rueff, théoricien libéral et ancien conseiller de Raymond Poincaré, le soin de proposer un plan d'assainissement à long terme. C'est chose faite en décembre 1958 avec le plan Pinay-Rueff, comportant notamment le passage au nouveau franc. La mention de Pinay est purement honorifique, l'opposition de ce dernier au plan qui porte son nom étant de notoriété publique. Antoine Pinay menace d'ailleurs plusieurs fois de donner sa démission si le plan est appliqué dans sa version d'origine[21].

Il est en outre député européen, délégué par la France, de 1958 à 1979.

Échec d'une candidature fédérant la droite anti-gaulliste

En désaccord avec la politique algérienne et extérieure du gouvernement, Antoine Pinay remet sa démission en . Il abandonne ensuite toute activité politique nationale.

Dans les années suivantes, il est à l'origine d'une des tentatives montées pour structurer l'opposition à de Gaulle dans la perspective d'une élection présidentielle au suffrage universel qui vient d'être introduite dans la Constitution. L'idée d'une candidature Pinay fait son chemin, sur une ligne libérale, atlantiste et pro-européenne, susceptible de rassembler les critiques de droite à la politique gaulliste.

Mais Antoine Pinay aurait été empêché de se présenter par la menace que soient exploités contre lui des dossiers de « ballets roses », qu'aurait étayée une « main courante » déposée contre lui à la suite d'un prétendu « attouchement sur mineur »[22]. Ce fait politique, connu dans les milieux politiques et à Saint-Chamond, n'a été porté à la connaissance du grand public qu'en 2011 avec la publication du livre Sexus Politicus[23], pour laquelle les auteurs s'appuyèrent sur les travaux de Sylvie Guillaume[24].

Il existe une autre thèse à son renoncement : alors qu'il a quitté le gouvernement après une algarade avec de Gaulle en plein Conseil des ministres sur la dissuasion française, au cœur de la politique gaullienne d'indépendance nationale, une enquête menée par la DST aurait prouvé qu'Antoine Pinay faisait partie du réseau Gehlen, un ancien nazi passé au service des États-Unis, dont le but était de fédérer les pro-atlantistes et d'affaiblir la politique du général de Gaulle. La renonciation d'Antoine Pinay a été annoncée à la radio alors même qu'il se trouvait toujours dans le bureau de Roger Frey, alors ministre de l'Intérieur, qui lui aurait montré les preuves collectées par la DST après son départ du gouvernement. Le fait que Antoine Pinay ait accrédité une rumeur de « ballets roses » semble indiquer qu'il s'agissait d'un leurre pour dissimuler la nature des véritables accusations contre lui[25].

La non-candidature d'Antoine Pinay ouvre la voie à d'autres candidats, notamment Jean Lecanuet et François Mitterrand soutenus tous deux par les États-Unis et discrètement financés grâce à l'entregent de Jean Monnet auprès des États-Unis. L'électorat potentiel de Pinay éclate entre le soutien à Jean-Louis Tixier-Vignancour, marqué par l'Algérie française, et le rassemblement centriste autour de Jean Lecanuet, lancée par le MRP. D'autres, enfin, purent, derrière Valéry Giscard d'Estaing et la Fédération nationale des républicains indépendants, rester dans l'alliance majoritaire avec l'UNR-UDT.

« Sage de Saint-Chamond »

Délaissant désormais toute ambition politique nationale, Antoine Pinay se consacre à ses mandats de maire de Saint-Chamond jusqu'en 1977 et de président du conseil général de la Loire jusqu'en 1979.

De 1973 à 1974, il est le premier médiateur de la République, fonction créée par le gouvernement Messmer sous Georges Pompidou.

Il a laissé l'image d'un gestionnaire prudent et efficace. Jusqu'à la fin de sa longue vie, celui que l'on surnomma « le sage de Saint-Chamond » fut consulté par de nombreux hommes politiques qui se sont réclamés de son expérience et de son pragmatisme reconnu.

Le , il est l'invité de l'émission L'Heure de vérité à quelques jours de son centième anniversaire[26],[27].

Antoine Pinay est le doyen des anciens présidents du Conseil français.

Les obsèques d'Antoine Pinay sont célébrées le par Mgr Pierre Joatton, évêque de Saint-Étienne en l'église de la Valette à Saint-Chamond, en présence notamment de Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, Claude Chirac, Édouard Balladur, Edmond Alphandéry, Charles Millon, Pascal Clément et François Rochebloine[28],[29],[30]. Les honneurs militaires lui furent rendus[31].

Antoine Pinay est inhumé au cimetière de Saint-Symphorien-sur-Coise[15].

Lieux de villégiature ou de résidence

Il fut un hôte assidu de Sainte-Maxime dans le Var[32] et passait ses vacances dans la station thermale d'Aix-les-Bains[33].

Antoine Pinay était propriétaire d'un appartement parisien situé au 87 boulevard Suchet[34].

Mandats et fonctions

Fonctions gouvernementales

Fonction Gouvernement Période
Secrétaire d'État aux Affaires économiques Queuille I du au
Ministre des Travaux publics, des Transports et du Tourisme Pleven I du au
Ministre des Travaux publics, des Transports et du Tourisme Queuille III du au
Ministre des Travaux publics, des Transports et du Tourisme Pleven II du au
Ministre des Travaux publics, des Transports et du Tourisme Faure I du au
Président du Conseil
Ministre des Finances et des Affaires économiques
Pinay du au
Ministre des Affaires étrangères Faure II du au
Ministre des Finances De Gaulle III du 1er juin au
Ministre des Travaux publics, des Transports et du Tourisme (par intérim)
Ministre de l’Agriculture (par intérim)
De Gaulle III du 3 au
Ministre des Finances et des Affaires économiques De Gaulle III du du
Ministre des Finances et des Affaires économiques Debré du au

Mandats parlementaires

  • -  : député de la Loire
  • -  : sénateur de la Loire
  • -  : député de la Loire
  • -  : député de la Loire
  • -  : député de la Loire
  • -  : député de la Loire
  • -  : député de la 3e circonscription de la Loire
  • 1958 - 1979 : député européen délégué par la France

Mandats locaux

Autres mandats

Autre fonction

  • 1953 - 1971 : président du Cercle

Décorations

Décorations françaises

Décoration étrangère

Généalogie

Bibliographie

Notes et références

  1. a et b Jean-Antoine Giansily, Pinay l'indépendant, Éditions Denoël, , 232 p. (ISBN 978-2-207-14762-7, lire en ligne)
  2. Acte de naissance de Jeanne Marie Pinay, État-civil numérisé de la ville de Saint-Symphorien-sur-Coise, Archives départementales du Rhône, vue 5 (lire en ligne).
  3. Acte de naissance d'Antoine Marie Besson, État-civil numérisé de la ville de Pomeys, Archives départementales du Rhône, vue 4 (lire en ligne).
  4. « Ecole Navale / Espace tradition / Officiers célèbres », sur ecole.nav.traditions.free.fr (consulté le )
  5. « Généalogie de Benoît BESSON », sur Geneanet (consulté le )
  6. Famille Besson (geneanet.org)
  7. « une lettre inédite d'Antoine Pinay en 1905 - Saint-Chamond », sur saintchamond.canalblog.com, (consulté le )
  8. Fiche matricule d'Antoine Pinay, Bureau de recrutement de Lyon-Sud (1911), Archives départementales du Rhône, vue 762 (en ligne).
  9. Voir sur lesbiographies.com
  10. « Généalogie de Geneviève PINAY », sur Geneanet (consulté le )
  11. a et b Biographies des principales personnalités françaises décédées au cours de l'année, (lire en ligne)
  12. Pierre Massé, Aléas et progrès : entre Candide et Cassandre, Éditions Economica, , 358 p. (ISBN 978-2-402-15333-1, lire en ligne)
  13. « Edmond Epstein (1901-1963) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  14. « Avis de décès de Madame Odette ROY paru le 05/08/2015 dans Le Progrès - Département Loire - Libra Memoria - Libramemoria », sur www.libramemoria.com (consulté le ).
  15. a et b « Antoine Pinay », sur noms.rues.st.etienne.free.fr (consulté le ).
  16. « MORT DE M. PIERRE PINAY fils de l'ancien président du conseil », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. « Généalogie de Pierre PINAY », sur Geneanet (consulté le )
  18. Sylvie Guillaume, Antoine Pinay ou la confiance en politique, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, , p. 15
  19. Christiane Rimbaud, Pinay, Éditions Perrin, (ISBN 226200689X), p. 37 et suivantes
  20. Éric Branca, L'Ami américain, Éditions Perrin, , 380 p. (ISBN 978-2262068363), p 147-148.
  21. Serge Berstein, La France de l'expansion (1958-1974) : La République gaullienne (1958-1969), Éditions du Seuil, (ISBN 978-2-7578-3945-4, lire en ligne)
  22. Fred Guilledoux, « Affaire DSK : les précédents Antoine Pinay et Georges Pompidou », La Provence, (consulté le )
  23. Christophe Dubois et Christophe Deloire, Sexus Politicus, Éditions Albin Michel, , 400 p. (ISBN 2226172556 et 978-2226172556), chapitre 4 (lire en ligne).
  24. Note publiée sur le site « Lumières sur Rhône-Alpes » en accompagnement du portait d'« Antoine Pinay », émission d'Antenne 2 le 13 décembre 1994, en ligne.
  25. Éric Branca, L'Ami américain, Éditions Perrin, , 380 p. (ISBN 978-2262068363).
  26. « Pinay l'européen », Les Échos, (consulté le )
  27. « Antoine Pinay », sur Institut national de l'audiovisuel, (consulté le )
  28. Judith Perrignon, « L'hommage des présidentiables à Antoine Pinay », sur Libération, (consulté le )
  29. « Obsèques Pinay », sur Institut national de l'audiovisuel, (consulté le )
  30. « Obsèques Pinay », sur Institut national de l'audiovisuel, (consulté le )
  31. « Les obsèques d'Antoine Pinay », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. France Illustration, (lire en ligne)
  33. André Stibio, Antoine Pinay, Éditions du Parlement, (lire en ligne)
  34. Michèle Cotta, Cahiers secrets de la Ve République : 1965-1977, t. I, Fayard, (ISBN 978-2-213-63195-0), p. 26
  35. Pierre de Cossé Brissac, La suite des temps, (1939-1958), Éditions Grasset, , 336 p. (ISBN 978-2-246-79851-4, présentation en ligne).
  36. Généastar : ascendants d'Antoine PINAY.

Liens externes

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