Pierre Messmer

Pierre Messmer | |
Pierre Messmer en 1988. |
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Fonctions | |
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Président du groupe RPR à l'Assemblée nationale |
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– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
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Législature | VIIIe |
Prédécesseur | Claude Labbé |
Successeur | Bernard Pons |
Premier ministre français | |
– (1 an, 10 mois et 22 jours) |
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Président | Georges Pompidou Alain Poher (intérim) |
Gouvernement | Messmer I, II et III |
Législature | IVe et Ve |
Coalition | Majorité présidentielle UDR – RI – CDP (Gaullistes – Centre droit – Centre) |
Prédécesseur | Jacques Chaban-Delmas |
Successeur | Jacques Chirac |
Ministre d'État, ministre des Départements et Territoires d'Outre-mer |
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– (1 an, 4 mois et 10 jours) |
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Président | Georges Pompidou |
Premier ministre | Jacques Chaban-Delmas |
Gouvernement | Chaban-Delmas |
Prédécesseur | Henri Rey |
Successeur | Xavier Deniau |
Ministre des Armées | |
– (9 ans, 4 mois et 17 jours) |
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Président | Charles de Gaulle Alain Poher (intérim) |
Premier ministre | Michel Debré Georges Pompidou Maurice Couve de Murville |
Gouvernement | Debré Pompidou I, II, III et IV Couve de Murville |
Prédécesseur | Pierre Guillaumat |
Successeur | Michel Debré |
Député de la 8e circonscription de la Moselle | |
– (13 ans, 7 mois et 15 jours) |
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Législature | VIe, VIIe et VIIIe |
Prédécesseur | Vacant |
Successeur | Aloyse Warhouver |
– (2 mois) |
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Législature | Ve |
Successeur | Maurice Jarrige |
– (1 mois et 20 jours) |
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Législature | IVe |
Prédécesseur | Georges Thomas |
Successeur | Maurice Jarrige |
Biographie | |
Nom de naissance | Pierre Auguste Joseph Messmer |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Vincennes, Seine (France) |
Date de décès | (à 91 ans) |
Lieu de décès | Hôpital militaire du Val- de-Grâce, Paris (France) |
Nationalité | française |
Parti politique | UNR, UDR, RPR |
Diplômé de | ENFOM ENLOV Université de Paris (doctorat) |
Profession | Administrateur en outre-mer |
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Pierre Messmer, né le à Vincennes (Seine) et mort le à Paris, est un homme d'État français.
Engagé dans les Forces françaises libres (FFL), il est après-guerre, administrateur colonial. Ministre des Armées du général de Gaulle de 1960 à 1969, il est nommé ministre d'État, chargé des Départements et Territoires d'Outre-Mer en 1971.
Pierre Messmer occupe le poste de Premier ministre du au , sous la présidence de Georges Pompidou et l'intérim d'Alain Poher. Il est également maire de Sarrebourg de 1971 à 1989 et président du conseil régional de Lorraine de 1978 à 1979.
Chancelier de l'ordre de la Libération et chancelier honoraire de l'Institut de France, il est membre de l'Académie française de 1999 à sa mort.
Sommaire
Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]
Né dans une famille alsacienne du Bas-Rhin qui avait opté pour la France en 1871 (son grand-père paysan devint cocher des omnibus hippomobiles de Paris), fils de l'industriel Joseph Messmer, Pierre Messmer étudie à l'école Massillon, au lycée Charlemagne et au lycée Louis-le-Grand[1]. Breveté de l'École nationale de la France d'outre-mer (1934-1937, année durant laquelle un voyage au Cameroun l'éblouit), diplômé de l'École des langues orientales (1934-1936), il obtient son doctorat en droit en 1939. Il a également été membre des Camelots du roi à cette époque, branche militante de l'Action française[2].
Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Mobilisé en 1939, il est sous-lieutenant au 12e régiment de tirailleurs sénégalais[3]. Le , alors stationné dans l'Allier avec le lieutenant Jean Simon, ils entendent à la radio la demande d'armistice[4] du maréchal Pétain. Affectés dans l'après-midi à Pau, ils obtiennent la permission de rejoindre par leurs propres moyens leur nouvelle affectation en empruntant une vieille moto. Refusant de cesser le combat, les deux jeunes gens traversent le Massif central, pour éviter les colonnes allemandes. Leur moto tombant en panne, ils font du stop jusqu'à Tarascon avant de prendre le train à Beaucaire pour Marseille où ils arrivent le au soir. Le , Jean Simon rencontre le capitaine au long cours Humbert Vuillemin[N 1], commandant du Capo Olmo qui cherche des hommes sûrs pour l'aider à détourner le navire italien vers l'Angleterre. En lisant Le Petit Provençal, les deux officiers prennent connaissance de l'appel du 18 Juin lancé par le général de Gaulle et embarquent avec quelques autres clandestins. Le soir du , au sein d'un convoi, le bateau simule une avarie de machine et se détourne vers l'ouest[5]. Le lendemain matin, l'équipage est informé de la décision du commandant.
Le Capo Olmo arrive à Gibraltar le , puis rejoint Liverpool le . La cargaison du navire qui se compose de 481 tonnes de matériel de guerre divers en particulier douze avions Glenn Martin en caisses, des camions et tracteurs d'aviation, est ensuite vendue aux Anglais permettant à la France libre de subsister pendant les trois premiers mois.
Messmer et Simon intègrent la 13e DBLE et participent ensemble aux combats en Érythrée, en Syrie, à Bir Hakeim et en Tunisie en 1943. En , Messmer part en mission aux Antilles avant d'être affecté à Londres à l'état-major du général Kœnig, commandant en chef des Forces françaises de l'intérieur (FFI) et commandant supérieur des forces françaises en Grande-Bretagne. En , il est envoyé en Normandie et participe à la libération de Paris et à la libération de la France[3]. Le , il reçoit la Légion d'honneur des mains du général de Gaulle lors d'une cérémonie à l'Arc de triomphe.
En Indochine[modifier | modifier le code]
Parachuté en Indochine en août 1945, Pierre Messmer est fait prisonnier par le Việt Minh et s'évade après deux mois de captivité[3]. Il rejoint Hanoi où il est démobilisé et rendu à la vie civile. De retour à Paris, il confie à de Gaulle en tête à tête que Saïgon mise à part, la France ne contrôle rien au Viêt Nam, la seule solution possible étant de négocier avec Hô Chi Minh. Pierre Messmer est par la suite colonel de réserve.
Administration coloniale[modifier | modifier le code]
Pierre Messmer exerce ensuite ses fonctions d'administrateur de la France d'outre-mer ; il est ainsi successivement :
- en 1946, secrétaire général du Comité interministériel pour l'Indochine ;
- de 1947 à 1948, directeur du cabinet du haut commissaire de la République en Indochine Émile Bollaert ;
- de 1950 à 1952, administrateur du cercle de l'Adrar mauritanien ;
- de 1952 à 1954, gouverneur de la Mauritanie ;
- de 1954 à 1956, gouverneur de la Côte d'Ivoire, travaillant main dans la main avec Félix Houphouët-Boigny ;
- en 1956, directeur de cabinet de Gaston Defferre, ministre de la France d'Outre-mer ;
- de 1956 à 1958, haut commissaire de la République au Cameroun où il dirige une offensive[6] contre les indépendantistes de l’Union des populations du Cameroun (UPC)[7] en menant « une manœuvre contre-insurrectionnelle »[8] ;
- en 1958, haut commissaire de la République en Afrique-Équatoriale française à la suite de Paul Chauvet ;
- de 1958 à 1959, haut commissaire de la République en Afrique-Occidentale française.
Carrière politique[modifier | modifier le code]
Pierre Messmer est nommé ministre des Armées sous la présidence du général de Gaulle, lors d'un remaniement ministériel du gouvernement Michel Debré, le . À ce poste, il est confronté au putsch des généraux à Alger d'avril 1961 et aux réformes d'une armée post-coloniale. Il met en œuvre la force de frappe nucléaire voulue par le président[3], tout en créant en 1960 la NATO Tiger Association afin de renforcer les relations entre unités de l'OTAN.
Avec le ministre de la Recherche et des Affaires atomiques Gaston Palewski, il assiste à l'accident nucléaire de Béryl en 1962 dans le Sahara. Il lui est ensuite reproché la validation et l'acceptation de la politique gouvernementale en 1962 à la fin de la guerre d'Algérie en n'évacuant et en ne protégeant pas les harkis[9], dont un grand nombre ont été tués après la déclaration d’indépendance algérienne. Il autorise la formation par des officiers français de militaires sud-américains dans les années 1960 et début des années 1970 aux diverses techniques de contre-insurrection expérimentées en Algérie de lutte contre des mouvements révolutionnaires ou clandestins[10].
On lui prête d'avoir dissuadé le général de Gaulle d'employer l'armée lors des événements de Mai 68[3]. Après la démission de celui-ci l'année suivante, il conserve son portefeuille ministériel jusqu'à l'élection à la présidence de Georges Pompidou, en . Il fonde ensuite l'association « Présence du gaullisme », puis devient ministre d'État, chargé des Départements et territoires d'Outre-mer dans le gouvernement Jacques Chaban-Delmas, le [3]. D'après Pierre Messmer, c'est lors de cette nomination que Georges Pompidou lui a fait part de son intention de le choisir comme Premier ministre l'année suivante[11].
Il succède à Jacques Chaban-Delmas le et dirige trois gouvernements durant son passage à Matignon : le premier dure jusqu'au , le deuxième du au et le troisième jusqu'à l'investiture de Valéry Giscard d'Estaing, le . Quelques semaines après son arrivée à la tête du gouvernement, le président Pompidou lui fait part de sa maladie, « très rare, très grave », ce qui le contraint à déléguer de plus en plus au fil des mois[12]. Conformément à l'article 21 de la Constitution, Pierre Messmer préside le Conseil des ministres du , en remplacement de Georges Pompidou, malade.
La majorité qu'il conduit comme Premier ministre remporte les élections législatives de 1973, avec 51 % des voix et 311 sièges sur 488. Face au choc pétrolier, Pierre Messmer prend aussi la décision de lancer la construction de treize centrales nucléaires dans le but d'assurer son indépendance énergétique et en prévision de la baisse de la production de charbon[3]. Les antinucléaires déplorent aujourd'hui que ni la population ni la représentation nationale n'aient été consultées sur le sujet[13]. Le Parlement français a confirmé, à travers la loi sur l'énergie de 2005, ce choix initial.
À la suite de la mort de Georges Pompidou, le , Alain Poher, président du Sénat, assure pour la seconde fois les fonctions de président de la République par intérim. Pierre Messmer expédie dès lors les affaires courantes et se déclare prêt à se présenter à l'élection présidentielle anticipée, à la condition que Jacques Chaban-Delmas, Valéry Giscard d'Estaing et Edgar Faure acceptent de se retirer. Ce dernier, à qui les sondages ne laissent guère d'espoir, consent à s'effacer sans conditions. Giscard d'Estaing a l'habileté d'accepter si Chaban-Delmas en fait autant ; mais ce dernier maintient sa candidature. Le Premier ministre renonce le soir-même, le , et apporte quelques jours plus tard son soutien à la candidature de Jacques Chaban-Delmas, en précisant agir « par discipline ».
Pierre Messmer est député de la Moselle de 1974 à 1988 et député européen de 1979 à 1984. En 1985, il dépose une proposition de loi tendant à rétablir la peine de mort pour certains crimes[14]. Lors de la première cohabitation, de 1986 à 1988, il est président du groupe RPR à l'Assemblée nationale[3]. Élu maire de Sarrebourg en 1971, il conserve ce mandat jusqu'en 1989.
Retraite politique[modifier | modifier le code]
Retiré de la vie politique, il est élu en 1988 à l'Académie des sciences morales et politiques, dont il est le secrétaire perpétuel de 1995 à 1998. En 1992, il devient président de l’institut Charles-de-Gaulle durant trois ans et président de la Fondation du même nom jusqu'en 1997[3]. Pierre Messmer est élu à l'Académie française le , au fauteuil de Maurice Schumann (13e fauteuil). Il est chancelier de l'Institut de France du au . Il succède en 2003 au général Simon à la présidence de la Fondation de la France libre, fonction qu'il occupe jusqu'à sa mort. Il a été président d'honneur de l'Institut de géopolitique des populations[15].
Il témoigne au procès de Maurice Papon et demande sa grâce, avec d'autres anciens résistants, en 2001[3]. Par décret du président de la République en date du , Pierre Messmer est nommé chancelier de l'ordre de la Libération pour une période de quatre ans, en remplacement du général d'armée Alain de Boissieu, décédé. Il appelle à voter « non » au référendum de 2005 sur le traité européen et assiste à l'hommage rendu à Guy Môquet le , jour de l'investiture de Nicolas Sarkozy[16].
Il meurt des suites d'un cancer, le à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, quatre jours après un autre ancien Premier ministre, Raymond Barre, et au même endroit. Pierre Messmer présidait l'association des amis de Michel Debré et était membre du comité d'honneur du mouvement Initiative et Liberté. Il était également président d'honneur de la fédération des sociétés d'anciens de la Légion étrangère (FSALE). François Jacob lui succède comme chancelier de l'ordre de la Libération et Yves Guéna comme président de la Fondation de la France libre.
Ses obsèques sont célébrées le aux Invalides à Paris, en présence de nombreuses personnalités politiques et militaires, dont le président Nicolas Sarkozy, l'ancien président Jacques Chirac, le Premier ministre François Fillon et plusieurs anciens premiers ministres. Il est inhumé au cimetière de Saint-Gildas-de-Rhuys dans le Morbihan.
Ses archives privées sont conservées au service historique de la Défense[17].
Famille[modifier | modifier le code]
Pierre Messmer est le fils de Joseph Messmer.
Veuf de Gilberte Duprez surnommée de manière ironique « Messméralda » par les journalistes depuis 1991[18], il se remarie le à Christiane Bataille (née Christiane Terrail), qui meurt après lui en 2010[19].
Synthèse des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]
Fonctions gouvernementales[modifier | modifier le code]
- - : ministre des Armées (sous les gouvernements Michel Debré, Georges Pompidou et Maurice Couve de Murville)
- - : ministre d'État chargé des Départements et Territoires d'Outre-Mer (sous le gouvernement Jacques Chaban-Delmas)
- - : Premier ministre, sous la présidence de Georges Pompidou
Mandat de député[modifier | modifier le code]
- - : député UDR de la 8e circonscription de la Moselle (nommé au gouvernement)
- - : député UDR de la 8e circonscription de la Moselle (nommé au gouvernement)
- septembre 1974 -avril 1978 : député UDR de la 8e circonscription de la Moselle (élection partielle)
- - : député RPR de la 8e circonscription de la Moselle
- - : député du département de la Moselle (proportionnelle)et président du groupe RPR à l'Assemblée nationale
- depute européen entre 1979 et 1984
Mandat locaux[modifier | modifier le code]
- 1970 - 1982 : conseiller général de la Moselle, élu dans le canton de Réchicourt-le-Château
- 1968 - 1992 : conseiller régional de Lorraine
- 1971 - 1989 : maire de Sarrebourg
- 1978 - 1979 : président du conseil régional de Lorraine (avant l'élection des assemblées régionales au suffrage universel)
Œuvres[modifier | modifier le code]
- Le Régime administratif des emprunts coloniaux : thèse pour le doctorat en droit, Librairie sociale et économique, 1939.
- De la Répression des fraudes commerciales : contribution à l'étude des dispositions législatives relatives à la répression des fraudes commerciales, thèse, impr. des Dernières nouvelles de Strasbourg, 1954.
- Le Service militaire, débat avec Jean-Pierre Chevènement, Balland, 1977.
- Les Écrits militaires de Charles de Gaulle : essai d'analyse thématique, Presses universitaires de France, 1985 (en collaboration avec le professeur Alain Larcan).
- Après tant de batailles : mémoires, Albin Michel, 1992 (18e Prix Fondation Pierre-Lafue 1994).
- Les Blancs s'en vont : récits de décolonisation, Albin Michel, 1998.
- La patrouille perdue : et autres récits extraordinaires, Albin Michel, 2002.
- Ma part de France : entretiens avec Philippe de Saint Robert, F.-X. de Guibert, 2003.
Décorations[modifier | modifier le code]
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Intitulés[modifier | modifier le code]
- Grand-croix de la Légion d'honneur[20] (1993, Grand officier en 1974)
- Compagnon de la Libération – décret du
- Croix de guerre 1939-1945 (six citations)
- Médaille de la Résistance
- Médaille des évadés
- Croix du combattant
- Médaille coloniale avec agrafes AFL, Érythrée, Libye, Bir Hakeim, Tunisie 42-43 et Extrême-Orient
- Médaille commémorative de la guerre 1939-1945
- Officier de la Legion of Merit (États-Unis)
- Grand officier de l'ordre national du Dahomey (république du Dahomey)
- Commandeur de l'ordre du Nichan Iftikhar (Tunisie)
- Commandeur de l'ordre royal du Cambodge
- Grand-croix de l’ordre de Saint-Olaf (Norvège) (1962)
Hommages[modifier | modifier le code]

- La promotion 2008-2009 du 4e bataillon de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan porte son nom
- Centre culturel Pierre-Messmer à Saint-Avold
- Rue Pierre-Messmer à Avignon
- Bibliothèque Pierre-Messmer à Sarrebourg
- Collège Pierre-Messmer à Sarrebourg
- Rue Pierre-Messmer à Saint-Gildas-de-Rhuys
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre Messmer, une conscience française, sous la direction de Maurice Druon, textes et images réunis par Romain Mazenod, éditions Nicolas Chaudun, Paris, 2009
- La saga d’un Français Libre, Jean Simon, Presses de la Cité, 2000.
- Le ralliement du Capo Olmo, rapport de traversée du commandant Vuillemin à son arrivée à Liverpool. La Mémoire des Français libres tome I, Humbert Vuillemin, Fondation de France Libre, 2002.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Neveu du général Joseph Vuillemin.
Références[modifier | modifier le code]
- « Pierre Messmer, 1038 compagnons, Compagnons - Musée de l'Ordre de la Libération », sur www.ordredelaliberation.fr (consulté le 20 octobre 2016).
- L'Action française 2000 du 6 septembre 2007, article de Pierre Pujo : « Les deux Messmer »
Voir également Jean-Claude Valla, L'Extrême droite dans la Résistance (2de partie), La Librairie nationale, 2000, p. 97. - « Le gaulliste Pierre Messmer est mort », Le Monde, .
- « C’est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu’il faut cesser le combat… ».
- Odyssée du Capo Olmo.
- « Cameroun, il y a cinquante ans, l’assassinat de Ruben Um Nyobè », Le Monde diplomatique, 13 septembre 2008.
- « Cameroun 1958, la guerre cachée de la France », Libération, 20 septembre 2008.
- « Pierre Messmer, un soldat que le Cameroun n'a pas oublié », Rue89, 30 août 2007.
- « La longue plainte des harkis », L'Express, 9 août 2001.
- Marie-Monique Robin, documentaire Escadrons de la mort, l'école française, première diffusion sur Canal+ le .
- Raphaëlle Bacqué, L'Enfer de Matignon : Ce sont eux qui en parlent le mieux, Points, 2010, p. 21.
- Raphaëlle Bacqué, L'Enfer de Matignon : Ce sont eux qui en parlent le mieux, Points, 2010, p. 227.
- Michèle Rivasi et Hélène Crié, Ce nucléaire qu'on nous cache, éditions Albin Michel, 1998 (ISBN 9782226105028).
- « Liste des 27 propositions de loi visant à rétablir la peine de mort, déposées au Parlement dans les années 1980 et 1990 », La Documentation française.
- « Institut de Géopolitique des Populations - Présentation », sur www.institut-geopolitique-populations.fr (consulté le 11 décembre 2015).
- « Messmer disparaît », Libération, 30 août 2007.
- Pascal Gallien, « Les fonds privés Pierre Messmer », Revue historique des armées, no 262, (lire en ligne) (les fonds Pierre Messmer à la cote : GR, 1 K 744 et DE, 2007 PA 129, et son témoignage oral à la cote : GR, 3 K 17).
- Christophe Deloire, Christophe Dubois, Sexus Politicus, Albin Michel, (ISBN 2226172556), p. 79.
- « Pierre Messmer convole », sur liberation.fr, .
- Décret du 5 juillet 1993.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque royale des Pays-Bas • WorldCat
- « Pierre Messmer », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale
- Biographie de Pierre Messmer sur le site de l'ordre de la Libération.
- « Pierre Messmer », sur la base de données des députés au Parlement européen.
- Débat entre Pierre Messmer et René Andrieu sur la dissolution de la Ligue Communiste Révolutionnaire (2 juillet 1973).
- Naissance en mars 1916
- Naissance à Vincennes
- Décès en août 2007
- Décès à Paris
- Décès à 91 ans
- Ministre de la Cinquième République
- Premier ministre de la Cinquième République française
- Ministre français de la Défense
- Ministre français de l'Outre-mer
- Député de la Moselle
- Député européen élu en France 1979-1984
- Président de conseil régional
- Conseiller régional de Lorraine
- Personnalité de la France libre
- Gaulliste
- Camelot du roi
- Dirigeant colonial du Cameroun
- Personnalité de l'Union pour la nouvelle République
- Personnalité de l'Union des démocrates pour la République
- Personnalité du Rassemblement pour la République
- Député de la IVe législature de la Ve République
- Député de la VIIe législature de la Ve République
- Député de la VIIIe législature de la Ve République
- Gouverneur de la Côte d'Ivoire
- Élève du lycée Charlemagne
- Étudiant de la faculté de droit de Paris
- Élève de l'Institut national des langues et civilisations orientales
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Chancelier de l'ordre de la Libération
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Titulaire de la médaille de la Résistance
- Officier de Légion étrangère
- Membre de l'Académie française
- Membre de l'Académie des sciences morales et politiques
- Commandeur de l'ordre du Nichan Iftikhar
- Grand officier de l'ordre de l'Étoile de Roumanie
- Ministre français d'État