Jules Bourdais

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jules Bourdais
Image illustrative de l'article Jules Bourdais
Présentation
Naissance
Brest
Décès (à 80 ans)
Paris
Nationalité Drapeau de la France France
Mouvement Historicisme
Activités Ingénieur
Architecte départemental du Tarn-et-Garonne
Architecte-conseil de la ville de Paris
Formation École centrale des Arts et Manufactures de Paris
Œuvre
Réalisations Palais du Trocadéro
Distinctions Légion d'honneur
Mairie du 19e arrondissement, située face au parc des Buttes-Chaumont.

Jules Bourdais ( à Brest, à Paris) est un architecte français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il naît le 6 avril 1835 à Brest de Jean Julien Bourdais, capitaine de vaisseau, officier de la Légion d'honneur, et de Fanny Marie Louise Valéri.

Il est diplômé de l'École centrale des Arts et Manufactures de Paris en 1857.

Le 2 mai 1867, il épouse Blanche Marie Juliette Fauvelet de Charbonnière à la mairie du 9e arrondissement de Paris.

En 1868-1870, il est l'architecte de l'église Saint-Pierre-ès-Liens et du temple protestant de Nègrepelisse.

Pendant la guerre de 1870, il est lieutenant du Génie.

Entre 1876 et 1878, il construit la mairie du 19e arrondissement de Paris, place Armand-Carrel, avec Gabriel Davioud.

En mai 1876, il gagne le concours du palais du Trocadéro avec Gabriel Davioud.

En 1881, il conçoit une « Colonne-Soleil », une tour de granit, haute de 370 mètres, surplombée d’un phare capable d’éclairer tout Paris, jusqu'à Neuilly-sur-Seine, Levallois-Perret et au bois de Boulogne. En 1886, il soutient ce projet au concours d'idées pour l'exposition universelle de 1889, avec l'appui de l'ingénieur Amédée Sébillot[1] mais c'est Gustave Eiffel avec sa tour de fer qui gagne le concours.

Architecte en chef honoraire du Gouvernement et officier de la Légion d'honneur, il meurt le 2 juin 1915[2] à son domicile du 46 avenue du Trocadéro, dans le 16e arrondissement de Paris, et est inhumé au cimetière de Montmartre.

Hommage[modifier | modifier le code]

Ouverte en 1932 sur l'emplacement des bastions no 46 et 47 de l'enceinte de Thiers, la rue Jules-Bourdais lui rend hommage dans le 17e arrondissement de Paris.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Musée d'Orsay : Jules Bourdais, Phare monumental.
  2. « Visionneuse - Archives de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Institut français d'architecture, Archives d'architecture du vingtième siècle, p. 126-127, Pierre Mardaga éditeur, Liège, 1995 (ISBN 2-87009-446-9)
  • Claudine Philouze-Chatty (dir. Jean Nayrolles), Jules Bourdais (1835-1915) : un ingénieur chez les architectes, Toulouse, université Jean-Jaurès (mémoire de master en histoire de l'art), 2016, 273 p. [fiche sur Dante (page consultée le 18 novembre 2023)]
  • Jules Bourdais, Traité pratique de la résistance des matériaux appliquée à la construction des ponts, des bâtiments, des machines, précédé de notions sommaires d'analyse et de mécanique, suivi de tables numériques donnant les moments d'inertie de plus de 500 sections de poutres différentes, Paris, Mallet-Bachelier, 1859, 222 p., disponible à la Bibliothèque Universitaire des Sciences de Toulouse (cote F 131710)

Liens externes[modifier | modifier le code]