Avenue Simon-Bolivar

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

19e arrt
Avenue Simon-Bolivar
Voir la photo.
L'avenue vue du carrefour avec la rue de Belleville.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 19e
Quartier Combat
Début 91, rue de Belleville
Fin 42, avenue Secrétan
Morphologie
Longueur 1 335 m
Largeur 20 m
Historique
Création 1862
Dénomination
Ancien nom Rue Puebla
Rue Bolivar
Géocodification
Ville de Paris 8603
DGI 8978
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue Simon-Bolivar
Géolocalisation sur la carte : 19e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 19e arrondissement de Paris)
Avenue Simon-Bolivar
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

L'avenue Simon-Bolivar est une voie située dans le quartier du Combat du 19e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

L'avenue est accessible par les stations Pyrénées et Bolivar du métro de Paris, situées aux deux extrémités de l'avenue.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Cette voie rend hommage au Libertador Simón Bolívar (1783-1830), qui participa de manière décisive à l'indépendance de la Bolivie, de la Colombie, de l'Équateur, du Panama, du Pérou et du Venezuela. Bolívar participa également à la création de la Grande Colombie, dont il souhaitait qu'elle devînt partie d'une grande confédération politique et militaire regroupant l'ensemble de l'Amérique latine, (une sorte d'États-Unis d'Amérique du Sud) et dont il fut le premier président.

Plaque avenue Bolivar

Historique[modifier | modifier le code]

L'ouverture de la voie est décidée en 1862 en prolongeant une partie de l'ancienne rue de Puebla, restructurée.

Elle prend le nom de « rue Bolivar » en 1880. En 1927, elle acquiert le statut d'avenue et prend le nom d'avenue Simon-Bolivar.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Landru s’exprimant lors de son procès. Le célèbre tueur en série et criminel français était né au n° 41 de l'ancienne rue de Puebla en 1869.
  • No 69 : collège public Charles-Péguy.
  • No 107 : Emplacement de l'ancien passage de Puebla qui se terminait en impasse.
  • Nos 112-114 : l’église catholique Saint-Georges de la Villette.
  • No 115 : Edmond Daynes (1895-1986), artiste peintre, y résida.
  • No 127 : le coureur de fond international Alain Mimoun habita de nombreuses années dans un modeste appartement du no 127 de l'avenue[2].
  • Par ailleurs,le début de la chanson des Frères Jacques "Les Clochards" se situe "Près de la rue Bolivar, sous le métro aérien", alors que ce métro (ligne n° 2 Nation-Porte Dauphine) , s'il n'est pas très loin, n'est pas à proximité immédiate.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gérard A. Jeager, « Itinéraire d'un tueur en série », Historia, no 705,‎ , p. 50.
  2. « Mimoun : je l'ai sorti de l'ombre », L'Humanité, 4 septembre 1995.