Dévoluy (commune)

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Dévoluy
Dévoluy (commune)
Ancienne mairie de Saint-Étienne-en-Dévoluy
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes Buëch-Dévoluy
Maire
Mandat
Alexandra Butel
2023-
Code postal 05250
Code commune 05139
Démographie
Gentilé Dévoluard(e)s
Population
municipale
895 hab. (2021 en diminution de 9,96 % par rapport à 2015)
Densité 4,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 41′ 36″ nord, 5° 56′ 31″ est
Altitude Min. 950 m
Max. 2 755 m
Superficie 186,37 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Veynes
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Dévoluy
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Dévoluy
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Voir sur la carte topographique des Hautes-Alpes
Dévoluy
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Dévoluy
Liens
Site web mairiedevoluy.fr
Tombe de René Desmaison ( 1930 - 2007) au cimetière de Mère-Eglise.
La Souloise en bas de Saint-Disdier.

Dévoluy (appellation officielle)[1] ou Le Dévoluy (appellation locale)[2] est, depuis le , une commune nouvelle française située dans la région naturelle du Dévoluy, dans les Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est issue du regroupement des quatre communes de l'ancien canton de Saint-Étienne-en-Dévoluy[3],[4] : Agnières-en-Dévoluy, La Cluse, Saint-Disdier et Saint-Étienne-en-Dévoluy son chef-lieu.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le chef-lieu, Saint-Étienne-en-Dévoluy, est situé à 19 kilomètres au nord-est de Veynes et à 18 kilomètres au nord-ouest de la préfecture Gap. Par la route, le bourg est distant de 28 kilomètres de Veynes et de 45 kilomètres de Gap.

Avec 18 637 hectares, la commune du Dévoluy constitue la deuxième commune du département en superficie, derrière Névache. Elle est également la dixième plus grande commune de France métropolitaine, derrière Hourtin (33) et devant Aix-en-Provence (13).

La commune est limitrophe des départements de la Drôme et de l'Isère.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

La commune couvre tout le massif du Dévoluy.

Le territoire de la commune du Dévoluy possède de nombreuses cavités souterraines, les chourums, propices à la spéléologie.

Ce territoire est également sujet aux phénomènes d’avalanches[5]

Le Mélèze d'Europe, ou Mélèze commun (Larix decidua) est particulièrement présent dans le Dévoluy[6].

Hydrographie et eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[7] :

  • rivière la Souloise et ses affluents ;
  • La commune est arrosée par la Ribière, qui descend de la crête des Aiguilles et se jette dans la Souloise à Saint-Disdier, quelques kilomètres plus au nord ;
  • torrents de merdarel, de rioupes, des queyras, la ribière, de la grésière, de la gearette, de la pisse, des adroits, des pertusets, de l'are, le béoux, de mouche chat, des plates, de pré la pierre, des ormants, du clos des ânes, des aberts, de rabioux, de font bidouine, de crève corps, de la salette ;
  • ruisseau de fontète ;
  • béal de glaisette ;
  • le rif froid.

Le Petit Buëch est un sillon qui sépare le Dévoluy des Préalpes du Diois[8].

Le Dévoluy dispose de deux stations d'épuration :

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 168 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 7,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 100,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 34,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25,1 °C, atteinte le [Note 1],[13],[14].

Statistiques 1991-2020 et records ST ETIENNE-EN-DEVOLUY (05) - alt : 1300m, lat : 44°41'40"N, lon : 5°56'25"E
Records établis sur la période du 01-12-1986 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −6,5 −6,6 −3,1 −0,1 4,1 7,2 8,7 8,7 5,5 2,6 −1,7 −5,1 1,1
Température moyenne (°C) −1,5 −0,9 2,9 6,1 10,5 14,2 16,4 16,2 12,1 8,3 2,9 −0,5 7,2
Température maximale moyenne (°C) 3,5 4,7 9 12,4 16,8 21,3 24,1 23,8 18,7 13,9 7,5 4 13,3
Record de froid (°C)
date du record
−25
12.01.1987
−25,1
05.02.12
−19,5
01.03.05
−11
11.04.1994
−5
18.05.1991
−2,7
04.06.01
1
06.07.1996
−0,3
31.08.1995
−4,5
29.09.1993
−9,2
30.10.1997
−20
23.11.1988
−19,9
13.12.12
−25,1
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
15,1
30.01.02
18,2
27.02.19
22
18.03.1993
24,1
10.04.11
29,8
22.05.22
33,5
26.06.19
34,4
07.07.15
34,3
23.08.23
30
17.09.1987
26,3
07.10.09
20
01.11.1989
15,3
01.12.00
34,4
2015
Précipitations (mm) 84,3 58,7 71 93,8 95 78,3 58,9 68,9 95,5 138,1 156,7 101,4 1 100,6
Source : « Fiche 5139002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
3,5
−6,5
84,3
 
 
 
4,7
−6,6
58,7
 
 
 
9
−3,1
71
 
 
 
12,4
−0,1
93,8
 
 
 
16,8
4,1
95
 
 
 
21,3
7,2
78,3
 
 
 
24,1
8,7
58,9
 
 
 
23,8
8,7
68,9
 
 
 
18,7
5,5
95,5
 
 
 
13,9
2,6
138,1
 
 
 
7,5
−1,7
156,7
 
 
 
4
−5,1
101,4
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[15]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Trois routes départementales :

  • la D 217 au nord par le défilé de La Souloise vers le département de l'Isère ;
  • la D 937 au sud par le col du Festre, axe principal pour se rendre à Veynes et Gap ;
  • la D 17 à l'ouest par le col du Noyer ouverte seulement l'été.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Veynes - Dévoluy, reléiée par TER à Aix-en-Provence, Grenoble, Marseille-Saint-Charles, Valence-Ville et Valence-TGV, ainsi que par train de nuit à Paris-Austerlitz.

La ligne de bus Zou ! Hautes-ALpes 515 / Dévoluy-Voyages (réservation conseillée) relie la gare de Veynes-Dévoluy aux principaux lieux de la commune[17],[18], allant de 30 minutes pour La Cluse à un peu moins d'une heure pour SuperDévoluy.

Les navettes inter-stations permettent également une desserte locale[19],[20].

Des transports à la demande (taxis) sont possibles depuis les gares de Grenoble[21] (92 kilomètres) et de Veynes (29 kilomètres).

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune du Dévoluy est membre de la Communauté de communes Buëch-Dévoluy dont le siège est Veynes.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Dévoluy est une commune rurale[Note 2],[22]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[23],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[25],[26].

La commune nouvelle est dotée d'un plan local d'urbanisme[27].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (42,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,3 %), forêts (15,4 %), prairies (12,3 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %), zones urbanisées (0,1 %)[28].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune du Dévoluy est née de la fusion des communes d'Agnières-en-Dévoluy, La Cluse, Saint-Disdier et Saint-Étienne-en-Dévoluy. Son nom est celui du massif éponyme qui constitue l'intégralité de son territoire.

Si le toponyme, en tant que nom de commune est récent, le toponyme Dévoluy est, par contre bien plus ancien et apparaît au XIe siècle sous les formes Devologium, Devolodium en 1150 dans le cartulaire de l'abbaye de Durbon.

Dévoluy provient du verbe dévaler, évoquant les champs d'éboulis et les ravinements des torrents avec un adage un brin moqueur, « on ne sait pas ce qu'ils sèment, mais chaque année ils récoltent des pierres », qui donne l'image du paysage minéral du Dévoluy[30].

Bien que le nom officiel de la commune nouvelle soit Dévoluy sans article, l'usage local est de dire Le Dévoluy par similitude avec le nom du massif montagneux qui s'accorde au masculin.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les arrêtés préfectoraux des 13 mars et créent officiellement la commune nouvelle du Dévoluy qui prend effet le [31].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Jusqu'au prochain renouvellement général des conseils municipaux, la commune nouvelle du Dévoluy sera administrée par un conseil municipal comprenant 41 membres, dont 11 issus du conseil municipal d'Agnières-en-Dévoluy, 5 issus du conseil municipal de La Cluse, 15 issus du conseil municipal de Saint-Etienne-en-Dévoluy et 10 issus du conseil municipal de Saint-Disdier pris dans l'ordre du tableau.

Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Saint-Étienne-en-Dévoluy
(siège)
05P04 CC des Deux Buëch 67,87 532 (2014) 7,8


Agnières-en-Dévoluy 05002 32,46 292 (2014) 9
La Cluse 05042 40,15 44 (2014) 1,1
Saint-Disdier 05138 45,89 138 (2014) 3

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

L'élection du premier maire du Dévoluy a lieu le . Jean-Marie Bernard, dernier maire de Saint-Étienne-en-Dévoluy, est élu à la tête de la nouvelle commune[32].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Jean-Marie Bernard[33] UMP Conseiller général (1994-2015)
Président de la communauté de communes Buëch Dévoluy depuis 2014
avril 2015 juillet 2020 Jacqueline Puget[34]   Retraitée salariée du secteur privé
juillet 2020 novembre 2022 Marie-Paule Rogou[34],[35]   Ancienne employée
janvier 2023 En cours Alexandra Butel   Salariée du privée

Budget et fiscalité 2017[modifier | modifier le code]

En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[36] :

  • total des produits de fonctionnement : 6 272 000 , soit 6 036  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 4 983 000 , soit 4 796  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 3 077 000 , soit 2 962  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 5 058 000 , soit 4 868  par habitant ;
  • endettement : 8 783 000 , soit 8 453  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 13,02 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 16,69 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 84,74 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 633 [37].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2021, la commune comptait 895 habitants[Note 3], en diminution de 9,96 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
2011 2016 2021
1 014990895
(Sources : Insee à partir de 2011[38].)

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements :

  • le regroupement pédagogique du Dévoluy[39] :
    • les maternelles : (2 ans, Petite Section, Moyenne Section, Grande Section) ainsi que les CP regroupés à Agnières[40],
    • tous les CE1, CE2, CM1, CM2, quel que soit le lieu de résidence, sont regroupés à St-Étienne-en-Dévoluy[41] ;
  • l'école de ski internationale Dévoluy[42].

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[43] :

  • pôle médical à la station de La Joue du Loup (Agnières-en-Dévoluy) ou plus loin à Corps, La Roche-des-Arnauds, Mens ;
  • pharmacie à La Joue du Loup (Agnières-en-Dévoluy) ou plus loin à Corps, La Roche-des-Arnauds, Mens ;
  • la ville de Gap possède un hôpital, le Centre hospitalier intercommunal des Alpes du Sud (CHICAS[44]) qui se divise en trois entités. Le premier site, le plus important, est celui de Gap qui est le plus grand centre hospitalier des Alpes du Sud. Gap est également doté d'un site spécialisé dans la gériatrie. À la suite d'une fusion, le CHICAS gère le site de Sisteron ;
  • à Gap, la polyclinique des Alpes du Sud ainsi que d'autres centres de rééducations[45] ;
  • il existe également une maison médicale du Gapençais[46].

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • L’usage des sols agricoles témoigne d'une prédominance de l’élevage représenté par un important cheptel ovin[48]. 47 exploitations agricoles sont présentes sur la commune, et se répartissent 4630 hectares de surface agricole à travailler.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Commerces[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

La Mère Église vue de la route d'accès (Saint-Disdier en Dévoluy).

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à l'ensemble des communes de la commune nouvelle[modifier | modifier le code]

  • Laurent Artufel, célèbre auteur et acteur, vécu de 1982 à 1985 dans le village.
  • Jean de Bertet, agent général du clergé de France
  • Jeanne Bertrand (26 septembre 1880 - 28 octobre 1957), photographe. Née à Agnières-en-Dévoluy dans le hameau des Flauds, de parents originaires du Champsaur, son père était chef-cantonnier dans le Dévoluy. Partie vivre à New York, elle accueillera la photographe Viviane Maier, elle aussi d'ascendance champsaurine à son domicile new-yorkais.
  • Louis Poumier (1922-2002), polytechnicien (X 1942). C'est à l'occasion de la création de Superdévoluy qu'il créa le concept de « multipropriété » (marque déposée des Grands travaux de Marseille, promoteurs de la station), plus proprement appelé immobilier à temps partagé[56].
  • Jean Couzy (9 juillet 1923 - 2 novembre 1958), célèbre alpiniste mort dans l'ascension de la crête des Bergers (rebord méridional du plateau de Bure).
  • René Desmaison (14 avril 1930 - 28 septembre 2007), célèbre alpiniste. En septembre 1961, accompagné d'André Bertrand et de Yves Pollet-Villard, il effectue la première ascension du pilier oriental du pic de Bure, dans le massif du Dévoluy. Cette ascension est présentée à l'époque comme « l'escalade la plus difficile des massifs calcaires des Alpes françaises » ; cotée TD+ (très difficile supérieur), elle reste aujourd'hui une entreprise sérieuse et emblématique du massif. Décédé en 2007, ses cendres ont été dispersées dans le cimetière de la Mère église (commune de Saint-Disdier). Une sculpture à son effigie a été inaugurée le 1er août 2008 à SuperDévoluy. Cette œuvre de Livio Benedetti fait face au pic de Bure.
  • Théophile Eyraud (1926-1999), le Père Théo, curé du Dévoluy à la fin du XXe siècle.
  • Jean Grandmont, homme politique. Conseiller financier parisien, élu conseiller général des Hautes-Alpes en 1964, puis la même année maire de Saint-Etienne-en-Dévoluy, il lance quatre mois après son élection le projet de création d'une la station de sports d'hiver, dénommée dès ce moment-là Superdévoluy.
  • André Kauffer (1893-1977), artiste, dont le Dévoluy fut un thème d'inspiration.
  • Émile Marintabouret (1889-1948), homme homme politique français, né au Courtil, hameau de Saint-Étienne-en-Dévoluy.
  • Olivier Panis, pilote de formule 1 : Rallye hivernal du Dévoluy[57].
  • Anne-Marie Peysson (1935-2015), ancienne speakerine et journaliste française, née à Saint-Disdier.
  • Cyprien Sarrazin, skieur alpin[58].

Galerie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Commune de Dévoluy (05139), Insee, consulté le .
  2. Dénomination utilisée sur le site de la commune, consulté le .
  3. Dévoluy & nous, no 31, juin 2012; page 11
  4. « Dévoluy : le canton devient commune » Le Dauphiné libéré, 15 avril 2012
  5. Notice sur les avalanches constatées et leur environnement, dans le massif du Dévoluy. Document de synthèse accompagnant la carte et les fiches signalétiques de la CLPA
  6. Mélèze en Provence
  7. L'eau dans la commune
  8. allée du Buech : de Lus la Croix Haute à Sisteron
  9. Description de la station Agnières-en-dévoluy village
  10. Description de la station Saint-Etienne-en-dévoluy
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Saint-Étienne-en-Dévoluy » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Station Météo-France « Saint-Étienne-en-Dévoluy » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  17. « ligne Veynes Gare-La Joue du Loup-Super Dévoluy - Dévoluy Voyages », sur www.devoluy-voyages.fr (consulté le )
  18. « Horaires Zou 05 Bus VEYNES GARE - LE DEVOLUY » (consulté le )
  19. « Navettes inter-stations » (consulté le )
  20. « Les navettes inter stations du Dévoluy - Dévoluy Voyages » (consulté le )
  21. « Taxi pour Superdévoluy et la Joue du Loup » (consulté le )
  22. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  27. Plan local d'urbanisme
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  29. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  30. GEOguide Alpes du sud Par Collectif Gallimard Loisirs
  31. Arrêté du 2 octobre 2012 portant création de commune publié au Journal officiel du 27 octobre 2012.
  32. « Naissance d'une nouvelle commune : Le Dévoluy », La Provence, 3 janvier 2013.
  33. « Liste des maires du département des Hautes-Alpes (mise à jour 15 mai 2014) », sur le site de la préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
  34. a et b « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
  35. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
  36. Les comptes de la commune
  37. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. Regroupement pédagogique du Dévoluy
  40. École maternelle et élémentaire
  41. École élémentaire
  42. L'école de ski internationale Dévoluy
  43. Professionnels et établissements de santé
  44. Centre hospitalier intercommunal des Alpes du Sud
  45. Polyclinique des Alpes du Sud
  46. Maison médicale de garde de Gap
  47. Paroisse Agnières en Dévoluy - Gap - Embrun
  48. Diagnostic Agricole et foncier du Dévoluy
  49. Agnières-en-Dévoluy : Station de sports d'hiver
  50. Alexandre Maulin, exploitant, a cédé la société Dévoluy ski développement à une Société d'économie mixte dans laquelle la commune a 60% des parts
  51. Commerces de proximité
  52. La charte Bistrot de Pays Bistrot de Pays
  53. Fédération nationale des bistrots de pays
  54. Restaurants et bars
  55. l'association des amis de Mère Église (AAME, Mairie de Saint-Disdier) a édité une monographie très documentée sur le bâtiment et le pays environnant : Mère Église en Dévoluy, un pays et son église, 2007, 178 p., (ISBN 978-2-9529531-0-8)
  56. Yves Wattenberg, Charmes et soucis de la propriété saisonnière, Le Monde Dimanche, 5 juillet 1981 (supplément au Monde du 4 juillet 1981), page IV
  57. Carte du rallye
  58. « Cyprien Sarrazin - Serial skieur » (consulté le )