Barcillonnette
Barcillonnette | |||||
Vue du village. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Hautes-Alpes | ||||
Arrondissement | Gap | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Gap-Tallard-Durance | ||||
Maire Mandat |
Nicole Magallon 2020-2026 |
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Code postal | 05110 | ||||
Code commune | 05013 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Barcillonnettois | ||||
Population municipale |
123 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 6,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 26′ 10″ nord, 5° 55′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 691 m Max. 1 560 m |
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Superficie | 19,51 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Gap (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tallard | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Barcillonnette [baʁsilɔnɛt] est une commune française, située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Barcillonnettois.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Barcillonnette est située à 20 km de Veynes et à 25 km de Gap.
Ses communes limitrophes sont[1] :
Transports[modifier | modifier le code]
Le territoire communal est traversé par les routes départementales 20 (reliant Plan-de-Vitrolles à Veynes) et 420 (reliant le centre du village à Vitrolles)[1].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Barcillonnette est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,8 %), prairies (3,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie[modifier | modifier le code]
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1339 (Barcelonia), Barcilonetta ou Barcillonette en 1492 est un diminutif de Barcelone[9].
Barcilonheta en provençal haut-alpin.
La forme actuelle de Barcelone proviendrait de Barjelunah, forme mauresque d'un toponyme plus ancien.
Pendant la Révolution de 1789, la commune de Barcillonnette fut rebaptisée en Valcivique.
Histoire[modifier | modifier le code]
Durant la Révolution, la commune fait d’abord partie des Basses-Alpes. Elle devient même chef-lieu de canton en 1791, par démembrement du canton de Mison[10]. Ce canton comprend trois communes : Barcillonnette, Esparron et Vitrolles. Pour suivre le décret de la Convention (an II), la commune change de nom pour Valcivique[11].
En janvier 1810, le canton de Barcillonnette est rattaché aux Hautes-Alpes.
Le redécoupage des cantons de 2014 a supprimé ce canton ; les trois communes le composant ont été rattachées au canton de Tallard[12].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Municipalité[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Barcillonnette fait partie:
- de 1992 à 2016 de la communauté de communes de Tallard-Barcillonnette ;
- À partir du , de la communauté d'agglomération Gap-Tallard-Durance.
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2020, la commune comptait 123 habitants[Note 3], en diminution de 22,15 % par rapport à 2014 (Hautes-Alpes : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Barcillonnette ne possède aucune école[19].
Santé[modifier | modifier le code]
Culte[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église du XIXe siècle
- Maisons anciennes
- Domaine de Peyssier
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- André Pinchinat (né le à Veynes), député à la Législative en septembre 1791.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | De gueules à trois roses d'argent[20]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Barcillonnette sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Barcillonnette sur le site de l'Insee
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte de Barcillonnette sur Géoportail.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Volume III : Formations dialectales (suite) ; formations françaises. Notice 30209, p. 1719
- Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », dans La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 110.
- Jean-Bernard Lacroix, op. cit., p. 114.
- « Décret no 2014-193 du 20 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département des Hautes-Alpes », sur Légifrance (consulté le ).
- Site de la préfecture des Hautes-Alpes, consulté le 9 mai 2008 (fichier au format Excel)
- Préfecture des Hautes-Alpes, « Liste des maires du département des Hautes-Alpes », 5 mai 2014, consultée le 23 octobre 2014.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Annuaire des écoles publiques - Rentrée 2015 » [PDF], Direction des Services Départementaux de l'Éducation Nationale des Hautes-Alpes (consulté le ).
- Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866) (lire en ligne).