Saint-Jacques-en-Valgodemard
Saint-Jacques-en-Valgodemard | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Hautes-Alpes | ||||
Arrondissement | Gap | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Champsaur-Valgaudemar | ||||
Maire Mandat |
Chantal Gonsolin 2020-2026 |
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Code postal | 05800 | ||||
Code commune | 05144 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
145 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 9,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 46′ 37″ nord, 6° 02′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 820 m Max. 2 776 m |
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Superficie | 15,65 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Gap (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Bonnet-en-Champsaur | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Jacques-en-Valgodemard est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune de Saint-Jacques-en-Valgodemard est située sur la rive gauche de la Séveraisse, dans son cours inférieur, face à celle de Saint-Firmin. C'est une commune de moyenne montagne (les lieux habités sont entre 850 et 950 mètres d'altitude), adossée au flanc nord-ouest du massif du Petit-Chailol. Son exposition en ubac lui donne un climat relativement difficile, aggravé par la pénétration des vents remontant la vallée du Drac proche.
Bien que la vallée ait un profil en V assez marqué, entre des sommets approchant les 2800 mètres d'altitude de part et d'autre, on trouve au voisinage du lit de la Séveraisse plusieurs petites plaines alluviales, au bord desquelles se sont installés les villages constituant l'habitat de la commune. Les principaux sont sur la route (D 16) qui traverse la commune d'est en ouest, de l'Ubac de Saint-Maurice à la route nationale 85 : la Chaup, le Séchier et Lallée ; Saint-Jacques, le chef-lieu, est isolé sur une butte dominant cette route, et ne communique qu'avec Lallée, qui tend à devenir le centre vital de la commune.
Sur les cinq kilomètres du rivage de la Séveraisse sur la commune, seuls deux ponts donnent accès à la rive droite : un au bas du Séchier, permettant de rejoindre la grand-route du Valgaudemar, et un au bas de Lallée, conduisant à Saint-Firmin.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Saint-Jacques-en-Valgodemard est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[3],[4].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctus Jacobus en 1179 dans le cartulaire de l'abbaye de Saint Chaffre situé sur la commune de Monastier-sur-Gazeille ; Sanctus Jacobus de Valle Gaudemarii en 1390.
Sant Jaume en Gaudemar en provençal haut-alpin.
Rebaptisée lors de la Révolution de 1789, la commune devient Jacques Républicain.
La commune est placée sous le vocable de Saint Jacques le Majeur, aussi connu sous le nom de Jacques de Zébédée.
Valgaudemar est un éponyme.
Histoire[modifier | modifier le code]
L'occupation humaine de Saint-Jacques semble assez ancienne ; une maison du hameau de la Chaup date du XVIe siècle.
Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, le seigneur des Herbeys fait construire un canal de dérivation de la Séveraisse pour permettre l'irrigation des terres d'Aubessagne. Ce canal, qui prend sa source à l'Ubac de Saint-Maurice, traversait toute la commune, accroché au flanc de la montagne au-dessus des chacun de ses hameaux. Il est aujourd'hui toujours en fonction. L'eau s'y écoule pendant les beaux jours et pas en hiver (l'entrée d'eau est alors fermée). Mais ce canal semblerait menacé car il se dit que peu de riverains paient les taxes nécessaire à son entretien[réf. nécessaire].
C'est en 1936 que la commune de Saint-Jacques, comme d'ailleurs sa voisine Saint-Maurice, a adjoint à son nom le suffixe « -en-Valgodemard », dont l'écriture diverge curieusement de celle de la vallée qui les abrite, le Valgaudemar.
Économie[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[8].
En 2018, la commune comptait 145 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Outre l'église paroissiale, au chef-lieu, la commune possède plusieurs chapelles, situées dans les principaux hameaux (Lallée, le Séchier, la Chaup), et même au lieudit les Paris, dans un vallon caché au sud-ouest de la commune, à côté d'un gîte rural.
- Le canal des Herbeys, ancien canal d'irrigation qui amenait l'eau de la Séveraisse jusqu'à Chauffayer depuis le XVIIIe siècle, et abandonné au début du XXe, traverse la commune d'est en ouest. Il est suivi par un sentier de randonnée pédestre (facile).
- Le moulin du Séchier, ancien moulin à grains racheté par la commune, est un lieu de rencontres et de séjours collectifs[11].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- David Martin, né à Lallée en 1842, spéléologue, ami du grand Édouard-Alfred Martel.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 5 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 5 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 5 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 5 novembre 2020)
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le 10 août 2020)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le 10 août 2020)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Le Séchier sur le site risposteatutto.com