École supérieure d'électricité

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École supérieure d'électricité
Histoire
Fondation
Dissolution
Statut
Type
Grande École d’ingénieurs (établissement privé)
Nom officiel
École supérieure d’électricité
Régime linguistique
Fondateur
Directeur
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
2 220[1]
Enseignants
133 enseignants chercheurs[1]
Budget
50 313 000 €
Localisation
Pays
Campus
Ville
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Localisation sur la carte de l’Essonne
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L’École supérieure d’électricité, connue sous la marque Supélec[2], est une grande école d’ingénieurs française. Ecole généraliste, Supélec est particulièrement reconnue dans les domaines des sciences de l'information, de l’énergie et des systèmes.

Depuis la fondation de Supélec en 1894, de nombreux scientifiques, industriels et politiciens de renom y ont étudié. L'école forme aujourd'hui environ 500 ingénieurs et plusieurs dizaines de docteurs par an. Les élèves de Supélec sont recrutés essentiellement par un concours d'admission en sortie de classes préparatoires mais également en admission parallèle pour les universitaires. À l'origine située à Paris, Supélec s'est réorganisée au fil du temps et possède à présent trois campus, à Gif-sur-Yvette, Metz et Rennes.

Supélec possède de nombreux partenariats avec de prestigieux instituts de recherche et d'enseignement supérieurs en France et dans le monde ; en particulier avec l'École Centrale Paris, ESCP-Europe et l'université américaine GeorgiaTech.

Supélec est membre fondateur de l'université Paris-Saclay.

Le 1er janvier 2015, le nouveau grand établissement CentraleSupélec est créé, regroupant les activités de l'École Centrale Paris et de Supélec.

L’école

Histoire et localisation

L’École supérieure d’électricité a été fondée en 1894 par la Société internationale des électriciens, actuellement Société des électriciens et des électroniciens (SEE). Il s’agissait alors de former les ingénieurs pour l’industrie électrique en plein développement[3].

Elle ne devient l’Association Supélec qu’en 1987. Les quatre membres fondateurs de cette association sont la Société des électriciens et des électroniciens (SEE), la Fédération des industries électriques, électroniques et de communication (FIEEC), le groupe Électricité de France (EDF) ainsi que la Société des ingénieurs Supélec (renommée Amicale des ingénieurs Supélec en 1995).

L'immeuble occupé par Supélec à Malakoff de 1927 à 1975
Le bâtiment principal de Supélec, dans le quartier de Moulon à Gif-sur-Yvette (Paris-Saclay).

A sa création, l’école était installée 12 rue de Staël, dans le 15e arrondissement de Paris, derrière le lycée Buffon, dans un batiment aujourd'hui disparu [4].

Elle déménage en 1927 à Malakoff, près de la porte de Vanves (locaux aujourd'hui occupés par l'Unité de formation et de recherche de droit de l'université Paris Descartes), puis, en 1975, à Gif-sur-Yvette, sur le plateau de Moulon, à la limite Sud du plateau de Saclay, près d’Orsay[4]. Ce campus a été inauguré par le président de la République d’alors, Valéry Giscard d'Estaing[4].

Depuis, l’Ecole a ouvert deux campus supplémentaires, à Rennes en 1972, puis à Metz en 1985. Tous les bâtiments principaux des campus de Supélec partagent la même architecture typique : des bâtiments de grande envergure à rayures horizontales blanches et noires.

Supélec est donc installée sur trois sites : Gif-sur-Yvette, Metz et Rennes. Chaque campus accueille à la fois les bâtiments d’enseignement et les résidences des élèves. La très grande majorité des élèves vivent sur les campus, d’où une vie associative particulièrement riche.

Régulièrement, l’Ecole accueille des personnalités qui viennent faire des conférences sur la recherche et plus généralement les grands thèmes de société. Ainsi le candidat Nicolas Sarkozy est-il venu annoncer à Supélec son programme pour l’enseignement supérieur et la recherche le [5]. Il y est revenu en tant que président de la République pour présenter ses vœux au monde de l'éducation et de la recherche le [6]. En octobre 2013, dans le cadre d'une visite sur le plateau de Saclay, Jean-Marc Ayrault y a prononcé une allocution sur le projet Paris-Saclay[7].

Début 2015, l'école est dissoute, absorbée par un nouvel EPSCP : CentraleSupélec[8].

Anciens directeurs de l’école

  • Éleuthère Mascart (1894) : normalien, physicien. Élu membre et secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences. Élu membre étranger de la Royal Society britannique. Élu membre de la Société d’Agriculture. Vice-président de l’Institution of Electrical Engineers. Professeur au Collège de France. Prix Bordin en 1866. Grand prix de l’Académie des sciences en 1874.
  • Paul Janet (1895-1937) : normalien. Membre de l’Académie des Sciences.
  • Robert Gillet de Valbreuze (1937-1949)
  • Pierre-Antoine-Jean Besson (1949–1958) : polytechnicien, officier de la légion d’honneur.
  • Philippe Olmer (1961-1967)
  • André Maréchal (1967-1969) : normalien. Membre de l’Académie des Sciences.
  • André Blanc-Lapierre (1969-1978) : normalien. Physicien émérite. Membre de l’Académie des Sciences.
  • Jean-Loup Delcroix (1978-1989) : normalien. Physicien.
  • Bernard Picinbono (1990-1995) : physicien. Membre de l’Académie des Sciences. Président de SupOptique.
  • Jean-Jacques Duby (1995-2004) : normalien. Mathématicien. Ancien directeur scientifique d’IBM Europe. Président de l’ENS Cachan.
  • Alain Bravo (2004-2013): polytechnicien, co-fondateur de SFR
  • Hervé Biausser (2013-) : centralien, directeur de l'École Centrale Paris

Statut

L’École supérieure d’électricité est une association loi de 1901 avec une mission de service public. Le premier poste de recette est représenté par les contrats de recherche (25 %). Les subventions de l’État, avec qui elle signe des contrats quadriennaux, représentent respectivement 23 % pour le Ministère de l’Économie et des Finances et 22 % des recettes en 2009 pour le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Les frais de scolarité représentent 5 % des recettes totales[1].

L’École supérieure d’électricité est rattachée à l’université Paris-Sud[9].

Missions de l’école

Modalités d’admission en cycle Ingénieur

Le recrutement des élèves-ingénieurs se fait principalement sur concours après les classes préparatoires aux grandes écoles. La voie d’accès principale est le concours Centrale-Supélec (filière de classes préparatoires PT, PSI, TSI, MP et PC), mais une partie des étudiants est issue de l’université et vient de DUT, de licences ou de masters scientifiques. L’exigence d’un très bon dossier et la réussite à un test en sciences est nécessaire à ces « admis sur titres » pour intégrer l’école.

Le parvis de Supélec, en août 2014.

À l’admission, les effectifs venant de classes préparatoires (données 2014) se décomposent ainsi :

  • 147 élèves issus des classes préparatoires filière MP (Maths-Physique) ;
  • 102 élèves issus des classes préparatoires filière PC (Physique-Chimie) ;
  • 116 élèves issus des classes préparatoires filière PSI (Physique-Sciences de l’Ingénieur) ;
  • 8 élèves issus des classes préparatoires filière TSI (technologies et sciences pour l’ingénieur) ;
  • 24 élèves issus des classes préparatoires filière PT (physique et technologie).

Formation initiale

Supélec est habilitée par le ministre de l’enseignement supérieur, sur avis de la Commission des titres d'ingénieur, à délivrer à ses étudiants un titre d’ingénieur diplômé au terme d’une formation de trois années[10].

Les deux premières années sont organisées en huit séquences de huit semaines. Durant ces huit séquences, l’étudiant acquiert diverses connaissances dans les domaines des sciences de l’information et de l’énergie électrique ainsi que des connaissances lui permettant de se préparer à la vie en entreprise (en national ou en international). Une partie du temps est aussi réservée au sport, à l’étude de langues étrangères vivantes et à l’élargissement de ses horizons grâce à des cours dit électifs portant sur des sujets variés.

  • Exemples de matières du tronc commun des deux premières années :
    • Mathématiques appliquées (probabilités, statistiques, analyse statistique des signaux aléatoires…)
    • Physique théorique (physique électronique des solides, physique quantique…)
    • Télécommunications (signaux et systèmes, électronique HF…)
    • Énergie (électrotechnique…)
    • Informatique (génie logiciel, algorithmique, architecture des systèmes informatiques…)
    • Économie, droit (micro-économie, droit de l’entreprise, gestion de projet…)
  • Les électifs sont très variés et vont de la physique nucléaire et l'histoire des sciences jusqu’à la finance en passant par le management, la négociation de contrats, la génétique et les arts cinématographiques.

Formation par apprentissage

Depuis septembre 2008, Supélec a ouvert une nouvelle filière par apprentissage pour les étudiants admis sur dossier qui en font la demande. Elle n’existe pour le moment que sur le campus de Gif-sur-Yvette.

Le diplôme décerné à l’issue des trois ans de formation par apprentissage est identique à celui obtenu après avoir suivi la formation initiale.

Le rythme d'alternance est de 5 semaines de cours pour 3 semaines d’entreprise. Les quatre premières semaines sont consacrées aux cours, la cinquième étant une semaine d'examens synchronisée sur la formation initiale (cette dernière se déroulant sur 7 semaines de cours puis une d'examens).

Hors périodes scolaires, y compris en juillet et en août, l’étudiant est 100 % en entreprise. En tant que salarié, il peut, durant les périodes d'entreprise, prendre des congés dans les mêmes conditions que les autres employés de son entreprise. Au titre d'apprenti, il a également droit à une semaine supplémentaire spécifique de congés d'examens, pouvant être posée si nécessaire en entreprise dans le mois précédant les épreuves.

La formation par apprentissage reprend l’intégralité des enseignements de tronc commun de la formation initiale, le volume horaire des cours suivis étant identique. Une partie des études de laboratoire est remplacée par l’expérience que l’étudiant acquiert en entreprise.

Les examens imposés aux apprentis sont communs en tous points aux examens de la filière initiale. Ils se déroulent simultanément dans le temps et dans l'espace et les sujets, conditions d'examen et critères de validation sont identiques.

Le groupe d’apprentis est actuellement composé de 61 élèves, parmi lesquels 5 pour la promotion 2011, 14 pour celle de 2012, 8 pour celles de 2013 et 2014, 11 pour celle de 2015 ainsi que 15 pour celle de 2016. 27 apprentis Supélec sont maintenant diplômés.

Troisième année

La troisième année particulière à chaque élève. Elle peut se dérouler à l’étranger pour les étudiants souhaitant acquérir un double diplôme grâce aux nombreux partenariats avec des universités étrangères.

Ceux qui choisissent de terminer leur scolarité à Supélec sélectionneront une option parmi les quatorze proposées correspondant à un des quatre grands domaines de l’École (automatique et traitement du signal, énergie, informatique et communications et électronique).

Qu’ils soient en formation initiale ou en formation par alternance, les étudiants suivent une troisième année identique jusqu’à la fin du mois de mars.

À partir du début du mois d’avril :

  • les étudiants en formation initiale réalisent un stage de fin d’études d’une durée de cinq mois ;
  • les étudiants en formation par apprentissage retournent dans leur entreprise pendant cinq mois, jusqu’à la fin de leur contrat d’apprentissage.

Par ailleurs, l’école a noué de nombreux partenariats qui permettent en troisième année de faire :

Il s’y ajoute la possibilité d’être recruté au sein du corps de l’armement par concours sur épreuves (constitué d’une épreuve écrite de synthèse de documents et d’un entretien oral) ou sur titre (sélection sur dossier puis entretien avec le jury).

Quel que soit le campus (Gif, Rennes, Metz), le diplôme décerné est le même ; les étudiants sont d’ailleurs souvent appelés à changer de campus en troisième année afin d’y poursuivre l’option qui les intéresse. La cérémonie de remise des diplômes a lieu courant septembre.

Formation continue

Supélec propose un catalogue de formation continue, parmi lesquelles on peut citer plusieurs mastères spécialisés (formation d’un an).

  • Mastère spécialisé en logistique des grands systèmes : management des systèmes et des services sur leurs cycles de vie, traitant du Soutien Logistique Intégré (en partenariat avec Thales Université)
  • Mastère spécialisé en management et ingénierie des systèmes (en partenariat avec Ligeron)
  • Mastère spécialisé en réseaux informatiques et télécommunications
  • Mastère spécialisé en cybersécurité (mastère coréalisé avec l’ENST Bretagne)
  • Mastère spécialisé en business consulting (mastère coréalisé avec l’ESCP-EUROPE)
  • Mastère spécialisé en chargé d’affaires en technologies de l’information (mastère coréalisé avec l’ESC Rennes)
  • Mastère spécialisé d’ingénieur d’affaires pour les nouveaux marchés de l’énergie (en partenariat avec le CEGOS)

Recherche

Supélec pratique la recherche fondamentale et industrielle, notamment dans le cadre de la formation des élèves (projet de fin d’études effectué pour le compte d’une entreprise).

L’École a obtenu en 2007, en commun avec l’École centrale Paris, le label Carnot, un mode de financement de la recherche qui favorise les partenariats avec les entreprises, pour le groupement C3S (Centrale-Supélec sciences des systèmes).

Supélec est très investie dans le domaine de la recherche, elle est l’une des trois seules écoles en France avec l’ENS Ulm et l’École polytechnique à faire partie de deux réseaux thématiques de recherche avancée [11].

La recherche est organisée en :

  • cinq entités propres : automatique (Gif et Rennes), électrotechnique et électronique industrielle (Gif), signaux et systèmes électroniques (Gif et Metz), télécommunications (Gif, Metz, Rennes), systèmes d’information distribués (Gif, Metz, Rennes) ;
  • trois unités en association avec le CNRS : Laboratoire de génie électrique de Paris, à Gif, Laboratoire des signaux et systèmes à Gif, Laboratoire matériaux optiques, photonique et systèmes à Metz, Laboratoire d'Économie expérimentale à Gif;
  • une unité fédérative, le Département de recherche en électromagnétisme ;
  • un laboratoire international conjoint, le Laboratoire franco-singapourien de recherche en électromagnétisme et radars à Gif;
  • une chaire d’enseignement et de recherche dans le domaine de la radio flexible, financée par Alcatel-Lucent à Gif
  • deux unités externes associées à Supélec par convention : le Laboratoire de physique des gaz et des plasmas à Gif et le Centre lorrain d'optique et d'électronique des solides à Metz.

Partenariats

Dans le but de favoriser les carrières dans la banque, l’assurance, la finance ou le conseil, Supélec a également mis en place des partenariats avec de prestigieuses formations complémentaires : master assurance et gestion des risques avec l’université Paris-Dauphine[12], double diplôme avec l’ESCP Europe[13], dispense d’examen écrit pour intégrer l’Institut d'études politiques de Paris[14].

Pour mettre en place sa politique d’ouverture internationale, Supélec entretient des relations suivies avec les départements d’Electrical Engineering and Computer Science des plus grands établissements de formation et de recherche. Des collaborations bilatérales existent avec une soixantaine d’universités d’Amérique du Nord et d’Amérique latine, d’Asie, d’Australie et d’Europe. Supélec est membre du réseau TIME qui regroupe 37 établissements parmi les plus prestigieux dans la plupart des pays d’Europe. Les collaborations et les échanges entre institutions bénéficient du soutien de l’Union européenne dans le cadre du contrat institutionnel Socrates-Erasmus ou de programmes de coopérations bilatérales.

Supélecfait partie du Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES), de nature académique, créé dans le Sud de l’Île-de-France:UniverSud Paris, avec pour objectif à long terme la construction d’une grande université à visibilité internationale renforcée. Ce PRES réunit d’ores et déjà environ50 000étudiants et 155 laboratoires de recherche, dont 130 associés à des organismes de recherche, notamment les CNRS et INSERM. Les membres fondateurs d'UniverSud Parissont les universités d'Évry-Val d'Essonne,Paris-Sud 11, deVersailles Saint-Quentin en Yvelines (UVSQ), l'École Centrale, Supélec et l’ENS de Cachan.

Entreprises partenaires de Supélec

Des entreprises ont établi des liens privilégiés de coopérations avec l'École dans le cadre du PERCI&S (Programme d'Enseignement et de Recherche en Coopération Industrielle). Ces entreprises se retrouvent, de ce fait, dans le Conseil de Coopération Industrielle (CCI) qui propose les orientations en matière d'évolution des programmes et qui suscite et suit les actions permettant d'insérer le mieux possible des diplômés Supélec dans les entreprises.

Ces entreprises sont les suivantes: Accenture, Alcatel-Lucent, Alstom, Altran, Amadeus, Areva, Ateme, Atos, BNP Paribas, Bull, Capgemini, Cegelec, EADS, EMERSON-LEROY SOMER, EDF, EIFFAGE ENERGIE, ERDF, GDF SUEZ, Hewlett-Packard, IBM, LCL, Logica Business Consulting, Mazars, Michelin, Motorola, Murex, Nexans, Orange, PSA Peugeot Citroen, Renault, RTE, Safran, Schlumberger, Schneider Electric, Siemens, Société Générale, SNCF, SPIE, Solucom, STMicroelectronics, Thales, Valeo et Weave.

Échanges à l'étranger et doubles diplômes

La composante principale de l’action internationale de Supélec concerne les échanges d’étudiants. Ces échanges intéressent d’une part les élèves français effectuant une partie de leurs études à l’étranger (leur troisième année), d’autre part les étudiants d’origine étrangère venant étudier à l’école. Pour faciliter ces échanges, Supélec a adopté le système de crédits ECTS préconisé par l’Union européenne. Ce système permet de calibrer chaque cours en lui affectant un nombre de crédits correspondant au volume de travail qu’il exige. De plus, il propose un système de notation commun et donc transparent et utilisable par l’ensemble des partenaires.

L’action internationale de Supélec se traduit également par la présence dans les laboratoires et services de l’École d’un nombre important de chercheurs, de professeurs et de doctorants étrangers.

Les élèves français peuvent effectuer un ou plusieurs stages à l’étranger, en entreprise ou dans un laboratoire universitaire, que ce soit le stage d’été en fin de première ou de deuxième année, le travail de fin d’études à l’issue de la dernière année, ou encore un stage long (un an) entre la deuxième et la troisième année. Les élèves entrés en première année ont également la possibilité d’effectuer la troisième année d’études à l’étranger dans près de 90 universités étrangères (dont le MIT, Columbia, Berkeley, Cambridge, Oxford, l’Imperial College et l'University College London à Londres et KTH à Stockholm). Selon l’institution d’accueil ou le choix de l’élève, ce séjour peut conduire à l’obtention d’un double diplôme (diplôme d’ingénieur Supélec et diplôme étranger : master américain, australien, canadien, japonais, singapourien, ou diplôme d’ingénieur en Europe). Dans ce cas la durée de la scolarité est allongée de six à douze mois.

Des accords particuliers entre Supélec et l’établissement messin du Georgia Institute of Technology (Georgia Tech Lorraine) permettent aux élèves effectuant leur troisième année sur le campus de Metz de suivre, en même temps que l’enseignement de Supélec, l’enseignement du master américain et d’obtenir ainsi les deux diplômes dans des conditions privilégiées.

De même, les élèves effectuant leur troisième année sur le campus de Rennes ont la possibilité de s’inscrire au master professionnel « veille stratégique, culture et management japonais » du Centre franco-japonais de management de l’université Rennes I.

Rapprochement avec Centrale Paris

L’École centrale Paris et Supélec ont signé un accord cadre en 2005. Accord qui exclut de facto la fusion des diplômes des deux écoles. Ne remettant pas ainsi en cause le diplôme obtenu en fonction du classement d'entrée au concours des classes préparatoires.

Déjà partenaires dans le concours commun Centrale Supélec pour le recrutement des élèves à la sortie des classes préparatoires, les deux institutions appartiennent au réseau Top Industrial Managers for Europe (TIME) qui regroupe les meilleures universités techniques européennes et se rapprochent depuis 2005 : accord tripartie avec l’ESCP Europe, partenariat sur la recherche, mutualisation des options de 3e année.

De plus en décembre 2008, les deux écoles annoncent que leur partenariat devient une alliance stratégique[15]. Le sujet du Groupe Centrale n'est nullement évoqué et donc de facto exclu de l'alliance stratégique.

En 2009, l'École Centrale Paris prend la décision de déménager dans le quartier du Moulon à proximité immédiate de son allié qu'il considère comme étant stratégique. L'agence OMA dirigée par Rem Koolhaas et Clément Blanchet est lauréate du concours d'architecture mixte lancé par l'École Centrale et l'Établissement public Paris-Saclay. Le concept qu'ils ont inventé s'appelle le lab city et devrait être construit d'ici 2017.

Ce rapprochement se concrétise sous plusieurs formes :

  • la fusion prochaine de Centrale et Supélec sous une seule entité, CentraleSupélec, pour 2015.

Anciens élèves célèbres

Entre parenthèses figurent les années de sortie de l’école (numéros des promotions) :

Hommes politiques et hommes de lettres

Personnalités

Industriels et hommes d’affaires

Scientifiques et professeurs

Notes et références

  1. a b c d et e Chiffres clés 2011
  2. Rapport d'évaluation de Supélec - Aeres
  3. Discours prononcé par monsieur Alain Bravo lors de la passation de pouvoir du 13 octobre 2004
  4. a b et c « SUPELEC à Malakoff », sur malakoff-patrimoine.fr (consulté le ).
  5. Sarkozy à Saclay le 19/01/07, sur le site du ministère de l’Intérieur.
  6. Les vœux de Sarkozy au monde de l’éducation - Politique - Actualités de l'éducation - FRANCE 2 - France 2
  7. http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/jean-marc-ayrault-confirme-l-engagement-de-l-etat-pour-le-plateau-de-saclay.html
  8. Décret no 2014-1679 du 30 décembre 2014 portant création de CentraleSupélec
  9. Article D731-6 du code de l’Éducation
  10. Arrêté du 16 janvier 2009 fixant la liste des écoles habilitées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé
  11. Lancement du Réseau Thématique de Recherche avancée (RTRA)
  12. Challenges no 84, 14 juin 2007, p. 76 « http://www.challenges.fr/business/20070614.CHAP1011771/une_flambe_dont_il_faut_profiter.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  13. École Centrale Paris Supelec
  14. proposition de budget 2007 de la FNSP
  15. l’École centrale paris et Supélec annoncent leur alliance stratégique, site internet de Supélec
  16. Forum Centrale-Supélec.
  17. Alliance stratégique entre Centrale Paris et Supélec
  18. http://www.supelec.fr/428_p_14208/juillet-2006.html
  19. http://www.ecp.fr/fr/document/presse/cp_ecp_101109.pdf

Bibliographie

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