La Maxe
La Maxe | |
Église Saint-Baudier. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Metz |
Intercommunalité | Metz Métropole |
Maire Mandat |
Bertrand Duval 2020-2026 |
Code postal | 57140 |
Code commune | 57452 |
Démographie | |
Gentilé | Maxois |
Population municipale |
1 047 hab. (2021 ) |
Densité | 139 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 10′ 10″ nord, 6° 11′ 23″ est |
Altitude | Min. 161 m Max. 167 m |
Superficie | 7,55 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Metz (banlieue) |
Aire d'attraction | Metz (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Sillon mosellan |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lamaxe.fr |
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La Maxe [la maks] est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Géographie[edit | edit source]
La Maxe est située au nord de Metz, cernée par la Moselle à l'est et part l'autoroute A31 à l'ouest.
-
Aire de service sur l'A31 à La Maxe.
-
Route entre La Maxe et Metz, avec la centrale thermique EDF au fond.
Hydrographie[edit | edit source]
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, la Moselle canalisée et le ruisseau de Saulny[Carte 1].
Le ruisseau de Saulny, d'une longueur totale de 11 km, prend sa source dans la commune de Saulny et se jette dans la Moselle en limite de Metz et de La Maxe, face à Saint-Julien-lès-Metz, après avoir traversé six communes[1].
Climat[edit | edit source]
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 751 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme[edit | edit source]
Typologie[edit | edit source]
La Maxe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant 42 communes[12] et 285 918 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols[edit | edit source]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,7 %), eaux continentales[Note 4] (11,9 %), zones urbanisées (5,3 %), prairies (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie[edit | edit source]
La Maxe proviendrait de Marax, du latin Maresium en 1325, qui signifie marécage[18].
- 1915-1918 et 1940-1944 : Masch.
Histoire[edit | edit source]
La ferme fortifiée de Franclonchamps est à l’origine du village.
Ancien hameau du Pays messin, divisé en la Grande Maxe et la Petite Maxe, le territoire était la possession de l’abbaye Saint-Vincent de Metz.
En 1817, le hameau est sur le territoire de Thury, lui-même rattaché à Woippy depuis 1810 : il comprend les fermes de la Grange-d’Anvie, Grange-aux-Dames (ruines) et Franclonchamps.
La commune de La Maxe, séparée de Woippy, est créée en 1867. Elle réunit sur 755 ha les fermes châteaux de La Grange-aux-Dames, la Grange-d’Envie, Thury, la Grande Maxe et la Petite Maxe.
Guerre de 1870[edit | edit source]
Le 27 septembre 1870, trois escadrons de chasseurs d’Afrique et quelques compagnies d’infanterie se sont dirigés vers la ferme de la Maxe, occupée par une forte colonne prussienne d'environ 2 000 hommes qui furent repoussés à l’arme blanche[19].
Le sz déroula la Bataille de Bellevue près de La Maxe.
Comme les autres communes de Moselle, La Maxe est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918 et de 1940 à 1944. Le , la commune de La Maxe, rebaptisée "Masch", intègre le district urbain de Metz (Stadtkreis Metz).
Politique et administration[edit | edit source]
Démographie[edit | edit source]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1871. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2021, la commune comptait 1 047 habitants[Note 5], en augmentation de 20,76 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie[edit | edit source]
- Centrale thermique EDF, en cours de fermeture[24]
- ZA de La Maxe
- Nouveau port de Metz
- Magasin et base logistique Ikea[25] (depuis le 7 octobre 2000)
Culture locale et patrimoine[edit | edit source]
Lieux et monuments[edit | edit source]
Édifices civils[edit | edit source]
- Vestiges gallo-romains.
- Site archéologique de « La Grange d’Anvie », découvert par prospection aérienne en 1991, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [26].
- Le groupe scolaire rue des Écoles, remplace deux écoles : la maternelle anciennement rue de l'Église face aux ateliers municipaux, et le cours primaire, situé au rez-de-chaussée de l'actuelle mairie (qui occupait alors l'étage supérieur).
Édifices religieux[edit | edit source]
- Église Saint-Baudier, style néogothique, 1866 ; Vierge à l'Enfant allaitant en calcaire du XVe siècle[27] ; cénotaphe de l'abbé Nicolas, curé de la Maxe, fusillé en 1798.
- Grange-aux-Dames, Xe siècle, aujourd'hui en ruines, occupée par les prémontrés puis par des religieuses.
- Thury, monastère Sainte-Croix du VIIIe siècle, détruit par le duc de Guise en 1552.
Personnalités liées à la commune[edit | edit source]
- Père Alphonse Duval (né Eugène-Marie Duval), franciscain à partir de 1919/1923, ordonné prêtre en 1925, né à la Maxe le et mort à Metz le [28].
Héraldique[edit | edit source]
Pour approfondir[edit | edit source]
Bibliographie[edit | edit source]
Articles connexes[edit | edit source]
Liens externes[edit | edit source]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
Notes et références[edit | edit source]
Notes et cartes[edit | edit source]
- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de la Maxe » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[edit | edit source]
- Sandre, « le ruisseau de Saulny »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Maxe et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Metz », sur insee.fr (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- A. Simmer
- « La guerre de 1870 autour de Metz », sur Autour des Arènes de Metz Sablon (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Quinze tranches au charbon à fermer d'ici 2015 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Les Échos, .
- Photo Archives RL, « LES CHANTIERS DE L'HISTOIRE », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
- « Site archéologique de La Maxe », notice no PA57000016, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « statue : Vierge à l'Enfant allaitant », notice no PM57000138, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- (BNF 11299550)