Hundling
Hundling | |
![]() Église Saint-Jacques-le-Majeur | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarreguemines |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences |
Maire Mandat |
Patricia Momper 2020-2026 |
Code postal | 57990 |
Code commune | 57340 |
Démographie | |
Gentilé | Hundlingeois |
Population municipale |
1 351 hab. (2018 ![]() |
Densité | 204 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 06′ 28″ nord, 6° 58′ 56″ est |
Altitude | Min. 209 m Max. 321 m |
Superficie | 6,63 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Sarreguemines |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Hundling est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
- Hundelinga en 1315 (Archive de Sarrebruck), Hundlingen en 1581 (Archive de Sarralbe), Hundlingen (1594), Hindlingen (1695), Hinling et Hunling (XVIIe siècle), Hindling (carte de Cassini), Hundling (1801), Hundlingen (1871-1918).
- Hindlinge[1], Hundlinge et Hunnlinge en francique lorrain.
- Sobriquet des habitants : Hundlinger Schakepp (les "jacquot" de Hundling)[2].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le nom de Hundling apparaît pour la première fois dans un acte du (in festo omnium sanctorium, la fête des morts, puisqu’il n’existait pas de calendrier) lorsque Gérard de Marimont (Mörsberg puisque l’on parlait allemand), a cédé pour vingt livres de Metz, une partie de ses possessions de Hundling à l’ordre des Chevaliers teutoniques. Le reste de ses biens reviendront à l’ordre après son décès et celui de son épouse Adélaïde.
En 1298 les Chevaliers teutoniques confient le moulin de Hundling en fermage à Johannes Von Hersinensinga. Ce moulin était situé sur le lieu-dit Bruehl et puisait son eau du ruisseau appelé Strichbach.
Le village est alors propriété de l’ordre des Chevaliers teutoniques de la maison de Saarbrück, et le restera jusqu'à la Révolution. Les habitations, en plus du moulin, ne devaient pas compter plus d’une ou deux fermes ce qui faisait tout au plus 20 à 30 personnes.
Durant des siècles ensuite, les noms de Hundling, Ippling (le village voisin) et le ban de Hersing alias Hersingen (une bande de terre de deux cents hectares se trouvant entre les deux villages) apparaîtra fréquemment dans les chroniques judiciaires. Le ban de Hersing, mentionné Hersingerban en 1759, relevait directement de l'empire d'Allemagne et fut incorporé au canton de Sarrebruck de 1797 à 1813.
1648 : Avec le traité de Westphalie, la guerre de Trente Ans prend fin. Le comte Jean Daniel Lothar de Kerpen, bien que relevant du Saint Empire Romain Germanique, rend hommage dans une lettre au roi de France Louis XIV. Quant aux survivants du village, ils recommencent à défricher les terres, à cultiver le sol et à élever du bétail.
1680 : La paix étant maintenant bien installée, les comtes de Kerpen pour Hundling et les Chevaliers teutonique pour le ban de Hersing décident de procéder à un bornage et un découpage des parcelles car, la guerre ayant causé décès et départs, il convient de redistribuer les terres aux habitants encore présents et aux nouveaux arrivants. Le village ne compte alors que seize familles ce qui ne fait pas plus de 100 personnes. La répartition se fait comme suit :
Nicolas Muller 25 ha,
Georg Kill 22 ha,
Pierre Hergott 22 ha,
Jean Sébastien Wernett 18 ha,
Jean Ostermann 7 ha,
Jean Nicolas Nickes 7 ha,
Hartmann Mertz 9 ha,
Sébastien Reuter 5 ha,
Nicolas Schloesser 5 ha,
Jean Georges Siebert 4 ha,
Le seigneur de Kerpen 20 ha,
L’église de Nousseviller 18 ha,
L’église de Hundling 20 ha,
Les héritiers de Caspar Hein 2,5 ha,
Les héritiers de Jean klein 2,5 ha,
Les héritiers de Nicolas Siebert 10 ha,
Les héritiers de Studinger 5 ha,
La disparité des attributions de terres n’est pas expliquée.
D’autres familles habitent le village mais n’ont reçu aucune terre : Jean Novier, Jean Theobald Gorius, Balthasar Wernett, Philippe Gruenenwald, Jean Pierre Trunckenwaldt, Nicolas Loyson.
En 1700, le ban de Hesseling (ou Esselange) est vendu à la commune.
1789 : Les villages alentour sont français et, à la création des départements, Hundling n’est pas inclus dans le département de la Moselle et relève toujours de l’empire. En 1794, les habitants demandent à faire partie de la France mais ce ne sera le cas qu’après le traité de Campoformio, le . Le village sera alors rattaché au département de la Sarre. Cette situation pose quelques problèmes religieux car l’église se trouve à Nousseviller et ce village fait partie de la Moselle. Officiellement, le rattachement à la Moselle a lieu par décret impérial le .
En 1800, le village compte 300 habitants.
Comme nous venons de le voir, Hundling a été durant des siècles, une localité à vocation exclusivement agricole. Tout le monde travaille et vit de la terre. Cela explique les innombrables procès à ce sujet ayant opposé les habitants de Hundling et Ippling, mais aussi les seigneurs de Kerpen et le duc de Lorraine pour ne citer que les intervenants les plus importants. La terre donc, est un élément vital pour ces gens. Mais les propriétaires sont nombreux et seuls quelques-uns possèdent suffisamment de terres ainsi que le cheval ou le bœuf et la charrue pour travailler assez de terre pour nourrir la famille. Les autres doivent trouver ou apprendre un travail d’appoint pour survivre et nourrir leur famille. C’est pourquoi on trouve des journaliers, des forgerons, des charrons, des maçons, des charpentiers, tonnelier, tisserand, colporteur, pâtre, potier, chasseur, aubergiste, meunier, cordier, etc. Certains habitants exercent plusieurs métiers en fonction des besoins ou de la saison. Cette liste donne une indication assez précise sur la vie du village qui pouvait donc vivre dans une relative autarcie. Ce n’est qu’à la fin XIXe siècle que viendront s’ajouter les instituteurs, curé, facteur, épicier, et déjà des cheminots et des ouvriers d’usines car la ligne de chemin de fer arrive à la fin du siècle.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1836. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[4].
En 2018, la commune comptait 1 351 habitants[Note 1], en augmentation de 0,3 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Édifices religieux[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Jacques-le-Majeur néo-gothique 1858.
- Ancienne chapelle des Chevaliers teutoniques, détruite en 1815.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | De gueules à l'épée haute d'argent garnie d'or; à la bordure d'azur semée de croisettes d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Hundling sur le site des Pays de Bitche et de la Sarre
- Hundling sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Geoplatt
- entre Sarre & Blies, le journal de la Communauté d’Agglomération Sarreguemines Confluences, n° 21, décembre 2009
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.