Mondorff
Pour les articles ayant des titres homophones, voir Mondorf (Merzig) et Mondorf-les-Bains.
Mondorff | |
![]() Hôtel de ville de Mondorff. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté de communes de Cattenom et environs |
Maire Mandat |
Rachel Zirovnik 2020-2026 |
Code postal | 57570 |
Code commune | 57475 |
Démographie | |
Gentilé | Mondorffois |
Population municipale |
525 hab. (2019 ![]() |
Densité | 137 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 30′ 14″ nord, 6° 16′ 18″ est |
Altitude | Min. 187 m Max. 263 m |
Superficie | 3,84 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Yutz |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mondorff.fr |
modifier ![]() |
Mondorff est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
Accès[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Mondorff est limitrophe de :
- Puttelange-lès-Thionville (
France) ;
- Mondorf-les-Bains, Emerange, Weidenmühle, Altwies (
Luxembourg).
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Mondorff est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,1 %), prairies (18 %), forêts (13,2 %), zones urbanisées (7,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie[modifier | modifier le code]
- Muomundorf (960), Mamendorf (1030), Muomendorph (1060), Mumendorf (1161), Mundorf (1572), Mendorf (XVIIe siècle), Mondorf (1681), Mondorf (1793), Mondorff (1801)[8].
- En allemand standard : Mondorf. En francique lorrain : Munnerëf.
- Castel : Kaaschtel en francique lorrain.
Histoire[modifier | modifier le code]
Village-frontière entre la France et le Luxembourg. Commune réputée pour les vertus médicinales de ses eaux. Dépendait de l'ancienne seigneurie de Roussy. Les Messins brûlèrent le village en 1387 par représailles.
Le traité de Versailles de 1769 fixa la frontière actuelle, scindant en deux la paroisse de Mondorff. La partie luxembourgeoise garda le nom de Mondorff jusqu'en 1872, date de la création du premier bureau postal au village balnéaire. À la suite de la livraison d'un cachet d'oblitération, qui par erreur [Source?] ne présentait qu'un seul "F" final, la partie luxembourgeoise de la localité jumelle a adopté la dénomination nouvelle de Mondorf, avec l'ajout : -les-Bains depuis la naissance de la station thermale.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2019, la commune comptait 525 habitants[Note 3], en diminution de 8,7 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Édifices civils[modifier | modifier le code]
- Passage d'une voie romaine.
- Vestiges gallo-romains : armes, monument d'Epona.
- Éperon barré gallo-romain inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [12].
Édifices religieux[modifier | modifier le code]
- Chapelle Saint-Sauveur dite chapelle du Castel sur le site d'un oppidum romain ; chemin d'accès jalonné de stèles représentant les sept Douleurs de la Vierge ; pèlerinage de la Vierge, reconstruite 1re quart XVIIe siècle en remplacement d'une chapelle déjà mentionnée en 1237, elle-même édifiée à l'emplacement d'une enceinte du type éperon barré. Un ermitage y est associé du milieu du XVIIe siècle au milieu du XIXe siècle. Nef détruite en 1880.
- Chapelle Sainte-Croix à Altwies, construite en 1736, date portée sur la clef du portail ; ermitage adossé au mur est de la chapelle construit immédiatement après, en 1736, date portée sur le linteau de la porte piétonne ; mur du jardin donnant accès à l'ermitage construit en 1739, date portée sur le linteau de la porte du jardin.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Victor Hugo a séjourné à l'hôtel de voyageurs dit hôtel de Paris, dans le hameau de Altwies, lors de son séjour thermal à Mondorf-les-Bains en 1871.
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | D'azur à un sautoir de gueules*, cantonné de quatre fleurs de lys d'or. * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (gueules sur azur). |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Romain Wagner, Monnaies gauloises du Nord mosellan, inventaire des monnaies gauloises découvertes ou conservées dans les arrondissements de Thionville est et ouest, publication de la Société nord-mosellane de Pré et Protohistoire, Hettange-Grande, 1992.
- Romain Wagner, « Les polissoirs fixes du Nord-Mosellan », dans Les Cahiers lorrains, n° 3/4, , Société d’histoire et d’archéologie de la Lorraine, 2007.
- Romain Wagner, « L'éperon barré du Castel d'Altwies", Quarto d'Altino, 2019.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Eperon barré gallo-romain », notice no PA00107048, base Mérimée, ministère français de la Culture.