Roncourt (Moselle)
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Roncourt | |
![]() Église Saint-Georges. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Metz |
Intercommunalité | Eurométropole de Metz |
Maire Mandat |
Antoine Postera 2020-2026 |
Code postal | 57860 |
Code commune | 57593 |
Démographie | |
Gentilé | Roncourtois[1] |
Population municipale |
1 018 hab. (2019 ![]() |
Densité | 151 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 12′ 08″ nord, 6° 02′ 32″ est |
Altitude | Min. 249 m Max. 357 m |
Superficie | 6,73 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Metz (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Rombas |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.roncourt.fr |
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Roncourt est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Une commune vosgienne avait le même nom, elle est depuis 1978 un hameau d'Hagnéville-et-Roncourt.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Accès[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Transports[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Roncourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,6 %), forêts (25,2 %), mines, décharges et chantiers (18,2 %), zones urbanisées (6,9 %), prairies (0,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie[modifier | modifier le code]
- 1128 : Roncourt
- 1779 : Roncourt en Woivre
- 1915-1918 : Ronhofen
- 1940-1944 : Ronhofen
- En lorrain : Ranco
Histoire[modifier | modifier le code]
Dépendait de l'ancienne province du Barrois, dans la prévôté puis le bailliage de Briey.
En 1817, Roncourt avait 128 habitants répartis dans 23 maisons.
Bataille du .
L'église Saint-Georges de Roncourt[modifier | modifier le code]
Le chapitre de la cathédrale paraît avoir été le premier possesseur ; l'abbaye de Saint-Martin-les-Metz avait à Roncourt des biens et des droits. En 1320 le comte de Bar Thiébaut II engage Roncourt à deux riches bourgeois de Metz, de La Cour et Le Hongre. On trouve parmi divers seigneurs de ce lieu, les Gournay, de Metz, en 1456, et les Serrières, aussi de Metz en 1482.
La chapelle consacrée à saint Georges, est orientée. Elle se compose d'une nef à deux travées de style gothique tardif (1466) sans collatéraux et d'une abside à fond plat ; sa longueur totale est de 16 mètres. L'abside est la partie la plus ancienne ; elle peut dater du XIIe siècle. Les ogives reposent sur quatre colonnes engagées dans les maçonneries d'angle ; la hauteur sous clé de voûte est de 4,8 m. Les chapiteaux sont des « corbeilles » légèrement coniques, surmontées de tailloirs ; ceux du fond ont un décor végétal, ceux de l'entrée un décor géométrique. Les tailloirs ont 29 cm de côté, 8 cm d’épaisseur ; chacun est orné d’une gorge, et percé de trous cylindriques destinés peut être à des supports de cierges. Au fond, il y avait un oculus triangulaire, maintenant disparu. La nef date de la seconde partie du XVe siècle (1466) ; une grande fenêtre de style flamboyant a été aménagée au milieu du XVIe siècle. Le clocher quadrangulaire, de 10 mètres de haut, est contemporain de la nef. Au sol de la chapelle, qui monte légèrement du portail de l'abside, on distingue des dalles funéraires usées.
Il y a cent ans, on voyait encore dans la nef des pierres tombales, notamment des familles Caillou, Le Canard, Le Bonhomme, Robinot : Didier Robinot archer des gardes du duc de Lorraine, Bastien Le Canard, sergent en la gruerie de Briey, Mangin Caillou mayeur de l'abbaye de Saint-Martin-les-Metz.
À droite, à l'extérieur, un ancien ossuaire a reçu, sans doute au XVIe siècle un Ecce Homo, ou Christ de pitié, de la fin, du XVIe siècle. À l'origine, les ogives de cet ossuaire reposaient sur quatre consoles d'angles ornées de crânes et de tibias entrecroisés ; il restait trois consoles au siècle dernier, il en subsiste une seule aujourd'hui. Au-dessus du portail de l'ancien cimetière qui entoure la chapelle, un saint Georges de pierre à cheval tuant un dragon, datée de 1554, de style archaïque, et encore décoré de fleurs le , jour de la fête de Roncourt.
La paroisse fut une annexe de celle de Saint-Privat-la-Montagne.
Mine[modifier | modifier le code]
L'exploitation du minerai de fer s'effectua à Roncourt. La mine de Roncourt, ouverte en 1907, ferma ses portes en 1992. Forte et convoitée au fil du dernier siècle traversant les guerres, elle alimenta la sidérurgie allemande puis française en enfin européenne. N'y perdant pas son âme par Sainte Barbe.
Création 1907 puits Jacobus, fermeture 1992 : concession Lormine.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2019, la commune comptait 1 018 habitants[Note 3], en augmentation de 5,06 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Maison forte XVe.
- Église Saint-Georges, XVe : porte du cimetière avec statue de saint Georges 1654 ; ossuaire avec Christ de pitié XVIe, sainte Barbe XVe, oculus.
- Nouvelle église construite en 1960.
- Carrière de Pierre de Jaumont.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références[modifier | modifier le code]
- http://www.genealogie-metz-moselle.fr/marange/roncourt.html
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.