Perriers-sur-Andelle
Perriers-sur-Andelle | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté de communes Lyons Andelle |
Maire Mandat |
Philippe Gérics 2020-2026 |
Code postal | 27910 |
Code commune | 27453 |
Démographie | |
Gentilé | Pirisiens |
Population municipale |
1 798 hab. (2018 ![]() |
Densité | 160 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 24′ 53″ nord, 1° 22′ 20″ est |
Altitude | Min. 35 m Max. 147 m |
Superficie | 11,21 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Romilly-sur-Andelle |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Perriers-sur-Andelle est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est traversée par l'Andelle.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Perriers-sur-Andelle est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous la forme Perarios vers 1025[6],[7].
Du pluriel de l'oïl perier, père « poirier »[6].
L’Andelle est une rivière française, affluent de la rive droite du fleuve la Seine, dans les deux départements de l'Eure et de la Seine-Maritime, dans la région de Normandie.
Histoire[modifier | modifier le code]
En 1050, Guillaume, comte d'Arques et son frère l'archevêque Mauger donnent Perriers à Saint-Ouen de Rouen, qui conserva ses droits jusqu'à la Révolution. Jusqu'au XVe siècle, la seigneurie vassale de l'abbaye portait le nom de Perriers. À la fin du XIIe siècle, Hugues de Perriers[8] obtient l'autorisation de Richard, abbé de Saint-Ouen, d'élever une chapelle. En 1206, il vend ses manoirs de Perriers à Richard Comin.
Perriers était une baronnie et avait droit de haute justice. Elle était la chambre abbatiale de l'abbaye Saint-Ouen.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2018, la commune comptait 1 798 habitants[Note 3], en diminution de 2,71 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Les habitants de Perriers-sur-Andelle sont des « Pirisiens[13] ».
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église romane Saint-Étienne[14] (XIe, XIIIe et XIVe siècles).
Inscrit MH (2000).
- Calvaire[15] (devant l'église) dont le socle en pierre de 1679 est
Inscrit MH (1961)
- Manoir de Colmont[16], construit en 1497 par Antoine Bohier, abbé de Saint-Ouen de Rouen, et son colombier.
Inscrit MH (2000).
- Manoir de Trianel[17] (XVIIe siècle),
Inscrit MH (1964).
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Paul Morand. Il possédait le manoir de Trianel de 1924 à 1933.
Liste des curés[modifier | modifier le code]
- Emmanuel Denis
- François-Xavier Martin 1841-1892, curé (1841-1892)
- Raymond Forveille 1903-1986, curé (1935-1980)
- Rémy Houel 1923-2010
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1327 - (ISBN 2600001336).
- Stéphane Gendron - Les noms des lieux en France: essai de toponymie - Page 217.
- Les propriétaires de quelques terres sur Perriers avaient la garde d'une des portes du château de Lyons, d'où le nom de portier.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- mairie de la ville
- « Église Saint-Étienne », notice no PA27000038, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix monumentale », notice no PA00099506, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de Colmont », notice no PA27000039, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de Trianel », notice no PA00099507, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Auguste Le Prévost, Mémoires et notes pour servir à l'histoire du département de l'Eure, tome 2, Imprimerie de A. Hérissey, Évreux, 1862-1869.
- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, L'Eure, les 675 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 296 p. (OCLC 52820568)