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Politique dans la Seine-Saint-Denis

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Stéphane Troussel, président du conseil général puis départemental depuis 2012.

La politique en Seine-Saint-Denis reste marquée par une longue domination du Parti communiste français. La Seine-Saint-Denis est l'un des départements constituant la Ceinture rouge historique de Paris. C'est un fief historique de la gauche, et en particulier du parti communiste, héritage d'un découpage tacite des zones d'influence entre le PCF et la droite sous De Gaulle[1].

Après avoir détenu la majorité des villes et la totalité des postes de députés ainsi que la majorité absolue au Conseil général de la Seine-Saint-Denis de 1967 à 2001 (avec l'emblématique Georges Valbon), le PCF a détenu la présidence du département jusqu'en mars 2008, avant de passer le relais au Parti socialiste. Si le PS est devenu force majoritaire du département vers 2007-2008, la droite et le centre ont également étendu une influence qui restait relativement limitée jusqu'en 2001.

Le département est riche de personnalités d'envergure nationale.

Histoire politique et rapports de force[modifier | modifier le code]

Le local du PCF à La Courneuve.
Jean-Christophe Lagarde (Force européenne démocrate), ici en 2007, solidement implanté à Drancy.
Patrick Braouezec, chef de file des refondateurs au PCF, qu'il quitte en 2011.
Le maire d'Aubervilliers Jacques Salvator avec Abdelhak Kachouri et Jean-Paul Huchon.

Avant la Seine-Saint-Denis[modifier | modifier le code]

Du début du siècle à 1968, le territoire de l'actuelle Seine-Saint-Denis a aussi été marqué par la gauche. Le , Jean Jaurès fait un célèbre discours au Pré-Saint-Gervais, sur la butte du Chapeau-Rouge devant 150 000 personnes[2].

Le développement de l'industrie dans la banlieue ouvrière proche de Paris fait émerger, avant le Front populaire, plusieurs figures communistes, Fernand Grenier, Jacques Doriot[3], Théophile Gaubert à Neuilly-sur-Marne, voire socialistes comme Alexandre Bachelet.

Cinquante-cinq municipalités communistes et une trentaine de municipalités socialistes ont été élues dans les départements de la Seine et de Seine-et-Oise, dessinant autour de Paris ce qu’on appelle désormais « la ceinture rouge », selon l'expression employée pour la première fois par Paul Vaillant-Couturier. Parmi les communes ayant élu un maire communiste avant les élections municipales de 1935 figurent Bobigny (1919), Saint-Denis (1920), Villetaneuse (1920), Pierrefitte-sur-Seine (1929) et Villepinte (1932), tandis qu'à l'occasion de celles-ci, le PCF dirige aussi Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil, Bondy, Drancy, Montreuil, Noisy-le-Sec, Romainville et Tremblay-lès-Gonesse. Aux élections législatives de 1936, la banlieue parisienne envoie 27 députés communistes – dont Jacques Duclos, élu à Montreuil – sur 72 à l’Assemblée nationale[4].

Dans les années 1930, des scissions se produisent. Jacques Doriot est exclu du PCF en 1934 et fonde en 1936 le Parti populaire français (PPF), un parti fasciste, tandis que Fernand Grenier récupère la municipalité de Saint-Denis au profit du PCF en 1937. Albert Richard, maire communiste de Pierrefitte-sur-Seine, rejoint lui aussi le PPF, de même que Jules Lauze, maire de Villetaneuse de 1919 à 1935. Sous l'Occupation, certains participèrent à la collaboration : Jacques Doriot à Saint-Denis, Pierre Laval à Aubervilliers[5], Jean-Marie Clamamus à Bobigny...

À la Libération, des résistants communistes prennent le pouvoir dans de nombreuses mairies : Maurice Nilès à Drancy, Jean Lolive à Pantin, Auguste Gillot à Saint-Denis... Le PCF connaît un âge d'or, terni par des exclusions sommaires comme celles de Charles Tillon, maire d'Aubervilliers. La SFIO, avec des personnalités comme Alfred-Marcel Vincent ou Maurice Coutrot, joue les seconds rôles, limitée à quelques villes qu'elle tient de longue date comme Bondy ou Le Pré-Saint-Gervais.

La période rouge[modifier | modifier le code]

La Seine-Saint-Denis vote très majoritairement à gauche depuis fort longtemps, avec, cependant, quelques différences de comportements électoraux entre les communes issues de l'ancien département de la Seine et celles issues de l'ancienne Seine-et-Oise. La droite dispose de quelques bastions anciens dans l'est du département comme Gagny, Le Raincy ou Villemomble incarné par le gaulliste Robert Calméjane. Le PS a longtemps dû se contenter de quelques bastions hérités de la SFIO comme Bondy, Sevran, Le Pré-Saint-Gervais, Livry-Gargan et Épinay-sur-Seine[6],[7], ville qui vit François Mitterrand prendre la tête du parti en 1971.

En 1968, année où le parti gaulliste UDR avait obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale, il n'avait pu obtenir que 2 des 9 sièges de député du département, les 7 autres restant acquis au PCF[6],[7]. En 1975 la sénatrice communiste Marie-Thérèse Goutmann devient la première femme à présider un groupe parlementaire en France[8].

Lors des élections municipales de 1977, la gauche obtint un résultat jamais atteint puisque 27 des 40 communes du département avaient élu un maire communiste et 7 autres un maire socialiste. Claude Bartolone reprend à la droite aux cantonales de 1979, le canton des Lilas avec 54 % des suffrages[9]. Marcel Debarge au Pré-Saint-Gervais, Claude Fuzier à Bondy et Gilbert Bonnemaison à Épinay-sur-Seine sont alors les trois hommes forts du PS[10].

En 1979, la gauche disposait de l'ensemble des parlementaires du département, celui-ci comptant neuf députés communistes, quatre sénateurs communistes et deux sénateurs socialistes.

L'hégémonie communiste remise en cause[modifier | modifier le code]

Il faut attendre 1981 pour que les premiers députés socialistes soient élus sur le département, avec notamment Claude Bartolone, les postes de députés étant occupés uniquement par les communistes sous la précédente législature.

Aux élections municipales de 1983, marquées par des fraudes électorales dans trois villes dirigées par le PCF[11], la droite conquiert un certain nombre de municipalités comme Rosny-sous-Bois et Montfermeil et, allié au Front national lors d'une partielle, Aulnay-sous-Bois. Elle récupère aussi des municipalités que la gauche avaient conquises en 1977, comme Gagny, Noisy-le-Grand, Villemomble et Villepinte. Sa faiblesse organisationnelle (quant aux militants entre autres) permet toutefois au Front national de se positionner en force pendant une certaine période et damer le pion à la droite parlementaire lors des consultations tenues dans les années 1990. Le PCF voit émerger une nouvelle génération communiste autour notamment du nouveau maire de Saint-Denis Patrick Braouezec.

Les sénatoriales de 1986 marquent également l'arrivée de premiers sénateurs de droite du département après les pertes des municipalités de gauche en 1983.

Après la rupture de l'union de la gauche en 1983, le PS qui était jusque-là un supplétif du PCF s'affirme. Lors des cantonales de 1985, le PS gagne le canton de Villepinte face à la droite alors que le PCF perd 4 de ses 25 élus (Aulnay, Montfermeil, Pantin, Noisy-le-Grand). Lors des législatives de 1986, le PS obtient un score de 29,13 % proche de celui de 1981 (alors qu'il baisse nettement au niveau national), devançant pour la première fois le PCF, (aussi concurrencé par le FN), y compris dans plusieurs des villes qu'il dirige. Cela permet au PS d'apparaître comme le parti le mieux à même de reconquérir des villes communistes passées à droite[12].

Aux élections municipales de 1989, le PCF perd Dugny, tandis que la situation se complique à Clichy-sous-Bois. Dans cette commune, des élections partielles aboutissent à la victoire provisoire de la droite en 1993. Aux élections municipales de 1995, le PS a gagné quelques positions notables comme Noisy-le-Grand et Clichy-sous-Bois, tandis que Sevran est provisoirement perdu par les communistes. La direction nationale du PCF est contestée par les « refondateurs » comme Patrick Braouezec[13].

Aux élections municipales de 2001, le centre-droite conquiert notamment Épinay-sur-Seine et Drancy, respectivement sur le PS et le PCF, alors que le PS gagnait Pantin sur le PCF, les Verts L'Île-Saint-Denis sur le PCF.

De manière plus prononcée qu'au niveau national, le département connaît une montée de l'abstention, hormis quelques scrutins nationaux. Seul un électeur sur cinq penseant à se réinscrire après un changements d'adresse, la mauvaise inscription sur les listes électorales contribue à un faible taux participation de la population aux scrutins[14].

La situation au sein de la gauche évolue, avec un renforcement de l'influence du Parti socialiste, prenant notamment appui sur les divisions et divergences d'approche des élus et organisations communistes dans le département, comme sur son évolution sociologique et l'aggravation de la situation sociale de nombreuses cités. Ce processus, déjà remarqué aux cantonales 2004, se concrétise avec le gain de la présidence du conseil général par le socialiste Claude Bartolone en mars 2008.

La Seine-Saint-Denis socialiste[modifier | modifier le code]

Les municipales et cantonales de 2008 ont confirmé cet ancrage à gauche, principalement au profit du PS et des Verts, les premiers faisant basculer Aubervilliers et Aulnay-sous-Bois et les seconds Montreuil. Le succès inattendu de Mathieu Hanotin aux cantonales contribue à faire émerger en Seine-Saint-Denis une génération d'anciens militants de l'UNEF soit sur des mandats électifs, comme Razzy Hammadi, soit dans les collectivités, comme Nadjet Boubekeur ou Sibeth Ndiaye, qui collaboreront notamment avec Claude Bartolone[15].

Sur le plan de la représentation parlementaire, le département compte en 2007 4 députés communistes, 5 députés socialistes, 1 député Nouveau Centre et 3 députés UMP[16]. Au Sénat, on dénombre 2 sénateurs communistes, 1 sénateur socialiste, 1 sénatrice verte, 2 sénateurs UMP[17].

Aux élections européennes de 2009, la tendance nationale se retrouve en Seine-Saint-Denis avec l'UMP qui arrive en tête (21,66 %) devant les trois listes de gauche : Europe Écologie (17,67 %), PS (15,08 %) et Front de gauche (11,43 %)[18].

Aux régionales 2010, le département a confirmé son ancrage à gauche avec 66,5 %[19] des voix à Jean-Paul Huchon contre 33,5 % à Valérie Pécresse. Au premier tour, la liste rajeunie du PS menée par Abdelhak Kachouri obtient 27,9 %[19], distançant la liste UMP (19,1 %[19]) et la liste écologiste conduite par l'ancien refondateur du PCF Stéphane Gatignon (14,6 %[19]). La liste Front de gauche (11,2 %[19] contre 14,3 %[20] en 2004) est comme en 2004 conduite par Marie-George Buffet, confirmant son déclin. La mise à l'écart du député Patrick Braouezec provoque une crise au PCF, confronté au départ annoncé de celui-ci et de François Asensi[21]. À droite, Patrice Toulmet devait défendre les couleurs de l'UMP mais il a été rétrogradé en pleine campagne en troisième position au profit du syndicaliste policier Bruno Beschizza, entraînant un ravivement de querelles intestines[22].

Lors des cantonales 2011, le PCF ne parvient pas à reconquérir la présidence du Conseil général, son objectif affiché. Il maintient cependant son nombre d'élus en reprenant deux cantons dans des villes perdues aux municipales 2008 à Aubervilliers et Montreuil. La droite reste minoritaire, mais conquiert le canton d'Epinay, consolidant son implantation dans cette ville. Aux élections sénatoriales, si la droite maintient ses deux élus UMP, le rapport de force change à gauche avec la perte d'un sénateur sur deux par les communistes au profit du PS qui en compte deux en alliance avec 1 sénatrice verte.

Les législatives 2012 sont une « vague rose » qui voit la représentation socialiste passer de 5 à 9 députés, alors que le Front de gauche ne sauve que 2 de ses 4 sortants. À droite, l'UMP perd ses 3 sièges, seul l'élu de centre-droit Jean-Christophe Lagarde sauvant son siège[23].

Après l'élection de Bruno Le Roux à la présidence du groupe socialiste de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone est élu président de l'Assemblée nationale, Élisabeth Guigou y préside la commission des affaires étrangères, tandis que le député européen Harlem Désir, qui avait été conseiller municipal d'Aulnay-sous-Bois de 2001 à 2008, devient premier secrétaire du PS. Le département, qui avait donné à François Hollande au second tour son meilleur score national (du moins en France métropolitaine), avec 65,32 % des suffrages exprimés (devant la Corrèze, 64,86 %), est alors au cœur du dispositif présidentiel.

Depuis 2012[modifier | modifier le code]

Après la présidentielle, la droite départementale se recompose à la faveur de ralliements au centre après le lancement par Jean-Christophe Lagarde du parti Force européenne démocrate[24], enregistrant notamment le rapprochement de deux conseillers généraux et d'un conseiller régional UMP, dans une fédération où l'homme fort de la droite Éric Raoult est contesté par le sénateur Philippe Dallier[25].

En septembre 2012, Claude Bartolone devenu président de l'Assemblée nationale, Stéphane Troussel lui succède à la tête du Conseil général[26].

Le Parti communiste et ses élus apparentés détiennent la gestion de 11 villes avant les élections municipales de 2014, scrutin qui verra notamment l'affrontement du PCF sortant Didier Paillard avec le PS Mathieu Hanotin à Saint-Denis et, alors qu'à Montreuil Dominique Voynet a renoncé à se représenter[27].

Scrutins de 2014-2015[modifier | modifier le code]

Bruno Beschizza refait passer à droite la commune d'Aulnay-sous-Bois.

Malgré la reconquête de Montreuil et d'Aubervilliers, l'emprise communiste a encore diminué, principalement au profit de la droite, qui y détient pour la première fois une majorité de 21 communes sur 40 dont Aulnay-sous-Bois (ex-PS), Le Blanc-Mesnil (ex-PC), Bobigny (ex-PC), Livry-Gargan (ex-app.PS), Saint-Ouen (ex-app.PC), Villepinte (ex-app.PC).

Avec le soutien de Claude Bartolone, le PS soutenait une nouvelle génération de candidats incarnée notamment par les jeunes députés Razzy Hammadi et Mathieu Hanotin[28]. Les candidats socialistes faisant face aux sortants communistes à Saint-Denis, Villetaneuse et Saint-Ouen ont échoué, soit largement soit de très peu (181 voix pour Mathieu Hanotin à Saint-Denis), sauf à Bagnolet qui devient rose. Pour Philippe Dallier, réélu avec 82 % des voix au premier tour aux Pavillons-sous-Bois, « À Bobigny, c’est la faillite d’un système communiste à bout de souffle, encroûté dans de vieilles méthodes clientélistes. Il faut noter que, si les populations issues de l’immigration ont pu voter à gauche lors de la présidentielle, une partie d’entre elles nous a rejoints aux municipales en raison de mécontentements locaux[29],[30]. »

Lors des élections européennes, le Front national arrive en tête avec plus de 20 % des voix, distançant l’UMP (14,8 %), le PS (13,7 %), le Front de gauche (12 %) et EELV (10 %). Le phénomène est net dans les villes dirigées par un maire de gauche. Le FN devance les autres partis dans de nombreuses villes de gauche comme Bondy, Clichy-sous-Bois, La Courneuve (PCF), Noisy-le-Grand, Pierrefitte, Romainville, Sevran (EELV), Stains (PCF) et Tremblay-en-France (Front de gauche), mais aussi dans des communes dirigées par la droite telles que Dugny ou Rosny-sous-Bois. Les villes de droite donnent ses plus gros scores au parti d'extrême-droite : Coubron (plus de 32 % des votes), Montfermeil, Vaujours, Villepinte... Selon le chercheur Florent Gougou, « les résultats du département dépendent complètement de la mobilisation. La participation baisse de 48 points par rapport à la présidentielle de 2012. Et même de 7 points par rapport aux européennes de 2009. (...) L’électorat de gauche ne s’est pas mobilisé. (...) Le FN en profite pour tirer au mieux son épingle du jeu[31]».

Lors de élections départementales de 2015, la gauche garde la majorité en remportant 12 cantons (7 pour l'alliance PS-EELV-PRG-MGC et 5 pour le Front de gauche) contre 9 pour la droite, le FN étant battu dans le seul canton où il avait pu se qualifier au second tour[32]. En septembre 2015, Brigitte Marsigny (LR) gagne l'élection municipale partielle de Noisy-le-Grand à la suite de l'invalidation du scrutin de 2014 alors remporté par le PS Michel Pajon, le succès de la droite, avec 33 voix de plus que la liste socialiste, étant facilité par le maintien d'une liste Front de gauche au second tour[33].

Lors de l'élection régionale de 2015 en Île-de-France, la liste menée par Claude Bartolone (PS et alliés) arrive en tête du premier tour avec 29,6 % des voix, une performance supérieure à celle de Jean-Paul Huchon en 2010 (27,9 %). Il vire en tête dans 22 villes sur 40 avec un score record de 46,8 % au Pré-Saint-Gervais. En cumulant les résultats du Front de gauche, d’EELV et du PS, la gauche obtient 48,3 % des voix. Menée localement par Bruno Beschizza, la liste de droite LR-UDI n'obtient que 21,4 % des voix, à peine plus qu’en 2010, et arrive en tête dans 12 communes du département. La plus forte progression en revient à la liste FN menée localement par Jordan Bardella avec 20 % des voix soit 7,8 points de plus qu’en 2010, ce qui lui permet d'arriver première force à Vaujours, Coubron, Montfermeil, Tremblay-en-France et Livry-Gargan et seconde à Bondy, Clichy-sous-Bois, La Courneuve et Sevran. L'abstention s'élève à 63,1 %[34]. Si la liste d'union de la gauche est défaite au second tour, elle est néanmoins en tête dans 30 villes sur 40 du département avec 52,4 % des voix contre 32,9 % à la liste de droite, alors que le FN recule de 20 à 14,7 % dans un contexte où la participation progresse de 9 points[35].

Élections de 2017[modifier | modifier le code]

Lors de la Primaire citoyenne de 2017, Benoît Hamon arrive en tête du premier tour avec 42,52 % des voix, bien que Manuel Valls (26,01 %) soit soutenu par la majorité des parlementaires du département, dont Claude Bartolone[36]. Parmi les élus PS, seuls quatre députés – Claude Bartolone, Michel Pajon, Élisabeth Pochon et Pascal Popelin – ne lui apportent pas leur parrainage. Emmanuel Macron obtient trois parrainages (ceux de Stéphane Gatignon, Jacques Mahéas et la sénatrice écologiste Aline Archimbaud). Les élus communistes, sauf la maire de Villetaneuse, apportent leur soutien à Jean-Luc Mélenchon. François Fillon a le soutien de la plupart des maires de droite et de trois maires du centre, sauf Laurent Rivoire, Xavier Lemoine, Stéphane de Paoli, William Delannoy et Pierre-Yves Martin[37].

L'élection présidentielle de 2017 est marquée par l'effondrement du vote socialiste dans le département, Benoît Hamon n'obtenant que 8,41% au premier-tour en Seine-Saint-Denis contre 38,68% pour François Hollande en 2012. Le bouleversement du paysage politique national profite principalement à la gauche radicale, Jean-Luc Mélenchon arrivant largement en tête (34,02%) dans le département où il réalise son meilleur score national. Emmanuel Macron vient en deuxième position. Son score de 24,02%, équivalent à la moyenne nationale est une performance inédite pour un mouvement centriste dans une élection nationale en Seine-Saint-Denis. L'extrême droite stagne quant à elle dans le département, le score de Marine Le Pen (13,59%) étant proche de celui de 2012 et en recul au regard des élections intermédiaires.

Aux législatives, la gauche conserve 7 de ses 12 sièges, mais le PS perd l'intégralité de ses circonscriptions, y compris celles détenues précédemment par Claude Bartolone et Bruno Le Roux, qui élisent des candidats de la France insoumise. Sur les sept, 4 sont proches de FI (dont des poids lourds du mouvement Éric Coquerel, Bastien Lachaud et Alexis Corbière), deux membres du PCF (dont Marie-George Buffet réélue) et une d'Ensemble ! Arrivé en tête dans la plupart des circonscriptions au premier tour, LREM n'obtient finalement que trois sièges à l'Est du département. À droite, l'UDI Jean-Christophe Lagarde est facilement réélu alors qu'Alain Ramadier (LR) crée la surprise au second tour[38],[39].

En raison de son succès aux élections municipales, la droite gagne un siège aux élections sénatoriales de 2017, celui obtenu par l'adjointe (LR) au maire d'Aulnay-sous-Bois, Annie Delmont-Koropoulis, ce qui conduit à une parité entre les sénateurs, trois étant de gauche et trois de droite. Il y a aussi une recomposition à gauche puisque l'alliance PS-EELV perd deux sièges, dont l'un est conquis par les communistes, Fabien Gay rejoignant Éliane Assassi au Sénat. Les difficultés de renouvellement du PS et les tensions nées après la désignation du candidat à la présidentielle ont suscité une liste dissidente PS[40],[41]. Proche d'Emmanuel Macron, Patrick Toulmet ne parvient pas à être élu[42], pas plus qu'Anina Ciuciu, élève avocate rom soutenue par la sénatrice écologiste sortante Aline Archimbaud[43].

Entre fragmentation locale et réaffirmation électorale de la gauche[modifier | modifier le code]

Les élections européennes de 2019 en Seine-Saint-Denis se déroulent dans le cadre d'une abstention très élevée (plus de 60%). La liste Renaissance soutenue par la majorité présidentielle vire en tête mais son score (17,74%) est en net repli au regard de la performance d'Emmanuel Macron en 2017. Elle réalise ses meilleurs scores dans les communes les plus aisées du département situées dans l'EPT Grand Paris - Grand Est : Noisy-le-Grand, Neuilly-Plaisance, Le Raincy, Villemomble[44]. Le Rassemblement national arrive en deuxième position, en progression par rapport aux présidentielles de 2017 mais en recul au regard des précédentes élections européennes. Il obtient ses meilleurs scores au nord-est du département, remportant l'intégralité des communes de l'EPT Paris Terres d'Envol, notamment Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil ou Sevran. Avec des scores parfois pourtant faibles, l'extrême droite vire également en tête dans les communes les plus populaires du département : Clichy-sous-Bois, Aubervilliers, Stains, Bobigny[44]. Bien que distancées par Renaissance et le Rassemblement national, les listes de gauche réalisent dans leur ensemble de bons résultats, tous supérieurs à la moyenne nationale. En fort repli par rapport à la présidentielle, La France insoumise qui se contente de la quatrième position et ne l'emporte que dans deux communes. La liste d'Europe Écologie Les Verts la devance, arrivant troisième avec 14,72%. Elle vire notamment en tête dans plusieurs communes proche de Paris comme Montreuil, Saint-Ouen-sur-Seine, Pantin, Les Lilas ou Bagnolet[44]. Ce phénomène est analysé par certains observateurs comme témoignant d'une gentrification de ces communes[45].

Des partis traditionnels confortés lors des scrutins locaux de 2020-2021[modifier | modifier le code]

Les élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis sont marquées par une très forte abstention, comprise entre 65% et 70% dans les plus grandes villes du département. Elles sont le théâtre un recul contrasté pour le Parti communiste français. Celui-ci est notamment défait dans les premières et troisièmes communes du département : Saint-Denis au profit du Parti socialiste et Aubervilliers au profit de l'Union des démocrates et indépendants. Ces échecs dans le secteur de Plaine commune s'accompagnent cependant de la reconquête de Bobigny et Noisy-le-Sec dans l'EPT d'Est Ensemble face à l'UDI. Le Parti socialiste sort quant à lui renforcé du scrutin, faisant basculer Saint-Denis et Saint-Ouen-sur-Seine, malgré une défaite à Bondy face à LR. Une "nouvelle vague rose" va jusqu'à être évoquée par certains observateurs[46]. À droite, les résultats sont contrastés selon les enjeux locaux et les partis. L'Union des démocrates et indépendants, très implantée en Seine-Saint-Denis connaît un scrutin difficile avec trois défaites (Noisy-le-Sec, Bobigny, Saint-Ouen-sur-Seine) mais une victoire (Aubervilliers). Les Républicains gagnent la ville de Bondy mais perdent les communes de Villemomble et Dugny au profit de candidats divers-droite. Les partis ayant remporté le plus grand succès aux élections présidentielles dans le département subissent des résultats décevants. LREM avait annoncé des candidats dans plusieurs villes mais aussi son soutien au maire sortant PS Olivier Klein à Clichy-sous-Bois, ainsi qu'une liste contre la maire PS sortante de Bondy, Sylvine Thomassin, soutenue par son ancien prédécesseur Gilbert Roger[47]. Le parti présidentiel remporte des performances électorales faibles lorsqu'il s'était présenté seul comme à Saint-Denis (9,79%), Aulnay-sous-Bois (14,87%) ou Saint-Ouen-sur-Seine (5,92%). Le scrutin est, dans une moindre mesure, décevant pour La France insoumise qui remporte des victoires en coalition avec d'autres forces de gauche mais échoue lorsqu'elle présente ses propres candidats comme à Saint-Denis (18,04%) Pantin (18,81%), Bondy (7,98%), Bobigny (6,41%).

Ainsi, pour certains observateurs, le scrutin signe un décalage croissant entre les succès de forces comme La France insoumise et La République en marche lors des scrutins nationaux et leur absence d'implantation dans un paysage politique local dominé par des forces politiques plus traditionnelles : la droite, le Parti socialiste, le Parti communiste français[46].

Lors des élections départementales de 2021, la majorité de gauche du président Stéphane Troussel est renforcée avec les gains des cantons de Saint-Ouen-sur-Seine et Sevran, compensant une défaite au profit de la droite à Aubervilliers.

Confirmation de l'ancrage électoral à gauche à 2022[modifier | modifier le code]

En rupture avec les résultats contrastés des scrutins intermédiaires[48], la séquence politique 2022 est marquée par la retour d'un ancrage à gauche particulièrement fort du département dans un contexte d'abstention élevée. Aux présidentielles de 2022, Jean-Luc Mélenchon arrive très largement en tête avec 49,09% des suffrages exprimés, distançant largement Emmanuel Macron et Marine Le Pen, tous deux en recul par rapport à 2017[49]. La hausse du vote Mélenchon est massive et généralisée. Jean-Luc Mélenchon arrive en tête dans la quasi intégralité des villes du département, à l'exception de quelques communes plus aisées de l'EPT Grand Paris - Grand Est (Le Raincy, Neuilly-Plaisance, Coubron, Gournay-sur-Marne)[44] ou Emmanuel Macron vire en tête. Les meilleurs résultats de La France insoumise sont observés dans les communes les plus populaires du département : plus de 60% des voix à Saint-Denis,Villetaneuse, La Courneuve, Bobigny, Stains[44].Jean-Luc Mélenchon vire également large en tête dans des communes gouvernées par le droite comme Aubervilliers, Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil ou Bondy où le candidat insoumis réalise à chaque fois plus de 50% des suffrages exprimés[48]. Ces résultats, à rebours de la séquence électorale des municipales marquent ainsi une déconnexion croissante entre enjeux politiques locaux et choix électoraux au niveau national[48].

Bastien Lachaud fait partie des nombreux candidats LFI investis et élus en 2022.

Aux élections législatives, l'alliance de gauche NUPES remporte tous les circonscriptions du département : sept reviennent à la La France insoumise (qui en gagne trois), deux sont conservées par le Parti communiste français alors que le Parti socialiste et le Parti ouvrier indépendant en gagnent chacuns une. Le scrutin est le théâtre de défaites symboliques comme celle de Jean-Christophe Lagarde, député depuis 2002, dans la cinquième circonscription face à l'insoumise Raquel Garrido ou la victoire de la socialiste Fatiha Keloua-Hachi dans la huitième circonscription composée de fiefs de droite (Villemomble, Gagny, Rosny-sous-Bois). Cette hégemonie de la gauche pour la représentation du département à l'assemblée nationale est inédite depuis le "grand chelem" communiste de 1978[48]. Le scrutin est cependant marqué par une abstention supérieure à 61% aux deux tours, largement supérieure à la moyenne nationale. Par ailleurs, il donne à observer les divisions au sein de la gauche du département, opposant parfois appareils politique et militants de terrain[48]. Ainsi, dans les quatrièmes et cinquième circonscription, les résultats du premier tour conduisent à des second tour internes à la gauche (se soldant par le retraits des candidats les moins bien placés).

Lors des élections sénatoriales de 2023, la liste socialiste arrive en tête et obtient deux sièges, LR perdant un siège et l'UDI conservant le sien. Le PCF perd également un siège, alors que le PRG obtient de manière inattendue un siège[50].

Lors des élections législatives anticipées de 2024, la gauche conserve les 12 circonscriptions. Le Rassemblement national parvient à se qualifier au second tour dans trois circonscriptions (3e, 8e et 12e)[51]. Bien que sortants, Alexis Corbière et Raquel Garrido ne sont pas réinvestis par LFI. le premier l'emporte face à la candidate désignée, mais Raquel Garrido n'est qu'en troisième position du premier tour et se désiste en faveur du candidat officiel Aly Diouara, seul nouveau entrant des élus de 2022. Cela conduit Alexis Corbière et Clémentine Autain à annoncer quitter LFI et son groupe parlementaire, tout comme d'autres députés telle Danielle Simonnet[52]. LE fait que LFI a présenté en rétorsion un candidat dissident face à la sortante communiste Soumya Bourouaha dans la 4e circonscription exacerbe les tensions entre LFI et les autres partis de gauche[52].

Représentation politique et administrative[modifier | modifier le code]

Préfets et arrondissements[modifier | modifier le code]

Carte des arrondissements de la Seine-Saint-Denis en 2019.

Le département de la Seine-Saint-Denis est découpé en trois arrondissements regroupant les cantons suivants :

Depuis le redécoupage cantonal de 2014, un canton peut contenir des communes provenant de plusieurs arrondissements. Cela concerne les deux cantons séquano-dionysiens suivants : La Courneuve et Montreuil-1.

Liste des préfets et sous-préfets de la Seine-Saint-Denis (au 25 août 2023)
Identité Circonscription administrative Anciennes fonctions
Préfet Jacques Witkowski[53] Seine-Saint-Denis Préfet de l'Hérault
Préfète déléguée à l’égalité
des chances
Isabelle Pantèbre[53] Secrétaire générale pour les affaires régionales auprès
du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Sous-préfets Emmanuel Yborra[53] * Arr. de Bobigny Chef du cabinet civil de la ministre des Armées
Magali Daverton[53] Arr. du Raincy Secrétaire générale de la préfecture du Maine-et-Loire
Vincent Lagoguey[53] Arr. de Saint-Denis Sous-préfet de Saint-Malo
* Il est par ailleurs directeur de cabinet du préfet.

Députés européens[modifier | modifier le code]

Jordan Bardella, conseiller régional d'Île-de-France, et Pascal Canfin, sont réélus eurodéputés lors des élections européennes de 2024. Toutefois au printemps 2024, Jordan Bardella (qui ne résidait plus à Saint-Denis) s'inscrit sur les listes électorales de sa commune de résidence de Garches (Hauts-de-Seine)[54].

Nom Parti Liste Groupe
Jordan Bardella RN La France revient ! Avec Jordan Bardella et Marine Le Pen Identité et démocratie (ID)
Pascal Canfin RE Besoin d'Europe Renew Europe

Députés et circonscriptions législatives[modifier | modifier le code]

Depuis le nouveau découpage électoral, le département comprend douze circonscriptions regroupant les cantons suivants :


Députés de la Seine-Saint-Denis en 2024.
Députés de la XVIIe législature
(18 juillet 2024 - en cours)
Circ. Nom Parti Groupe Suppléant
1re Éric Coquerel LFI La France insoumise Manon Monmirel
2e Stéphane Peu PCF Gauche démocrate et républicaine Farid Aïd
3e Thomas Portes LFI La France insoumise Aziza Nouioua
4e Soumya Bourouaha PCF Gauche démocrate et républicaine Marie-George Buffet
5e Aly Diouara LFI La France insoumise Houria Guendouzi
6e Bastien Lachaud LFI La France insoumise Aline Lo Tutala
7e Alexis Corbière L'Après Haby Ka
8e Fatiha Keloua-Hachi PS Socialiste Magalie Thibault
9e Aurélie Trouvé LFI La France insoumise Mehmet Ozguner
10e Nadège Abomangoli LFI La France insoumise Mehdi Chtioui
11e Clémentine Autain L'Après-GES Brigitte Bernex
12e Jérôme Legavre POI La France insoumise Nezha Barhandi

Sénateurs[modifier | modifier le code]

Dominique Voynet sénatrice de 2004 à 2011 et maire de 2008 à 2014.

Lors des élections sénatoriales de 2023, six sénateurs ont été élus dans le département :

Identité Étiquette Groupe Autres mandats (passés ou actuels)
Vincent Capo-Canellas UDI UC Maire du Bourget (2001 → 2017)
Conseiller général du Bourget (2003 → 2011)
Fabien Gay PCF CRCE Conseiller municipal du Blanc-Mesnil (2014 → )
Ahmed Laouedj PRG RDSE Adjoint au maire d'Aulnay-sous-Bois (2008 → 2014)
Conseiller municipal (2001 → 2020)
Thierry Meignen LR (app.) REP Maire du Blanc-Mesnil (2014 → 2021)
Conseiller régional (2015 → 2021)
Corinne Narassiguin PS SER Députée des Français de l'étranger (1re) (2012 → 2013)
Adel Ziane PS SER Adjoint au maire de Saint-Ouen-sur-Seine (2020 → 2023)
Vice-président de Plaine commune (2020 → 2023)

Conseillers régionaux[modifier | modifier le code]

Le conseil régional d'Île-de-France compte 209 membres élus pour six ans dont 16 représentant la Seine-Saint-Denis (soit un de moins qu'en 2015). Dans le détail, la liste d'union de la droite a obtenu 8 sièges, l'union de la gauche, 6, l'union du centre, 1 et le Rassemblement national, 1.

Nom Parti Liste Groupe
Bruno Beschizza LR 01 Union de la droite Île-de-France rassemblée
Farida Adlani * MoDem 02 Union de la droite Île-de-France rassemblée
Ludovic Toro ** UDI 03 Union de la droite Union des démocrates et indépendants
Christine Cerrigone LR 04 Union de la droite Île-de-France rassemblée
Geoffrey Carvalhinho Isento LR-SL 05 Union de la droite Île-de-France rassemblée
Murielle Martin-Cham UDI 06 Union de la droite Union des démocrates et indépendants
Stéphen Hervé LR 07 Union de la droite Île-de-France rassemblée
Murielle Bourreau ** DVD 08 Union de la droite Île-de-France rassemblée
Clémentine Autain LFI-E! 01 Union de la gauche La France insoumise et apparentés
Adrien Delacroix PS 02 Union de la gauche Socialiste, écologiste et radical
Sorayah Mechtouh G·s 03 Union de la gauche Pôle écologiste
Didier Mignot PCF 04 Union de la gauche Gauche communiste, écologiste et citoyenne
Aïssata Seck G·s 05 Union de la gauche Socialiste, écologiste et radical
Kader Chibane 06 Union de la gauche Pôle écologiste
Muriel Casalaspro 07 Union de la gauche Pôle écologiste
Prisca Thevenot LREM/RE 01 Union du centre Majorité présidentielle
Jordan Bardella RN 01 Rassemblement national Rassemblement national Île-de-France
* Vice-président(e) / ** Délégué(e) spécial(e)

Conseillers départementaux[modifier | modifier le code]

Depuis le redécoupage cantonal de 2014, le nombre de cantons est passé de 40 à 21 avec un binôme paritaire élu dans chacun d'entre eux, soit 42 conseillers départementaux. À l'issue des élections départementales de 2015, la majorité sortante de gauche est reconduite (mais en retrait par rapport à 2011) et Stéphane Troussel (Parti socialiste) est réélu à la présidence du conseil départemental par 23 voix pour, 16 votes blancs et deux bulletins nuls[55].

Le 1er juillet 2021, à la suite des élections départementales, Stéphane Troussel est reconduit pour un troisième mandat avec 26 voix sur 42, l'opposition de droite ne présentant pas de candidat[56].

Canton Conseillers[57] Partis Groupes
Aubervilliers Karine Franclet UDI UDI et indépendants
Samuel Martin LR UDI et indépendants
Aulnay-sous-Bois Frank Cannarozzo LR Les Républicains et divers droite
Séverine Maroun LR Les Républicains et divers droite
Bagnolet Élodie Girardet DVG Pôle écologiste de Seine-Saint-Denis
Daniel Guiraud PS Gauche solidaire et écologiste
Le Blanc-Mesnil Vijay Monany REC Non-inscrit
Angela Segura LR Les Républicains et divers droite
Bobigny Pascale Labbé PCF Communiste, insoumis et citoyen
Abdel Sadi PCF Communiste, insoumis et citoyen
Bondy Philippe Dallier LR Les Républicains et divers droite
Oldhynn Pierre LR Les Républicains et divers droite
La Courneuve Zainaba Saïd-Anzum PS Gauche solidaire et écologiste
Stéphane Troussel PS Gauche solidaire et écologiste
Drancy Hamid Chabani UDI UDI et indépendants
Aude Lagarde UDI UDI et indépendants
Épinay-sur-Seine Michel Fourcade PS Gauche solidaire et écologiste
Florence Laroche DVG Gauche solidaire et écologiste
Gagny Rolin Cranoly DVD Les Républicains et divers droite
Marie-Blanche Pietri LR Non-inscrit
Livry-Gargan Pierre-Yves Martin HOR Les Républicains et divers droite
Sylvie Paul-Bernard LR Les Républicains et divers droite
Montreuil-1 Frédéric Molossi PS Gauche solidaire et écologiste
Magalie Thibault PS Gauche solidaire et écologiste
Montreuil-2 Belaïde Bedreddine PCF Communiste, insoumis et citoyen
Tessa Chaumillon Pôle écologiste de Seine-Saint-Denis
Noisy-le-Grand Emmanuel Constant PS Gauche solidaire et écologiste
Frédérique Denis Pôle écologiste de Seine-Saint-Denis
Pantin Mathieu Monot PS Gauche solidaire et écologiste
Nadia Azoug Pôle écologiste de Seine-Saint-Denis
Saint-Denis-1 Oriane Filhol G·s Gauche solidaire et écologiste
Corentin Duprey PS Gauche solidaire et écologiste
Saint-Denis-2 Silvia Capanema LFI Communiste, insoumis et citoyen
Azzedine Taïbi DVG Communiste, insoumis et citoyen
Saint-Ouen-sur-Seine Karim Bouamrane PS Gauche solidaire et écologiste
Émilie Lecroq PCF Communiste, insoumis et citoyen
Sevran Stéphane Blanchet DVG Communiste, insoumis et citoyen
Mélissa Youssouf Pôle écologiste de Seine-Saint-Denis
Tremblay-en-France Dominique Dellac PCF Communiste, insoumis et citoyen
Pierre Laporte LFI Communiste, insoumis et citoyen
Villemomble Jean-Michel Bluteau DVD Les Républicains et divers droite
Michèle Choulet LR Les Républicains et divers droite


Le , lors de la session d'installation du conseil départemental, six vice-présidentes et six vice-présidents ont été élus.

Liste des vice-présidentes et vice-présidents[58]
Identité Groupe Attributions
1er Daniel Guiraud GSÉ Finances, modernisation de l'administration et moyens généraux
2e Pascale Labbé CIC Observatoire départemental des violences envers les femmes et égalité femmes-hommes
3e Karim Bouamrane GSÉ Culture
4e Nadia Azoug Enfance, prévention et parentalité
5e Belaïde Bedreddine CIC Écologie urbaine
6e Melissa Youssouf Insertion, économie sociale et solidaire et fonds européens
7e Emmanuel Constant GSÉ Éducation et Jeux olympiques et paralympiques
8e Dominique Dellac CIC Patrimoine culturel, mémoire, tourisme et éducation artistique et culturelle
9e Stéphane Blanchet CIC Autonomie
10e Magalie Thibault GSÉ Solidarités et santé
11e Corentin Duprey GSÉ Mobilités durables et développement du territoire
12e Florence Laroche GSÉ Habitat durable et politique de la ville
Liste des conseillères et conseillers départementaux délégués[58]
Identité Groupe Attributions
Mathieu Monot GSÉ Démocratie participative et vie associative
Frédérique Denis Plan alimentaire territorial
Abdel Sadi CIC Relations internationales et européennes
Oriane Filhol GSÉ Lutte contre les discriminations
Azzedine Taïbi CIC Lutte contre la fracture numérique
Zaïnaba Saïd-Anzum GSÉ Sport
Élodie Girardet Projet éducatif départemental


Groupes politiques

Le conseil départemental de la Seine-Saint-Denis compte cinq groupes politiques : trois appartiennent à la majorité et deux à l'opposition.

Groupes politiques au conseil départemental[59]
Groupe Sigle Président/Co-présidents Statut Effectif
Gauche solidaire et écologiste GSÉ - majorité 12
Communiste, insoumis et citoyen CIC - majorité 9
Pôle écologiste de Seine-Saint-Denis - majorité 5
Les Républicains et divers droite LRD - opposition 10
UDI et indépendants UDI - opposition 4

Par ailleurs, deux élus siègent en tant que non-inscrit : Vijay Monany (Le Blanc-Mesnil) depuis décembre 2021[60] et Marie-Blanche Pietri (Gagny) depuis avril 2022[61].

Présidents d'intercommunalités[modifier | modifier le code]

Les territoires du Grand Paris.

L'intégralité du département de la Seine-Saint-Denis appartient à la métropole du Grand Paris et est divisée en quatre établissements publics territoriaux (EPT).

Établissement public territorial Président Parti Élection
T6 Plaine Commune Mathieu Hanotin PS 2020
T7 Paris Terres d'Envol Bruno Beschizza LR 2016
T8 Est Ensemble Patrice Bessac PCF 2020
T9 Grand Paris - Grand Est Xavier Lemoine VIA 2020

Maires[modifier | modifier le code]

Carte des 40 communes de la Seine-Saint-Denis au 1er janvier 2020.
Maires des 40 communes de la Seine-Saint-Denis
Commune
Maire Parti Élection Population[62]
Aubervilliers
Karine Franclet UDI 2020 90 071
Aulnay-sous-Bois
Bruno Beschizza LR 2014 86 135
Bagnolet
Tony Di Martino PS 2014 39 366
Bobigny
Abdel Sadi PCF 2020 55 056
Bondy
Stephen Hervé LR 2020 52 905
Clichy-sous-Bois
Olivier Klein FP 2023 29 735
Coubron
Ludovic Toro UDI 2014 5 063
Drancy
Aude Lagarde UDI 2017 71 363
Dugny
Quentin Gesell DVD 2020 11 328
Épinay-sur-Seine
Hervé Chevreau DVC 2001 53 489
Gagny
Rolin Cranoly DVD 2019 40 189
Gournay-sur-Marne
Éric Schlegel DVD 2014 6 882
L'Île-Saint-Denis
Mohamed Gnabaly 2016 8 664
La Courneuve
Gilles Poux PCF 1996 47 160
Le Blanc-Mesnil
Jean-Philippe Ranquet LR 2021 58 257
Le Bourget
Jean-Baptiste Borsali LR 2020 14 832
Le Pré-Saint-Gervais
Laurent Baron PS 2018 16 865
Le Raincy
Jean-Michel Genestier UDI 2014 14 877
Les Lilas
Lionel Benharous PS 2020 23 469
Les Pavillons-sous-Bois
Philippe Dallier LR 2023 24 165
Livry-Gargan
Pierre-Yves Martin HOR 2014 46 028
Montfermeil
Xavier Lemoine VIA 2002 27 980
Montreuil
Patrice Bessac PCF 2014 111 455
Neuilly-Plaisance
Christian Demuynck LR 1983 21 415
Neuilly-sur-Marne
Zartoshte Bakhtiari DVD 2020 37 531
Noisy-le-Grand
Brigitte Marsigny LR 2015 70 374
Noisy-le-Sec
Olivier Sarrabeyrouse PCF 2020 46 094
Pantin
Bertrand Kern PS 2001 60 800
Pierrefitte-sur-Seine
Michel Fourcade PS 2008 32 379
Romainville
François Dechy DVG 2020 33 266
Rosny-sous-Bois
Jean-Paul Fauconnet LR 2020 45 655
Saint-Denis
Mathieu Hanotin PS 2020 113 942
Saint-Ouen-sur-Seine
Karim Bouamrane PS 2020 53 207
Sevran
Stéphane Blanchet DVG 2018 51 845
Stains
Azzédine Taïbi DVG 2014 40 359
Tremblay-en-France
François Asensi E! 1991 37 271
Vaujours
Dominique Bailly HOR 2008 7 478
Villemomble
Jean-Michel Bluteau DVD 2020 30 332
Villepinte
Martine Valleton LR 2014 38 725
Villetaneuse
Dieunor Excellent DVG 2020 12 663

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles[modifier | modifier le code]

Élections européennes[modifier | modifier le code]

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Étiquette politique des députés de la Seine-Saint-Denis lors de leur élection
Circonscriptions
1re 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e 11e 12e 13e
2024 LFI PCF LFI PCF LFI LFI L'Après PS LFI LFI L'Après POI
2022 LFI PCF LFI PCF LFI LFI LFI PS LFI LFI LFI-E! POI
2017 LFI PCF LREM PCF UDI LFI LFI LREM LFI LR LFI-E! LREM
2012 PS PS PS PCF NC PS PS PS PS PS FASE PS
2007 PS PCF PS PCF DVD PS PCF UMP PS UMP PCF UMP PS
2002 PS PCF PCF PCF UDF PS PCF UMP PS UMP PCF UMP PS
1997 PS PCF PCF PCF PCF PS PCF RPR PS RPR PCF DVG PS
1993 RPR PCF PCF PCF PCF PS PCF RPR PS RPR PCF RPR RPR
1988 PS PCF PCF PCF PCF PS PCF RPR PS PS PCF RPR PS
1986 Scrutin proportionnel plurinominal par département (13)
1981 PS PCF PCF PCF PS PS PCF PCF PS
1978 PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF
1973 PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF UDR
1968 PCF PCF PCF PCF UDR PCF PCF PCF UDR
1967 PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF UD-Ve

Élections régionales[modifier | modifier le code]

Élections cantonales et départementales[modifier | modifier le code]

Conseil départemental 2021-2028[N 1]
Président du Conseil départemental
Stéphane Troussel (PS)
Parti Sigle Élus Groupes
Majorité (26 sièges)
Parti communiste français PCF 5 Communiste, insoumis et citoyen
La France insoumise LFI 2
Divers gauche DVG 2
Les Écologistes 4 Pôle écologiste de Seine-Saint-Denis
Divers gauche DVG 1
Parti socialiste PS 10 Gauche solidaire et écologiste
Génération·s G·s 1
Divers gauche DVG 1
Opposition (16 sièges)
Union des démocrates et indépendants UDI 3 UDI et indépendants
Les Républicains LR 1
Les Républicains LR 7 Les Républicains et divers droite
Divers droite DVD 2
Horizons HOR 1
Les Républicains LR 1 Non-inscrit
Reconquête REC 1


Élections municipales[modifier | modifier le code]

Commune Parti
(2020)
Parti
(2014)
Parti
(2008)
Parti
(2001)
Parti
(1995)
Parti
(1989)
Parti
(1983)
Parti
(1977)
Parti
(1971)
Aubervilliers UDI PCF PS PCF PCF PCF PCF PCF PCF
Aulnay-sous-Bois LR LR PS RPR RPR RPR RPR* PCF PCF
Bagnolet PS PS PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF
Bobigny PCF UDI PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF
Bondy LR PS PS PS PS PS PS PS PS
Clichy-sous-Bois DVG/FP PS PS PS PS PCF*[67] PCF PCF PCF
Coubron UDI UDI UMP RPR RPR RPR* DVD DVD DVD
Drancy UDI UDI (3) NC UDF PCF PCF PCF PCF PCF
Dugny DVD LR UMP RPR RPR RPR PCF PCF PCF
Épinay-sur-Seine DVC * DVD * MoDem UDF PS PS PS PS PS
Gagny DVD * LR UMP RPR RPR RPR RPR PCF UDR
Gournay-sur-Marne DVD DVD UMP RPR RPR RPR RPR DVD DVD
La Courneuve PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF
Le Blanc-Mesnil LR (10) LR PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF
Le Bourget LR * UDI (6) NC UDF UDF DVD DVD DVD DVD
Le Pré-Saint-Gervais PS PS (9) PS PS PS PS PS PS PS
Le Raincy UDI (app.) UDI (app.) UMP RPR RPR UDF UDF UDF DVD
Les Lilas PS PS PS PS UDF UDF UDF DVD DVD
Les Pavillons-sous-Bois LR (4) LR (5) UMP RPR RPR PS RPR PS PS
L'Île-Saint-Denis * EELV/SE (2) Verts Verts PCF PCF PCF PCF PCF
Livry-Gargan HOR * LR PS (app.) PS (app.) PS (app.) PS PS PS PS
Montfermeil VIA PCD PCD DVD DVD DVD DVD PCF PCF
Montreuil PCF PCF Verts PCF (app.) PCF (app.) * PCF PCF PCF PCF
Neuilly-Plaisance LR LR UMP RPR RPR RPR RPR PCF DVD
Neuilly-sur-Marne DVD DVG PS PS PS PS PS PS DVD
Noisy-le-Grand LR LR[33] PS PS PS UDF RPR* PCF DVD
Noisy-le-Sec PCF UDI PS UDF* PCF PCF PCF PCF PCF
Pantin PS PS PS PS PCF PCF PCF PCF PCF
Pierrefitte-sur-Seine PS PS PS PCF PCF PCF PCF PCF PCF
Romainville DVG DVG DVG* PCF PCF PCF PCF PCF PCF
Rosny-sous-Bois LR LR UMP UDF UDF UDF PCF PCF PCF
Saint-Denis PS PCF (7) PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF
Saint-Ouen-sur-Seine PS UDI PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF
Sevran DVG UDE * (8) PCF* PCF RPF[68] PCF PCF PCF PS
Stains DVG * PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF
Tremblay-en-France E! E!-FG PCF* PCF PCF PCF PCF PCF PCF
Vaujours HOR * LR* NC RPR RPR DVD DVD DVD DVD
Villemomble DVD LR UMP RPR RPR RPR RPR PS UDR
Villepinte LR LR DVG UDF* PS * RPR RPR PCF UDR
Villetaneuse DVG PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF PCF

Remarques

Jacques Salvator (à gauche), maire d'Aubervilliers de 2008 à 2014.
Éric Raoult, maire du Raincy de 1995 à 2014.
Bernard Birsinger, maire de Bobigny de 1996 à 2006.

  • (*) Maire ayant changé d'étiquette politique en cours de mandat, ou nouveau maire d'étiquette politique différente à l'issue d'élections municipales partielles.
  • (2) Mohamed Gnabaly, précédemment maire-adjoint (SE) succède le à Michel Bourgain (EELV), démissionnaire, élus sur la liste « Île Vivante ».
  • (3) Le , Aude Lagarde succède à Jean-Christophe Lagarde réélu député et qui ne pouvait plus cumuler les deux mandats[69].
  • (4) Philippe Dallier, sénateur jusqu'en 2021 et maire des Pavillons-sous-Bois de 1995 à 2017, retrouve son siège de premier édile le 9 février 2023 après la démission de Katia Coppi.
  • (5) Katia Coppi est élue le 21 octobre 2017 pour succéder à Philippe Dallier réélu sénateur et touché par les nouvelles règles sur le cumul des mandats.
  • (6) Yannick Hoppe est élu le 21 octobre 2017 pour succéder à Vincent Capo-Canellas réélu sénateur et touché par les nouvelles règles sur le cumul des mandats.
  • (7) Laurent Russier succède le 3 décembre 2016 à Didier Paillard, démissionnaire de la mairie de Saint-Denis.
  • (8) Le 15 mai 2018, Stéphane Blanchet, précédemment premier adjoint, succède à Stéphane Gatignon démissionnaire.
  • (9) Le 11 septembre 2018, Laurent Baron succède à Gérard Cosme, démissionnaire, comme maire du Pré-Saint-Gervais.
  • (10) Jean-Philippe Ranquet est élu maire du Blanc-Mesnil le 4 septembre 2021 en remplacement de Thierry Meignen, devenu sénateur[70].

Personnalités politiques du département[modifier | modifier le code]

De l'extrême gauche (Alain Krivine) à l'extrême droite (Roger Holeindre), le 93 a hébergé de nombreux responsables nationaux de partis.
Élisabeth Guigou, ancienne garde des Sceaux, et Harlem Désir, ancien secrétaire d'État aux Affaires européennes.
Bruno Le Roux, ici en 2012, conseiller général de 1992 à 1997, maire d'Épinay-sur-Seine de 1995 à 2001, député de 1997 à 2016, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale de 2012 à 2016, ministre de l'Intérieur de décembre 2016 à mars 2017.
Arlette Laguiller et Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière.

Un grand nombre d'hommes politiques d'envergure nationale, dont plusieurs candidats à des élections présidentielles, sont des élus de Seine-Saint-Denis.

Au PCF, au Front de gauche et à La France insoumise :

Au PS et divers gauche :

Aux écologistes :

À droite :

Au centre :

  • Didier Bariani, député de Paris (1978-1981 et 1997), de la Seine-Saint-Denis en 1986, secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères de 1986 à 1988, président du Parti radical de 1979 à 1983.
  • Jean-Christophe Lagarde, fondateur de Force européenne démocrate, président de l'UDI, maire de Drancy de 2001 à 2017, député depuis 2002.
  • Claude Pernès, conseiller régional de 2004 à 2010, conseiller général de 1985 à 2004, maire de Rosny-sous-Bois de 1983 à 2010.

Au Front national :

À l'extrême gauche :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[63].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le PCF n'a pas d'avenir: préservons sa mémoire », Marianne, (consulté le )
  2. « Signé Jaurès », Conseil général de la Seine-Saint-Denis (consulté le )
  3. « Jacques Doriot », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  4. http://www.seine-saint-denis.fr/Il-ya-70-ans-le-front-populaire.html
  5. « Pierre Laval », Assemblée Nationale (consulté le )
  6. a et b « La Seine-Saint-Denis du renouveau », Parti socialiste, (consulté le )
  7. a et b « La Seine-Saint-Denis du renouveau », L'unité, (consulté le )
  8. Maxime Fieschi, « L'ex-maire Marie-Thérèse Goutmann est décédée », leparisien.fr, (consulté le )
  9. Sophie Huet, « Bartolone : première victoire, sous l'aile de Mitterrand », lefigaro.fr, (consulté le )
  10. Marie-Pierre Bologna, « La mort de Marcel Debarge figure socialiste du Pré-Saint-Gervais », leparisien.fr, (consulté le )
  11. Le Conseil d'État a annulé les élections municipales à Aulnay-sous-Bois et à Noisy-le-Grand et a même inversé les résultats à Villepinte par une proclamation juridictionnelle se substituant à la proclamation primitive, dans un arrêt rendu le 6 janvier 1984
  12. Le Parti Socialiste en Seine-Saint-Denis ou la fin d'une "anecdote". Les cas des élections législatives et cantonales de 1985-1986. Cyril Gispert. 2010.
  13. « Patrick Braouezec, 47 ans, maire PCF rebelle de Saint-Denis, s'est battu pour le Stade de France. Et défend les sans-papiers. Un drôle de coco », Libération, (consulté le ) et François Asensi
  14. « La « mal-inscription » sur les listes électorales touche des millions de Français », lemonde.fr, (consulté le )
  15. Abel Mestre, « « Génération CPE » : de l’UNEF au pouvoir », lemonde.fr, (consulté le )
  16. « Député(e)s de Seine-Saint-Denis »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Site du PS de Montreuil (consulté le )
  17. « Liste des sénateurs par département », Sénat (consulté le )
  18. « Résultats des élections Européennes 2009 DEPARTEMENT SEINE SAINT-DENIS », Ministère de l'Intérieur (consulté le )
  19. a b c d et e « Résultats des élections régionales 2010 : SEINE SAINT-DENIS (93) », Ministère de l'Intérieur (consulté le )
  20. « Résultats des élections régionales 2004 : SEINE SAINT-DENIS (93) », Ministère de l'Intérieur (consulté le )
  21. Le grand malaise des élus communistes, Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, page II, 3 avril 2010
  22. « 93 : un policier tête de liste UMP, des élus crient au « parachutage » », Le Parisien, (consulté le )
  23. « Onze sièges sur douze pour la gauche », Le Parisien, édition 93,‎ (ISSN 0767-3558, lire en ligne)
  24. Le député Jean-Christophe Lagarde va créer un nouveau parti centriste
  25. Vent de désertion à l'UMP, Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 12 septembre 2012
  26. Julien Duffé, « Bartolone passe la main au président Troussel », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis,‎ , p. I (lire en ligne)
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]