Vaujours
Vaujours | |||||
![]() La mairie. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-Saint-Denis | ||||
Arrondissement | Le Raincy | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris | ||||
Maire Mandat |
Dominique Bailly 2020-2026 |
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Code postal | 93410 | ||||
Code commune | 93074 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Valjoviens | ||||
Population municipale |
7 003 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 1 853 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 56′ 00″ nord, 2° 34′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 61 m Max. 127 m |
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Superficie | 3,78 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Tremblay-en-France | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | vaujours.fr | ||||
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Vaujours est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Valjoviens ou les Valjorois.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Vaujours est une ville de banlieue, située au nord-est de Paris. La ville est bâtie sur le flanc de coteau dominant la plaine de France.
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Transports en commun[modifier | modifier le code]
Vaujours est desservie par la gare du Vert-Galant sur la ligne B du RER (branche B5, terminus Mitry-Claye).
La ville est également desservie par les lignes TRA 619 642 643 644
TVF 8
.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le village est cité dans des documents sous les formes : "Vallis Jost" et "Vaujoi" (Val de jost ou Val de la joie)[1], Vallis jocosa en 1202, Vallis joth et Vallis Gaii puis Vallis gaudii au XIIIe siècle, Vallis Jovis, Valjoue, Vaujoust en 1351, Vaujou en 1744[2].
Histoire[modifier | modifier le code]
Vers 1100, cette terre appartenait à Étienne de Senlis qui en fit don par la suite à l'abbaye Saint-Victor de Paris (propriété de Paris jusqu'en 1792).
Près de la colline Mautauban, Henri IV avait un pavillon de chasse. Il a laissé son nom au lieu-dit et au lotissement du Vert-Galant.
En 1585 Vaujours appartenait à Jacques Amyot évêque d'Auxerre et en 1734 à Mme Françoise d'Arras[3].
En 1844, le lycée horticole Fénelon fut créé : il redonna un certain prestige au château du XVIIIe siècle. Ce château était accompagné d'un parc paysager où se trouvait une grange aux dîmes du XVIe siècle.
À la fin du XVIIIe siècle, l'église Saint-Nicolas fut construite : elle abrite toujours des trésors de l'Art sacré en particulier une peinture du XVIIIe siècle, représentant le baptême du Christ, un tabernacle du XVIIe siècle, et les dalles funéraires de la famille de Maistre, originaire du Languedoc, qui habita dans le village de 1760 à 1840.
Au XIXe siècle, le château fut transformé en orphelinat.
Jusqu'au début du XXe siècle, Vaujours était un village de Pailleux (négociants en paille, fourrage et litière)[4].
Vaujours fut un point stratégique de la bataille de la Marne en septembre 1914.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Jusqu’à la loi du [5], la commune fait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le .
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune, qui n'était membre d'aucune intercommunalité, a été intégrée[6].
Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale.
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris - Grand Est[7].
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2018, la commune comptait 7 003 habitants[Note 1], en augmentation de 2,56 % par rapport à 2013 (Seine-Saint-Denis : +5,17 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Vaujours est située dans l'académie de Créteil.
Établissements scolaires[modifier | modifier le code]
La commune administre deux écoles maternelles (La Fontaine et Les Marlières) et deux écoles élémentaires (Jules-Ferry[14] et Paul-Bert[15]) communales.
L'école privée catholique Fénelon-Vaujours nommé lycée Fénelon compte près de 1800 élèves. Fondé en 1845 par un abbé, l'établissement est un lycée agricole disposant d'un parc paysager de 9 hectares et d'un arboretum. Il ferme en 2020[16],[17].
Le département gère un collège (collège Henri IV).
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Vaujours abrite depuis plusieurs années un centre médical et social (dispensaire), un centre de protection Infantile de la Croix-Rouge française[18], un centre communal d’action sociale, un centre de protection maternelle et infantile (P.M.I), et une résidence médicalisée pour personnes âgées. En 2006, la commune regroupait onze médecins généralistes, deux médecins spécialistes, un auxiliaire médical, et une pharmacie. La ville est rattachée à l’hôpital intercommunal de Montfermeil.
Sports[modifier | modifier le code]
La ville offre de nombreuses activités: aïkido, badminton,yoga, football, gymnastique sportive, gymnastique volontaire, karaté, pétanque, tennis, tir à l'arc, twiling, escalade, et volley-ball. De plus, la construction d'un skatepark est envisagée[Quand ?].
Médias[modifier | modifier le code]
La commune ne possède qu’un média écrit : Trait d'union[19].
Cultes[modifier | modifier le code]
- Culte catholique : l'église Saint-Nicolas, située rue de Vaujours.
- Culte protestant : le temple protestant du Raincy
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
La ville a développé les secteurs économiques suivants :
- Culture de la vigne et des fruits jusqu'à la fin du XIXe siècle.
- Plâtrières, une des premières productions mondiales.
- Centre d'études nucléaire dans l'ancien fort de Vaujours.
Elle compte 165 entreprises, dont les principales sont Saint-Gobain, qui fabrique dans la ville des éléments en plâtre (470 salariés), Voyager Autrement (120 salariés), entreprise de transports de personnes à mobilité réduite et Lavy Bonnot, entreprise de découpage et emboutissage (18 salariés).
Globalement, cette commune résidentielle dispose essentiellement d'un tissu artisanal, tourné vers les entreprises du bâtiment[20].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Nicolas, construite sur un plan basilical, reconstruite en 1769 sur l'emplacement de l'édifice ancien dont ne subsiste que le clocher. La cloches et les vitraux datent de la fin du XIXe siècle.
- Le presbytère (3 rue de Livry) : édifié en 1730, il représente l'unique vestige du prieuré construit par le chanoine régulier La Grenée, de l'abbaye Saint-Victor de Paris. Il renferme à l'intérieur des lambris, des cheminées de marbre et un bel escalier à balustres de bois.
Patrimoine civil[modifier | modifier le code]
Château de Vaujours[modifier | modifier le code]
Le château de Vaujours (1, rue de Montauban), datant de la fin du XVIIIe siècle est reconverti en lycée privé horticole depuis 1839. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques[21] en particulier pour ses décors en ferronnerie (rampe d'escalier en fer forgé...), ses sculptures et peintures.
À côté, l'ancienne grange dimière date probablement du XIIIe siècle.
Château Mathieu[modifier | modifier le code]
Le château Mathieu (rue de Coubron) édifice en brique et pierre, encadré de tourelles datant du XIXe siècle.
Fort de Vaujours[modifier | modifier le code]
Le fort de Vaujours (48° 55′ 32″ N, 2° 35′ 53″ E) construit entre 1876 et 1882 sur le système Séré de Rivières dans le cadre de la défense de Paris[22], abrita le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) à partir de - sur décision du Général de Gaulle - et jusqu'en 1997[23].
Le CEA y a conduit des tirs froids portant sur un total de 600 kg d'uranium naturel, dont environ 150 kg avaient été dispersés autour du fort, jusqu'à parfois un kilomètre[24]. La plus grosse partie en a été récupérée lors des opérations d'assainissement en 2002, mais du fait de la dispersion, le CEA ne peut assurer l'absence de tout marquage résiduel[24]. La zone de près de 50 hectares couverte par le CEA, s'étendant principalement sur la commune de Courtry (Seine-et-Marne), reste aujourd'hui marquée par de l'uranium naturel et appauvri. La DRIRE reconnaît une contamination résiduelle par des substances radioactives et pyrotechniques[réf. nécessaire], dénoncée par une association écologiste locale[25]. En particulier une mesure réalisée par la CRIIRAD a indiqué 3 μSv/h dans une des casemates[26] : à ce niveau, une exposition continue pendant 3,8 ans conduirait à dépasser le NOAEL des rayonnements ionisants sur l'homme (soit 100 mSv).
Cette zone dont les sous-sols sont riches en gypse a été rachetée au Ministère de la Défense et au CEA en 2010 par l'entreprise Placoplatre qui exploite une carrière mitoyenne en fin d'exploitation (le plus grand site plâtrier européen[27]), et qui ne voit pas d'un bon œil les projets de réhabilitation de l'ancien centre du CEA en zone industrielle, résidentielle ou de loisirs. Début 2012, la communauté d'agglomération de Marne et Chantereine a finalisé l'achat de la partie restante du site, mais aucun travail de sécurisation ni de dépollution n'a commencé.
Des études sont en cours pour la reconversion du Fort. Il existe également un projet d’extension de carrières de gypse de BPB Placo (groupe Saint-Gobain). Ces projets font l'objet de débats, tant sur le niveau de pollution des anciennes installations du CEA, que sur les impacts de ces projets de reconversion sur l'environnement.
Autres curiosités architecturales[modifier | modifier le code]
- Les bâtiments de l'ancienne Poudrerie nationale de Sevran-Livry, du XIXe siècle.
- Le cadran solaire (36 rue de l'Église), sur la façade d'une maison rurale du XIXe siècle.
- Une borne à fleur de lys au hameau de Montauban.
- L'hôtel de ville, construit pendant la IIIe République.
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
- le parc Alexandre-Boucher : de 6 200 m2, situé au centre-ville ;
- le parc de la Poudrerie de 116 hectares, classé site Natura 2000 ;
- le parc de la Garenne : de 9 100 m2, situé au sud de la ville ;
- la forêt de Coubron (forêt de Bernouille).
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
- La bibliothèque: La bibliothèque dénombre plus du quart de la population .Elle compte 45 000 documents, un espace multimédia labellisé Espace Public Numérique et offre de nombreuses activités : Un Cyberclub de lecture jeunesse, le CAFElitTHEraire pour adultes, la traditionnelle "Heure du conte" les mercredis matins, et de nombreuses animations de sensibilisation au livre et à la lecture publique ainsi qu'à la découverte d'arts connus ou inconnus[28]
- Le conservatoire de musique et de danse: il offre des représentations musicales ou théâtrales[29].
- Le complexe sportif Roger-Grosmaire: s'y produisent des représentations théâtrales et musicales.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Henri IV et Gabrielle d'Estrées
- Scarron, poète français
- Louise de La Vallière, maîtresse de Louis XIV
- Jeanne d'Alcy
- Louis Dumas, pédagogue français, s'est éteint au château le .
- Edmond Michelet, résistant, homme politique chrétien et ministre du général de Gaulle sous la IVe et la Ve République.
- Henri Coutet
- Laurent Strzelczak, joueur de football professionnel
- Alexandre Devoise, animateur de télévision (ancien élève à l'école Fénelon)
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Les armes de la commune de Vaujours se blasonnent ainsi :
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Sur ce blason, un Écu timbré de la couronne murale peut être distingué. Il possède trois tours crénelées d'or. Il est soutenu par un foudre d'or enflammée de gueules. De celles-ci jaillissent trois fleurs de soucis, tigées et feuillées.
La terre de Vaujours appartenait à l'abbaye Saint-Victor de Paris dont les armes (l'escarboucle) sont redessinées en chef de l'écu ; plus tard, ces terres devinrent la propriété de la famille Scarron, dont l'arme, la bande bretessée et contrebretessée, figure sur la partie inférieure du blason. Puis, de 1569 au XIXe siècle le château de Vaujours (aujourd'hui école Fénelon) devint la propriété de la famille de Maistre[réf. nécessaire] qui portait dans ses armes trois fleurs de soucis, reprises pour les ornements extérieurs. Enfin la Poudrerie de Sevran est évoquée par le foudre, symbole que portait les officiers des Poudres.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Poudrerie nationale de Sevran-Livry (parc national forestier de Sevran)
- Liste des sites Natura 2000 de la Seine-Saint-Denis
- Canal de l'Ourcq
- Liste de forts, fortifications, citadelles et places fortes en France • Système Séré de Rivières
- Liste des maires de la Seine-Saint-Denis
- Liste des communes de la Seine-Saint-Denis
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Dans les archives du XIIe siècle.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
- « Histoire & patrimoine », sur Site officiel de la ville de Vaujours (Seine-Saint-Denis 93) (consulté le 2 juillet 2019)
- Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
- Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
- Décret n° 2015-1662 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Noisy-le-Grand sur Légifrance.
- C.S., « Dominique Bailly élu à Vaujours en l’absence du maire sortant », Le Parisien, Municipales 2008, (lire en ligne).
- « Vaujours : le maire quitte l’UDI pour Les Républicains », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, , p. III (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Académie de Créteil
- Ecole Bert
- Éric de la Chesnais, « Polémique autour de la fermeture d'un lycée agricole en Seine-Saint-Denis », Le Figaro, 13-14 juin 2020, p. 9 (lire en ligne).
- Lycée Fénelon
- Croix-rouge
- Trait d'union
- « Le guide des collectivités locales », "Bienvenue ! La Seine-Saint-Denis", édité par le Comité d'expansion (COMEX) de la Seine-Saint-Denis,
- Notice no PA00079967, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Fort de Vaujours
- Fort de Vaujours
- Seeing a New Future for French Nuclear Site, After the Toxic Dust Has Settled, The New York Times, 2 novembre 2014.
- Contamination radiologique et pyrotechnique
- Remarques formulées par la CRIIRAD à propos du réaménagement du fort de Vaujours, CRIIRAD, 3 décembre 2012.
- Minéraux et matériaux industriels en Île-de-France, DRIRE IdF, septembre 2007.
- BIbliothèque
- conservatoire
- http://www.labanquedublason2.com/lecture_fiche_commune.php3?page=f93074