Canton des Pavillons-sous-Bois

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Ancien
canton des Pavillons-sous-Bois
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement(s) Bobigny
Chef-lieu Les Pavillons-sous-Bois
Code canton 93 22
Histoire de la division
Création 1967
Modification(s) 1976
Disparition 23 mars 2015
Démographie
Population 22 117 hab. (2011)
Densité 7 574 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 54′ nord, 2° 31′ est
Superficie 2,92 km2
Subdivisions
Communes 1

Le canton des Pavillons-sous-Bois est une ancienne division administrative française située dans le département de la Seine-Saint-Denis et la région Île-de-France.

Il a été intégré dans le canton de Bondy lors du redécoupage cantonal de 2014 en France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le canton a été créé par le décret du 20 juillet 1967, lors de la constitution du département de la Seine-Saint-Denis. Il était constitué par la commune des Pavillons-sous-Bois et d'une partie de celle de Bondy[1]. Antérieurement, Les Pavillons dépendaient du canton de Noisy-le-Sec (département de la Seine)[2].

Il a été remanié lors du redécoupage cantonal de 1976, et ne comprenait depuis lors que la commune des Pavillons-sous-Bois[3].

Un nouveau découpage territorial de la Seine-Saint-Denis entré en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 21 février 2014[4]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre, la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[5]. En Seine-Saint-Denis, le nombre de cantons passe ainsi de 40 à 21.

Dans ce cadre, le canton a été intégré dans le canton de Bondy[4].

Administration[modifier | modifier le code]

Liste des conseillers généraux successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1967 1979[6] Martial Daire SFIO puis PS puis DVG Inspecteur principal PTT
Maire des Pavillons-sous-Bois (1971 → 1979)
1979 fin 1992
(annulation)[7]
Michel Courtois RPR Conseiller municipal des Pavillons-sous-Bois
Élection de mars 1992 annulée par le Tribunal administratif
1992[8] 1998 Bernard Portel PS Maire des Pavillons-sous-Bois (1989 → 1995)
1998[9] 2004
(démission)
Philippe Dallier RPR puis UMP Chef de projet en informatique
Maire des Pavillons-sous-Bois (1995→2017)
Sénateur (2004→)
2004 2015 Katia Coppi Apparentée UMP Adjointe au maire des Pavillons-sous-Bois (2014→2017)
Élue en 2015 dans le canton de Bondy

Composition[modifier | modifier le code]

Période 1967 - 1976[modifier | modifier le code]

Le canton était constitué, aux termes du décret de 1967 et selon la toponymie de l'époque, de :
« a) La commune des Pavillons-sous-Bois ;
b) La partie de la commune de Bondy délimitée à l'Ouest par l'axe de la route de Villemomble (jusqu'à la passerelle du chemin de fer), la passerelle du chemin de fer, l'axe de l'avenue Culeras (jusqu'à la rue Édouard-Vaillant, l'axe, de la rue Édouard-Vaillant (jusqu'à la rue François-Collet), l'axe de la rue François-Collet (jusqu'à la rue Moleret), l'axe de la rue Moleret, l'axe de la rue de la Concorde (jusqu'à la rue Louis-Auguste-Blanqui), l'axe de la rue Louis-Auguste-Blanqui {jusqu'à la rue du Professeur-Vaillant), l'axe de la rue du Professeur- Vaillant, l'axe de la rue des Cinq-Ormes, l'axe de l'avenue de Verdun, l'axe de l'avenue Gallieni (depuis l'avenue de Verdun jusqu'à la limite des Pavillons-sous-Bois)[1] ».

Période 1976 -2015[modifier | modifier le code]

Le canton était constitué, depuis le redécoupage cantonal de 1976, de la seule commune des Pavillons-sous-Bois[3].

Communes Population
(2012)
Code
postal
Code
Insee
Les Pavillons-sous-Bois 22 117 93 320 93 057

Démographie[modifier | modifier le code]

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 - -
19 02219 08418 63817 18517 37518 42020 20422 117--
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
Population municipale à partir de 2006
(Sources : INSEE et cassini)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Décret no 67-591 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Seine-Saint-Denis », Journal officiel de la République francaise,‎ , p. 7359-7360 (lire en ligne [PDF]).
  2. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Pavillons-sous-Bois », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  3. a et b « Décret no 76-76 du 20 janvier 1976 portant création et modification de cantons dans le département de la Seine-Saint-Denis » [PDF], Journal officiel, (consulté le ).
  4. a et b Décret no 2014-217 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Seine-Saint-Denis.
  5. Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L. 191-1 du code électoral.
  6. Kim Larouss, « Seine-Saint-Denis : les nouveaux communistes », Le Monde,‎ (lire en ligne) :

    « Le P.S., qui ne devrait pas connaître de difficulté à Epinay-sur-Seine, où M. Gilbert Bonnemaison, maire, est bien implanté, a, en revanche, un problème à résoudre dans le canton de Pavillons-sous-Bois, dont le siège est détenu par M. Martial Daire, qui dirigea la municipalité jusqu'en décembre 1978, après avoir été élu à la tête de la liste d'union de la gauche. Mis en minorité par la section locale du P.S., quand il s'est agi de désigner le candidat de son parti, M. Daire s'est démis de son mandat municipal et a quitté le parti socialiste. Il se représente en candidat, indépendant. Il affrontera son successeur à la tête de la mairie, M. Jean Eynard, candidat du P.S. Cette situation peut profiter au premier tour au candidat communiste, M. François Blanchard, et au second au représentant de la majorité, M. Michel Courtois (R.P.R.). »

    .
  7. « Une élection cantonale est annulée en Seine-Saint-Denis. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  8. « Résultat des élections cantonales - Seine-Saint-Denis », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  9. « Résultat des élections cantonales - Seine-Saint-Denis », Le Monde,‎ (lire en ligne) :

    « Si le PS s'incline aux Pavillons-sous-Bois au profit du RPR, il conserve en revanche le canton d'Epinay-sur-Seine et progresse dans les cantons détenus par la droite, lui enlevant cinq de ses sièges renouvelables (Pantin-Ouest, Aulnay-Nord, Les Lilas, Le Pré-Saint-Gervais, Noisy-le-Grand et Le Raincy - Clichy-sous-Bois). »

    .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]