Véronique Neiertz
Véronique Neiertz | |
Fonctions | |
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Députée de la 9e circonscription de la Seine-Saint-Denis | |
– (5 ans et 6 jours) |
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Successeur | Élisabeth Guigou (PS) |
– (4 ans et 19 jours) |
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– (1 mois et 5 jours) |
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Députée de la Seine-Saint-Denis | |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
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Députée de la 9e circonscription de la Seine-Saint-Denis | |
– (4 ans, 8 mois et 30 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris |
Nationalité | Française |
Parti politique | Parti socialiste (France) |
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Véronique Neiertz est une femme politique française, membre du Parti socialiste, née le à Paris.
Sommaire
Biographie[modifier | modifier le code]
Elle est la bibliothécaire de François Mitterrand, chargée de lui rédiger des dossiers de presse quotidiens et de lui communiquer dans les meilleurs délais toutes informations utiles d'ordre économique, social, international ou politique.
Elle est députée de la 9e circonscription de la Seine-Saint-Denis du 21 juin 1981 au 28 juillet 1988.
Elle occupe des fonctions ministérielles dans les différents gouvernements socialistes du deuxième septennat de François Mitterrand :
- secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et du Budget, chargée de la Consommation, du au (gouvernement Michel Rocard (1) et gouvernement Michel Rocard (2)) ;
- secrétaire d'État aux Droits des femmes (auprès du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle du au (gouvernement Édith Cresson) ;
- secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Consommation (auprès du ministre de l'Économie et des Finances) du au (gouvernement Pierre Bérégovoy).
Elle retrouve son siège de députée de la 9e circonscription de la Seine-Saint-Denis du 28 mars1993 au 18 juin 2002[1], avant de se retirer dit-on pour cause de maladie et de transmettre son siège à Élisabeth Guigou.
Décorations[modifier | modifier le code]
- Chevalier de la Légion d'honneur (2014)
Les « lois Neiertz »[modifier | modifier le code]
Son nom est entré dans l'histoire du droit par la loi sur le surendettement, dite loi Neiertz (décembre 1989).
Elle a introduit en droit français l'obligation d'afficher les prix par litre, par kilogramme ou par pièce permettant au consommateur de comparer les prix d'un article.
Elle a fait voter à l'Assemblée nationale la « loi du 18 janvier 1992 » concernant la publicité comparative.
Elle a fait voter la « loi du 27 janvier 1993 » qui punit l'« entrave à avortement volontaire » de deux mois à deux ans d'emprisonnement et d'une amende de 2 000 à 30 000 francs.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Hugues Tailliez, AFP, « Véronique Néiertz ne se représentera pas », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Un entretien avec Mme Véronique Neiertz », le Monde, (lire en ligne).
- Personnalité du Parti socialiste (France)
- Femme politique française
- Ministre de la Cinquième République
- Ministre français de la Consommation
- Ministre français des Droits des femmes
- Ministre français pour l'Égalité des chances
- Député de la VIIe législature de la Ve République
- Député membre du Parti socialiste (France)
- Député de la VIIIe législature de la Ve République
- Député de la IXe législature de la Ve République
- Député de la Xe législature de la Ve République
- Député de la XIe législature de la Ve République
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Personnalité ayant donné son nom à une loi
- Naissance à Paris
- Naissance en novembre 1942