Politique dans la Haute-Vienne

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Alain Rodet, député (1981-2017) et maire de Limoges (1990-2014), une personnalité centrale de la vie politique haut-viennoise des années 1990 à 2010.

La Haute-Vienne est un département fortement ancré à gauche, avec une prédominance du PCF jusque dans les années 1980, puis un glissement au profit du PS, dont l'hégémonie est mise à mal à partir des années 2010. La droite, traditionnellement peu présente mais disposant de fiefs certains dans le centre-ville de Limoges ou le nord du département, connaît depuis lors des succès limités mais notoires. L'extrême-droite, longtemps marginale, ne connaît pas de victoires notables. Enfin, comme ailleurs en France, l'élection d'Emmanuel Macron en 2017 augure une période d'incertitudes pour les partis traditionnels.

Histoire politique et rapports de force[modifier | modifier le code]

La carte des résultats du premier tour de l'élection présidentielle de 2012 rend bien compte des rapports de force politiques dans la Haute-Vienne.
Le massacre d'Oradour-sur-Glane est un événement ressource de la construction mémorielle et identitaire du Limousin et donc de l'énonciation du discours politique régional autour des concepts de martyre et de résistance.

Gauche[modifier | modifier le code]

Le département de la Haute-Vienne constitue de très longue date, un des points forts de l'influence de la gauche en France. Il est à ce jour un des bastions majeurs de la gauche de gouvernement.

Une tradition socialo-communiste ancienne[modifier | modifier le code]

La résistance au coup d'État de 1851, les suites de la Première Guerre mondiale, la tradition ouvrière symbolisée par l'industrie porcelainière et du cuir, puis la Résistance ont favorisé la domination de la gauche, et au sein de celle-ci une forte concurrence entre le courant communiste et le courant socialiste, qui ont occupé largement l'espace politique du département. Ainsi, fait très rare, le conseil général n'a jamais été dominé par la droite, et sur les 21 députés élus durant la Cinquième République, seuls 5 n'étaient pas de gauche.

Durant la VIe législature de la Cinquième République française (1978-1981), la dernière à avoir donné au groupe parlementaire communiste un effectif similaire au groupe socialiste, les trois députés du département (Hélène Constans, Jacques Jouve et Marcel Rigout) étaient membres du PCF. Ce dernier, ultime député communiste de Haute-Vienne à ce jour, se maintient au Palais Bourbon jusqu'en 1988.

Un PS hégémonique... ou presque[modifier | modifier le code]

Depuis le déclin du PCF dans les années 1980, consécutif à sa trajectoire nationale sur fond de révélations des pratiques soviétiques et de stratégie des socialistes sous Mitterrand pour amoindrir le PCF, le parti socialiste a vu son influence augmenter et s'impose indubitablement comme la première force politique du département des années 1990 aux années 2010. La division des communistes entre rénovateurs ( ADS ) et orthodoxes ( PCF ) a grandement aidé à cet affaiblissement.

La socialiste Marie-Françoise Pérol-Dumont est présidente du conseil général de 2004 à 2015, succédant au sénateur Jean-Claude Peyronnet, et c'est encore un socialiste qui lui succède en 2015, Jean-Claude Leblois. La majorité des villes demeure aux mains du parti socialiste : Limoges sans interruption de 1947 à 2014, Saint-Yrieix-la-Perche, Le Palais-sur-Vienne, Feytiat, Rochechouart, Ambazac jusqu'en 2014.

Depuis la fin des années 2000 toutefois, la forteresse socialiste a ponctuellement subi quelques déconvenues.

À noter que les élections municipales de mars 2008 ont vu l'élection de plusieurs maires sans étiquette, divers gauche, dissidents PS, dans des communes importantes : Saint-Léonard-de-Noblat (réélection de Christine Riffaud, SE), Panazol (le dissident socialiste Jean-Paul Duret bat le candidat investi par le parti Bruno Comte), Isle (victoire du divers Gilles Bégout), Condat-sur-Vienne (réélection du maire sortant non-affilié)… Ce phénomène ne fait que prouver d'autant plus la primauté des forces socialistes dans les rapports de force voire les tensions politiques départementales.

L'année 2012 est marquée par l'arrivée au pouvoir national du corrézien d'élection François Hollande, qui enregistre d'excellents scores en Limousin. Sans doute dopés par cette victoire, les candidats du PS l'emportent dans les trois nouvelles circonscriptions redécoupées du département à l'occasion des élections législatives, confortant l'ancrage à gauche du département.

Les municipales de 2014, marquées au plan national par une vague bleue, confirment cette préférence, en dépit de quelques pertes pour le PS, dont Bellac et surtout Limoges. Cette dernière perte, qui met un terme à 102 ans presque ininterrompus de gouvernance socialiste dans la capitale régionale, est perçue comme un séisme politique ressenti jusqu'au plan national. Cependant, cet événement historique est davantage présenté et commenté comme étant une défaite de la gauche en place plus que d'une victoire signifiante de la droite[1].

Si les élections départementales et régionales de 2015 consacrent encore la suprématie du PS, les échéances de 2017 amplifient le repli des socialistes dans un territoire qui semble clairement pencher en faveur de la vague macroniste (perte des trois sièges de députés au profit des candidats du parti présidentiel, pourtant inconnus). Le scrutin européen de 2019 confirme ensuite le recul du PS.

Durant la suite du mandat présidentiel d'Emmanuel Macron, la gauche de gouvernement enregistre des résultats moins mauvais en Haute-Vienne : si les élections municipales de 2020 sont à nouveau marquées par l'échec des socialistes et de leurs alliés communistes et citoyens à Limoges, ainsi que par la perte de Panazol, troisième commune du département, elles voient aussi la gauche classique reprendre Bellac et Rilhac-Rancon, et conserver ses autres fiefs notamment Saint-Yrieix-la-Perche, Rochechouart et Condat-sur-Vienne. Les élections sénatoriales, la même année, voient même les deux sièges revenir au PS (l'un d'entre eux avait été gagné par le radical de centre-droit Jean-Marc Gabouty en 2014), sur fond de divisions dans le camp de la droite et du centre. Enfin, la gauche l'emporte à nouveau nettement lors des élections de 2021 : aux départementales, forte d'un accord dès le premier tour avec les communistes, la majorité sortante renforce son hégémonie avec 34 sièges (contre 30 en 2015, répartis entre la majorité PS-DVG et une ancienne minorité PCF-ADS), sur 42 possibles ; aux régionales, la liste d'Alain Rousset arrive nettement en tête du second tour dans le département, permettant l'élection de 6 conseillers sur 10 sièges.

Le communisme rural : déclin et rivalités...[modifier | modifier le code]

Cette situation continue de perdurer, eu égard à la représentation parlementaire, à la répartition des élus locaux et à celle des membres du conseil général. Si le déclin communiste en France enclenché dès 1981 s'est aussi fait sentir dans le département (plus aucun député PCF depuis 1988), le parti garde une influence notable sur les collectivités, même s'il est parfois devancé par l'ADS, qui résulte d'une scission d'avec le PCF. Ainsi, en 2008, 7 des 42 conseillers généraux sont étiquetés ADS, contre seulement 2 communistes. Saint-Junien, seconde ville du département, est dirigée par un maire ADS, Pierre Allard, qui a succédé à l'emblématique Roland Mazoin en 2001. En dépit de la perte d'un allié dans le groupe qu'ils forment au conseil général, M. Chapeaublanc, conseiller du canton de Limoges-Condat et étiqueté MRC, en 2008, un représentant ADS a pris un siège aux socialistes, à Châteauneuf-la-Forêt lors des dernières élections cantonales.

... mais regain récent de la gauche radicale et recomposition des équilibres[modifier | modifier le code]

L'élection régionale de 2010 en Limousin a vu l'ancienne majorité de gauche se disloquer en deux groupes. Le premier constitue la nouvelle majorité pour la mandature 2010-2015, et réunit socialistes et apparentés et élus d'Europe Écologie Les Verts). L'autre a un statut ambigu, extérieur à la majorité mais détenant tout de même des présidences de commission, et se composant de l'alliance inédite en France, du NPA et du Front de gauche, servant de référence aux instances nationales du Front de gauche dans la perspective d'une candidature unitaire pour l'élection présidentielle de 2012). Les deux élus NPA ont néanmoins quitté en 2012 leur parti pour rejoindre la Gauche anticapitaliste, adhérent du Front de gauche.

Cette alliance de la gauche radicale est reconduite pour les élections cantonales de 2011 dans la Haute-Vienne, qui voient le PS conserver la présidence, en dépit de la perte de quatre sièges au profit de sans étiquette alliés à la droite, et des communistes, parfois dans des circonstances houleuses[2]. Ce scrutin permet un léger rééquilibrage des forces de gauche : ADS et communistes cumulent 11 sièges (contre 9 en 2008), et, prenant acte des désaccords avec le PS, décident de constituer un groupe propre, alors que les deux partis sont séparés au Conseil régional où l'ADS est dans la majorité socialiste, et regroupés avec le PS à la mairie de Limoges par exemple.

Toutefois, en dépit de scores absolus non négligeables aux élections municipales de 2014 (plus de 14 % à Limoges, victoire à Ambazac) et aux élections départementales de 2015, et de deux qualifications au second tour des élections législatives de 2017 (une première depuis 1986), les divisions et les modes de scrutin (scrutin majoritaire, redécoupage des cantons et de la région) ne permettent pas aux candidats de la gauche radicale de transformer leurs résultats en sièges (passage de 11 à 4 sièges au Conseil départemental notamment). Lors des élections régionales tenues pour la première fois à l'échelle de la nouvelle grande région, alors qu'ils enregistrent un résultat de 7,8 % sur les départements limousins, les candidats de la liste Front de gauche ne peuvent envisager une entrée au Conseil régional, ne signant que 4,8 % à l'échelle de la région.

À partir de 2020, la gauche radicale se divise sur les stratégies d'alliance : le PCF choisit de s'allier avec le PS lors des élections municipales à Limoges, puis lors des élections départementales et régionales l'année suivante, quand les anciens alliés insoumis font le choix de l'autonomie. Cela permet aux communistes de se maintenir au conseil municipal de la préfecture départementale (quand les insoumis en disparaissent), et surtout de revenir au conseil régional (Catherine La Dune devient même vice-présidente de la Région), et de renforcer leurs positions au conseil départemental. Dans le même temps, deux collectifs distincts formés par les insoumis, Génération.s et les écologistes échouent à conquérir le moindre siège.

Droite[modifier | modifier le code]

Les difficultés de la droite républicaine[modifier | modifier le code]

Le quartier des Émailleurs, à Limoges, est un des fiefs emblématiques de la droite départementale.

Contrairement à la Corrèze voisine, dont la vie politique a été fortement influencée entre la fin des années 1960 et 2007 par la personne de Jacques Chirac, donnant à une terre réputée de gauche une orientation plus « droitière », la Haute-Vienne est donc restée en retrait des « vagues bleues ». Portée par le mouvement syndical ouvrier (la CGT s'est constituée au Congrès de Limoges en 1895), et par le mouvement syndical en monde rural, la gauche dispose d'une prédominance que la droite n'est parvenue à mettre en question que durant de très courtes périodes (la dernière étant celle des élections législatives de 1993, au contexte national particulier). Hormis certaines figures locales, comme l'ancien juge antiterroriste Alain Marsaud, conseiller général du canton de Limoges-Centre lors des élections législatives de 1993, où 3 sièges sur 4 sont ravis par le RPR ( E Guilhem et J.M. Faure pour les deux autres élus ) ou Jean-Marc Gabouty, maire UMP de Couzeix, la droite peine à conquérir des sièges et des mairies, subissant même en 2008 dans ses fiefs d'historiques défaites (perte de Bellac), à l'image du Limousin (perte de Brive, Ussel).

Les élections cantonales de 2011 voient l'opposition au Conseil général remporter un siège (canton de Magnac-Laval) au détriment de la gauche, mais perdent celui de Saint-Laurent-sur-Gorre. La droite sauve de justesse son fief du canton de Limoges-Émailleurs.

Les scrutins de 2012 confirment sa faiblesse. Le redécoupage électoral handicape davantage ses chances de récupérer un siège de député, même si le candidat radical de la 3e circonscription, soutenu par l'UMP, signe un résultat honorable.

Depuis 2014 : un regain inattendu mais à confirmer[modifier | modifier le code]

Les élections municipales de 2014 marquent un prolongement de cette tendance, en dépit de l'incontestable victoire électorale qu'est la conquête par la droite de la capitale régionale, et dans une moindre mesure la défaite de la gauche à Bellac ou Aixe-sur-Vienne. La victoire de la droite à Limoges a pour effet indirect l'élection d'un tout premier sénateur issu du centre-droit aux élections sénatoriales de 2014, le maire radical de Couzeix Jean-Marc Gabouty, faisant de 2014 l'une des années les plus fructueuses pour l'opposition départementale depuis 1993.

Les élections départementales de 2015 confirment la poussée de la droite dans le département ; l'opposition regroupant le centre et la droite passe de 5 à 12 sièges sur 42. Mais les législatives de 2017 constituent un échec cuisant pour le parti Les Républicains, qui ne qualifie qu'un candidat au second tour, Guillaume Guérin, sèchement battu par la candidate En marche !. Nouvelle déception lors des sénatoriales de 2020, puisque le sortant Jean-Marc Gabouty échoue à conserver son siège, concurrencé par le maire de Limoges Émile-Roger Lombertie, lequel n'empêche pas la gauche de reprendre le siège qu'elle avait perdu en 2014, tout en conversant le deuxième siège également convoité.

Lors des municipales de 2020, la droite alliée aux centristes dès le premier tour conserve aisément Limoges, et l'emporte à Panazol. Les élections départementales et régionales de 2021 sont en revanche un échec important : à la région, les effectifs fondent du fait de l'échec de la liste de Nicolas Florian ; seul Guillaume Guérin conserve sa place en Haute-Vienne. Au département, l'opposition sortante gagne certes le canton de Panazol, mais perd deux cantons à Limoges (canton de Limoges-1 et canton de Limoges-7) et le canton de Châteauponsac.

Un FN marginal[modifier | modifier le code]

Le Front national est traditionnellement marginal dans la Haute-Vienne. Cependant, il a enregistré des scores non négligeables aux scrutins cantonal de 2011 (4 qualifications pour le second tour dans des cantons urbains de Limoges) et présidentiel de 2012, en particulier dans les communes rurales du nord du département (en tête dans trois d'entre elles). Le parti obtient ensuite de bons scores lors des élections départementales de 2015 (atteignant huit seconds tours) et à la présidentielle de 2017, mais connaît un échec cuisant aux législatives suivantes, ainsi qu'aux municipales, où il ne parvient pas à présenter de liste à Limoges. Ses difficultés se confirment lors du scrutin départemental de 2021, lors duquel il n'atteint que deux seconds tours.

2017 : ouverture d'une nouvelle phase[modifier | modifier le code]

En 2017, les élections législatives voient la défaite des candidats socialistes dès le premier tour dans les trois circonscriptions. La sortante Catherine Beaubatie est ainsi sèchement battue, tandis qu'Annick Morizio et Laurent Lafaye, qui tentaient de succéder respectivement à Daniel Boisserie et Alain Rodet, sont également défaits dès le premier tour. Cet échec du PS ne bénéficie pas aux candidats de la droite : deux d'entre-eux perdent dès le premier tour également (Sarah Gentil dans la 1e circonscription, Vincent Léonie dans la 2e circonscription), et Guillaume Guérin est largement battu au second tour dans la 3e. Cet effacement des partis traditionnels bénéficie un peu à la gauche radicale, qui pour la première fois depuis 1986 dans la Haute-Vienne atteint le second tour d'une élection législative (Danielle Soury dans la 1e, Pierre Allard dans la 2e).

Cependant, cette recomposition à gauche n'empêche pas les candidats de la majorité présidentielle de remporter les trois sièges au second tour. Totalement inconnus du grand public et néophytes en politique, Sophie Beaudouin-Hubière (44 ans), Jean-Baptiste Djebbari (35 ans) et Marie-Ange Magne (29 ans) deviennent députés, permettant au département de connaître un renouvellement parlementaire inédit par son ampleur et ses modalités. C'est en outre la première fois depuis 1978 que la Haute-Vienne n'envoie aucun socialiste au Palais Bourbon, et la toute première fois de la Cinquième république qu'elle n'élit aucun député de gauche.

Géographie électorale du département[modifier | modifier le code]

La gauche socialiste est historiquement forte dans l'ensemble du département, mais est concurrencée dans le tiers nord et certaines communes du sud-ouest par la droite parlementaire, et récemment à l'extrême-nord par un vote Front national. Au sud-est (contreforts du plateau de Millevaches, bastion du communisme rural typique de l'ouest du Massif central) et dans l'aire urbaine de Saint-Junien, ancien bassin industriel, la gauche radicale enregistre généralement de bons résultats. Entamé en 2014, le déclin du PS dans la Haute-Vienne a été amplifié par la recomposition politique amorcée par l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République en 2017, occasionnant la perte des trois sièges de députés au profit du parti présidentiel et augurant une période incertaine pour le socialisme départemental.

État des lieux[modifier | modifier le code]

Élection / collectivités Droite Gauche Centre
Députés 0 3 0
Sénateurs 0 2 0
Chefs-lieux d'arrondissement 0 3 0
Conseillers départementaux 5 34 3
Conseillers régionaux 2 7 1

Collectivités[modifier | modifier le code]

Le conseil départemental[modifier | modifier le code]

Carte des cantons

Le conseil départemental est majoritairement à gauche, et dirigé par Jean-Claude Leblois.

Composition du Conseil départemental en 2021 :

Élus régionaux[modifier | modifier le code]

Liste des conseillers régionaux de Haute-Vienne[3] :
Liste Nom Parti
Parti socialiste, Parti communiste et apparentés 01 Andréa Brouille PS
02 François Vincent PS
03 Mélanie Plazanet PS
04 Thibault Bergeron PS
05 Catherine La Dune PCF
06 Alain Darbon PS
Rassemblement national 01 Albin Freychet RN
Écologiste et Citoyen 01 Jean-Louis Pagès EÉLV
Les Républicains 01 Guillaume Guérin LR
La République en marche 01 Marie-Ange Magne LREM

Les parlementaires[modifier | modifier le code]

La Haute-Vienne est divisée en 3 circonscriptions depuis 2012. Jusqu'alors, et depuis 1981, elle comptait 4 circonscriptions.

Son député est Damien Maudet (NUPES-LFI).

Son député est Stéphane Delautrette (NUPES-PS).

Sa députée est Manon Meunier (NUPES-LFI).

Sénateurs pour le Département[modifier | modifier le code]

Isabelle Briquet, PS (SER) (depuis 2020)

Les municipalités[modifier | modifier le code]

Couleur politique des 20 municipalités les plus peuplées du département, après les élections municipales françaises de 1995, de 2001, de 2008, de 2014 et 2020 :

Ville
Pop. (rec. 2018)
Couleur Maire élu en 1995 (parti) Couleur Maire élu en 2001 (parti) Couleur Maire élu en 2008 (parti) Couleur Maire élu en 2014 (parti) Couleur Maire élu en 2020 (parti)
Limoges
131 479 hab.
Alain Rodet (PS) Alain Rodet (PS) Alain Rodet (PS) Émile-Roger Lombertie (UMP) Émile-Roger Lombertie (LR)
Saint-Junien
11 257 hab.
Roland Mazoin (ADS) Pierre Allard (ADS) Pierre Allard (ADS) Pierre Allard (ADS) Pierre Allard (ADS)
Panazol
10 974 hab.
Bernard Delage (PS) Bernard Delage (PS) Jean-Paul Duret (DVG)[4] Jean-Paul Duret (DVG) Fabien Doucet (LR)
Couzeix
9 349 hab.
Jean-Marc Gabouty (RPR) Jean-Marc Gabouty (RPR) Jean-Marc Gabouty (UMP) Jean-Marc Gabouty (UDI) Sébastien Larcher (DVD)
Isle
7 779 hab.
Marcel Faucher (PS) Marcel Faucher (PS) Gilles Bégout (PS) Gilles Bégout (DVG) Gilles Bégout (DVG)
Saint-Yrieix-la-Perche
6 729 hab.
Daniel Boisserie (PS) Daniel Boisserie (PS) Daniel Boisserie (PS) Daniel Boisserie (PS) Daniel Boisserie (PS)
Feytiat
6 117 hab.
Jean-Paul Denanot (PS) Jean-Paul Denanot (PS) Bernard Fourniaud (PS) Gaston Chassain (PS) Gaston Chassain (PS)
Le Palais-sur-Vienne
6 038 hab.
Jean-Claude Cruveilher (PS) Isabelle Briquet (PS) Isabelle Briquet (PS) Isabelle Briquet (PS) Ludovic Géraudie (PS)
Aixe-sur-Vienne
5 820 hab.
Daniel Nouaille (PS) Daniel Nouaille (PS) Daniel Nouaille (PS) René Arnaud (DVD) René Arnaud (DVD)
Ambazac
5 630 hab.
André Gagnadre (PS) Elisabeth Maciejowski (PS) Elisabeth Maciejowski (PS) Josette Libert (PCF) Stéphane Ché (PCF)
Condat-sur-Vienne
5 139 hab.
Jean-Claude Guillaumie (PS) Bruno Genest (PS) Bruno Genest (PS) Bruno Genest (DVG) Émilie Rabeteau (PS)
Verneuil-sur-Vienne
4 885 hab.
Gilbert Pétiniaud (PS) Gilbert Pétiniaud (PS) Gilbert Pétiniaud (PS) Pascal Robert (PS) Pascal Robert (PS)
Rilhac-Rancon
4 610 hab.
Roland Izart (PS) Roland Izart (PS) Roland Izart (PS) Annick Chadoin (PCF) Nadine Burgaud (PS)
Saint-Léonard-de-Noblat
4 470 hab.
Jean-Claude Bardon (PS) Christine Riffaud (DVG) Christine Riffaud (DVG) Alain Darbon (PS) Alain Darbon (PS)
Rochechouart
3 768 hab.
Marcel Corivaud (PCF) Jean-Marie Rougier (PS) Jean-Marie Rougier (PS) Jean-Marie Rougier (PS) Anne-Marie Almoster-Rodrigues (PS)
Bellac
3 652 hab.
Jacques-Michel Faure (RPR) Jacques-Michel Faure (RPR) Jean-Michel Doumeix (PS) Corine Hourcade-Hatte (SE) Claude Peyronnet (DVG)
Boisseuil
2 927 hab.
Jean-Louis Nouhaud (PS) Jean-Louis Nouhaud (PS) Jean-Louis Nouhaud (PS) Jean-Louis Nouhaud (PS) Philippe Janicot (DVG)
Saint-Priest-Taurion
2 886 hab.
Bernard Dupin (PS) Bernard Dupin (PS) Bernard Dupin (DVG) Bernard Dupin (DVG) Claudette Rossander (PCF)
Bessines-sur-Gartempe
2 818 hab.
Bernard Brouille (PS) Bernard Brouille (PS) Andréa Brouille (PS) Andréa Brouille (PS) Andréa Brouille (PS)
Saint-Just-le-Martel
2 670 hab.
Gérard Vandenbroucke (PS) Gérard Vandenbroucke (PS) Gérard Vandenbroucke (PS) Gérard Vandenbroucke (PS) Joël Garestier (PS)

Élections[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Libération - Limoges terni par la droite dure, 29 octobre 2014.
  2. Moins bien placée que le sortant socialiste, Josette Libert (PCF) se maintient néanmoins dans le canton d'Ambazac et l'emporte. En représailles, le PS maintient son candidat, le sortant Jean Duchambon, dans le canton de Saint-Junien-Est, mais celui-ci s'incline contre le communiste Marc Riffaud.
  3. Contrairement aux élections de 1998, c'est la région et non plus le département qui conduit une liste. Toutefois, afin de permettre aux électeurs d'identifier facilement les candidats de leur département, les listes comportent depuis 2004 des sections départementales.
  4. Jean-Paul Duret a été exclu du PS pour avoir maintenu sa liste face à la liste officielle du parti, menée par Bruno Comte.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dominique Danthieux, Le département rouge - République, socialisme et communisme en Haute-Vienne (1895-1940), Limoges, Presses universitaires de Limoges, 2005.
  • Dominique Danthieux, « Le communisme rural en Limousin : de l’héritage protestataire à la résistance sociale (de la fin du 19e siècle aux années 1960) », Ruralia En ligne, 16/17 | 2005, mis en ligne le , consulté le .
  • Jean Tricard, Philippe Grandcoing, Robert Chanaud (dir.), Le Limousin, pays et identités. Enquêtes d'histoire (de l'Antiquité au XXIe siècle), Limoges, Pulim, 2006, 579 p.
  • Robert Savy, Émergence d'une région : le cas du Limousin (1986-2004), Editions L'Harmattan, 2010.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]