La Maxe

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La Maxe
La Maxe
Église Saint-Baudier.
Blason de La Maxe
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Metz
Intercommunalité Metz Métropole
Maire
Mandat
Bertrand Duval
2020-2026
Code postal 57140
Code commune 57452
Démographie
Gentilé Maxois
Population
municipale
1 047 hab. (2021 en augmentation de 20,76 % par rapport à 2015)
Densité 139 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 10′ 10″ nord, 6° 11′ 23″ est
Altitude Min. 161 m
Max. 167 m
Superficie 7,55 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Metz
(banlieue)
Aire d'attraction Metz
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sillon mosellan
Législatives Première circonscription
Localisation
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La Maxe
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La Maxe
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La Maxe
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La Maxe
Liens
Site web lamaxe.fr

La Maxe [la maks] est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Cartographies interactive et OpenStreetMap
Carte
La commune dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
  1. Carte dynamique
  2. Carte Openstreetmap
  3. Carte topographique
  4. Carte avec les communes environnantes

La Maxe est située au nord de Metz, cernée par la Moselle à l'est et part l'autoroute A31 à l'ouest.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, la Moselle canalisée et le ruisseau de Saulny[Carte 1].

Le ruisseau de Saulny, d'une longueur totale de 11 km, prend sa source dans la commune de Saulny et se jette dans la Moselle en limite de Metz et de La Maxe, face à Saint-Julien-lès-Metz, après avoir traversé six communes[1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de la Maxe.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 751 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Maxe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant 42 communes[12] et 285 918 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,7 %), eaux continentales[Note 4] (11,9 %), zones urbanisées (5,3 %), prairies (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

La Maxe proviendrait de Marax, du latin Maresium en 1325, qui signifie marécage[18].

  • 1915-1918 et 1940-1944 : Masch.

Histoire[modifier | modifier le code]

La ferme fortifiée de Franclonchamps est à l’origine du village.

Ancien hameau du Pays messin, divisé en la Grande Maxe et la Petite Maxe, le territoire était la possession de l’abbaye Saint-Vincent de Metz.

En 1817, le hameau est sur le territoire de Thury, lui-même rattaché à Woippy depuis 1810 : il comprend les fermes de la Grange-d’Anvie, Grange-aux-Dames (ruines) et Franclonchamps.

La commune de La Maxe, séparée de Woippy, est créée en 1867. Elle réunit sur 755 ha les fermes châteaux de La Grange-aux-Dames, la Grange-d’Envie, Thury, la Grande Maxe et la Petite Maxe.

Guerre de 1870[modifier | modifier le code]

Le 27 septembre 1870, trois escadrons de chasseurs d’Afrique et quelques compagnies d’infanterie se sont dirigés vers la ferme de la Maxe, occupée par une forte colonne prussienne d'environ 2 000 hommes qui furent repoussés à l’arme blanche[19].

Le sz déroula la Bataille de Bellevue près de La Maxe.

Comme les autres communes de Moselle, La Maxe est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918 et de 1940 à 1944. Le , la commune de La Maxe, rebaptisée "Masch", intègre le district urbain de Metz (Stadtkreis Metz).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1867 1873 Charles-François Hurlin    
1873 1896 Dominique Petit    
1896 1903 Auguste Poinsignon    
1903 1908 Émile Féry    
1908 1925 Justin Wathier    
1925 1929 Michel Joppin    
1929 1947 Félix Duval    
1947 1983 Joseph Joppin    
mars 1983 mars 2008 Norbert Lambin    
mars 2008 En cours Bertrand Duval    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1871. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

En 2021, la commune comptait 1 047 habitants[Note 5], en augmentation de 20,76 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1871 1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910
321359381374357332344366363
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
355380389374351419459505650
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021
6917358238398288558691 0111 047
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Centrale thermique EDF de La Maxe.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Vestiges gallo-romains.
  • Site archéologique de « La Grange d’Anvie », découvert par prospection aérienne en 1991, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [26].
  • Le groupe scolaire rue des Écoles, remplace deux écoles : la maternelle anciennement rue de l'Église face aux ateliers municipaux, et le cours primaire, situé au rez-de-chaussée de l'actuelle mairie (qui occupait alors l'étage supérieur).

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Baudier, style néogothique, 1866 ; Vierge à l'Enfant allaitant en calcaire du XVe siècle[27] ; cénotaphe de l'abbé Nicolas, curé de la Maxe, fusillé en 1798.
  • Grange-aux-Dames, Xe siècle, aujourd'hui en ruines, occupée par les prémontrés puis par des religieuses.
  • Thury, monastère Sainte-Croix du VIIIe siècle, détruit par le duc de Guise en 1552.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Père Alphonse Duval (né Eugène-Marie Duval), franciscain à partir de 1919/1923, ordonné prêtre en 1925, né à la Maxe le et mort à Metz le [28].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de La Maxe Blason
Parti: au 1er mi-parti de gueules à la fleur de lis d'argent florencée de deux palmes de sinople, au 2e d'or à la bande de sable chargée de trois tours d'argent ouvertes de sable posées dans le sens de la bande.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de la Maxe » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « le ruisseau de Saulny »
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre La Maxe et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Metz », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. A. Simmer
  19. « La guerre de 1870 autour de Metz », sur Autour des Arènes de Metz Sablon (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « Quinze tranches au charbon à fermer d'ici 2015 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Les Échos, .
  25. Photo Archives RL, « LES CHANTIERS DE L'HISTOIRE », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Site archéologique de La Maxe », notice no PA57000016, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. « statue : Vierge à l'Enfant allaitant », notice no PM57000138, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  28. (BNF 11299550)