Flamanville (Manche)
Flamanville | |
Le sémaphore. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Intercommunalité | CA du Cotentin |
Maire Mandat |
Franck Brisset 2023-2026 |
Code postal | 50340 |
Code commune | 50184 |
Démographie | |
Population municipale |
1 724 hab. (2021 ) |
Densité | 239 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 31′ 53″ nord, 1° 51′ 55″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 90 m |
Superficie | 7,22 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Flamanville (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton des Pieux |
Législatives | 3e circonscription de la Manche |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.flamanville.fr/ |
modifier |
Flamanville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 1 724 habitants[1]. Elle est principalement connue pour la centrale nucléaire du même nom.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Flamanville est située au sud de la Hague, sur la côte ouest du Cotentin.
Flamanville s'étale sur une route de plus de trois kilomètres.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Flamanville est bâtie sur un pluton granitique d'âge hercynien[2], qui forme une avancée sur la mer. Il est à l'origine d'une auréole de métamorphisme caractéristique, ce qui en fait un cas d'école du métamorphisme de contact[3]. Le potentiel radon y est important[4].
Dans le Cotentin, on rencontre également le granite hercynien à la pointe de Barfleur.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[6]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 955 mm, avec 14,1 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Hague à 15 km à vol d'oiseau[8], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 480,0 mm[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Flamanville est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Flamanville, dont elle est la commune-centre[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 1 commune, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30 %), terres arables (17,1 %), zones urbanisées (16,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,2 %), forêts (5,8 %), prairies (4,7 %), zones humides côtières (1,5 %), eaux maritimes (0,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]On distingue trois grandes parties : l'ancien village, appelé Caubus, situé au sud du château, la cité de la mine (cité Sainte-Barbe) et le hameau Artu, et le centre bourg, où se trouvent la mairie et l'église, devenu aujourd'hui le cœur de la commune. Le hameau de Diélette, en bord de mer, comprend un port.
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 1 147, alors qu'il était de 1 126 en 2014 et de 994 en 2009[I 2].
Parmi ces logements, 70,8 % étaient des résidences principales, 18,7 % des résidences secondaires et 10,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 87,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,4 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Flamanville en 2019 en comparaison avec celle de la Manche et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (18,7 %) supérieure à celle du département (15 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 43,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (44,4 % en 2014), contre 63,4 % pour la Manche et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Flamanville[I 2] | Manche[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 70,8 | 76,6 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 18,7 | 15 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 10,6 | 8,4 | 8,2 |
Énergie
[modifier | modifier le code]La centrale nucléaire de Flamanville mise en service en 1985 par EDF dispose de deux réacteurs à eau ordinaire sous pression (REP).
Un troisième réacteur de 1 650 MWe en construction, qui était prévu pour être le premier réacteur pressurisé européen (EPR) français en 2012. Mais sa mise en service a été successivement reportée ; elle est maintenant planifiée pour 2024[17].
-
Le chantier de l'EPR en 2010.
-
Pylône électrique.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Flamenovilla (lire Flamenc-) vers l'an 1000, Flamencvilla entre 1022 et 1026, Flamanvilla en 1192[18].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -vile (la graphie moderne ville « latinise », alors que normalement -ille se prononce -iye [ij] comme dans fille) dans son sens ancien de « domaine rural ».
L'interprétation exacte du premier élément Flamenc- > Flaman- divise les auteurs :
- soit le nom de personne Flamenc « le Flamand », surnom d'origine ethnique qui s'est perpétué dans le patronyme Flamand / Flamant, commun en Normandie[19] ;
- soit l'ethnique Flamingen (moyen néerlandais Vlamingen) « les Flamands », au sens d'une famille de Flamands[20].
Flamanville (Seine-Maritime) est un homonyme étymologique.
Marie-Thérèse Morlet n'inclut pas Flamanville dans son ouvrage consacré aux noms de personnes dans les noms de lieux[21]. Ernest Nègre a choisi de voir dans le premier élément de Flamanville non pas un anthroponyme, mais simplement un appellatif ethnique évoquant la présence d'une colonie de Flamands, d'où le sens proposé de « domaine rural des Flamands », « ferme des Flamands »[20]. Il existe un nom de personne vieux norrois Flæmingr signifiant également « Flamand »[22], mais qui n'est documenté au Danemark que depuis le XIIIe siècle, les deux communes de Normandie nommées Flamanville se situent dans la zone de diffusion de la toponymie anglo-scandinave.
Le gentilé est Flamanvillais.
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Des fouilles ont révélé une occupation humaine datée du Mésolithique, environ 7 000 ans[23], sur le site de « l'Onglais ».
Antiquité
[modifier | modifier le code]Comme dans les communes de Maupertus ou de Réthoville, on a trouvé à Réthoville des coins en bronze, attestant d'une occupation ancienne[24].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Au XIIe siècle, la paroisse relevait de l'honneur de Néhou[25].
Temps modernes
[modifier | modifier le code]Hervieu Hervé Basan (1598-1666), baron puis marquis de Flamanville[Note 2], grand-bailli du Cotentin, fait construire l'actuel château inauguré en 1658. En 1652, il acquiert le fief de Diélette avec son port[26].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Flamanville était, du fait de l'implantation d'une mine de fer sous-marine, un bastion ouvrier dans un bocage conservateur. Au sortir de la guerre, la population porte même un communiste à la mairie.
-
Les mines : vue générale de la Cabotière.
-
La Cabotière.
-
Les mines : le puits de la Cabotière.
-
Établissement de Cuerfa, à l'horizon le Nez de Jobourg.
-
A la mine de la Cabotière
Chargement d'un vapeur de minerai (29/7/1914). -
La station électrique de Cuerfa.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve depuis 1811 dans l'arrondissement de Cherbourg-Octeville du département de la Manche.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton des Pieux[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton des Pieux
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Manche.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Flamanville était membre de la communauté de communes des Pieux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2002 (et qui succédait au district des Pieux créé en 1978) et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération du Cotentin dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Le collège de Flamanville, qui porte le nom de Lucien Goubert (Flamanville, 1887 - Rauville-la-Bigot, 1964), artiste peintre[34], né au chemin de la Cad'huse, dans le hameau de Caubus. Il a peint de nombreux paysages mais reste essentiellement connu dans le département.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].
En 2021, la commune comptait 1 724 habitants[Note 4], en stagnation par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Camp protohistorique du Castel (900 et )[38], au sommet des falaises.
- La Pierre au Rey est signalée en 1833 par Le Fillastre et par Ragonde dans leur ouvrage Description des monuments druidiques du département de la Manche. Ce chaos naturel considéré, à tort, comme un dolmen[39] fait l'objet à ce titre d’un classement au titre des monuments historiques par liste de 1862[40].
- Le château construit entre 1654 et 1658[41],[42] est bâti sur les vestiges d'un ancien manoir seigneurial du XIe siècle. Le parc du château de Flamanville contient le jardin des dahlias, constitué de :
- la collection de la commune, qui regroupe 100 variétés de dahlias, dont certains proviennent du parc de la Tête-d'Or de Lyon ;
- la collection du Jardin conservatoire, qui regroupe des dahlias issus des jardins de différents membres de la Société française du dahlia. Ce jardin compte, en 2006, 438 variétés différentes de dahlias, d'origine française, belge, allemande, néerlandaise, américaine… qu'il a pour objectif de sauver de la disparition et de conserver en bon état.
- Centrale nucléaire de Flamanville mise en service en 1985 par EDF (deux réacteurs de 1 300 mégawatts. Un 3e réacteur de 1 650 mégawatts est en construction.
- Mines de fer
- La roche de Flamanville étant riche en fer, une mine sous-marine a fourni du minerai jusqu'en 1962. Elle a fermé en [43].
- Musée de la mine qui retrace l'extraction de minerai de fer à Diélette.
- Le trou Baligan est une faille située au pied du cap de Flamanville, à l'emplacement actuel de la centrale nucléaire. La faille s'enfonçait sur près de deux cents mètres au cœur de la falaise. La mer, en s'y engouffrant, émettait des bruits terrifiants, nourrissant la légende d'un dragon qui terrorisait la population, il y a plus de 1 500 ans. Un jour de l'année 448, saint Germain à la rouelle débarqua d'Irlande et vainquit la bête, symbole du paganisme, convertissant ainsi la population au christianisme. Le monstre resta pétrifié en un bloc de granit, veiné par la rouille du minerai de fer dont la couleur rappelait le sang des innocents sacrifiés.
- Église Saint-Germain à la Rouelle, du XIIIe siècle. Elle est aujourd'hui rattachée à la nouvelle paroisse Saint-Germain (en hommage à Germain à la rouelle qui y aurait débarqué) du doyenné de Cherbourg-Hague[44]. Jean-René Basan (1654-1715), marquis de Flamanville et lieutenant général des armées du roi est enterré dans le chœur de l'église[45]. À l'intérieur, une belle châsse contient les reliques de sainte Réparate, qui furent découvertes dans les catacombes de Rome, en 1838, et données par le pape Grégoire XVI à la marquise de Sesmaisons qui les a ramenées d'Italie[46]. Dans le mur sud de la nef, pierre tombale d'Agnès Bonnemain, décédée un , avec l'épitaphe gravée, femme de « Jacques de la Chapelle, sieur du dit lieu, bourgeois de Cherbourg, secrétaire de Monseigneur le Marquis de Flamanville », qui portait pour armes, d'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux molettes d'éperon de même et d'un croissant d'argent en pointe. La famille de La Chapelle fut reconnue noble en 1523, 1576 [sic], 1566[47]. L'église abrite également des fonts baptismaux du XIIIe et une verrière des XIXe-XXe.
- Ancien sémaphore de la Marine nationale, construit en 1867, a été transformé en restaurant en 1988.
- Port de Diélette. Il porte le nom de l'ancien village de pêcheurs situé au nord du territoire communal. Le port est également en partie sur la commune voisine de Tréauville. Du XVIIe au XXe siècle, le port était spécialisé dans le fret du granit. Devenu port de plaisance, il est ouvert sur les îles Anglo-Normandes[26].
- Pour mémoire
- Fort de Diélette. Le 14 prairial an III (), l'aviso le Clairvoyant qui avait appareillé de Carteret afin de chasser un lougre anglais stationné aux Écréhou fut obligé, ainsi que le lougre le républicain, de se réfugier sous le fort de Diélette ; trois autres navires anglais avaient fait route à toutes voiles afin de lui porter assistance[48].
- Ancienne église de Diélette, voisine de la mer, dédiée à Saint-Germain-de-la-Mer[49].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Saint Germain à la rouelle (Ve siècle), saint sauroctone qui a vaincu la Bête du Trou Baligan.
- Jean-Hervé Bazan de Flamanville (château de Flamanville, - Perpignan, ), fils du marquis Hervé de Flamanville. Il entra dans les ordres à Cherbourg, devint vicaire général à Chartres et fut nommé évêque de Perpignan par Louis XIV en 1695, où il mourut en odeur de sainteté[50].
- Henry Moret (1856-1913), Cherbourgeois, peintre français, on lui doit des paysages de Diélette.
- Alphonse Osbert (1857-1939), peintre symboliste français, on lui doit aussi des paysages de Diélette.
Flamanville dans les arts et la culture
[modifier | modifier le code]- Paul Vialar, La Maison sous la mer, roman, éd. Denoël, 1941 La maison sous la mer, c'est le Trou Baligan, grotte naturelle sous la falaise de Flamanville-Dielette. Le site du roman est Flamanville, sa falaise et la mine sous la mer avant que le tout soit détruit pour faire place à la centrale nucléaire.
- Le film La Maison sous la mer, d'Henri Calef a été tourné dans la commune en 1946.
-
Diélette, la côte de Jobourg (1890),
collections du Musée d'Orsay. -
Falaises à Diélette (1889),
collections du Musée d'Orsay.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Coupé, au premier d'azur au lion léopardé couronné d'argent passant sur un filet en fasce du même soutenu d'une jumelle aussi d'argent, au second de gueules aux trois tours d'or ouvertes, ajourées et maçonnées de sable[51]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Son fief fut érigé en marquisat par Louis XIV pour services rendus et faits de guerre.
- Jean Gilles (1814, Saint-Pierre-d'Arthenay - 1870)[29].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Flamanville ».
- « Chiffres clés - Logement en 2019 à Flamanville » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Flamanville - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Flamanville - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la Manche » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- Le granite de Flamanville et son auréole de métamorphisme sur le site Lithothèque de Normandie.
- Le granite de Flamanville et son auréole de métamorphisme, sur Lithothèque de Normandie (université de Caen-Normandie).
- « Potentiel radon » [jpg], sur Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
- « Orthodromie entre Flamanville et La Hague », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique Cap de la Hague, commune de La Hague - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Flamanville », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- Nucléaire : après les essais à chaud, l'EPR de Flamanville entre dans une nouvelle phase La presse de la manche, consulté le 16 août 2020.
- François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425).
- ibidem.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Tome 2, Formations non-romanes, Droz, 1991, p. 736, N° 12412 (lire en ligne) [1].
- Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l'ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985.
- Flæmingr sur le site de Nordic Names [2].
- André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 7.
- Jeannine Bavay et Edmond Thin, « Réthoville », Vikland, la revue du Cotentin, no 6, juillet-août-septembre 2013, p. 38 (ISSN 0224-7992).
- Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 184.
- Gautier 2014, p. 202.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Annuaire du département de la Manche, 33e année 1861, p 101.
- Gautier 2014, p. 314X.
- Titouan Lechevallier, « Maire depuis 40 ans de cette commune, il démissionne : Après 40 ans à la tête de Flamanville (Manche), le maire Patrick Fauchon vient de démissionner, au mois de décembre 2022 », La Presse de la Manche, (lire en ligne, consulté le ) « En novembre 2021, le maire flamanvillais avait déjà lâché son poste de président du pôle de proximité des Pieux (élu en juillet 2020 (…) Pour rappel, après s’être implanté à Flamanville en 1978, il s’était présenté et avait été élu pour la première fois en 1983, succédant à Henri Varin. Depuis, il a été réélu en 1989, 1995, 2001, 2008, 2014 et 2020) ».
- Laure Ghannam, « Cotentin. Après la démission de ce maire, de nouvelles élections à venir : Après la démission du maire Patrick Fauchon au début du mois de janvier 2023, les habitants de Flamanville (Manche) vont devoir revoter aux mois de mars et d'avril », La Presse de la Manche, (lire en ligne, consulté le ) « Le 5 janvier 2023, le préfet de la Manche a accepté la démission de Patrick Fauchon de son mandat de maire de Flamanville ».
- Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Municipales à Flamanville. Un septième mandat de maire pour Patrick Fauchon : Patrick Fauchon repart pour un septième mandat. Il a été élu lundi 25 mai 2020 à l’unanimité », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- « Franck Brisset est le nouveau maire », sur Ouest-France, (consulté le ).
- « Un livre sur le peintre Lucien Goubert », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00110399, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Davy 2014, p. 8.
- « Dolmen dit La Pierre au Rey ou le Trépied », notice no PA00110401, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Jean Barbaroux, 120 Châteaux et Manoirs en Cotentin, Éditions Heimdal, Bayeux, 1982, 112 p, (ISBN 978-2902171576), p. 5.
- « Château de Flamanville », notice no PA00110400, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Notice 309 sur "l'association Histoire et Patrimoine des Mines et Carrières de Flamanville-Diélette ", Mission ethnologie, DAPA/MCC » (consulté le ).
- Site du doyenné.
- « Secrets de châteaux et manoirs - Cotentin - Saint-Lô - Coutances », La Presse de la Manche, no Hors-série, , p. 43 (ISBN 979-1-0937-0115-8).
- Université Inter-Âges de Basse-Normandie - Antenne de Cherbourg (préf. Rodolphe de Mons), Blasons armoriés du Clos du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 214 p. (ISBN 2-85480-543-7), p. 46.
- Blasons du Clos du Cotentin, 1996, p. 44.
- Jean Barros, « Combats naval au large des côtes de 1793 à 1815 », Vikland, la revue du Cotentin, no 1, avril-mai-juin 2012, p. 64 (ISSN 0224-7992).
- Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Le patrimoine, t. 1, Valognes, Éditions de la Côte des Isles, , 391 p. (ISBN 2-9505339-1-4), p. 62.
- Vérusmor, « Le domaine seigneurial et le château de Flamanville », Annuaire du département de la Manche, Saint-Lô, Elie fils, 1863.
- « GASO, la banque du blason - Flamanville Manche »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 83.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 202.
- Hugues Plaideux, « Une amitié méconnue : Jean-Jacques Rousseau et le marquis de Flamanville », dans Revue de la Manche, t. 39, fasc. 155, juillet 1997.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Flamenville.
- « Dossier complet : Commune de Flamanville (50184) », Recensement général de la population de 2019/2020, INSEE, (consulté le ).
- Résumé statistique de Flamanville sur le site de l'Insee